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Le Royaume-Uni entame sa nouvelle vie hors de l'UE
01 février 2020 webmaster@defimedia.info
Maintenant, reconstruire. Le Royaume-Uni se lance ce samedi dans sa nouvelle vie hors de l'UE, avec comme défi de tisser de nouveaux liens avec le bloc des 27 et de définir sa nouvelle place dans le monde. Devant le Parlement à Londres, on s'est embrassé et on a chanté "God Save the Queen" pour savourer l'indépendance retrouvée. Dans le nord eurosceptique de l'Angleterre, le mousseux anglais a coulé à flot et des feux d'artifice ont été tirés. A Edimbourg, on a veillé au contraire à la lumière des bougies pour pleurer la séparation, avec le rêve de retrouver un jour le giron européen dans une Ecosse indépendante. Après trois ans et demi de déchirements, le Brexit voté par 52% des Britanniques en 2016 est désormais réalité. Les amarres sont larguées, après 47 ans au quai européen. L'UE a perdu pour la première fois un Etat membre – et 66 millions d'habitants. Mais si le Premier ministre Boris Johnson a promis ces derniers mois un nouvel âge d'or pour son pays, et même un baby-boom, tout reste à faire pour donner une existence concrète à son slogan de "Global Britain" censé symboliser un pays prêt à affronter la mondialisation. Tournant vers des Etats-Unis qui lui tendent les bras?
Nouveau concurrent dérégulé aux portes de l'UE ? Ou au contraire proximité forte avec des Européens qui restent des partenaires incontournables? Dès lundi, l'ex-maire de Londres doit présenter sa vision dans un discours, tandis que le négociateur européen Michel Barnier détaillera ses priorités pour la nouvelle phase de discussions qui s'ouvre avec Londres.
"Un peu triste"
S'exprimant dans une adresse diffusée une heure avant le grand saut, le frétillant dirigeant conservateur de 55 ans, qui a tout misé sur le Brexit, a promis un "succès retentissant", "quels que soient les obstacles". "La chose la plus importante à dire ce soir, c'est que ce n'est pas la fin, mais le début, le moment où l'aube pointe et le rideau se lève sur un nouvel acte", a-t-il ajouté, lyrique. Il a promis "le début d'une nouvelle ère de coopération amicale" avec l'UE. Historique, l'événement marque un nouvel épisode où tout reste à écrire, mais pas la fin des divisions qui ont fracturé le Royaume-Uni. Les Remainers gardent un goût amer, notamment dans les provinces britanniques qui ont voté majoritairement pour rester dans l'UE, en Ecosse et Irlande du Nord. AFP
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Europe
IDJ / Société / Consommation / Ce que nous réserve l’Europe en 2020
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Ce que nous réserve l’Europe en 2020
8 janvier 2020 - 09:09 par Infodujour
Du Brexit aux droits des passagers ferroviaires ou aériens en passant par les 15 ans du réseau ECC-Net, le Centre Européen des Consommateurs France vous propose un tour d’horizon des nouveautés consuméristes en Europe en 2020. L'UE (Wikimedia Commons) L’UE (Wikimedia Commons)
Brexit : deal or no deal le 31 janvier ?
4 ans après le référendum, le Royaume-Uni devrait sortir de l’UE le 31 janvier 2020. Avec ou sans accord avec ses voisins européens ? That is the question. Quelles conséquences pour les consommateurs britanniques et européens ? Le Centre Européen des Consommateurs France a recensé sur son site les conséquences du Brexit en matière d’achats, de voyages, de soins ou de frais de communication
Du nouveau pour les voyageurs en train
Depuis 2009, les passagers voyageant en train à travers l’UE bénéficient de règles protectrices en cas de retard ou d’annulation. Dix ans après son entrée en vigueur, un nouveau texte a été proposé par la Commission européenne. Après le vote du Parlement européen en novembre 2018 et la position du Conseil de l’UE arrêtée en décembre 2019, ce texte devrait être adopté définitivement en 2020.
Il prévoit entre autres : • d’appliquer les mêmes droits aux trajets nationaux longue distance et aux trajets transfrontaliers, • d’introduire des exceptions au versement de la compensation due en cas de retard de plus d’1h et aux annulations (conditions météorologiques extrêmes, catastrophes naturelles majeures ou personnes présentes sur la voie), • de mieux informer les voyageurs sur leurs droits, • de faciliter le transport des bicyclettes à bord des trains.
Vers une révision des droits des passagers aériens ?
Attendue depuis 2014, la révision du règlement sur les droits des passages aériens pourrait enfin voir le jour en 2020. Une étude européenne qui sera publiée en janvier montre que les Européens ne connaissent pas leurs droits lorsqu’ils voyagent en avion et la faillite de nombreuses compagnies aériennes ces derniers mois a montré la nécessité de réviser ce règlement qui date de 2004. Outre une meilleure information de leurs droits aux passagers aériens, le CEC France souhaite que la révision du règlement permette notamment : • de définir la notion de « circonstances extraordinaires » et de lister de façon exhaustive les évènements pouvant justifier le non-paiement des compensations par les compagnies aériennes ; • de définir et harmoniser les règles sur les dimensions et poids des bagages en cabine ; • d’imposer plus de transparence dans le prix des billets d’avion en définissant quels sont les services inclus dans le tarif minimum ; • de créer un dispositif dans chaque pays de l’UE pour indemniser les passagers en cas de faillite d’une compagnie aérienne, comme cela existe actuellement au Danemark.
