§ Moins d'un an après le traumatisme vécu dans ce même stade, le Philips Stadion, et l'élimination en quarts de finale après les tirs au but, l'Olympique lyonnais a montré qu'il avait retenu la leçon, en battant le PSV Eindhoven 1-0, mardi 21 février, lors des huitièmes de finale aller de la Ligue des champions. Un résultat à confirmer au retour le 8 mars au stade Gerland. Eliminés aux tirs au but la saison dernière en quarts de finale par le PSV après deux nuls (1-1), à chaque fois après avoir ouvert la marque, les Lyonnais ont, cette fois, réussi leur pari. Lyon a, comme l'an dernier, ouvert le score, avec l'aide du gardien du PSV, Gomes, bien maladroit sur le coup franc de Juninho (65^e). Mais il a cette fois conservé cet avantage. Et ce, malgré l'exclusion de Govou (81^e), malgré une pression énorme des Néerlandais en fin de match et malgré la sortie à la pause de Cris, touché au nez et victime de troubles de la vision. Voilà donc l'OL bien parti mais Gérard Houllier n'oubliera pas que son équipe a aussi bénéficié d'un Coupet décisif, bien aidé par ses poteaux. Et que le PSV, qui a muselé les Lyonnais en première période avant d'encaisser son premier but à domicile cette saison en C1, reste une redoutable machine à faire déjouer l'adversaire. "Par rapport à l'an dernier je me demande si les Néerlandais ne sont pas encore supérieurs", a d'ailleurs estimé l'entraîneur lyonnais, ajoutant : "Sur l'ensemble du match, notre victoire n'est certainement pas usurpée, mais le plaisir de la victoire, nous l'éprouverons seulement si nous nous qualifions". 40E BUT DE HENRY EN C1 De son côté, Arsenal a également parfaitement négocié sa manche aller, en allant chercher une victoire à Madrid. Et ce grâce au 40^e et très joli but en C1 de Thierry Henry en début de seconde période, dans le plus pur style de l'attaquant français : une longue chevauchée au milieu de la défense madrilène après avoir récupéré le ballon dans le rond central (47^e). "Il faut rester tranquille ! On n'a parcouru que la moitié du chemin", a toutefois tempéré le buteur alors que son entraîneur, Arsène Wenger, ne pouvait que se féliciter du bon coup réussi à Santiago-Bernabeu : "Nous avons une équipe jeune mais nous avons montré de la maturité". Arsenal, à défaut de pouvoir rejoindre Chelsea en championnat d'Angleterre, peut donc toujours succéder à Liverpool en C1 alors que le Real, impuissant malgré l'entrée en jeu de Raul, peut redouter une nouvelle saison sans titre."Le match retour à Londres sera différent", veut croire l'entraîneur du Real, Juan Ramon Lopez Caro. PENALTY CONTESTÉ Autre affiche, et autre bonne opération pour l'équipe en déplacement en faveur du Milan AC, finaliste de l'édition 2005, à Munich (1-1). Un penalty de Chevchenko (57^e) a répondu à un but somptueux de Michael Ballack, une demi-volée des 20 mètres à la 23^e minute. Les Bavarois contestaient après la rencontre le penalty sifflé pour une main d'Ismaël."Il n'y avait pas penalty", affirmait le défenseur central français. "Ce penalty, regrettait aussi l'entraîneur Felix Magath, a fait basculer le match pour Milan car nos joueurs ont été troublés par cette décision incompréhensible et n'ont pas pu retrouver leur rythme". Le tenant du titre, Liverpool, est le seul à rentrer battu dans sa manche aller en déplacement, chez le Benfica Lisbonne. En cédant en fin de match sur un but de Luisao (84^e), les "Reds" se sont singulièrement compliqués la tâche en vue du match retour, le 8 mars. § Moins d'un an après le traumatisme vécu dans ce même stade, le Philips Stadion, et l'élimination en quarts de finale après les tirs au but, l'Olympique lyonnais a montré qu'il avait retenu la leçon, en battant le PSV Eindhoven 1-0, mardi 21 février, lors des huitièmes de finale aller de la Ligue des champions. Un résultat à confirmer au retour, le 8 mars, au stade Gerland. Eliminés aux tirs au but la saison dernière en quarts de finale par le PSV après deux nuls (1-1), à chaque fois après avoir ouvert la marque, les Lyonnais ont, cette fois, réussi leur pari. Lyon a, comme l'an dernier, ouvert le score, avec l'aide du gardien du PSV, Gomes, bien maladroit sur le coup franc de Juninho (65^e). Mais il a cette fois conservé cet avantage. Et ce, malgré l'exclusion de Govou (81^e), malgré une pression énorme des Néerlandais en fin de match et malgré la sortie à la pause de Cris, touché au nez et victime de troubles de la vision. Voilà donc l'OL bien parti mais Gérard Houllier n'oubliera pas que son équipe a aussi bénéficié d'un Coupet décisif, bien aidé par ses poteaux. Et que le PSV, qui a muselé les Lyonnais en première période avant d'encaisser son premier but à domicile cette saison en C1, reste une redoutable machine à faire déjouer l'adversaire. "Par rapport à l'an dernier, je me demande si les Néerlandais ne sont pas encore supérieurs", a d'ailleurs estimé l'entraîneur lyonnais, ajoutant : "Sur l'ensemble du match, notre victoire n'est certainement pas usurpée, mais le plaisir de la victoire, nous l'éprouverons seulement si nous nous qualifions." VICTOIRE D'ARSENAL De son côté, Arsenal a également parfaitement négocié sa manche aller, en allant chercher une victoire à Madrid. Et ce grâce au 40^e et très joli but en C1 de Thierry Henry en début de seconde période, dans le plus pur style de l'attaquant français : une longue chevauchée au milieu de la défense madrilène après avoir récupéré le ballon dans le rond central (47^e). "Il faut rester tranquille ! On n'a parcouru que la moitié du chemin", a toutefois tempéré le buteur, alors que son entraîneur, Arsène Wenger, ne pouvait que se féliciter du bon coup réussi à Santiago-Bernabeu : "Nous avons une équipe jeune, mais nous avons montré de la maturité." Arsenal, à défaut de pouvoir rejoindre Chelsea en championnat d'Angleterre, peut donc toujours succéder à Liverpool en C1 alors que le Real, impuissant malgré l'entrée en jeu de Raul, peut redouter une nouvelle saison sans titre."Le match retour à Londres sera différent", veut croire l'entraîneur du Real, Juan Ramon Lopez Caro. PENALTY CONTESTÉ Autre affiche, et autre bonne opération pour l'équipe en déplacement en faveur du Milan AC, finaliste de l'édition 2005, à Munich (1-1). Un penalty de Chevchenko (57^e) a répondu à un but somptueux de Michael Ballack, une demi-volée des 20 mètres à la 23^e minute. Les Bavarois contestaient après la rencontre le penalty sifflé pour une main d'Ismaël."Il n'y avait pas penalty", affirmait le défenseur central français. "Ce penalty, regrettait aussi l'entraîneur Felix Magath, a fait basculer le match pour Milan car nos joueurs ont été troublés par cette décision incompréhensible et n'ont pas pu retrouver leur rythme." Le tenant du titre, Liverpool, est le seul à rentrer battu dans sa manche aller en déplacement, chez le Benfica Lisbonne. En cédant en fin de match sur un but de Luisao (84^e), les "Reds" se sont singulièrement compliqués la tâche en vue du match retour, le 8 mars.