Vendredi 20 Octobre 2006 22:36:41

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060213"><HEURE="2006021319">
<HAP1><HAP1-et-2>En</HAP1-et-2></HAP1> novembre 2005, Georges Frêche avait provoqué l'ire de ses
collègues du <HAP1>conseil</HAP1> <HAP1>régional</HAP1> de Languedoc-Roussillon (à l'exception
notable des élus d'extrême droite) en entonnant un chant colonial afin
d'illustrer le "<HAP2>rôle</HAP2> <HAP2>positif</HAP2> de la présence française en Algérie".
<HAP1><HAP1-et-2>Samedi</HAP1-et-2></HAP1> 11 février, à l'occasion d'une cérémonie organisée "à titre
personnel" pour honorer la mémoire d'un ancien porte-parole de la
cause pied-noir, le président socialiste de la région s'en est pris
vivement aux harkis présents, qui s'étaient rendus, peu auparavant, à
<HAP2>Palavas</HAP2>-les-Flots, <HAP2></HAP2> <HAP1><HAP1-et-2>dix</HAP1-et-2></HAP1> <HAP2>députés</HAP2>, <HAP1><HAP1-et-2>deux</HAP1-et-2></HAP1> sénateurs et des maires UMP
avaient réuni plus de 700 personnes pour rendre hommage à la présence
française outre-mer.
"Ils (les gaullistes) ont massacré les vôtres en Algérie et encore
vous allez leur lécher les bottes ! Mais vous n'avez rien du tout,
vous êtes des sous-hommes, vous n'avez aucun honneur !", a-t-il
<HAP1><HAP1-et-2>apostrophé</HAP1-et-2></HAP1> les harkis, provoquant le dépôt d'une plainte pour
"injures, diffamation et <HAP2>appel</HAP2> à la haine raciale" par l'Association
pour la justice, l'information et la réparation des harkis et
rapatriés de l'Hérault (<HAP2>AJIR</HAP2> 34). <HAP1><HAP1-et-2>Enregistrée</HAP1-et-2></HAP1> par une <HAP1><HAP1-et-2>journaliste</HAP1-et-2></HAP1> de
France <HAP1><HAP1-et-2>Bleu</HAP1-et-2></HAP1>, cette <HAP1><HAP1-et-2>altercation</HAP1-et-2></HAP1> a été <HAP1><HAP1-et-2>diffusée</HAP1-et-2></HAP1> sur France <HAP1><HAP1-et-2>Info</HAP1-et-2></HAP1>.
Le président d'<HAP2>AJIR</HAP2> 34, <HAP1><HAP1-et-2>Abdelkader</HAP1-et-2></HAP1> Chebaiki, <HAP1><HAP1-et-2>affirme</HAP1-et-2></HAP1> que <HAP2>M</HAP2>. Frêche l'a
<HAP1><HAP1-et-2>interpellé</HAP1-et-2></HAP1> tout d'<HAP1><HAP1-et-2>abord</HAP1-et-2></HAP1> en le <HAP1><HAP1-et-2>traitant</HAP1-et-2></HAP1> de "<HAP1><HAP1-et-2>cocu</HAP1-et-2></HAP1>" en <HAP1><HAP1-et-2>ajoutant</HAP1-et-2></HAP1> que les
"harkis <HAP1><HAP1-et-2>se</HAP1-et-2></HAP1> sont <HAP1><HAP1-et-2>fait</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>égorger</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>comme</HAP1-et-2></HAP1> des <HAP1><HAP1-et-2>porcs</HAP1-et-2></HAP1>" en Algérie. "<HAP2>M</HAP2>. Frêche
s'est <HAP1><HAP1-et-2>indigné</HAP1-et-2></HAP1> que nous <HAP1><HAP1-et-2>soyons</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>allés</HAP1-et-2></HAP1> à <HAP2>Palavas</HAP2>", <HAP2></HAP2> s'était <HAP1><HAP1-et-2>déroulée</HAP1-et-2></HAP1>
la <HAP1><HAP1-et-2>manifestation</HAP1-et-2></HAP1> à l'<HAP2>appel</HAP2> de <HAP2>députés</HAP2> UMP pour s'<HAP1><HAP1-et-2>opposer</HAP1-et-2></HAP1> à
l'<HAP1><HAP1-et-2>abrogation</HAP1-et-2></HAP1> du <HAP1><HAP1-et-2>texte</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>polémique</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>évoquant</HAP1-et-2></HAP1> le "<HAP2>rôle</HAP2> <HAP2>positif</HAP2>" de la
<HAP2>colonisation</HAP2>, a <HAP1><HAP1-et-2>expliqué</HAP1-et-2></HAP1> <HAP2>M</HAP2>. Chebaiki.
