Vendredi 20 Octobre 2006 22:34:29

Projection sur un fichier au format Lexico3 d'un fichier de segments répétés issus de Lexico3, de ses hapax et des 2 fichiers d'hapax associés aux 2 parties de textes constituant l'ensemble du texte.

Mode d'emploi du programme (à lancer dans une fenêtre MSDOS ou "Invites de commandes") :
projette-segments-hapax fichier-SR fichier longueur-plancher-segment frequence-plancher-segment fichier-hapax fichier-hapax1 fichier-hapax2

Ci-dessous, les différentes versions avec le résultat de la projection. En rouge les segments et en bleu les hapax.
Ces 2 types d'unités sont aussi encapsulés dans des balises appelées respectivement SR et HAPAX.

On distingue aussi les hapax du texte n°1 (qui ne sont pas hapax du n°2), ceux du texte n°2 (qui ne sont pas hapax du n°1) et les hapax du texte complet.

FICHIER 1

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060222"><HEURE="2006022211">
La <HAP1><HAP1-et-2>communauté</HAP1-et-2></HAP1> chiite <HAP1><HAP1-et-2>irakienne</HAP1-et-2></HAP1> est <HAP1><HAP1-et-2>sous</HAP1-et-2></HAP1> le <HAP1><HAP1-et-2>choc</HAP1-et-2></HAP1>. Des hommes armés ont
<HAP1>fait</HAP1> exploser deux <HAP1>charges</HAP1> dans le mausolée des imams Ali Al-Hadi et
Hassan Al-Askari, dixième et onzième imams <HAP1>vénérés</HAP1> par les chiites, à
Samarra, au nord de Bagdad, mercredi 22 février. <HAP2>Le</HAP2> <HAP1><HAP1-et-2>bilan</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>humain</HAP1-et-2></HAP1> de
l'attentat n'a <HAP2>pas</HAP2> <HAP1><HAP1-et-2>encore</HAP1-et-2></HAP1> été <HAP1><HAP1-et-2>établi</HAP1-et-2></HAP1>. Les dégâts matériels <HAP1>sont</HAP1>
importants : une <HAP1>partie</HAP1> de la coupole <HAP1><HAP1-et-2>recouverte</HAP1-et-2></HAP1> d'or s'est effondrée
et un des minarets a été endommagé. C'est un joyau de l'islam qui
disparaît.
L'annonce de cette attaque a <HAP1><HAP1-et-2>rapidement</HAP1-et-2></HAP1> suscité une <HAP2>très</HAP2> vive émotion
mais aussi la <HAP1><HAP1-et-2>colère</HAP1-et-2></HAP1> des chiites irakiens, même si l'attentat vise un
descendant de la lignée de Mahomet qui est respecté également par les
sunnites. Les manifestants regroupés devant le mausolée <HAP1>détruit</HAP1> ont
porté à bout de bras l'épée et le bouclier de l'imam Ali Al-Hadi, qui
étaient conservés dans le mausolée. "Nous sommes tous tes hommes,
