§ François Hollande a pris les sanctions que son parti attendait. Il a annoncé, mardi 28 février, devant le bureau national (BN) du PS la suspension des instances nationales du président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, qui avait traité des harkis de "sous-hommes", a rapporté Pascale Boistard, membre du BN. Le premier secrétaire a précisé qu'il saisissait la commission nationale des conflits du cas de Georges Frêche, membre du Bureau national. Quelques fédérations et des personnalités du PS, comme les députés Paul Quilès et Arnaud Montebourg, avaient réclamé des sanctions du parti à l'égard de l'ex-maire de Montpellier. Une pétition lancée jeudi dernier en ce sens auprès des militants avait recueilli, lundi, 600 signatures, selon ses initiateurs. Une forte pression était aussi exercée par la droite. Le 11 février à Montpellier, Georges Frêche avait apostrophé des membres d'associations harkies qui s'étaient rendus le matin même à une manifestation organisée par l'UMP en les traitant notamment de "sous-hommes". Quelques jours plus tard, il avait présenté ses excuses pour avoir "blessé par maladresse". § François Hollande a pris les sanctions que son parti attendait. Il a annoncé, mardi 28 février, devant le bureau national (BN) du PS la suspension des instances nationales du président de la région Languedoc-Roussillon, Georges Frêche, qui avait traité des harkis de "sous-hommes", a rapporté Pascale Boistard, membre du BN. Le premier secrétaire a précisé qu'il saisissait la commission nationale des conflits du cas de Georges Frêche, qui avait le 11 février apostrophé des membres d'associations harkies qui s'étaient rendus le matin même à une manifestation organisée par l'UMP en les traitant notamment de "sous-hommes". Lors de sa séance du 21 février, le bureau national du PS avait condamné "les propos inacceptables" de M. Frêche, tout en prenant "acte" des excuses qu'il avait présentées. Depuis, Arnaud Montebourg, Manuel Valls, Henri Emmanuelli ou Laurent Fabius avaient redit haut et fort leur condamnation de ces propos. Jeudi soir, à la Martinique, l'ancien premier ministre avait qualifié d'"inacceptables et inadmissibles" la déclaration de Georges Frêche. L'ancien ministre de l'intérieur Philippe Marchand avait pour sa part annoncé samedi qu'il avait décidé de se mettre "en congé" du Parti socialiste, faute de sanctions contre le président du Languedoc-Roussillon. Une forte pression était aussi exercée par la droite : des députés UMP revenaient sans relâche sur le sujet lors de la séance de questions au gouvernement.