Vendredi 20 Octobre 2006 22:34:32

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060207"><HEURE="2006020717">
Des dizaines de milliers de salariés, de lycéens et d'étudiants ont
défilé, mardi 7 février, en France pour protester contre le projet de
contrat première embauche (CPE), en débat à l'Assemblée nationale.
Selon un premier décompte partiel réalisé par l'AFP, les 150
manifestations qui ont eu lieu à travers le pays ont rassemblé entre
80 000 manifestants, selon la police, et 150 000, selon les
organisateurs. Réagissant sur les premiers chiffres de la
mobilisation, le secrétaire général du syndicat CFDT, François
Chérèque, a dressé un bilan en demi-teinte : "Ce n'est pas un
raz-de-marée, mais on s'y attendait car il n'est pas facile de
mobiliser les jeunes en période de congés, qui plus est sur ce type
de sujet".
Selon les organisateurs de la manifestation parisienne, 45 000
personnes ont défilé dans la capitale. La police n'a, elle, décompté
que 13 000 manifestants. Les principaux dirigeants syndicaux avaient
pris place côte à côte dans le carré de tête de la manifestation.
Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, a dénoncé le CPE
comme "une formidable opération de dumping social pour avoir des
jeunes salariés dociles et flexibles". A ses côtés défilaient, parmi
d'autres, Bruno Julliard pour l'UNEF, Jean-Claude Mailly pour FO, Karl
Stoeckler pour l'UNL, François Chérèque, Jacques Voisin de la CFTC,
Gérard Aschieri de la FSU, Alain Olive de l'UNSA, et Annick Coupé de
Solidaires. Des ténors de l'opposition socialiste étaient également
présents dans les rangs des manifestants, parmi lesquels plusieurs
anciens ministres et le chef du PS, François Hollande.
"NOUS N'EN RESTERONS PAS LÀ"
Des dizaines de milliers de personnes ont également défilé dans les
grandes villes de province, notamment à Bordeaux (entre 8 000 et 12
000 personnes), Marseille (entre 5 000 et 30 000 personnes) ou à
Rennes (environ 10 000 personnes). A quinze mois de l'élection
présidentielle, l'ampleur de la mobilisation constituait un test à la
fois pour le premier ministre, Dominique de Villepin, qui a fait de la
lutte contre le chômage sa priorité absolue, et pour l'opposition de
gauche, qui cherche un thème fédérateur.
A l'Assemblée nationale, le chef du gouvernement, <HAP1><HAP1-et-2>interpelé</HAP1-et-2></HAP1> par
l'opposition, a assuré qu'il écoutait, "évidemment", "ceux qui
manifestent" contre le CPE, mais également "ceux qui ne manifestent
pas". "J'écoute ceux qui désespèrent de pouvoir trouver un emploi
stable, tous ceux qui s'inquiètent pour leur avenir", a-t-il
poursuivi. "On peut faire croire aux Français que la sécurité, c'est
de ne pas changer, que c'est le statu quo, mais la vérité, c'est que
la sécurité pour les Français dans l'emploi, elle passe par des
changements. (...) La sécurité, ce n'est pas faire croire que l'on
pourra proposer à chacun un emploi à vie dans la même entreprise,
c'est bâtir un véritable parcours professionnel qui offre à chacun
des garanties et des protections à toutes les étapes de la vie,
depuis les premiers stages jusqu'à la retraite", s'est-il encore
défendu.
Les syndicats assurent que la manifestation de mardi n'est qu'un
début. Depuis l'annonce de la création du CPE, le 16 janvier, il y a
eu un "inversement" dans la perception que les Français ont de ce
contrat, a constaté Bernard Thibault. "Plus le premier ministre parle,
plus les Français ont compris qu'il y avait un accroissement de la
précarité et que c'était une mauvaise mesure", a-t-il dit sur France
Inter, indiquant qu'"aujourd'hui, entre 60 et 65 % (des Français)
disent soutenir les manifestations". "Une chose est sûre : nous
sommes dans un processus, les choses ne vont pas s'arrêter et nous
n'en resterons pas là", a prévenu Bernard Thibault.