imam", ont-ils crié.
Ailleurs en Irak, la réaction n'est <HAP2>pas</HAP2> moins forte. Dans le quartier
de Kazimiya, à Bagdad, une <HAP1>foule</HAP1> s'est <HAP1>rassemblée</HAP1> devant les mosquées
et permanences des partis chiites, attendant "les ordres". Dans la
<HAP1>ville</HAP1> <HAP1>sainte</HAP1> chiite de Kerbala, un appel à la grève générale a été
lancé.
UN "ACTE CRIMINEL" DÉNONCÉ PAR TOUS
<HAP2>Le</HAP2> premier ministre <HAP1>irakien</HAP1>, Ibrahim Al-Jaafari, a décrété un deuil
officiel de trois jours tandis que les autorités religieuses chiites
ont annoncé un deuil d'une semaine. Dans une intervention télévisée
<HAP1>sur</HAP1> la chaîne <HAP1>nationale</HAP1> El-Irakia, M. Al-Jaafari a présenté ses
condoléances aux autorités religieuses chiites et au monde islamique
en général. <HAP2>Le</HAP2> chef des <HAP1><HAP1-et-2>biens</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>religieux</HAP1-et-2></HAP1> sunnites, <HAP2>Ahmad</HAP2> <HAP1><HAP1-et-2>Abdel</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>Ghaffour</HAP1-et-2></HAP1>
Al-<HAP1><HAP1-et-2>Samarraï</HAP1-et-2></HAP1>, a <HAP2>très</HAP2> <HAP1><HAP1-et-2>vite</HAP1-et-2></HAP1> <HAP1><HAP1-et-2>fustigé</HAP1-et-2></HAP1> "cet acte <HAP2>criminel</HAP2>".
Dans une première réaction des autorités religieuses chiites, le grand
<HAP1>ayatollah</HAP1> Bachir Al-Najafi, "bouleversé", a affirmé que cet attentat
était "une agression odieuse contre le cur de l'islam et de l'Irak et
une <HAP1><HAP1-et-2>tentative</HAP1-et-2></HAP1> de <HAP2>susciter</HAP2> le <HAP1><HAP1-et-2>confessionnalisme</HAP1-et-2></HAP1>". <HAP1><HAP1-et-2>Pour</HAP1-et-2></HAP1> le cheikh
<HAP1>sunnite</HAP1> de la mosquée Al-Rissala, <HAP2>Ahmad</HAP2> Dayeh,"ceux qui ont commis cet
acte veulent <HAP2>susciter</HAP2> une sédition confessionnelle" mais ils
échoueront car "les <HAP1>habitants</HAP1> de Samarra dénoncent unanimement cet
acte <HAP2>criminel</HAP2>".
En signe de deuil, des commerces y ont fermé et les mosquées
diffusaient en permanence des sourates <HAP1>du</HAP1> Coran, entrecoupées
d'"Allahou Akbar" ("Dieu est le <HAP1>plus</HAP1> grand"). Arborant des drapeaux
irakiens et les étendards verts de l'islam, les manifestants ont
<HAP1><HAP1-et-2>scandé</HAP1-et-2></HAP1> : "L'imam Ali Al-Hadi est <HAP1><HAP1-et-2>notre</HAP1-et-2></HAP1> ancêtre."

