§ La Banque mondiale est en proie à des tensions internes après que son président, l'Américain Paul Wolfowitz, a annoncé à son conseil d'administration son intention de lutter contre les problèmes de corruption au sein de l'institution financière internationale, rapporte, lundi 23 janvier, le Financial times (FT). "Par problèmes, j'entends très précisément des cas précis de pots-de-vin, dessous-de-table, manipulations du processus (d'élaboration) des contrats, d'acquisition frauduleuse", précise M. Wolfowitz au quotidien des affaires. Selon le FT, ces tensions sont apparues après la nomination, la semaine dernière, de Suzanne Rich Folsom comme responsable en chef du département anticorruption de la Banque mondiale. Les critiques soulignent qu'elle est une proche de M. Wolfowitz : elle serait l'une de ses conseillères et aurait des liens étroits avec le Parti républicain américain. STYLE DE GESTION "TRÈS CENTRALISÉ" Le FT indique que Suzanne^ Rich Folsom a été placée à la tête d'un département censé, depuis sa création en 2001, être indépendant de la direction de la Banque. Les détracteurs de M. Wolfowitz l'accusent aussi d'avoir tenté de contourner les règles internes de la banque dans son action. Mais pour Paul Wolfowitz, ces accusations émanent de ceux qui "essaient de faire en sorte que je ne sois pas dur sur les problèmes de corruption. Je voudrais juste dire que je n'ai pas l'intention d'être intimidé". "Nous sommes dans une transition, mais je pense qu'il est extrêmement important que nous passions (du stade où) nous parlons de corruption à celui où nous nous occupons de la corruption", a-t-il déclaré. Le journal cite également des responsables au sein de l'institution qui se plaignent notamment du style de gestion "très centralisé" de M. Wolfowitz. Ce dernier leur a répondu que le "changement est nécessaire et certains (...) ont, je pense, des difficultés à s'adapter." § La Banque mondiale est en proie à des tensions internes après que son président, l'Américain Paul Wolfowitz, a annoncé à son conseil d'administration son intention de lutter contre les problèmes de corruption au sein de l'institution financière internationale, rapporte, lundi 23 janvier, le Financial Times (FT). "Par problèmes, j'entends très précisément des cas précis de pots-de-vin, dessous-de-table, manipulations du processus (d'élaboration) des contrats, d'acquisition frauduleuse", précise M. Wolfowitz au quotidien des affaires. Selon le FT, ces tensions sont apparues après la nomination, la semaine dernière, de Suzanne Rich Folsom comme responsable en chef du département anticorruption de la Banque mondiale. Les critiques soulignent qu'elle est une proche de M. Wolfowitz : elle serait l'une de ses conseillères et aurait des liens étroits avec le Parti républicain américain. STYLE DE GESTION "TRÈS CENTRALISÉ" Le FT indique que Suzanne^ Rich Folsom a été placée à la tête d'un département censé, depuis sa création en 2001, être indépendant de la direction de la Banque. Les détracteurs de M. Wolfowitz l'accusent aussi d'avoir tenté de contourner les règles internes de la banque dans son action. Mais pour Paul Wolfowitz, ces accusations émanent de ceux qui "essaient de faire en sorte (qu'il ne soit) pas dur sur les problèmes de corruption" : "Je voudrais juste dire que je n'ai pas l'intention d'être intimidé". "Nous sommes dans une transition, mais je pense qu'il est extrêmement important que nous passions (du stade où) nous parlons de corruption à celui où nous nous occupons de la corruption", a-t-il déclaré. Le journal cite également des responsables au sein de l'institution qui se plaignent notamment du style de gestion "très centralisé" de M. Wolfowitz. Ce dernier leur a répondu que le "changement est nécessaire". "Et certains (...) ont, je pense, des difficultés à s'adapter", a-t-il ajouté.