TOLLÉ ASSOCIATIF ET POLITIQUE
Les propos de Georges Frêche ont, <HAP1><HAP1-et-2>depuis</HAP1-et-2></HAP1>, provoqué des <HAP1><HAP1-et-2>réactions</HAP1-et-2></HAP1> en
<HAP1><HAP1-et-2>cascade</HAP1-et-2></HAP1> dans la classe politique française et le monde associatif. Le
MRAP (Mouvement <HAP1>contre</HAP1> le racisme et pour l'amitié entre les peuples)
a exprimé, dès le <HAP2>lendemain</HAP2>, "son indignation". "Dans le contexte des
pseudo-bienfaits de la <HAP2>colonisation</HAP2>, ces insultes dignes des pires
temps du colonialisme ne peuvent que provoquer l'horreur et la
sidération", selon l'organisation. "Traiter les harkis de sous-hommes
ne relève ni plus ni moins que du racisme", a ajouté le MRAP affirmant
"étudier les suites judiciaires appropriées" à cette affaire. Le
<HAP2>lendemain</HAP2>, la Ligue des droits de l'homme (LDH) a souligné qu'"une
fois de plus, le président de la région Languedoc-Roussillon, Georges
Frêche, a tenu en public des propos scandaleux", et elle a demandé au
Parti socialiste de prononcer une "condamnation claire" de ses propos,
"étant donné l'appartenance politique de Georges Frêche et la présence
du député PS du Pas-de-Calais Jack Lang à ce rassemblement.
Peu auparavant, le PS avait invité le président de la région
Languedoc-Roussillon à faire une mise au point sur ses <HAP1>déclarations</HAP1>,
tout en insistant, en des termes ambigüs, sur "le contexte local".
"Les propos de Georges Frêche, si je les <HAP1>ai</HAP1> <HAP1>bien</HAP1> entendus, <HAP1>me</HAP1>
semblent à remettre dans un contexte local. Nous connaissons Georges
Frêche, nous savons ce qu'il est, ce qu'il représente et nous pensons
que si jamais il y a ambiguïté, méprise sur les propos qu'il a tenus,
c'est à lui d'en préciser le sens et d'expliquer ses propos", a
<HAP1>déclaré</HAP1> le secrétaire national Bruno Le Roux au cours d'un point de
<HAP1>presse</HAP1>. "<HAP1>Je</HAP1> ne peux pas penser que ces propos sont conformes à sa
pensée", a indiqué le porte-parole. Plus tard dans la journée,
Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée
nationale, est allé plus loin en indiquant dans un communiqué qu'il
"condamne les propos scandaleux de Georges Frêche vis-à-vis des harkis
et souhaite qu'il leur présente ses excuses".
Les propos de <HAP2>M</HAP2>. Frêche ont été auparavant dénoncés avec "la plus
grande fermeté" par l'UMP, dont des responsables avaient demandé au
PS de préciser au plus vite sa position sur cette affaire.
Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux anciens combattants, a
annoncé, <HAP1>lundi</HAP1>, avoir saisi le garde des sceaux "en application de
dispositions de l'article 5 de la loi du 23 février 2005 portant
reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des
Français rapatriés". Cet article stipule que "sont interdites toute
injure ou diffamation commise envers une personne ou un groupe de
personnes en raison de leur qualité vraie ou supposée de harki,
d'anciens membres des formations supplétives ou assimilées".

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060213"><HEURE="2006021320">
Georges Frêche, président du <HAP1>conseil</HAP1> <HAP1>régional</HAP1> de
Languedoc-Roussillon, a demandé "<HAP2><HAP1-et-2>pardon</HAP1-et-2></HAP2>", <HAP1>lundi</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>soir</HAP1-et-2></HAP2>, <HAP2><HAP1-et-2>après</HAP1-et-2></HAP2> ses propos
<HAP1>contre</HAP1> un <HAP2><HAP1-et-2>représentant</HAP1-et-2></HAP2> des harkis. "J'<HAP1>ai</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>blessé</HAP1-et-2></HAP2> par <HAP2><HAP1-et-2>maladresse</HAP1-et-2></HAP2>. <HAP1>Je</HAP1>
vous <HAP2><HAP1-et-2>demande</HAP1-et-2></HAP2> de <HAP1>bien</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>vouloir</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>me</HAP1> le <HAP2><HAP1-et-2>pardonner</HAP1-et-2></HAP2>, a <HAP1>déclaré</HAP1> l'<HAP2><HAP1-et-2>élu</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>lors</HAP1-et-2></HAP2>
d'une <HAP2><HAP1-et-2>conférence</HAP1-et-2></HAP2> de <HAP1>presse</HAP1> à <HAP2><HAP1-et-2>Montpellier</HAP1-et-2></HAP2>. J'<HAP1>ai</HAP1> été <HAP2><HAP1-et-2>maladroit</HAP1-et-2></HAP2>, <HAP2><HAP1-et-2>certes</HAP1-et-2></HAP2>,
<HAP2><HAP1-et-2>mais</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>poussé</HAP1-et-2></HAP2> par l'<HAP2><HAP1-et-2>excès</HAP1-et-2></HAP2> de la <HAP2><HAP1-et-2>provocation</HAP1-et-2></HAP2>".