FICHIER 2

§ <MOIS="200602"><JOUR="20060222"><HEURE="2006022212">
Des hommes armés ont <HAP1>fait</HAP1> exploser deux <HAP1>charges</HAP1> dans le mausolée des
imams Ali Al-Hadi et Hassan Al-Askari, dixième et onzième imams
<HAP1>vénérés</HAP1> par les chiites, à Samarra, au nord de Bagdad, mercredi 22
février. L'attentat <HAP2><HAP1-et-2>semble</HAP1-et-2></HAP2> n'<HAP2><HAP1-et-2>avoir</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>fait</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>aucune</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>victime</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>civile</HAP1-et-2></HAP2> mais les
dégâts matériels <HAP1>sont</HAP1> importants : une <HAP1>partie</HAP1> de la coupole <HAP2><HAP1-et-2>couverte</HAP1-et-2></HAP2>
d'or s'est effondrée et un des minarets a été endommagé. C'est un
joyau de l'islam qui disparaît, l'un des <HAP2><HAP1-et-2>quatres</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>lieux</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>saints</HAP1-et-2></HAP2> les <HAP1>plus</HAP1>
<HAP1>vénérés</HAP1> par les chiites en Irak.
L'annonce de cette attaque, <HAP2><HAP1-et-2>imputée</HAP1-et-2></HAP2> par le <HAP2><HAP1-et-2>Conseil</HAP1-et-2></HAP2> de <HAP2><HAP1-et-2>sécurité</HAP1-et-2></HAP2>
<HAP1>nationale</HAP1> <HAP1>irakien</HAP1> à des <HAP2><HAP1-et-2>activites</HAP1-et-2></HAP2> sunnites, a suscité une <HAP2>très</HAP2> vive
émotion en Irak, même si l'attentat vise un descendant de la lignée de
Mahomet qui est respecté également par les sunnites et que la <HAP1>ville</HAP1> de
Samarra est à majorité <HAP1>sunnite</HAP1>. Les manifestants regroupés devant le
mausolée <HAP1>détruit</HAP1> ont porté à bout de bras l'épée et le bouclier de
l'imam Ali Al-Hadi qui étaient conservés dans le mausolée. "Nous
sommes tous tes hommes, imam", ont-ils crié.
Les <HAP2><HAP1-et-2>premiers</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>habitants</HAP1> de Samarra <HAP2><HAP1-et-2>réveillés</HAP1-et-2></HAP2> par le <HAP2><HAP1-et-2>bruit</HAP1-et-2></HAP2> de
l'explosion <HAP2><HAP1-et-2>se</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>sont</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>lancés</HAP1-et-2></HAP2> à la <HAP2><HAP1-et-2>poursuite</HAP1-et-2></HAP2> des <HAP2><HAP1-et-2>poseurs</HAP1-et-2></HAP2> de <HAP1>charges</HAP1>
<HAP2><HAP1-et-2>explosives</HAP1-et-2></HAP2>. Une <HAP2><HAP1-et-2>dizaine</HAP1-et-2></HAP2> de <HAP2><HAP1-et-2>suspects</HAP1-et-2></HAP2> ont été <HAP2><HAP1-et-2>arrêtés</HAP1-et-2></HAP2>. La <HAP2><HAP1-et-2>police</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>locale</HAP1-et-2></HAP2>
a de <HAP1>plus</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>tiré</HAP1-et-2></HAP2> en l'<HAP2><HAP1-et-2>air</HAP1-et-2></HAP2> pour <HAP2><HAP1-et-2>disperser</HAP1-et-2></HAP2> la <HAP1>foule</HAP1> <HAP1>rassemblée</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>près</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>du</HAP1>
mausolée <HAP1>détruit</HAP1>. Une <HAP1>partie</HAP1> d'entre <HAP2><HAP1-et-2>eux</HAP1-et-2></HAP2> est <HAP2><HAP1-et-2>cependant</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>resté</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>sur</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>place</HAP1-et-2></HAP2>
pour <HAP2><HAP1-et-2>ramasser</HAP1-et-2></HAP2> les <HAP2><HAP1-et-2>morceaux</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>du</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>dôme</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>doré</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>détruit</HAP1> dans l'explosion.
