Vendredi 20 Octobre 2006 22:36:04

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060118"><HEURE="2006011813">
La commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur l'affaire de
pédophilie d'Outreau a commencé, mercredi 18 janvier, les auditions de
treize personnes acquittées après de longues périodes de détention. Il
s'agit de ses premières auditions publiques, après plusieurs jours
d'un huis clos dénoncé par les acquittés, leurs avocats, les deux
principaux syndicats de magistrats et même certains des trente députés
membres de cette commission.
Six acquittés ont pris place dans la salle, mercredi matin, les sept
autres devant être entendus dans l'après-midi. Le président socialiste
de la commission, André Vallini, a exprimé son "émotion face au drame
subi" par ces personnes, et estimé qu'"il nous incombe d'en tirer les
leçons pour éviter qu'un tel drame <HAP1><HAP1-et-2>ne</HAP1-et-2></HAP1> se reproduise".
Pierre Martel, acquitté lors du premier procès de Saint-Omer en 2004,
après deux ans et demi de prison, a été le premier à parler. Il a
dénoncé une "instruction menée uniquement à charge et pas de
présomption d'innocence, uniquement de culpabilité". "Le juge aurait
dû avoir dès le départ des doutes" a déclaré ce chauffeur de taxi de
57 ans, qui n'a vu le magistrat instructeur que quatre fois, dont deux
entrevues de quelques minutes, de pure procédure.
"ABSURDITÉ DES ACCUSATIONS"
M. Martel a notamment rappelé que deux des quatre personnes qui
l'accusaient étaient revenues sur leurs déclarations et a aussi évoqué
une lettre de Thierry Delay disant que sa femme Myriam, personnage
principal de cette affaire, "accusait des innocents". "On n'en a
jamais entendu parler. (Le juge Burgaud) est encore passé à côté de
la recherche de la vérité", a-t-il dit. Pierre Martel a aussi évoqué
les dix-huit courriers autant de "signaux d'<HAP1><HAP1-et-2>alarmes</HAP1-et-2></HAP1>" adressés au juge
Burgaud, au ministre de la justice et au chef du gouvernement d'alors,
Dominique Perben et Jean-Pierre Raffarin, ainsi qu'au président
Jacques Chirac. "Tous ces appels à l'aide n'ont pas été entendus à
l'époque. Nous étions considérés comme des monstres", a-t-il dit.
L'abbé Dominique Wiel, acquitté lors du second procès, a ensuite
affirmé que "le juge Burgaud savait que l'aîné des enfants Delay
mentait dès le début" , parce qu'il avait affirmé que son beau-père
avait violé sa fille, ce qui s'est révélé médicalement faux. Cet homme
de 68 ans, qui a subi trente mois d'incarcération, a aussi dénoncé
"l'absurdité des accusations" de viol portées contre lui et le
"charabia des psychologues" qui avaient repéré des traits d'abuseur
sexuel chez la plupart des accusés.
"PAS DE PROCÈS ANTI-JUGE"
La commission, chargée de réfléchir sur les dysfonctionnements de la
justice, doit remettre son rapport en juin, où elle pourra proposer
des réformes. Deux thèses s'affrontent dans ce dossier : celle d'une
responsabilité personnelle des magistrats, notamment de Fabrice
Burgaud, et celle d'une défaillance du système <HAP1><HAP1-et-2>dûe</HAP1-et-2></HAP1> à des problèmes de
procédure.
Dans une interview à L'Express de mercredi, le juge Burgaud estime
"avoir rempli sa mission honnêtement" et assure que "ce serait une
solution de facilité de présenter des excuses". Interrogée par
plusieurs médias, Sabine Mariette, conseillère à la cour d'appel de
Douai, a nié, elle aussi, toute responsabilité, mais estime que si
les audiences avaient été publiques, les décisions de la chambre de
l'instruction auraient peut-être été différentes. Les acquittés
reprochent à cette instance d'avoir repoussé sans examen sérieux des
centaines de demandes d'actes et de remise en liberté (112 en trente
mois pour Dominique Wiel, par exemple) Elisabeth Guigou, ancienne
ministre de la justice et membre de la commission en tant que <HAP1><HAP1-et-2>député</HAP1-et-2></HAP1>
PS, a déclaré à la presse qu'elle n'entend pas "entrer dans le procès
anti-juge Burgaud, anti-juge d'instruction".
Ces auditions sont retransmises intégralement par la <HAP1><HAP1-et-2>chaîne</HAP1-et-2></HAP1>
parlementaire <HAP1><HAP1-et-2>LCP</HAP1-et-2></HAP1>-Assemblée nationale avec environ un quart d'heure de
décalage, dû à l'obligation de protéger l'identité des mineurs lorsque
leur nom sera cité, ainsi que sur le (1)site Internet de l'Assemblée.

