Vendredi 20 Octobre 2006 22:35:29

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060124"><HEURE="2006012407">
La chancelière Angela Merkel et le président Jacques Chirac se sont
efforcés, lundi 23 janvier, de dissiper l'impression de relâchement
dans le tandem franço-allemand, tout en admettant leur désaccord sur
la demande française de baisse de la TVA dans la restauration.
Avant un dîner de travail à Versailles, les deux dirigeants ont répété
qu'ils voulaient préparer ensemble les sommets européens de mars
consacré aux questions économiques et de juin dédié à la relance des
institutions européennes. Mme Merkel a fait état d'un "haut degré
d'accord" dans l'analyse des situations. La chancelière a repris à
son compte les idées du premier ministre Dominique de Villepin
mercredi dernier à Berlin, affirmant croire elle aussi que "l'Europe
des citoyens doit être une Europe des projets concrets".
Les deux dirigeants ont demandé à chaque ministre de leurs
gouvernements de préparer des projets qui seront examinés au conseil
franco-allemand du 14 mars à Berlin. "Si la France et l'Allemagne ne
sont pas le moteur, l'Europe n'avance pas", a constaté Mme Merkel.
"J'ai proposé d'ores et déjà d'étudier l'amélioration du
fonctionnement des institutions dans le cadre des traités existants :
sécurité intérieure, justice, action extérieure, défense et meilleure
assocation des parlements nationaux aux décisions européennes", a
rappelé, pour sa part, M. Chirac.
LES CONVERGENCES DE VUES
Ils n'ont pas expliqué comment ils comptaient surmonter leurs
divergences de fond : alors que Paris ne veut garder que certaines
dispositions du traité constitutionnel, Berlin souhaite sauver ce
texte déjà ratifié par treize pays dont l'Allemagne.
Faisant un plaidoyer pour "l'économie sociale de marché", Mme Merkel,
considérée avant son accession au pouvoir le 22 novembre comme une
libérale pure et dure, a souligné que la France et l'Allemagne
recherchaient "une position commune" sur la directive Bolkestein sur
les services, "pour faire comprendre aux Européens qu'ils n'ont pas
besoin d'avoir peur devant la mondialisation".
Les deux dirigeants ont aussi affiché leurs convergences de vues sur
le dossier nucléaire iranien, privilégiant une réponse graduée. "Les
prochaines étapes sont clairement balisées" et "il s'agit de mettre
en <HAP1><HAP1-et-2>oeuvre</HAP1-et-2></HAP1> tous les moyens diplomatiques", a dit la chancelière avant
une réunion cruciale de l'AIEA le 2 février à Vienne.
M. Chirac a défendu la doctrine française sur la force de frappe face
aux Etats menaçant d'utiliser le terrorisme, qui "ne doit inquiéter
personne le moins du monde en Allemagne". Mme Merkel a dit n'y voir
"aucune matière à critique".
LA NOTE DISCORDANTE
La seule note discordante a été la baisse à 5,5 % de la TVA (contre
19,6 % actuellement) dans la restauration demandée par Paris, une
promesse de campagne du candidat Chirac en 2002.
"Cela représente pour nous en Allemagne d'énormes problèmes", a dit la
chancelière, qui a cependant souhaité que la "porte ne se ferme pas" à
Bruxelles sur ce dossier jugé "essentiel" par M. Chirac. La
chancelière prévoit de relever dès l'an prochain le taux général de
TVA de 16 % à 19 % en Allemagne.
M. Chirac a émis le souhait qu'"il n'y ait pas un rejet définitif de
la demande française" lors de la réunion, ce mardi, des ministres des
finances de l'UE.
A la fin de la conférence de presse, Mme Merkel s'est dite satisfaite
d'"un lieu idéal, d'une excellente réunion", et se réjouir de "la
perspective d'un bon dîner". Ce sommet était le troisième entre M.
Chirac et Mme Merkel. Auparavant, ils avaient célébré les liens
historiques anciens entre la Saxe d'Auguste II le Fort et la France de
Louis XIV, en inaugurant dans le cadre fastueux du château de
Versailles l'exposition "Splendeurs de la cour de Saxe".

