§ Forts de la mobilisation de samedi contre le CPE, les syndicats en ont appelé "solennellement au gouvernement et au président de la République", Jacques Chirac, estimant qu'ils "portent l'entière responsabilité des tensions sociales". Ces organisations, qui exigent le retrait du CPE, doivent se réunir lundi pour décider de nouvelles actions. Des syndicats ont évoqué la menace d'une grève. § Les syndicats brandissaient dimanche la menace d'une grève générale en France après avoir lancé un appel "solennel" au retrait du contrat-jeunes, que le gouvernement de Dominique de Villepin continue de refuser malgré une journée de manifestations massives émaillée de heurts. Toutes générations confondues, entre 530 000 et 1,5 million de personnes selon la police et les organisateurs sont descendues dans les rues samedi pour rejeter la "précarité" qu'incarne à leurs yeux le Contrat première embauche (CPE). Censé relancer l'emploi des jeunes, il permet au nom de la flexibilité de les licencier pendant deux ans sans motif. JOURNÉE D'ACTION JEUDI 23 MARS