FICHIER 2

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060118"><HEURE="2006011814">
La commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur l'affaire de
pédophilie d'Outreau a commencé, mercredi 18 janvier, les auditions de
treize personnes acquittées après de longues périodes de détention. Il
s'agit de ses premières auditions publiques après plusieurs jours d'un
huis clos dénoncé par les acquittés, leurs avocats, les deux
principaux syndicats de magistrats et même certains des trente députés
membres de cette commission.
Six acquittés ont pris place dans la salle, mercredi matin, les sept
autres devant être entendus dans l'après-midi. Le président socialiste
de la commission, André Vallini, a exprimé son "émotion face au drame
subi" par ces personnes. "Il nous incombe d'en tirer les leçons pour
éviter qu'un tel drame se reproduise", a-t-il estimé.
Pierre Martel, acquitté lors du premier procès de Saint-Omer en 2004,
après deux ans et demi de prison, a été le premier à parler. Il a
dénoncé une "instruction menée uniquement à charge et pas de
présomption d'innocence, uniquement de culpabilité". "Le juge aurait
dû avoir dès le départ des doutes", a déclaré ce chauffeur de taxi de
57 ans, qui n'a vu le magistrat instructeur que quatre fois, dont deux
entrevues de quelques minutes, de pure procédure.
"ABSURDITÉ DES ACCUSATIONS"
M. Martel a notamment rappelé que deux des quatre personnes qui
l'accusaient étaient revenues sur leurs déclarations et aussi évoqué
une lettre de Thierry Delay disant que sa femme Myriam, personnage
principal de cette affaire, "accusait des innocents". "On n'en a
jamais entendu parler. (Le juge Burgaud) est encore passé à côté de
la recherche de la vérité", a-t-il dit. Pierre Martel a aussi évoqué
les dix-huit courriers autant de "signaux d'<HAP2><HAP1-et-2>alarme</HAP1-et-2></HAP2>" adressés au juge
Burgaud, au ministre de la justice et au chef du gouvernement d'alors,
Dominique Perben et Jean-Pierre Raffarin, ainsi qu'au président
Jacques Chirac. "Tous ces appels à l'aide n'ont pas été entendus à
l'époque. Nous étions considérés comme des monstres", a-t-il dit.
L'abbé Dominique Wiel, acquitté lors du second procès, a ensuite
affirmé que "le juge Burgaud savait que l'aîné des enfants Delay
mentait dès le début" , parce qu'il avait affirmé que son beau-père
avait violé sa fille, ce qui s'est révélé médicalement faux. Cet homme
de 68 ans, qui a subi trente mois d'incarcération, a aussi dénoncé
"l'absurdité des accusations" de viol portées contre lui et le
"charabia des psychologues" qui avaient repéré des traits d'abuseur
sexuel chez la plupart des accusés.
"PAS DE PROCÈS ANTI-JUGE"
La commission, chargée de réfléchir sur les dysfonctionnements de la
justice, doit remettre son rapport en juin, où elle pourra proposer
des réformes. Deux thèses s'affrontent dans ce dossier : celle d'une
responsabilité personnelle des magistrats, notamment de Fabrice
Burgaud, et celle d'une défaillance du système <HAP2><HAP1-et-2>due</HAP1-et-2></HAP2> à des problèmes de
procédure.
Dans une interview à L'Express de mercredi, le juge Burgaud estime
"avoir rempli sa mission honnêtement" et assure que "ce serait une
solution de facilité de présenter des excuses". Interrogée par
plusieurs médias, Sabine Mariette, conseillère à la cour d'appel de
Douai, a nié, elle aussi, toute responsabilité, mais estime que si
les audiences avaient été publiques, les décisions de la chambre de
l'instruction auraient peut-être été différentes. Les acquittés
reprochent à cette instance d'avoir repoussé sans examen sérieux des
centaines de demandes d'actes et de remise en liberté (112 en trente
mois pour Dominique Wiel, par exemple). Elisabeth Guigou, ancienne
ministre de la justice et membre de la commission en tant que <HAP2><HAP1-et-2>députée</HAP1-et-2></HAP2>
PS, a déclaré à la presse qu'elle n'entend pas "entrer dans le procès
anti-juge Burgaud, anti-juge d'instruction".
Ces auditions sont retransmises intégralement par La <HAP2><HAP1-et-2>Chaîne</HAP1-et-2></HAP2>
parlementaire-Assemblée nationale avec environ un quart d'heure de
décalage, dû à l'obligation de protéger l'identité des mineurs lorsque
leur nom sera cité, ainsi que sur le (1)site Internet de l'Assemblée.