Ailleurs en Irak, la réaction n'est <HAP2>pas</HAP2> moins forte. A Bagdad, dans le
quartier de Kazimiya, une <HAP1>foule</HAP1> s'est <HAP1>rassemblée</HAP1> devant les mosquées
et permanences des partis chiites, attendant "les ordres". Dans la
<HAP1>ville</HAP1> <HAP1>sainte</HAP1> chiite de Kerbala, un appel à la grève générale a été
lancé. A Nadjaf, <HAP2><HAP1-et-2>autre</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>ville</HAP1> <HAP1>sainte</HAP1>, à majorité chiite, des <HAP2><HAP1-et-2>milliers</HAP1-et-2></HAP2>
de <HAP2><HAP1-et-2>personnes</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>sont</HAP1> <HAP2><HAP1-et-2>descendues</HAP1-et-2></HAP2> dans les <HAP2><HAP1-et-2>rues</HAP1-et-2></HAP2> pour <HAP2><HAP1-et-2>crier</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>vengeance</HAP1-et-2></HAP2>. Une
<HAP2><HAP1-et-2>manifestation</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>similaire</HAP1-et-2></HAP2>, de <HAP2><HAP1-et-2>moindre</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>ampleur</HAP1-et-2></HAP2>, a <HAP2><HAP1-et-2>lieu</HAP1-et-2></HAP2> à <HAP2><HAP1-et-2>Kut</HAP1-et-2></HAP2> (<HAP2><HAP1-et-2>sud</HAP1-et-2></HAP2>-est).
UN "ACTE CRIMINEL" DÉNONCÉ PAR TOUS
<HAP2>Le</HAP2> premier ministre <HAP1>irakien</HAP1>, Ibrahim Jaafari (chiite, à la <HAP2><HAP1-et-2>tête</HAP1-et-2></HAP2> d'un
<HAP2><HAP1-et-2>gouvernement</HAP1-et-2></HAP2> chiite), a décrété un deuil officiel de trois jours
tandis que les autorités religieuses chiites, <HAP2><HAP1-et-2>basées</HAP1-et-2></HAP2> à Nadjaf, ont
annoncé un deuil d'une semaine. Dans une intervention télévisée <HAP1>sur</HAP1> la
chaîne <HAP1>nationale</HAP1> El-Irakia, M. Jaafari a présenté ses condoléances aux
autorités religieuses chiites et au monde islamique en général et
appelé au <HAP2><HAP1-et-2>calme</HAP1-et-2></HAP2>.
Dans une première réaction des autorités religieuses chiites, le grand
<HAP1>ayatollah</HAP1> Bachir Al-Najafi, "bouleversé", a affirmé que cet attentat
était "une agression odieuse contre le cur de l'islam et de l'Irak.
<HAP2><HAP1-et-2>Craignant</HAP1-et-2></HAP2> des <HAP2><HAP1-et-2>affrontements</HAP1-et-2></HAP2> entre <HAP2><HAP1-et-2>communautés</HAP1-et-2></HAP2>, le chef <HAP2><HAP1-et-2>spirituel</HAP1-et-2></HAP2> des
chiites irakiens, l'<HAP1>ayatollah</HAP1> Ali <HAP2><HAP1-et-2>Sistani</HAP1-et-2></HAP2>, a appelé à la <HAP2><HAP1-et-2>tenue</HAP1-et-2></HAP2> de
<HAP2><HAP1-et-2>manifestations</HAP1-et-2></HAP2> "<HAP2><HAP1-et-2>appropriées</HAP1-et-2></HAP2>".
<HAP2><HAP1-et-2>Côté</HAP1-et-2></HAP2> <HAP1>sunnite</HAP1>, <HAP2><HAP1-et-2>on</HAP1-et-2></HAP2> <HAP2><HAP1-et-2>cherche</HAP1-et-2></HAP2> aussi l'<HAP2><HAP1-et-2>apaisement</HAP1-et-2></HAP2> : pour le cheikh de la
mosquée Al-Rissala, <HAP2>Ahmad</HAP2> Dayeh,"ceux qui ont commis cet acte veulent
<HAP2>susciter</HAP2> une sédition confessionnelle" mais ils échoueront car "les
<HAP1>habitants</HAP1> de Samarra dénoncent unanimement cet acte <HAP2>criminel</HAP2>".
En signe de deuil, des commerces y ont fermé et les mosquées
diffusaient en permanence des sourates <HAP1>du</HAP1> Coran, entrecoupées
d'"Allahou Akbar" ("Dieu est le <HAP1>plus</HAP1> grand"). Arborant des drapeaux
irakiens et les étendards verts de l'islam, les manifestants ont <HAP2><HAP1-et-2>rendu</HAP1-et-2></HAP2>
<HAP2><HAP1-et-2>hommage</HAP1-et-2></HAP2> à <HAP2><HAP1-et-2>leur</HAP1-et-2></HAP2> ancêtre <HAP2><HAP1-et-2>commun</HAP1-et-2></HAP2>.