Meilleure application et modernisation des règles de protection des
consommateurs
Dans le cadre du « New Deal » pour les consommateurs, l’Europe entend modifier 4 directives pour renforcer les droits des consommateurs. L’un des éléments clés de ce « New Deal » est la directive pour une meilleure application et modernisation des règles de protection des consommateurs dans l’UE qui est entrée en vigueur le 7 janvier 2020. Les Etats membres ont maintenant 2 ans pour modifier leurs règles concernant entre autres : • l’information des consommateurs sur les Marketplaces : ils devront savoir en amont si le vendeur est un professionnel ou un particulier, si le vendeur a payé pour figurer dans les premiers résultats de la recherche, s’ils ont des droits, qui est responsable pour faire appliquer le droit de rétractation et la garantie légale (le vendeur tiers ou la Marketplace)… • les avis clients : les vendeurs devront s’assurer que les avis sont authentiques, en permettant par exemple uniquement aux consommateurs qui ont acheté en ligne de rédiger un avis. • les services numériques « gratuits » (cloud, réseaux sociaux, messagerie électronique…) pour lesquels les consommateurs fournissent des données personnelles : les consommateurs devront être informés clairement des caractéristiques du service, de la durée du contrat, des conditions générales d’utilisation, de la possibilité d’annuler le contrat dans un délai de rétractation de 14 jours… • la revente de billets d’événements par l’intermédiaire de robots en ligne à un prix supérieur à celui fixé par le vendeur officiel est interdit.
Moins de frais et plus de transparence dans les paiements transfrontaliers
dans l’UE
La zone euro regroupe 19 pays de l’UE dans lesquels les paiements transfrontaliers des consommateurs sont au même prix que les paiements nationaux. Depuis le 16 décembre 2019 et l’entrée en vigueur du règlement 2019/518, la même règle s’applique désormais dans toute l’UE et donc aux pays non membres de la zone euro, à savoir en Bulgarie, Croatie, Danemark, Hongrie, Pologne, Roumanie, Suède et République tchèque, ainsi qu’en Islande, au Liechtenstein et en Norvège. En 2020, si un étudiant français au Danemark souhaite transférer des euros à l’étranger, il paiera donc les mêmes frais que pour un transfert en couronnes danoises à l’intérieur du Danemark. Ce règlement prévoit également plus de transparence sur les frais de conversion des devises. Ainsi, avant un paiement par carte bancaire ou un virement dans une autre devise, la banque devra informer le consommateur par SMS ou via son site du montant des frais de conversion à payer. Ce montant sera affiché dans la monnaie locale et dans la monnaie de son compte bancaire.
Catégories Consommation, Société Étiquettes A la Une, Centre européen de la consommation ◉Europe
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UE - Royaume-Uni : 47 ans de vie commune jusqu’au Brexit
Chronologie. Le Brexit sera juridiquement effectif le 31 janvier 2020, l’occasion de revenir sur les dates clefs qui ont marqué l’union mouvementée de l’Europe et du Royaume-Uni.
Lecture en 4 min. UE - Royaume-Uni : 47 ans de vie commune jusqu’au Brexit
UE - Royaume-Uni : 47 ans de vie commune jusqu’au Brexit × premiere-ministre-Margaret-Thatcherd-sommet-europeen-Strasbourg-8-decem bre-1989Francois-Mitterrand_0
La première ministre Margaret Thatcher lors d'un sommet européen à Strasbourg le 8 décembre 1989 avec Francois Mitterrand.
Thierry Gachon/PHOTOPQR/L'ALSACE La première ministre Margaret Thatcher lors d'un sommet européen à Strasbourg le 8 décembre 1989 avec Francois Mitterrand. Thierry Gachon/PHOTOPQR/L'ALSACE Réagir Envoyer Partager Twitter
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- Janvier 1960 : Trois ans après le traité de Rome et la création de la Communauté économique européenne (CEE), le Royaume-Uni, hostile à la logique de politique commune, crée une entité concurrente, l’Association européenne de libre-échange (AELE).
- Août 1961 : Première candidature d’adhésion du Royaume-Uni à la CEE, déposée par le premier ministre conservateur Harold Macmillan.
- Janvier 1963 : Premier veto du général de Gaulle à l’entrée du Royaume-Uni dans la CEE, voyant les Britanniques comme le « cheval de Troie des États-Unis », et préférant approfondir le marché commun plutôt que de l’élargir. Un deuxième veto français interviendra en novembre 1967.
- Janvier 1973 : Le Royaume-Uni finit par adhérer à la CEE en même temps que l’Irlande. Il s’agit du tout premier élargissement européen.
- Juin 1975 : Lors d’un référendum sur le maintien de leur pays dans la CEE, les Britanniques votent « oui » à plus de 67 %.
