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Election présidentielle. Mélenchon avertit Taubira que l' « on ne gagne pas les élections sur un nom »... |

Le candidat de La France insoumise est actuellement en visite dans les Antilles, où Mme Taubira, originaire de la Guyane voisine, a été populaire. © Christophe ARCHAMBAULT / AFP
Actuellement en meeting en Martinique, Jean-Luc Mélenchon, candidat à la présidentielle de La France insoumise, a réagi à l’annonce de Christiane Taubira qui a dit vendredi « envisager » de candidater à la présidentielle à la mi-janvier. « On ne gagne pas les élections sur un nom mais sur un programme », a-t-il déclaré.
« On ne gagne pas les élections sur un nom mais sur un programme », a lancé Jean-Luc Mélenchon en meeting en Martinique à propos de Christiane Taubira, qui a dit vendredi « envisager » de candidater à la présidentielle à la mi-janvier.
Le candidat de La France insoumise est actuellement en visite dans les Antilles, où Mme Taubira, originaire de la Guyane voisine, a été populaire. Mais en Guadeloupe, il a réalisé 24 % des voix, et en Martinique 27 %, lors de la dernière élection présidentielle en 2017.
« Pas de martingale »
« Dans une démocratie, il n’y a pas de martingale pour régler tous les problèmes », a-t-il dit en référence à l’aura de prestige dont jouit Christiane Taubira, s’adressant autant aux Martiniquais qu’aux électeurs de gauche en général, lors de son meeting près de Fort-de-France, devant quelques centaines de personnes.
« On ne gagne pas les élections sur un nom mais sur un programme, on ne prend pas le peuple par surprise trois mois avant une élection », a ajouté Jean-Luc Mélenchon.
« Nous ne sommes pas en train de tenir un congrès à ciel ouvert du PS ou du PRG (parti de Mme Taubira, NDLR) mais en train de se préparer à gouverner une puissance présente sur tous les continents », a-t-il tonné.
« On me joue la ritournelle de l’union, ah non pas à moi », s’est écrié le député des Bouches-du-Rhône. « Pourquoi l’union était-elle possible auparavant ? Parce que ça voulait dire le triomphe des revendications communes : la retraite à 60 ans, l’augmentation du SMIC, faire l’Europe sans défaire la France, parce que nous étions tous d’accord là -dessus ».
« L’union c’est le programme »
« Mais cette union ne voudrait plus rien dire quand ceux qui étaient pour la retraite à 60 ans se contentent aujourd’hui de celle à 62 ans, l’union ça voudrait dire qu’on mettrait sous le boisseau » les désaccords, a estimé l’Insoumis.
« L’union c’est le programme, le programme c’est l’union », a-t-il scandé, précisant : un « programme de rupture ».