Vendredi 20 Octobre 2006 22:34:37

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060123"><HEURE="2006012309">
Douze ans après l'ouverture d'une enquête fleuve dont les
rebondissements médiatico-politiques ont secoué jusqu'à l'Elysée, le
procès sur des malversations financières de l'office HLM de Paris
(OPAC) qui auraient servi au financement occulte du RPR s'ouvre lundi
23 janvier à Paris.
Abus de biens sociaux, trafic d'influence, faux en écriture, etc., 49
prévenus comparaissent devant le tribunal correctionnel, anciens
responsables de l'OPAC et dirigeants d'entreprises de BTP (bâtiments
travaux publics) qui auraient versé des pots-de-vin pour obtenir des
marchés auprès du plus gros office HLM de France.
En revanche, annulation ou non lieu, les grands noms du RPR un temps
mis en examen ne s'<HAP1><HAP1-et-2>assoieront</HAP1-et-2></HAP1> pas au banc des accusés : ni Michel
Roussin, ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac, ni Robert
Pandraud, ex-président RPR du conseil régional d'Ile-de-France, ni
surtout Jean Tiberi, ancien maire de Paris, président de l'OPAC.
LES CONFESSIONS DE JEAN-CLAUDE MÉRY
Pourtant l'affaire, qui a contribué à l'arrivée de la gauche à Paris,
avait paru un temps menacer jusqu'au sommet de l'Etat avec, en mars
2001, la convocation comme témoin, par le juge Eric Halphen, de
"Chirac, Jacques", qui n'était pas venu.
En septembre 2000, le président avait été mis en cause par un
personnage <HAP1><HAP1-et-2>clef</HAP1-et-2></HAP1> de l'affaire, le "consultant" Jean-Claude Méry, mort
en juin 1999, dont les "confessions" enregistrées sur une cassette
vidéo en mai 1996 avaient été rendues publiques. M. Méry, qui aurait
touché, selon les enquêteurs, quelque 38 millions de francs (5,7
millions d'euros) en "commissions", y décrivait longuement un système
de trucage des marchés publics parisiens servant au financement
politique, parlant notamment de 5 millions de francs qu'il aurait
remis en <HAP1><HAP1-et-2>cash</HAP1-et-2></HAP1> à Michel Roussin, en présence de Jacques Chirac, alors
premier ministre. Cette bombe avait fait rouvrir le dossier. Mais,
finalement, tous les actes concernant Jacques Chirac seront annulés
pour vice de forme.
La découverte, lors d'une perquisition chez Jean Tiberi, d'un
"rapport" controversé signé par sa femme Xavière, l'épisode
rocambolesque Schuller-Maréchal où le beau-père du juge Halphen est
incité à la corruption, l'ouverture d'une instruction annexe dans les
Hauts-de-Seine, le <HAP1><HAP1-et-2>déssaisissement</HAP1-et-2></HAP1> du juge Halphen... peu d'affaires
auront autant ébranlé le mouvement gaulliste.
UNE VASTE ORGANISATION DE DÉTOURNEMENT
Et pourtant, lundi, ce sont des anonymes qui seront face au juge
jusqu'au 5 avril, sauf le dirigeant d'entreprise Francis Poullain,
celui avec qui tout commence, en janvier 1994, quand le fisc transmet
à la justice un dossier sur des factures suspectes honorées par
plusieurs de ses sociétés de BTP.
Très vite, la justice va se pencher sur les comptes de l'OPAC,
découvrir ceux de Méry et retracer, facture à l'appui, tout ce que les
enquêteurs décrivent comme une vaste organisation de détournement des
marchés publics parisiens.
Comptes en Suisse, sociétés écrans aux Bahamas ou Panama, <HAP1>liquide</HAP1>,
fausses factures, etc., la panoplie des affaires de corruption est
mise à jour, comme ces "dons" que les sociétés du groupe Poullain
versent au Centre d'art contemporain de Meymac, petite ville de
Corrèze dont le maire n'est autre que Georges Perol, directeur de
l'OPAC, autre prévenu.
Avant sa mort, cependant, Jean-Claude Méry n'a reconnu qu'avoir
"incité" les entrepreneurs à apporter leur obole au RPR, sans admettre
avoir participé à un financement illégal.
A la clôture de l'instruction, le juge Armand Riberolles, qui a
remplacé le juge Halphen en septembre 2001, doit reconnaître que
l'enquête n'a pas établi "formellement l'implication personnelle de
responsables au sein de l'appareil politique du RPR", malgré de
nombreux témoignages.