→ RÉCAP. Brexit : ce qui va changer le 1er février entre le Royaume-Uni et l’UE
- Novembre 1979 :« I want my money back », clame la première ministre britannique Margaret Thatcher au Guardian, au sortir d’un sommet européen désastreux. Une façon de dire que Londres ne s’y retrouve pas dans sa participation au budget européen, essentiellement fléché sur la politique agricole commune (PAC).
- Juin 1984 : Après cinq années de négociations, un accord est signé à Fontainebleau pour accorder à Margaret Thatcher un « rabais britannique » sur la contribution financière du Royaume-Uni au budget européen. Après cet épisode, d’autres États membres demanderont et obtiendront aussi un rabais, à commencer par l’Allemagne (1985), puis la Suède, l’Autriche et les Pays-Bas (2002).
- Septembre 1988 : Discours de Bruges, où Margaret Thatcher déclare : « Nous n’avons pas réussi à repousser les frontières de l’État avec succès en Grande‑Bretagne pour nous les voir réimposées au niveau européen, avec un super-État européen exerçant une nouvelle domination depuis Bruxelles. »
- Février 1992 : Signature du traité de Maastricht, deuxième acte fondamental de la construction européenne après le traité de Rome de 1957. Le Royaume-Uni bénéficie d’une clause d’exemption (« opt-out ») lui permettant de ne pas rejoindre la monnaie unique.
- Juillet 1993 : Le premier ministre conservateur John Major arrache au Parlement la ratification du traité de Maastricht après avoir menacé de démissionner. Émergence parallèle d’un puissant courant souverainiste en Europe et au Royaume-Uni. C’est l’année de baptême du mouvement europhobe Ukip, fort de 27 % des voix aux européennes de 2014, instigateur du Brexit de 2016.
- Mai 2004 : L’UE s’élargit à la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie et les pays Baltes. Pensant que c’est « une bonne chose pour la croissance », le premier ministre Tony Blair n’actionne pas (à la différence de 14 autres États membres) la clause de sauvegarde permettant de retarder de sept ans la liberté d’accès des travailleurs de ces pays au marché britannique. En 2016, leur présence au Royaume-Uni sera au cœur de la campagne du camp pro-Brexit.
- Juin 2014 : David Cameron s’oppose en vain à la nomination du Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, dénoncé comme la « mauvaise personne » pour diriger la Commission européenne car trop fédéraliste à son goût et risquant de provoquer une poussée europhobe au Royaume-Uni – « cela risque d’affaiblir les gouvernements nationaux ».
→ EXPLICATION. Brexit, ce qu’il reste à négocier
- 23 juin 2016 : À la demande du premier ministre conservateur David Cameron, un référendum est organisé. À la question « le Royaume-Uni doit-il rester un membre de l’UE ou quitter l’UE ? », 51,89 % des votants répondent « quitter l’UE ». David Cameron, partisan du maintien dans l’Union, démissionne.
De la victoire du « leave » au Brexit
- 29 mars 2017 : Le président du conseil européen Donald Tusk reçoit la lettre de la première ministre britannique Theresa May activant l’article 50 du traité de Lisbonne. Presque un an après la victoire du « leave » au référendum de juin 2016 où une majorité de Britanniques ont voté pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union, le Brexit est officiellement enclenché et fixé au 29 mars 2019.
- 22 novembre 2018 : L’UE et le Royaume-Uni trouvent un accord provisoire sur leur relation post-Brexit après s’être entendus sur un « traité de retrait ». À la mi-janvier 2019, les députés britanniques votent contre l’accord, le premier d’une série de trois rejets, en mars puis en avril. L’UE accepte à chaque fois un report pour finir par fixer une date butoir de sortie au 31 octobre.
- 24 juillet 2019 : Le conservateur Boris Johnson, partisan d’un Brexit au 31 octobre avec ou sans accord, remplace Theresa May, démissionnaire, au poste de premier ministre. Le 17 octobre, il trouve un nouvel accord avec le président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker. Les députés britanniques repoussent le texte, obligeant le chef du gouvernement à demander un nouveau report du Brexit fixé au 31 janvier 2020.
→ À LIRE. Brexit : le Royaume-Uni face au risque de la dislocation
- 12 décembre 2019 : Des élections anticipées donnent une large majorité parlementaire à Boris Johnson (365 députés sur 650), renommé premier ministre par la reine Elizabeth II. Le 9 janvier 2020, le parlement britannique adopte le « Brexit Act » qui acte l’accord de divorce négocié avec Bruxelles. L’accord est ratifié par le parlement européen le 29 janvier suivant.
- 31 janvier 2020 : Le Royaume-Uni quitte l’UE à 23 h 00, heure de Londres, à minuit, heure de Paris. Une phase de transition s’ouvre durant laquelle les relations resteront inchangées avec les 27 États membres. Ce délai doit permettre aux deux parties de nouer une nouvelle relation.
- 1^er mars 2020 : Lancement probable des négociations après validation du mandat donné à Michel Barnier par l’UE. Outre un potentiel futur accord commercial, la circulation des personnes, la pêche, l’énergie, la sécurité figurent parmi les thématiques prioritaires qui seront abordées.
→ ENTRETIEN. Nathalie Loiseau : « Il y aura un avant et un après Brexit »
- 1^er juillet 2020 : Date butoir pour que le Royaume-Uni demande à l’UE de prolonger, d’une à deux années, la période de transition au-delà de la fin de 2020. Boris Johnson a déjà annoncé qu’il ne demanderait pas d’extension.