FICHIER 2

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060124"><HEURE="2006012408">
La chancelière Angela Merkel et le président Jacques Chirac se sont
efforcés, lundi 23 janvier, de dissiper l'impression de relâchement
dans le tandem franço-allemand, tout en admettant leur désaccord sur
la demande française de baisse de la TVA dans la restauration.
Avant un dîner de travail à Versailles, les deux dirigeants ont répété
qu'ils voulaient préparer ensemble les sommets européens de mars
consacré aux questions économiques et de juin dédié à la relance des
institutions européennes. M^me Merkel a fait état d'un "haut degré
d'accord" dans l'analyse des situations. La chancelière a repris à
son compte les idées du premier ministre Dominique de Villepin
mercredi dernier à Berlin, affirmant croire elle aussi que "l'Europe
des citoyens doit être une Europe des projets concrets".
Les deux dirigeants ont demandé à chaque ministre de leurs
gouvernements de préparer des projets qui seront examinés au conseil
franco-allemand du 14 mars à Berlin. "Si la France et l'Allemagne ne
sont pas le moteur, l'Europe n'avance pas", a constaté M^me Merkel.
"J'ai proposé d'ores et déjà d'étudier l'amélioration du
fonctionnement des institutions dans le cadre des traités existants :
sécurité intérieure, justice, action extérieure, défense et meilleure
assocation des parlements nationaux aux décisions européennes", a
rappelé, pour sa part, M. Chirac.
LES CONVERGENCES DE VUES
Ils n'ont pas expliqué comment ils comptaient surmonter leurs
divergences de fond : alors que Paris ne veut garder que certaines
dispositions du traité constitutionnel, Berlin souhaite sauver ce
texte déjà ratifié par treize pays dont l'Allemagne.
Faisant un plaidoyer pour "l'économie sociale de marché", M^me Merkel,
considérée avant son accession au pouvoir le 22 novembre 2005 comme
une libérale pure et dure, a souligné que la France et l'Allemagne
recherchaient "une position commune" sur la directive Bolkestein sur
les services, "pour faire comprendre aux Européens qu'ils n'ont pas
besoin d'avoir peur devant la mondialisation".
Les deux dirigeants ont aussi affiché leurs convergences de vues sur
le dossier nucléaire iranien, privilégiant une réponse graduée. "Les
prochaines étapes sont clairement balisées" et "il s'agit de mettre
en <HAP2><HAP1-et-2>uvre</HAP1-et-2></HAP2> tous les moyens diplomatiques", a dit la chancelière avant
une réunion cruciale de l'AIEA le 2 février à Vienne.
M. Chirac a défendu la doctrine française sur la force de frappe face
aux Etats menaçant d'utiliser le terrorisme, qui "ne doit inquiéter
personne le moins du monde en Allemagne". M^me Merkel a dit n'y voir
"aucune matière à critique".
LA NOTE DISCORDANTE
La seule note discordante a été la baisse à 5,5 % de la TVA (contre
19,6 % actuellement) dans la restauration demandée par Paris, une
promesse de campagne du candidat Chirac en 2002.
"Cela représente pour nous en Allemagne d'énormes problèmes", a dit la
chancelière, qui a cependant souhaité que la "porte ne se ferme pas" à
Bruxelles sur ce dossier jugé "essentiel" par M. Chirac. La
chancelière prévoit de relever dès l'an prochain le taux général de
TVA de 16 % à 19 % en Allemagne.
M. Chirac a émis le souhait qu'"il n'y ait pas un rejet définitif de
la demande française" lors de la réunion, ce mardi, des ministres des
finances de l'UE.
A la fin de la conférence de presse, M^me Merkel s'est dite satisfaite
d'"un lieu idéal, d'une excellente réunion", et se réjouir de "la
perspective d'un bon dîner". Ce sommet était le troisième entre M.
Chirac et M^me Merkel. Auparavant, ils avaient célébré les liens
historiques anciens entre la Saxe d'Auguste II le Fort et la France de
Louis XIV, en inaugurant dans le cadre fastueux du château de
Versailles l'exposition "Splendeurs de la cour de Saxe".