Vendredi 20 Octobre 2006 22:34:39

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060211"><HEURE="2006021116">
Certains parlent du "miracle de saint Romano". Le programme de la
gauche italienne, que Romano Prodi <HAP1><HAP1-et-2>devait</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>dévoiler</HAP1-et-2></HAP1> samedi 11 février à
Rome, jour de l'ouverture de la campagne officielle pour les élections
législatives des 9 et 10 avril, relève en effet du prodige. L'ancien
président de la Commission européenne, chef de file de l'opposition de
centre-gauche, a réussi l'exploit de rassembler sur un document unique
les nombreuses formations, souvent très divisées, de l'Unione. Du
retrait immédiat des troupes italiennes en Irak aux mesures en faveur
du Mezzogiorno, les régions pauvres du sud, les différents leaders ont
finalement donné leur accord, dans la soirée du 9 février, à l'issue
d'un sommet mouvementé.
Fausto Bertinotti, le dirigeant du Parti de la refondation communiste,
a estimé qu'il s'agissait d'"un programme réussi au-delà des
prévisions les plus optimistes". A l'autre bout de l'éventail, le
démocrate chrétien Clemente Mastella, leader du petit parti centriste
UDEur, s'est déclaré "d'accord à 99 %" avec un texte qui doit beaucoup
à "l'habile et intelligente médiation de Prodi". Les Verts saluent "un
programme sérieux avec des choix forts sur l'énergie". A la manière
d'une navette qui perd quelques tuiles lors de son entrée dans
l'atmosphère sans que la suite du vol s'en trouve affectée, la
coalition a enregistré, au moment de la signature, le retrait (sans
doute provisoire) de deux minuscules formations. Le Mouvement des
républicains européens, dont le rôle fondateur de la coalition
n'aurait pas été assez reconnu. Et le mouvement radical de l'ancienne
commissaire européenne Emma Bonino, à propos du pacs et du financement
des écoles privées.
"Deux divergences sur plus de 200 pages, c'est peu", a relativisé M.
Prodi, décidé à obtenir "un accord total" dans les prochaines
semaines. Bien que sensible, en raison de l'influence de l'Eglise
catholique sur l'électorat, une question de société comme le pacs
n'est pas l'essentiel d'un programme dont les priorités sont d'ordre
économique et social. Selon l'hebdomadaire L'Espresso, qui en révélait
les grandes lignes, vendredi 10 février, le texte est "d'inspiration
radicalement alternative au centre droit qui a gouverné ces cinq
dernières années". "Nous avons produit un document qui est un projet
de gouvernement, non pas une simple liste de slogans électoraux",
s'est félicité M. Prodi.
La baisse du coût du travail pour relancer la compétitivité
économique, demandée avec insistance par le patronat italien, est
l'une des mesures préconisées : dès la première année, un gouvernement
Prodi baisserait de 5 % la fiscalité sur le travail qui pèse sur les
employeurs et les salariés. Romano Prodi compte aussi s'attaquer à la
précarité de l'emploi et aux bas revenus. "La mobilité pendant le
temps de la formation est très utile, mais la précarité qui dure dix
ans est un délit, a-t-il affirmé jeudi sur RAI 1. Un jeune ne peut pas
rester dix ans dans la naphtaline avec des contrats de trois mois
séparés par des périodes de chômage. Il faut inciter à embaucher.
Pour cela, le coût du travail à durée indéterminée ne peut plus
continuer à être supérieur à celui du travail temporaire."
Silvio Berlusconi a aussitôt expliqué que la promesse de réduire la
fiscalité sur le travail était impossible à tenir car elle coûterait
20 milliards d'euros. Au moins est-ce une critique sur le fond, car
jusque-là la campagne électorale a surtout été marquée par des
échanges d'injures et des procès d'intention. Après avoir monopolisé
le petit écran, M. Berlusconi devra se plier, à compter du 11 février,
à la loi qui répartit le temps d'antenne entre les partis pendant la
campagne. Au cours de ces dernières semaines d'intense propagande, le
retard du centre droit sur la gauche en matière d'intentions de votes
serait passé d'une dizaine de points à moins de 5 %. Moins à l'aise
que son rival devant les caméras, Romano Prodi mise sur le sérieux de
son programme pour maintenir ou accroître l'écart d'ici aux élections.
La droite raille une "union de façade", s'attendant à une reprise
rapide des divisions. Le parti de Fausto Bertinotti, qui avait causé
la chute du premier gouvernement Prodi en 1998, est particulièrement
observé. Tout en critiquant "un déficit de démocratie" dans
l'élaboration du programme, Refondation communiste estime toutefois
qu'il "correspond au virage politique, économique et social que nous
avions réclamé avant la rupture en 1998".