- 31 décembre 2020 : Fin de la période de transition. Le Brexit devient juridiquement effectif. Si un accord a été trouvé, il devra donc être ratifié avant cette date.
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Brexit : les visages d’un pays divisé
Alors que le Royaume-Uni a officiellement quitté l’UE le vendredi 31 janvier, L’actualité est parti à la rencontre des Londoniens en ce jour historique. Portraits.
Monde
Ariane Labrèche
4 février 2020
Photos : Ariane Labrèche
Louise, 17 ans, étudiante
Photo : Ariane Labrèche
« Je suis membre du Parti travailliste et je suis en faveur du Brexit. »
Avec ses cheveux platine et l’énergie de sa jeunesse, on la remarque au premier coup d’oeil au coeur de la foule réunie à Parliament Square en ce 31 janvier 2020. Ses opinions politiques ont de quoi surprendre.
« Je suis membre du Parti travailliste ainsi que du comité exécutif de ma circonscription et je suis en faveur du Brexit », explique-t-elle en guise de présentation.
Celle qui étudie présentement la politique, la psychologie et la littérature anglaise avoue que la possibilité d’un Brexit dur, où le Royaume-Uni quitterait totalement l’union douanière et le marché unique de l’UE avec de potentielles conséquences financières à court terme, n’est pas celui dont elle aurait rêvé. « J’aurais préféré un Brexit en douceur, où nous serions restés plus alignés avec l’UE, mais je crois qu’il est important dans tous les cas que le processus aille jusqu’au bout, affirme-t-elle. Ma circonscription a voté pour quitter l’UE à 67 %. Respecter le résultat du vote est plus important que tout. »
Louise croit d’ailleurs que c’est la tendance pro-européenne et la promesse d’un deuxième référendum adoptée par le Parti travailliste qui ont contribué à sa défaite sans appel aux dernières élections. « Les gens n’ont pas senti que mon parti les respectait », explique-t-elle.
Tandis qu’elle affirme se situer à l’extrême gauche du spectre politique, Louise espère que la réalisation du Brexit permettra à la société britannique de rediriger son budget vers l’éducation et la santé. Jusqu’à présent, le pays a dépensé plus de 6,3 milliards de livres sterling, soit 11 milliards de dollars canadiens, dans le processus du Brexit depuis 2016.
Même si elle voit bien que certaines franges du mouvement sont plus à droite, elle refuse l’étiquette anti-immigration souvent accolée au Brexit. « Les immigrés ont aidé à bâtir notre pays. Quand on prend le temps de parler aux gens qui ont voté pour le Brexit, on voit qu’ils veulent simplement une vie meilleure. Dans tous les cas, le plus dur est à venir : le processus de guérison de notre société. Il faut qu’on aille de l’avant. »
Wendyl, 47 ans, inapte au travail
Photo : Ariane Labrèche
« Je suis en colère face aux mensonges et à la désinformation. »
« Honnêtement, j’ai même pensé au suicide », confie Wendyl en repensant au vote fatidique du 23 juin 2016. Si les pensées noires se sont depuis dissipées, la colère l’habite toujours, plus de trois ans après le référendum. « Je suis en colère face aux mensonges et à la désinformation qui ont été déversés par des pseudo-politiciens sur des gens ostracisés et défavorisés, qui de leur côté, ne sont pas capables de faire de recherche pour vérifier les faits », lâche Wendyl avec aplomb.
Se définissant comme une personne non binaire, Wendyl dit craindre le climat toxique qui a émergé du débat sur le Brexit et ouvert la porte à une plus grande intolérance. « Nigel Farage n’a jamais caché son dédain pour les personnes queer et ses partisans n’aiment pas les musulmans, les étrangers en général, et la différence en particulier », martèle Wendyl en faisant référence au fondateur du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni et figure de proue de la droite britannique.
La fermeté de Wendyl face aux discours violents de certains partisans du Brexit lui vient de son père. Juif, il faisait partie des manifestants qui ont réussi à empêcher la tenue d’un défilé des partisans de la British Union of Fascists sur Cable Street en 1936. « Nous avons toujours eu un problème avec le fascisme en Angleterre, même si personne ne semble s’en souvenir. C’est peut-être à cause des coupes répétitives des récents gouvernements conservateurs en éducation. Je déteste les termes nationalisme et populisme, car pour moi, ce sont des euphémismes pour parler de fascisme.»
Pour Wendyl, qui se souvient de l’histoire de son pays, marqué par la guerre et la pauvreté, quitter le navire européen c’est se détourner d’un héritage de prospérité et de paix. « Au moins, je peux continuer de vivre dans une ville multiculturelle, ouverte et où je peux apprendre des gens différents de moi », affirme Wendyl, le regard dirigé vers Downing Street, le lieu de résidence du premier ministre britannique.
Ben, 35 ans, charpentier
Photo : Ariane Labrèche
« Le vrai enjeu pour moi est l’absence de travail et de savoir manufacturier. »
« Je suis le seul homme noir au monde qui va vous dire ça, mais le racisme en 2020, c’est devenu une business qui fait vivre des médias comme CNN », balance Ben d’entrée de jeu.
