Vendredi 20 Octobre 2006 22:35:42

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060224"><HEURE="2006022408">
En cette journée de prière, le gouvernement irakien cherche à
prévenir des accrochages interconfessionnels. Un couvre-feu a été mis
en place à Bagdad et dans les trois provinces environnantes. Il
restera en vigueur, vendredi 24 février, jusqu'à 16 heures (14 heures
à Paris).
Les mesures sont draconiennes : selon des sources proches des services
du premier ministre et du ministère de l'intérieur, la police arrêtera
ceux qui descendront dans les rues ou se rendront dans les mosquées
dans la capitale. Le couvre-feu s'appliquera aussi aux provinces à
population mixte de Salahaddin, de Diyala et de Babil au nord, à l'est
et au sud de la capitale, et l'aéroport de Bagdad sera fermé.
Cette décision fait suite à deux jours de violences meurtrières entre
chiites et sunnites déclenchées par un attentat à la bombe qui a
détruit mercredi à l'aube le dôme de la grande mosquée chiite de
Samarra, au nord de la capitale. Depuis, selon un bilan officiel, plus
de 130 personnes ont été tuées, des dizaines de mosquées sunnites ont
été attaquées à titre de représailles. Trois journalistes irakiens de
la chaîne satellitaire Al-Arabiya, dont la jeune correspondante Atwar
Bahjat, ont été enlevés et tués.
LES AUTORITÉS APPELLENT AU CALME
Les Etats-Unis, l'ONU et les dirigeants irakiens sont intervenus pour
souligner la nécessité d'apaiser la situation afin que le pays ne
bascule pas dans une véritable guerre entre la minorité sunnite
naguère au pouvoir et la majorité chiite qui l'a supplantée.
Le président des Etats-Unis, désireux de voir progresser le retrait
des troupes américaines d'Irak avant les élections au Congrès dans
huit mois, a appelé au "calme". L'envoyé des Nations unies a invité
toutes les parties à discuter pour trouver une issue à la crise la
plus grave que l'Irak ait connue depuis l'entrée en guerre des
Etats-Unis il y a trois ans. Mais d'importants dirigeants sunnites se
sont retirés des discussions pour la formation d'un nouveau
gouvernement issu du élections de décembre.
Les forces américaines se font discrètes dans la capitale. C'est donc
la police irakienne, largement inexpérimentée, et l'armée qui sont en
première ligne pour tenter d'arrêter les manifestations de
protestations qui sont attendues vendredi.
Ce sera une journée test pour la loyauté des milices chiites, qui sont
censées suivre les consignes des partis au pouvoir, qui ont lancé des
appels à l'ordre, et pour la loyauté des soldats et de la police
irakienne, formés par les Américains et dont une grande partie des
membres sont issus de ces mêmes milices. L'imam radical chiite Moktada
Al-Sadr et Abdoul Aziz Hakim, membre du puissant parti pro-iranien
<HAP1><HAP1-et-2>SCIRI</HAP1-et-2></HAP1>, ont lancé des appels au calme. Mais leurs milices rivales,
l'Armée du <HAP1><HAP1-et-2>Mehdi</HAP1-et-2></HAP1> et le mouvement Badr sont dans les rues.

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060224"><HEURE="2006022409">
En cette journée de prière, le gouvernement irakien cherche à
prévenir des accrochages interconfessionnels. Un couvre-feu a été mis
en place à Bagdad et dans les trois provinces environnantes. Il
restera en vigueur, vendredi 24 février, jusqu'à 16 heures (14 heures
à Paris).
Les mesures sont draconiennes : selon des sources proches des services
du premier ministre et du ministère de l'intérieur, la police arrêtera
ceux qui descendront dans les rues ou se rendront dans les mosquées
dans la capitale. Le couvre-feu s'appliquera aussi aux provinces à
population mixte de Salahaddin, de Diyala et de Babil au nord, à l'est
et au sud de la capitale, et l'aéroport de Bagdad sera fermé.
Cette décision fait suite à deux jours de violences meurtrières entre
chiites et sunnites, déclenchées par un attentat à la bombe qui a
détruit mercredi à l'aube le dôme de la grande mosquée chiite de
Samarra, au nord de la capitale irakienne. Depuis, selon un bilan
officiel, plus de 130 personnes ont été tuées, des dizaines de
mosquées sunnites ont été attaquées à titre de représailles. Trois
journalistes irakiens de la chaîne satellitaire Al-Arabiya, dont la
jeune correspondante Atwar Bahjat, ont été enlevés et tués.
LES AUTORITÉS APPELLENT AU CALME
Les Etats-Unis, l'ONU et les dirigeants irakiens sont intervenus pour
souligner la nécessité d'apaiser la situation afin que le pays ne
bascule pas dans une véritable guerre entre la minorité sunnite
naguère au pouvoir et la majorité chiite qui l'a supplantée.
Le président des Etats-Unis, désireux de voir progresser le retrait
des troupes américaines d'Irak avant les élections au Congrès dans
huit mois, a appelé au "calme". L'envoyé des Nations unies a invité
toutes les parties à discuter pour trouver une issue à la crise la
plus grave que l'Irak ait connue depuis l'entrée en guerre des
Etats-Unis il y a trois ans. Mais d'importants dirigeants sunnites se
sont retirés des discussions pour la formation d'un nouveau
gouvernement issu des élections de décembre 2005.
Les forces américaines se font discrètes dans la capitale. C'est donc
la police irakienne, largement inexpérimentée, et l'armée qui sont en
première ligne pour tenter d'arrêter les manifestations de
protestations qui sont attendues vendredi.
Ce sera une journée-test pour la loyauté des milices chiites, qui sont
censées suivre les consignes des partis au pouvoir. <HAP2><HAP1-et-2>Ceux</HAP1-et-2></HAP2>-<HAP2><HAP1-et-2>ci</HAP1-et-2></HAP2> ont lancé
des appels à l'ordre, et pour la loyauté des soldats et de la police
irakienne, formés par les Américains et dont une grande partie des
membres sont issus de ces mêmes milices. L'imam radical chiite Moktada
Al-Sadr et Abdoul Aziz Hakim, membre du puissant parti pro-iranien
<HAP2><HAP1-et-2>Sciri</HAP1-et-2></HAP2>, ont lancé des appels au calme. Mais leurs milices rivales,
l'Armée du <HAP2><HAP1-et-2>Mahdi</HAP1-et-2></HAP2> et le mouvement Badr, sont dans les rues.