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060211"><HEURE="2006021120">
Certains parlent du "miracle de saint Romano". Le programme de la
gauche italienne, que Romano Prodi a <HAP2><HAP1-et-2>dévoilé</HAP1-et-2></HAP2> samedi 11 février à Rome,
jour de l'ouverture de la campagne officielle pour les élections
législatives des 9 et 10 avril, relève en effet du prodige. L'ancien
président de la Commission européenne, chef de file de l'opposition de
centre-gauche, a réussi l'exploit de rassembler sur un document unique
les nombreuses formations, souvent très divisées, de l'Unione. Du
retrait immédiat des troupes italiennes en Irak aux mesures en faveur
du Mezzogiorno, les régions pauvres du sud, les différents leaders ont
finalement donné leur accord, dans la soirée du 9 février, à l'issue
d'un sommet mouvementé.
Fausto Bertinotti, le dirigeant du Parti de la refondation communiste,
a estimé qu'il s'agissait d'"un programme réussi au-delà des
prévisions les plus optimistes". A l'autre bout de l'éventail, le
démocrate chrétien Clemente Mastella, leader du petit parti centriste
UDEur, s'est déclaré "d'accord à 99 %" avec un texte qui doit beaucoup
à "l'habile et intelligente médiation de Prodi". Les Verts saluent "un
programme sérieux avec des choix forts sur l'énergie". A la manière
d'une navette qui perd quelques tuiles lors de son entrée dans
l'atmosphère sans que la suite du vol s'en trouve affectée, la
coalition a enregistré, au moment de la signature, le retrait (sans
doute provisoire) de deux minuscules formations. Le Mouvement des
républicains européens, dont le rôle fondateur de la coalition
n'aurait pas été assez reconnu. Et le mouvement radical de l'ancienne
commissaire européenne Emma Bonino, à propos du pacs et du financement
des écoles privées.
"Deux divergences sur plus de 200 pages, c'est peu", a relativisé M.
Prodi, décidé à obtenir "un accord total" dans les prochaines
semaines. Bien que sensible, en raison de l'influence de l'Eglise
catholique sur l'électorat, une question de société comme le pacs
n'est pas l'essentiel d'un programme dont les priorités sont d'ordre
économique et social. Selon l'hebdomadaire L'Espresso, qui en révélait
les grandes lignes, vendredi 10 février, le texte est "d'inspiration
radicalement alternative au centre droit qui a gouverné ces cinq
dernières années". "Nous avons produit un document qui est un projet
de gouvernement, non pas une simple liste de slogans électoraux",
s'est félicité M. Prodi.
La baisse du coût du travail pour relancer la compétitivité
économique, demandée avec insistance par le patronat italien, est
l'une des mesures préconisées : dès la première année, un gouvernement
Prodi baisserait de 5 % la fiscalité sur le travail qui pèse sur les
employeurs et les salariés. Romano Prodi compte aussi s'attaquer à la
précarité de l'emploi et aux bas revenus. "La mobilité pendant le
temps de la formation est très utile, mais la précarité qui dure dix
ans est un délit, a-t-il affirmé jeudi sur RAI 1. Un jeune ne peut pas
rester dix ans dans la naphtaline avec des contrats de trois mois
séparés par des périodes de chômage. Il faut inciter à embaucher.
Pour cela, le coût du travail à durée indéterminée ne peut plus
continuer à être supérieur à celui du travail temporaire."
Silvio Berlusconi a aussitôt expliqué que la promesse de réduire la
fiscalité sur le travail était impossible à tenir car elle coûterait
20 milliards d'euros. Au moins est-ce une critique sur le fond, car
jusque-là la campagne électorale a surtout été marquée par des
échanges d'injures et des procès d'intention. Après avoir monopolisé
le petit écran, M. Berlusconi devra se plier, à compter du 11 février,
à la loi qui répartit le temps d'antenne entre les partis pendant la
campagne. Au cours de ces dernières semaines d'intense propagande, le
retard du centre droit sur la gauche en matière d'intentions de votes
serait passé d'une dizaine de points à moins de 5 %. Moins à l'aise
que son rival devant les caméras, Romano Prodi mise sur le sérieux de
son programme pour maintenir ou accroître l'écart d'ici aux élections.
La droite raille une "union de façade", s'attendant à une reprise
rapide des divisions. Le parti de Fausto Bertinotti, qui avait causé
la chute du premier gouvernement Prodi en 1998, est particulièrement
observé. Tout en critiquant "un déficit de démocratie" dans
l'élaboration du programme, Refondation communiste estime toutefois
qu'il "correspond au virage politique, économique et social que nous
avions réclamé avant la rupture en 1998".