Coiffé d’un chapeau en mousse à l’effigie du slogan de Donald Trump, Make America Great Again, et d’un grand Union Jack, le charpentier sait qu’il détonne. « Je suis célèbre aujourd’hui », rigole-t-il alors que plusieurs personnes s’arrêtent pour le prendre en photo.
Le jeune homme dans la trentaine est d’avis que bien qu’il y ait quelques problèmes de racisme au Royaume-Uni, le problème est ailleurs. « Mon patron est chinois, je travaille avec des gars blancs, énumère-t-il. Le vrai enjeu pour moi est l’absence de travail et de savoir manufacturier. Oui, on est bien habillé, mais tous nos vêtements sont fabriqués en Asie et les téléphones que nos jeunes savent si bien utiliser, ils ne pourraient jamais vous dire comment ils fonctionnent ! »
Le détachement qu’il ressent entre sa vie quotidienne et le gouvernement européen, qu’il juge déconnecté de la population, est ce qui l’a poussé à cocher la case « Leave » lors du référendum de 2016. « J’espère que l’Europe va avoir entendu le message, car d’autres mouvements comme les Gilets jaunes en France soulignent de plus en plus les inégalités croissantes dans nos sociétés », explique Ben.
Plus d’emplois, moins de régulations et une économie plus forte : voilà ce que ce Londonien espère voir découler du Brexit. « J’espère que Boris Johnson sera aussi fort que Trump et que les choses iront mieux dans notre pays, comme aux États-Unis », dit Ben, avec un grand sourire.
Son visage s’assombrit toutefois quand il pense aux interminables embûches et délais qui ont caractérisé les débats sur la sortie de l’UE. « Ça n’aurait pas dû se rendre aussi loin, je trouve que notre démocratie en sort un peu discréditée. On parle du Royaume-Uni, pas du Zimbabwe ! Les pays membres de l’UE devraient se garder une petite gêne dans le futur s’ils pensent donner des leçons à d’autres nations en termes de processus démocratique », suggère Ben.
Un candidat du Parti du Brexit s’avance alors au même moment. « Votre drapeau est à l’envers, vous savez. C’est un signe de détresse, vous ne devriez pas le monter comme ça ce soir! », lance-t-il en riant.
Ben retourne alors son étendard, juste à temps pour poser avec un jeune Anglais drapé de la Croix de Saint-Georges.
Charlie, 36 ans, père au foyer
Photo : Ariane Labrèche
« On enlève des droits à moi et à mes enfants, et ça ne reviendra pas de sitôt. »
Charlie avait peu d’intérêt pour la politique il y a trois ans et demi. Le jour du référendum, le 23 juin 2016, ce jeune père au foyer se disait qu’il n’y avait aucune chance que les Britanniques votent pour la sortie de l’UE (UE). « J’étais vraiment naïf, je pensais qu’on allait gagner facilement… J’ai déchanté assez vite », se souvient-il.
Ce jour-là a été pour Charlie un moment charnière. Dès le lendemain du vote, il s’est impliqué en politique, tête baissée. « Je pensais que le départ de l’UE pourrait être reconsidéré».
Il a rejoint un parti politique national, les libéraux démocrates, et s’est mis à aider son candidat local. Charlie est aussi devenu membre d’un groupe pro-UE, Greenwich for Europe, participant aux nombreuses manifestations qui ont ponctué le long processus de séparation.
« Je voulais comprendre pourquoi mes concitoyens avaient voté pour quitter l’UE, explique-t-il. Je suis sorti voir les gens, j’ai parlé à de nombreuses personnes dans les centres d’achat, dans les rues. »
« C’est terrible ce qui se passe aujourd’hui, dit-il, habillé de bleu de la tête aux pieds, portant béret et drapeau aux couleurs de l’UE. Ce qui me touche le plus, c’est qu’on enlève des droits à moi et à mes enfants, et ça ne reviendra pas de sitôt. »
Il va continuer de s’impliquer, affirme-t-il en soupirant, partagé entre espoir et lassitude. « On a besoin d’une réforme de nos institutions en profondeur, c’est ce qu’on doit faire dans les prochaines années. On doit continuer d’alimenter la flamme ».
À lire aussi Brexit: quels impacts pour le Canada ?
Heather, 67 ans, travailleuse de la santé
Photo : Ariane Labrèche
« On ne veut pas de la charia, on ne veut pas de nourriture halal. »
Un regard d’acier et une voix singulière fendent la foule de fêtards réunie devant le palais de Westminster. « Ce soir on a gagné, alors les Remainers peuvent aller se rhabiller, je n’ai plus de sympathie pour eux », lance Heather, la soixantaine bien sonnée et le sourire moqueur en coin.
Comme de nombreux Britanniques, Heather ne croit plus à ce qu’elle lit dans les médias depuis des années déjà. Durant le processus du Brexit, elle affirme n’avoir vu que de la « propagande ». « La BBC me fait penser à ce que faisaient les nazis. Les journalistes disaient qu’il n’y aurait plus de médicaments, de nourriture [après le Brexit]. Rien de tout ça n’est arrivé », lance-t-elle.
