Vendredi 20 Octobre 2006 22:35:05

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060123"><HEURE="2006012320">
Le procès des HLM de Paris s'est ouvert, lundi 23 janvier, avec le
défilé de la cinquantaine de prévenus, aujourd'hui le plus souvent
retraités, qui auraient participé à ce vaste système de pots-de-vin,
suspecté d'avoir alimenté le financement occulte du RPR.
Trop petite, la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris s'était
déplacée dans la "<HAP1><HAP1-et-2>Salle</HAP1-et-2></HAP1> des Criées", plus grande, mais les prévenus et
leurs avocats, en tout une centaine de personnes, étaient quand même
bien serrés pour écouter pendant trois heures l'énonciation des faits
reprochés.
Abus de biens sociaux, trafic d'influence... un par un, ces anciens
chefs d'entreprises de BTP ou responsables de l'Office HLM de Paris
(OPAC) ont entendu le président, relayé par ses deux assesseurs pour
reprendre son souffle, énumérer comme une litanie de numéros et de
montants de fausses factures présumées.
Autant de preuves, selon l'accusation, de l'existence de pots-de-vins
que les entreprises devaient verser à des intermédiaires pour pouvoir
obtenir des contrats auprès de l'office HLM le plus gros de France.
Le plus médiatisé des intermédiaires, le "consultant" Jean-Claude
Méry, est aujourd'hui décédé mais son nom n'a cessé de résonner en
tant que responsable de sociétés qui facturaient de "faux services"
aux entreprises. En revanche, Jackie Chaisaz, dont la société se
faisait aussi payer par les mêmes entreprises, devra s'expliquer lors
des audiences prévues jusqu'en avril.
Comme un leitmotiv, au milieu des millions de francs français
incriminés, l'acte d'accusation a aussi égrené les dons des sociétés
de BTP au modeste "Centre d'art contemporain de Meymac", petite ville
de Corrèze dont le maire n'était autre que le RPR Georges Perol,
directeur de l'OPAC, autre prévenu.
"GRANDS ABSENTS"
En revanche, ni Michel Roussin, ancien directeur de cabinet de Jacques
Chirac à la mairie de Paris, ni Robert Pandraud, ex-président RPR du
conseil régional d'Ile-de-France, ni surtout Jean Tiberi, ancien maire
de Paris et président de l'OPAC ne seront à la barre, ayant bénéficié
d'annulations ou de non-lieux.
"Les personnes poursuivies se sentent seules et ont le sentiment
qu'elles sont les boucs émissaires de poursuites qui avaient des
finalités autres", a d'ailleurs assuré à la presse Me Lef Forster,
avocat de Jacky Chaisaz.
"Ce procès compte de grands absents, je crains que cette montagne
n'accouche d'une souris", a renchéri Me Nicolay Fakiroff, défenseur
d'un ancien dirigeant de l'OPAC, Roger Roy.
Avocat d'un des principaux prévenus, le chef d'entreprise Francis
Poullain, Me Olivier Schnerb lui, au contraire, veut trouver normale
cette absence de dirigeants politiques de premier plan car "si le
parquet estime qu'aucun politique n'a participé, c'est peut-être
parce qu'il n'y a pas eu d'infraction".
En marge de l'audience, le <HAP1><HAP1-et-2>parti</HAP1-et-2></HAP1> socialiste a de son côté estimé qu'on
allait vers un "procès tronqué", renouvelant sa demande d'un statut
pénal du chef de l'Etat. Car dans la fameuse casette vidéo de ses
"confessions", Jean-Claude Méry avait mis en cause Jacques Chirac,
mais tous les actes le concernant avaient finalement été annulés pour
vice de forme.

FICHIER 2

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060123"><HEURE="2006012321">
Le procès des HLM de Paris s'est ouvert, lundi 23 janvier, avec le
défilé de la cinquantaine de prévenus, aujourd'hui le plus souvent
retraités, qui auraient participé à ce vaste système de pots-de-vin,
suspecté d'avoir alimenté le financement occulte du RPR.
Trop petite, la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris s'était
déplacée dans la <HAP2><HAP1-et-2>salle</HAP1-et-2></HAP2> des Criées, plus grande, mais les prévenus et
leurs avocats, en tout une centaine de personnes, étaient quand même
bien serrés pour écouter pendant trois heures l'énonciation des faits
reprochés.
Abus de biens sociaux, trafic d'influence... un par un, ces anciens
chefs d'entreprises de BTP ou responsables de l'Office HLM de Paris
(OPAC) ont entendu le président, relayé par ses deux assesseurs pour
reprendre son souffle, énumérer comme une litanie de numéros et de
montants de fausses factures présumées.
Autant de preuves, selon l'accusation, de l'existence de pots-de-vins
que les entreprises devaient verser à des intermédiaires pour pouvoir
obtenir des contrats auprès de l'office HLM le plus gros de France.
Le plus médiatisé des intermédiaires, le "consultant" Jean-Claude
Méry, est aujourd'hui décédé mais son nom n'a cessé de résonner en
tant que responsable de sociétés qui facturaient de "faux services"
aux entreprises. En revanche, Jackie Chaisaz, dont la société se
faisait aussi payer par les mêmes entreprises, devra s'expliquer lors
des audiences prévues jusqu'en avril.
Comme un leitmotiv, au milieu des millions de francs français
incriminés, l'acte d'accusation a aussi égrené les dons des sociétés
de BTP au modeste"Centre d'art contemporain de Meymac", petite ville
de Corrèze dont le maire n'était autre que le RPR Georges Perol,
directeur de l'OPAC, autre prévenu.
"GRANDS ABSENTS"
En revanche, ni Michel Roussin, ancien directeur de cabinet de Jacques
Chirac à la mairie de Paris, ni Robert Pandraud, ex-président RPR du
conseil régional d'Ile-de-France, ni surtout Jean Tiberi, ancien maire
de Paris et président de l'OPAC ne seront à la barre, ayant bénéficié
d'annulations ou de non-lieux.
"Les personnes poursuivies se sentent seules et ont le sentiment
qu'elles sont les boucs émissaires de poursuites qui avaient des
finalités autres", a d'ailleurs assuré à la presse M^e Lef Forster,
avocat de Jacky Chaisaz.
"Ce procès compte de grands absents, je crains que cette montagne
n'accouche d'une souris", a renchéri M^e Nicolay Fakiroff, défenseur
d'un ancien dirigeant de l'OPAC, Roger Roy.
Avocat d'un des principaux prévenus, le chef d'entreprise Francis
Poullain, M^e Olivier Schnerb lui, au contraire, veut trouver normale
cette absence de dirigeants politiques de premier plan car "si le
parquet estime qu'aucun politique n'a participé, c'est peut-être
parce qu'il n'y a pas eu d'infraction".
En marge de l'audience, le <HAP2><HAP1-et-2>Parti</HAP1-et-2></HAP2> socialiste a de son côté estimé qu'on
allait vers un "procès tronqué", renouvelant sa demande d'un statut
pénal du chef de l'Etat. Car dans la fameuse casette vidéo de ses
"confessions", Jean-Claude Méry avait mis en cause Jacques Chirac,
mais tous les actes le concernant avaient finalement été annulés pour
vice de forme.