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060207"><HEURE="2006020718">
Des dizaines de milliers de salariés, de lycéens et d'étudiants ont
défilé, mardi 7 février, en France pour protester contre le projet de
contrat première embauche (CPE), en débat à l'Assemblée nationale.
Selon un premier décompte partiel réalisé par l'AFP, les 150
manifestations qui ont eu lieu à travers le pays ont rassemblé entre
80 000 manifestants, selon la police, et 150 000, selon les
organisateurs. Réagissant sur les premiers chiffres de la
mobilisation, le secrétaire général du syndicat CFDT, François
Chérèque, a dressé un bilan en demi-teinte : "Ce n'est pas un
raz-de-marée, mais on s'y attendait car il n'est pas facile de
mobiliser les jeunes en période de congés, qui plus est sur ce type
de sujet".
Selon les organisateurs de la manifestation parisienne, 45 000
personnes ont défilé dans la capitale. La police n'a, elle, décompté
que 13 000 manifestants. Les principaux dirigeants syndicaux avaient
pris place côte à côte dans le carré de tête de la manifestation.
Bernard Thibault, le secrétaire général de la CGT, a dénoncé le CPE
comme "une formidable opération de dumping social pour avoir des
jeunes salariés dociles et flexibles". A ses côtés défilaient, parmi
d'autres, Bruno Julliard pour l'UNEF, Jean-Claude Mailly pour FO, Karl
Stoeckler pour l'UNL, François Chérèque, Jacques Voisin de la CFTC,
Gérard Aschieri de la FSU, Alain Olive de l'UNSA, et Annick Coupé de
Solidaires. Des ténors de l'opposition socialiste étaient également
présents dans les rangs des manifestants, parmi lesquels plusieurs
anciens ministres et le chef du PS, François Hollande.
"NOUS N'EN RESTERONS PAS LÀ"
Des dizaines de milliers de personnes ont également défilé dans les
grandes villes de province, notamment à Bordeaux (entre 8 000 et 12
000 personnes), Marseille (entre 5 000 et 30 000 personnes) ou à
Rennes (environ 10 000 personnes). A quinze mois de l'élection
présidentielle, l'ampleur de la mobilisation constituait un test à la
fois pour le premier ministre, Dominique de Villepin, qui a fait de la
lutte contre le chômage sa priorité absolue, et pour l'opposition de
gauche, qui cherche un thème fédérateur.
A l'Assemblée nationale, le chef du gouvernement, <HAP2><HAP1-et-2>interpellé</HAP1-et-2></HAP2> par
l'opposition, a assuré qu'il écoutait, "évidemment", "ceux qui
manifestent" contre le CPE, mais également "ceux qui ne manifestent
pas". "J'écoute ceux qui désespèrent de pouvoir trouver un emploi
stable, tous ceux qui s'inquiètent pour leur avenir", a-t-il
poursuivi. "On peut faire croire aux Français que la sécurité, c'est
de ne pas changer, que c'est le statu quo, mais la vérité, c'est que
la sécurité pour les Français dans l'emploi, elle passe par des
changements. (...) La sécurité, ce n'est pas faire croire que l'on
pourra proposer à chacun un emploi à vie dans la même entreprise,
c'est bâtir un véritable parcours professionnel qui offre à chacun
des garanties et des protections à toutes les étapes de la vie,
depuis les premiers stages jusqu'à la retraite", s'est-il encore
défendu.
Les syndicats assurent que la manifestation de mardi n'est qu'un
début. Depuis l'annonce de la création du CPE, le 16 janvier, il y a
eu un "inversement" dans la perception que les Français ont de ce
contrat, a constaté Bernard Thibault. "Plus le premier ministre parle,
plus les Français ont compris qu'il y avait un accroissement de la
précarité et que c'était une mauvaise mesure", a-t-il dit sur France
Inter, indiquant qu'"aujourd'hui, entre 60 et 65 % (des Français)
disent soutenir les manifestations". "Une chose est sûre : nous
sommes dans un processus, les choses ne vont pas s'arrêter et nous
n'en resterons pas là", a prévenu Bernard Thibault.