Heather est d’avis que les privatisations envisagées, dont celle du système de santé britannique, n’auront pas lieu. « On veut des réformes du système de santé, on va garder la pression sur Boris [Johnson]. »
Elle avoue également s’être sentie blessée par les accusations de racisme provenant des pro-UE. « Tout le monde est bienvenu ici. Mais tu dois travailler, tu dois respecter nos lois. On ne veut pas de la charia, on ne veut pas de nourriture halal. »
Alors que l’heure de la retraite a bientôt sonné pour Heather, cette dernière se montre confiante en l’avenir. « Il n’y a plus de pays extérieur qui décide pour nous. On va se lever, et on va prendre notre place de cinquième économie mondiale. Nos industries, qui sont toutes parties à l’étranger, vont revenir. Nous allons arrêter de vivre dans ce trou infernal infesté de pauvreté qu’est l’Angleterre aujourd’hui », clame-t-elle.
Jim Curran, 69 ans, président de l’Association irlandaise des droits civils
Photo : Ariane Labrèche
« J’ai surtout de la peine pour les jeunes, à qui l’on vient de nier le droit d’étudier en Europe. »
« Le Brexit, ça ne change pas grand-chose dans ma vie. Je suis Irlandais et mon pays est encore membre de l’UE », lance Jim Curran. Si la haute stature et les yeux bleu clair de cet homme attirent les regards, c’est l’écriteau qu’il tient à la main où on lit « No border in Ireland » (Pas de frontière en Irlande) qui démarre la conversation.
« J’ai fait campagne durant le référendum pour que le Royaume-Uni reste dans l’UE, explique-t-il. Je crois fermement que les nations européennes, lorsqu’elles sont solidaires, sont beaucoup plus fortes. »
« Par contre, j’ai peur pour l’Irlande, parce que même si l’accord du Vendredi saint est toujours en place, le retour d’une frontière entre la république d’Irlande et le nord pourrait aggraver les choses », affirme M. Curran, qui préside l’Association irlandaise des droits civils.
L’Accord de Belfast, signé en 1998, définit le statut de l’Irlande du Nord, un territoire britannique. Cet accord a conclu plusieurs décennies de conflit armé en Irlande et en Grande-Bretagne. Le retour potentiel d’une frontière physique en Irlande fait craindre à plusieurs une remontée des tensions apaisées par la libre circulation des biens et des personnes sous l’UE et après l’Accord.
Jim Curran soulève les préoccupations des fermiers irlandais du nord, qui craignent de ne plus pouvoir vendre leurs animaux dans le reste de l’Irlande à cause de régulations différentes.
Il prédit aussi que le Brexit va entraîner la séparation de l’Écosse et de l’Irlande du Royaume-Uni. « C’est dommage, mais c’est la conséquence logique de tout ça. »
« J’ai surtout de la peine pour les jeunes, à qui l’on vient de nier le droit d’étudier en Europe », confie-t-il.
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Les commentaires sont fermés.
Serge Drouginsky 5 février 2020, 23 h 14 min
Maintenant que le Brexit est chose du passé. Les britanniques vont devoir faire face à la réalité. L’une de ces réalités est le contentieux, en d’autres termes les arriérés de budget que doit la Grande-Bretagne comme membre de l’Union-Européenne.
Bien qu’aucun chiffre n’ait été clairement finalisé. Le montant dû ne devrait pas être inférieur à 60 milliards d’euros (environ 90 milliards de CAD). Les Anglais ont eu droit au beurre, l’argent du beurre et bien plus encore, profitant des avantages conférés par le marché unique sans jamais payer sa quotepart en réalité.
L’UE a fait crédit aux anglais parce que la présence de ce pays était considérée comme fondamentale dans la construction d’une Europe unie. En sortant de l’UE, les britanniques démontre que l’Europe sera plus forte sans eux.
Comme devraient s’amorcer bientôt les négociations post-Brexit pour déterminer les relations de cette ile avec le reste de l’Europe. Ces questions monétaires devraient être déterminantes. Aux dernières nouvelles, Boris Johnson n’aurait pas vraiment l’intention d’honorer la dette. Aussi, il ne faut pas s’attendre à ce que ces négociations soient menées très rapidement. On préfèrera gagner du temps.
La stratégie des britanniques est plutôt de conclure un accord de libre-échange expressément avec les États-Unis, puis le cas échéant de négocier de gré à gré avec les autres pays de l’Europe plutôt individuellement que communautairement.
Mais comme les accords commerciaux relèvent en principe de la Commission européenne. Il n’y aurait rien de très étonnant que s’engage une partie de bras de fer entre l’Europe et l’Angleterre de Boris Johnson bien plus tôt qu’on ne le pense. D’autant que les tenants du Brexit dur restent encore influents.
Je ne voudrais pas décevoir ces aimables personnes qui ont voté en faveur du Brexit et dont le témoignage ici rapporté est précieux. J’ai le sentiment malgré tout, que ce pays ne va pas revoir de sitôt une industrie digne de ce nom, recevoir de très importants réinvestissements en santé et en éducation ; n’en déplaise à Heather, cette charmante madame proche de la retraite, j’ai bien peur (pour elle) qu’on va continuer de manger hallal pour encore longtemps. D’ailleurs la bouffe indo-pakistanaise est excellente, raffinée, parfumée, sublime lorsqu’elle est bien préparée. — Qui voudrait s’en passer ?