FICHIER 2

§ <MOIS="200601"><JOUR="20060123"><HEURE="2006012310">
Douze ans après l'ouverture d'une enquête fleuve dont les
rebondissements médiatico-politiques ont secoué jusqu'à l'Elysée, le
procès sur des malversations financières de l'office HLM de Paris
(OPAC) qui auraient servi au financement occulte du RPR s'ouvre lundi
23 janvier à Paris.
Abus de biens sociaux, trafic d'influence, faux en écriture, etc., 49
prévenus comparaissent devant le tribunal correctionnel, anciens
responsables de l'OPAC et dirigeants d'entreprises de BTP (bâtiments
et travaux publics) qui auraient versé des pots-de-vin pour obtenir
des marchés auprès du plus gros office HLM de France.
En revanche, annulation ou non-lieu, les grands noms du RPR un temps
mis en examen ne s'<HAP2><HAP1-et-2>assiéront</HAP1-et-2></HAP2> pas sur le banc des accusés : ni Michel
Roussin, ancien directeur de cabinet de Jacques Chirac, ni Robert
Pandraud, ex-président RPR du conseil régional d'Ile-de-France, ni
surtout Jean Tiberi, ancien maire de Paris, président de l'OPAC.
LES CONFESSIONS DE JEAN-CLAUDE MÉRY
Pourtant, l'affaire, qui a contribué à l'arrivée de la gauche à Paris,
avait paru un temps menacer jusqu'au sommet de l'Etat avec, en mars
2001, la convocation comme témoin, par le juge Eric Halphen, de
"Chirac, Jacques", qui n'était pas venu.
En septembre 2000, le président avait été mis en cause par un
personnage-<HAP2><HAP1-et-2>clé</HAP1-et-2></HAP2> de l'affaire, le "consultant" Jean-Claude Méry, mort en
juin 1999, dont les "confessions" enregistrées sur une cassette vidéo
en mai 1996 avaient été rendues publiques. M. Méry, qui aurait touché,
selon les enquêteurs, quelque 38 millions de francs (5,7 millions
d'euros) en "commissions", y décrivait longuement un système de
trucage des marchés publics parisiens servant au financement
politique, parlant notamment de 5 millions de francs qu'il aurait
remis en <HAP2><HAP1-et-2>argent</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>liquide</HAP1> à Michel Roussin, en présence de Jacques
Chirac, alors premier ministre. Cette bombe avait fait rouvrir le
dossier. Mais, finalement, tous les actes concernant Jacques Chirac
seront annulés pour vice de forme.
La découverte, lors d'une perquisition chez Jean Tiberi, d'un
"rapport" controversé signé par sa femme Xavière, l'épisode
rocambolesque Schuller-Maréchal où le beau-père du juge Halphen est
incité à la corruption, l'ouverture d'une instruction annexe dans les
Hauts-de-Seine, le <HAP2><HAP1-et-2>dessaisissement</HAP1-et-2></HAP2> du juge Halphen..., peu d'affaires
auront autant ébranlé le mouvement gaulliste.
UNE VASTE ORGANISATION DE DÉTOURNEMENT
Et pourtant, lundi, ce sont des anonymes qui seront face au juge
jusqu'au 5 avril, sauf le dirigeant d'entreprise Francis Poullain,
celui avec qui tout commence, en janvier 1994, quand le fisc transmet
à la justice un dossier sur des factures suspectes honorées par
plusieurs de ses sociétés de BTP.
Très vite, la justice va se pencher sur les comptes de l'OPAC,
découvrir ceux de Jean-Claude Méry et retracer, facture à l'appui,
tout ce que les enquêteurs décrivent comme une vaste organisation de
détournement des marchés publics parisiens.
Comptes en Suisse, sociétés-écrans aux Bahamas ou au Panama, <HAP1>liquide</HAP1>,
fausses factures, etc., la panoplie des affaires de corruption est
mise au jour, comme ces "dons" que les sociétés du groupe Poullain
versent au Centre d'art contemporain de Meymac, petite ville de
Corrèze dont le maire n'est autre que Georges Perol, directeur de
l'OPAC, autre prévenu.
Avant sa mort, cependant, Jean-Claude Méry n'a reconnu qu'avoir
"incité" les entrepreneurs à apporter leur obole au RPR, sans admettre
avoir participé à un financement illégal.
A la clôture de l'instruction, le juge Armand Riberolles, qui a
remplacé le juge Halphen en septembre 2001, doit reconnaître que
l'enquête n'a pas établi "formellement l'implication personnelle de
responsables au sein de l'appareil politique du RPR", malgré de
nombreux témoignages.