§ Les principales organisations syndicales de salariés et les mouvements d'étudiants et de lycéens ont annoncé, mardi 24 janvier, une journée nationale de manifestations unitaires le 7 février contre le "contrat première embauche" destiné aux moins de 26 ans. Les organisations ont également décidé de mener "des actions de sensibilisation" dès aujourd'hui, et pendant la durée des vacances scolaires de février, avec un temps fort le 31 janvier, date à laquelle doit débuter l'examen en première lecture du projet de loi sur l'égalité des chances, dans lequel figure le CPE. Dans une déclaration lue par René Valladon (FO), les quatre principales confédérations syndicales (CGT, CFDT, FO et CFTC), ainsi que la FSU, l'UNSA, l'UNEF (premier syndicat étudiant) et l'UNL (premier syndicat lycéen), "confirment leur opposition au projet de contrat première embauche, suite du contrat nouvelles embauches". "La discrimination à l'encontre des jeunes, l'aggravation de la précarité pour tous les salariés qu'elle entraîne imposent une première action", affirment les organisations signataires. "C'est pourquoi elles appellent leurs structures locales à des manifestations communes le 7 février sur un seul mot d'ordre : 'retrait du CPE'", ajoute la déclaration. LA DÉTERMINATION DU GOUVERNEMENT EST "TOTALE" Dès l'annonce de la création du CPE par Dominique de Villepin, le 16 janvier, la quasi-totalité des organisations syndicales, à l'exception de la CFE-CGC, ont dénoncé une "institutionnalisation de la précarité", avec ce contrat à durée indéterminée pouvant être résilié les deux premières années sans justification par l'employeur. Mais la réunion entre organisations de jeunes et syndicats de salariés, organisée mardi, a dû prendre en compte l'accélération du calendrier fixé par le premier ministre : le gouvernement a en effet décrété l'urgence sur le projet de loi sur l'égalité des chances, et avancé son examen à l'Assemblée nationale au 31 janvier, soit deux semaines plus tôt que prévu initialement. Le choix d'une date de manifestation était donc restreint, d'autant que plusieurs organisations ne souhaitaient pas interférer avec la journée de mobilisation organisée par la CGT le 31 janvier, ni avec la journée de grève et de manifestations des fédérations de fonctionnaires prévue le 2 février. La date du 7 février, au beau milieu des vacances scolaires, a donc été retenue, prenant le pari d'une mobilisation possible à la hauteur de l'enjeu. Le gouvernement Villepin ne retirera pas son projet sous la pression des manifestants, a prévenu son porte-parole, Jean-François Copé. "La détermination est totale parce que c'est pour le bien des Français, et en particulier des jeunes surexposés à tous les risques", a-t-il dit sur Europe 1. § Les principales organisations syndicales de salariés et les mouvements d'étudiants et de lycéens ont annoncé, mardi 24 janvier, une journée nationale de manifestations unitaires le 7 février contre le "contrat première embauche" destiné aux moins de 26 ans. Les organisations ont également décidé de mener "des actions de sensibilisation" dès aujourd'hui, et pendant la durée des vacances scolaires de février, avec un temps fort le 31 janvier, date à laquelle doit débuter l'examen en première lecture du projet de loi sur l'égalité des chances, dans lequel figure le CPE. Dans une déclaration lue par René Valladon (FO), les quatre principales confédérations syndicales (CGT, CFDT, FO et CFTC), ainsi que la FSU, l'UNSA, l'UNEF (premier syndicat étudiant) et l'UNL (premier syndicat lycéen), "confirment leur opposition au projet de contrat première embauche, suite du contrat nouvelles embauches". "La discrimination à l'encontre des jeunes, l'aggravation de la précarité pour tous les salariés qu'elle entraîne imposent une première action", affirment les organisations signataires. "C'est pourquoi elles appellent leurs structures locales à des manifestations communes le 7 février sur un seul mot d'ordre : 'retrait du CPE'", ajoute la déclaration. LA DÉTERMINATION DU GOUVERNEMENT EST "TOTALE" Dès l'annonce de la création du CPE par Dominique de Villepin, le 16 janvier, la quasi-totalité des organisations syndicales, à l'exception de la CFE-CGC, ont dénoncé une "institutionnalisation de la précarité", avec ce contrat à durée indéterminée pouvant être résilié les deux premières années sans justification par l'employeur. Mais la réunion entre organisations de jeunes et syndicats de salariés, organisée mardi, a dû prendre en compte l'accélération du calendrier fixé par le premier ministre : le gouvernement a en effet décrété l'urgence sur le projet de loi sur l'égalité des chances, et avancé son examen à l'Assemblée nationale au 31 janvier, soit deux semaines plus tôt que prévu. Le choix d'une date de manifestation était donc restreint, d'autant que plusieurs organisations ne souhaitaient pas interférer avec la journée de mobilisation organisée par la CGT le 31 janvier, ni avec la journée de grève et de manifestations des fédérations de fonctionnaires prévue le 2 février. La date du 7 février, au beau milieu des vacances scolaires, a donc été retenue, prenant le pari d'une mobilisation possible à la hauteur de l'enjeu. Le gouvernement Villepin ne retirera pas son projet sous la pression des manifestants, a prévenu son porte-parole, Jean-François Copé. "La détermination est totale parce que c'est pour le bien des Français, et en particulier des jeunes surexposés à tous les risques", a-t-il dit sur Europe 1.