Le 11 février, à l'occasion d'une cérémonie organisée "à titre
personnel" pour honorer la mémoire d'un ancien porte-parole de la
cause pied noir, le président socialiste de la région s'en était
vivement pris aux harkis présents, qui s'étaient rendus, peu
auparavant, à <HAP2>Palavas</HAP2>-les-Flots, <HAP2></HAP2> des <HAP2>députés</HAP2>, sénateurs et maires
UMP avaient réuni plus de 700 personnes pour rendre hommage à la
présence française outre-mer. "Ils (les gaullistes) ont massacré les
vôtres en Algérie et encore vous allez leur lécher les bottes ! Mais
vous n'avez rien du tout, vous êtes des sous-hommes, vous n'avez aucun
honneur !", a-t-il <HAP2><HAP1-et-2>lancé</HAP1-et-2></HAP2>, provoquant le dépôt d'une plainte pour
"injures, diffamation et <HAP2>appel</HAP2> à la haine raciale" par l'Association
pour la justice, l'information et la réparation des harkis et
rapatriés de l'Hérault (<HAP2>AJIR</HAP2> 34).
<HAP2><HAP1-et-2>Coutumier</HAP1-et-2></HAP2> des <HAP1>déclarations</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>intempestives</HAP1-et-2></HAP2> et des <HAP2><HAP1-et-2>coups</HAP1-et-2></HAP2> d'<HAP2><HAP1-et-2>éclat</HAP1-et-2></HAP2>, Georges
Frêche avait provoqué en novembre 2005 l'ire de ses collègues du
<HAP1>conseil</HAP1> <HAP1>régional</HAP1> de Languedoc-Roussillon (à l'exception notable des
élus d'extrême droite) en entonnant un chant colonial afin d'illustrer
le "<HAP2>rôle</HAP2> <HAP2>positif</HAP2> de la présence française en Algérie".
TOLLÉ ASSOCIATIF ET POLITIQUE
Les propos de Georges Frêche avaient provoqué un <HAP2><HAP1-et-2>tollé</HAP1-et-2></HAP2> dans la classe
politique et le monde associatif. Le MRAP (Mouvement <HAP1>contre</HAP1> le racisme
et pour l'amitié entre les peuples) a exprimé, dès <HAP2><HAP1-et-2>dimanche</HAP1-et-2></HAP2>, "son
indignation". "Dans le contexte des pseudo-bienfaits de la
<HAP2>colonisation</HAP2>, ces insultes dignes des pires temps du colonialisme ne
peuvent que provoquer l'horreur et la sidération", selon
l'organisation. "Traiter les harkis de sous-hommes ne relève ni plus
ni moins que du racisme", a ajouté le MRAP affirmant "étudier les
suites judiciaires appropriées" à cette affaire. Le <HAP2>lendemain</HAP2>, la
Ligue des droits de l'homme (LDH) a souligné qu'"une fois de plus, le
président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, a tenu en
public des propos scandaleux", et elle a demandé au Parti socialiste
de prononcer une "condamnation claire" de ses propos, "étant donné
l'appartenance politique de Georges Frêche et la présence du député
PS du Pas-de-Calais Jack Lang à ce rassemblement.
Peu auparavant, le PS avait invité le président de la région
Languedoc-Roussillon à faire une mise au point sur ses <HAP1>déclarations</HAP1>,
tout en insistant, en des termes ambigüs, sur "le contexte local".
"Les propos de Georges Frêche, si je les <HAP1>ai</HAP1> <HAP1>bien</HAP1> entendus, <HAP1>me</HAP1>
semblent à remettre dans un contexte local. Nous connaissons Georges
Frêche, nous savons ce qu'il est, ce qu'il représente et nous pensons
que si jamais il y a ambiguïté, méprise sur les propos qu'il a tenus,
c'est à lui d'en préciser le sens et d'expliquer ses propos", a
<HAP1>déclaré</HAP1> le secrétaire national Bruno Le Roux au cours d'un point de
<HAP1>presse</HAP1>. "<HAP1>Je</HAP1> ne peux pas penser que ces propos sont conformes à sa
pensée", a indiqué le porte-parole. Plus tard dans la journée,
Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée
nationale, est allé plus loin en indiquant dans un communiqué qu'il
"condamne les propos scandaleux de Georges Frêche vis-à-vis des harkis
et souhaite qu'il leur présente ses excuses".
Les propos de <HAP2>M</HAP2>. Frêche ont été auparavant dénoncés avec "la plus
grande fermeté" par l'UMP, dont des responsables avaient demandé au
PS de préciser au plus vite sa position sur cette affaire.
Hamlaoui Mekachera, ministre délégué aux anciens combattants, a
annoncé, <HAP1>lundi</HAP1>, avoir saisi le garde des sceaux "en application de
dispositions de l'article 5 de la loi du 23 février 2005 portant
reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des
Français rapatriés". Cet article stipule que "sont interdites toute
injure ou diffamation commise envers une personne ou un groupe de
personnes en raison de leur qualité vraie ou supposée de harki,
d'anciens membres des formations supplétives ou assimilées".