Mis en ligne le 1/01/2022 à 19:46 Plombée par le Covid, la politique française à l’aune d’une élection présidentielle incertaine Plombée par la pandémie de Covid, l’année politique 2021 a conforté les -- -- Plombée par la pandémie de Covid, l’année politique 2021 a conforté les positions des uns et des autres lors d’élections régionales à l’abstention record, sans véritablement donner le « la » pour -- l’abstention record, sans véritablement donner le « la » pour l’élection présidentielle d’avril 2022, de plus en plus incertaine. (BUTTON) (BUTTON) (BUTTON) (BUTTON) (BUTTON) (BUTTON) (BUTTON) -- (BUTTON) (BUTTON) (BUTTON) (BUTTON) (BUTTON) (BUTTON) (BUTTON) Moins de 35% de Français ont voté aux élections régionales et départementales de juin -- départementales de juin Moins de 35% de Français ont voté aux élections régionales et départementales de juin - Photo d’archives Stépahnie Péron/Paris-Normandie -- -- Après la décomposition de l’échiquier politique de 2017, avant une potentielle recomposition jamais vraiment aboutie, la stagnation : objet de toutes les ambitions, les élections régionales de juin 2021 n’ont finalement offert ni conquêtes ni revanche et reconduit toutes les majorités sortantes au terme d’une campagne morne qui n’a pas même -- -- Le scrutin, pourtant longtemps présenté comme décisif moins d’un an avant la présidentielle, n’a en fait qu’accentué un statu quo aux multiples paradoxes. -- -- Pour la majorité, en quête perpétuelle d’implantation, le revers – seule l’élection de Renaud Muselier, à l’époque LR mais soutenu par LREM, lui a permis de brandir une « victoire » – a pourtant été minimisé, tant la popularité d’Emmanuel Macron s’est maintenue et ne -- -- LREM, lui a permis de brandir une « victoire » – a pourtant été minimisé, tant la popularité d’Emmanuel Macron s’est maintenue et ne semble obérer ses chances de réélection, s’il se représente. De même pour le Rassemblement national, auquel plusieurs sondages avaient promis à tort des succès, mais dont la contre-performance n’a pas -- -- l’année précédente lors des municipales. Lire aussi Combien cela peut coûter de se présenter à la présidentielle en France -- -- « Les électeurs n’y comprennent plus rien » Une élection intermédiaire pour rien ? L’immense désintérêt pour les régionales ne fut pour les observateurs que l’énième conséquence de la pandémie de Covid, puissant anesthésiant de la vie politique depuis -- -- Résultat : jusqu’au coeur de l’automne, les études d’opinion relevaient la persistance d’une élection présidentielle à venir dominée par le duel Emmanuel Macron versus Marine Le Pen. À gauche, la candidature d’Anne Hidalgo, vaguement concurrencée par Arnaud Montebourg, désespère -- -- une alliée potentielle. « La présidentielle, c’est une élection à part, qui a sa logique interne », rappelle Frédéric Dabi, alors que chacun se prend soit à rêver, soit à redouter du retour de la proverbiale « surprise » -- -- supposément inhérente au scrutin suprême, en rappelant qu’Édouard Balladur en 1995 ou Lionel Jospin en 2002 furent favoris avant de s’effondrer. En Macronie, on préfère convoquer la réélection de François Mitterrand de 1988. Sans oublier que la reconduction d’Emmanuel Macron en avril prochain relèverait de l’exploit : ce serait -- -- alors le premier président de la République élu deux fois au suffrage universel hors cohabitation. Poursuivez votre lecture sur ce(s) sujet(s) :Coronavirus|Présidentielle 2022|Élections nationales|Élections régionales (BUTTON) (BUTTON) (BUTTON) (BUTTON) (BUTTON) (BUTTON) (BUTTON) * Les gendarmes du Calvados sont intervenus dans la soirée du