Bernard Guillemin 18 avril 2020, 19 h 35 min
Et dire qu’asslino voudrait le frexit il EMFUME ses partisans en fesant croire que le chômage diminuerait que les retraites seraient plus fortes que le smic serait a 1500 e net que le système santé serait meilleur et l’industrie formidable avec le frexit oui pour être élu oui et après il s’en fout il ferait comme les autres une fois en place . Les français ne le croient pas c’est pour cela qu’il reste a 1% malgré ses 13 ans d’existence. MLP est le réservoir des opposants donc de sa part rien de CONSTRUCTIF. Melançhon insignifiant. Avec tous ces opposants le président peut faire passer toutes ces lois c’est cela qui est dangereux pour les gens qui ont de petits salaires et pour les petites entreprises qui risquent de faire faillite mais même avec tous ses opposants et le frexit on aurait eu les mêmes problèmes et peut-être PIRE la france a besoin de stabilité gouvermentale en ses périodes troublés et pas de CHIANLY.
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Brexit : sans accord commercial avec l’UE, le Royaume-Uni pourrait perdre 32
milliards de dollars, selon l’ONU
La City de Londres, centre financier de la capitale du Royaume-Uni qui n'est plus membre de l'UE (UE) depuis le 1er février 2020 Unsplash/Ali Yaqub La City de Londres, centre financier de la capitale du Royaume-Uni qui n'est plus membre de l'UE (UE) depuis le 1er février 2020 26 février 2020 Développement économique
Le Royaume-Uni risque de perdre jusqu'à 14% de ses exportations vers l'UE (UE) en l’absence d’accord commercial après le Brexit, selon une nouvelle étude de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) publiée cette semaine.
Le Brexit désigne le processus de sortie du Royaume-Uni de l’UE qui est devenu effectif le 1er février 2020. Londres veut maintenant conclure un accord sur de nouvelles relations commerciales avec l’UE d'ici la fin de l'année.
Le rapport de la CNUCED, intitulé Brexit au-delà des tarifs : le rôle des mesures non tarifaires et l'impact sur les pays en développement, affirme que sans accord entre le Royaume-Uni et l’UE, les exportations post-Brexit pourraient chuter de 32 milliards de dollars en raison des tarifs douaniers et des mesures non tarifaires.
Les mesures non tarifaires sont des mesures politiques, autres que les tarifs douaniers, et qui peuvent affecter le commerce international de biens. Les exemples les plus courants en sont les contingents, les normes techniques ou sanitaires ou des textes législatifs favorisant les entreprises nationales.
Les pertes potentielles dans le cadre d'un Brexit « sans accord commercial » résultant des droits de douane sont estimées entre 11,4 et 16 milliards de dollars d'exportations actuelles - et la nouvelle étude indique que les mesures non tarifaires doubleraient ces pertes.
L’étude prévoit également que même si un accord de libre-échange « standard » est signé par les parties, les exportations du Royaume-Uni pourraient tout de même baisser de 9%.
En effet, les accords commerciaux standards se concentrent normalement sur la réduction ou l'élimination des tarifs plutôt que sur les mesures non tarifaires et le Royaume-Uni a déjà indiqué qu'il divergerait de l'UE en termes de réglementations.
Comme le marché de l'UE représente 46% des exportations du Royaume-Uni, un Brexit « sans accord » porterait un coup dur à l'économie britannique, selon l'étude de l'agence onusienne basée à Genève.
De plus, l'augmentation des coûts commerciaux due aux mesures non tarifaires et la hausse potentielle des tarifs feraient plus que doubler les effets économiques négatifs du Brexit pour le Royaume-Uni, l'UE et les pays en développement, note l'étude.
Les réglementations affectent la plupart des produits que nous utilisons dans notre vie quotidienne, des exigences d'emballage et des limites d'utilisation des pesticides aux restrictions sur les toxines dans les jouets et les normes d'émission pour les voitures.
« Appartenir à l'UE a des avantages concernant les mesures non tarifaires que même l'accord le plus complet ne peut reproduire. Cela offre d'importantes leçons à d'autres régions qui tentent de gérer plus efficacement ces mesures non tarifaires », a déclaré la Directrice du commerce international de la CNUCED, Pamela Coke-Hamilton.
D'un autre côté, un Brexit « sans accord » pourrait offrir des opportunités aux pays en développement, car les barrières commerciales entre le Royaume-Uni et l'UE profiteraient aux fournisseurs des pays tiers.
Cependant, l'étude constate qu'un effet positif sur les pays tiers pourrait être atténué par l'augmentation des différences réglementaires. Si les réglementations du Royaume-Uni divergent avec le temps de celles de l'UE, les coûts commerciaux augmenteraient pour les pays tiers, affectant de manière disproportionnée les pays plus petits et plus pauvres.
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Info Accueil Info En France et dans le Monde REPORTAGE. Brexit Day : à Édimbourg, les Européens vivent « le matin le plus déprimant du monde »
logo Ouest-France Vendredi 31 janvier 2020 15:52
REPORTAGE. Brexit Day : à Édimbourg, les Européens vivent « le matin le plus
déprimant du monde »
...
photo sarah lachhab, jeune française, guide touristique à édimbourg. 3
Sarah Lachhab, jeune française, guide touristique à Édimbourg. © Thierry Creux / Ouest-France
Ce vendredi 31 janvier, à minuit, le Royaume-Uni sortira officiellement de
l’UE. Un crève-cœur pour beaucoup de citoyens de l’Union
européenne. Reportage à Édimbourg, la capitale d’une Écosse qui rechigne à
quitter l’Union.
Le "matin le plus déprimant du monde". L’Alsacienne Sarah Lachhab, 29 ans, hausse les yeux en évoquant le 24 juin 2016. "À 5 h, mon colocataire écossais est venu frapper à ma porte pour m’annoncer que le « oui » au Brexit l’avait emporté. On était atterrés… C’était comme une gueule de bois puissance mille !" Comme elle, près de 3,2 millions d’Européens installés outre-Manche vivent aujourd’hui, en direct, le " « Brexit Day » (« Jour du Brexit ») ". À 23 h ce vendredi 31 janvier au soir (minuit en France), le Royaume-Uni sortira officiellement de l’UE.
Stress, tristesse, insomnies…
"Concrètement, cela ne va pas changer notre vie du jour au lendemain, mais émotionnellement, l’impact du Brexit est très violent, observe Lorena Georgiadou, psychothérapeute. Du jour au lendemain, les ressortissants de l’UE (UE) installés ici ont eu le sentiment de ne plus être les bienvenus. C’est très perturbant. Tous mes collègues constatent que le Brexit s’impose dans chacune de leurs consultations, à un moment ou à un autre." Leurs patients font état "de stress, de tristesse, de dépit… Beaucoup évoquent aussi des problèmes d’insomnies »."
""À l’Université d’Édimbourg, où elle enseigne, Lorena Georgiadou vient de mettre sur pied des ateliers artistiques pour permettre aux gens d’exprimer leur ressenti face au Brexit. À sa grande surprise, des Britanniques ont rejoint spontanément ces rencontres, d’abord organisées pour les Européens. Tous sont plutôt hostiles au Brexit : "Ils sont aussi déboussolés que les citoyens de l’UE…" photo lorena georgiadou, professeure de psychothérapie et sciences sociales à l’université d’édimbourg, étudie l’impact du brexit sur la santé mentale des britanniques. © thierry creux / ouest-france
Lorena Georgiadou, professeure de psychothérapie et sciences sociales à l’Université d’Édimbourg, étudie l’impact du Brexit sur la santé mentale des Britanniques. © Thierry Creux / Ouest-France
« Ce pays ne veut plus vraiment de nous »
Lorena Georgiadou, 35 ans, est bien placée pour le savoir. De nationalité grecque, elle a vécu un an en Italie avant de s’installer en Écosse il y a 12 ans, avec son compagnon, lui aussi grec. Ils ont obtenu "sans difficulté" leur settled status (résidence permanente), mais rechignent à demander la double nationalité "dans ce pays qui ne veut plus vraiment de nous". Tout juste songent-ils ""à faire la demande pour leur fillette de 2 ans, née ici.
Avec une moue boudeuse, la Française Sarah Lachhab avoue n’avoir pas encore engagé les démarches pour le décrocher ce précieux settled status, au grand dam de son boy friend écossais : "C’est psychologique, je repousse toujours le moment de le faire…" Elle a jusqu’au 30 juin 2021 pour s’y résoudre. Selon le ministère britannique de l’Intérieur, deux Européens sur trois ont déjà obtenu leur " « droit de résidence » " temporaire ou permanent.
« Je me sens chez moi ici »
Sarah n’a pourtant aucune intention de repartir. Ex-journaliste, un temps employée dans une auberge de jeunesse d’Édimbourg, elle a créé un savoureux blog, French kilt, pour distiller ses petits conseils aux touristes français. En avril, elle se lancera à son compte et recrutera une salariée pour l’aider dans ses activités de guide. "Je me sens chez moi ici. J’ai grandi à la frontière suisse (État non-membre de l’UE), alors même si le Brexit me mine, je suis convaincue que ça peut se passer sans trop de dégâts."
La Polonaise Alicia Swoboda, 24 ans, refuse aussi de "craindre le pire". Employée dans la boutique de vêtements " Tweeds of Scotland ", rue Canongate, elle vit également avec un Écossais. "Nous sommes confiants. J’ai attendu six semaines pour obtenir mon droit de résidence temporaire : j’ai dû envoyer mon passeport aux services du ministère de l’Intérieur, par courrier, mais tout s’est bien passé. Au bout de cinq ans dans le pays, si tout va bien, j’obtiendrai le droit de rester définitivement ici." photo la pétillante mireille pouget, française installée en écosse depuis 1976, milite désormais pour l’indépendance au sein du parti national écossais. © thierry creux / ouest-france
La pétillante Mireille Pouget, française installée en Écosse depuis 1976, milite désormais pour l’indépendance au sein du Parti national écossais. © Thierry Creux / Ouest-France
Ces démarches ont pourtant "totalement stressé" Mireille Pouget, membre active du mouvement de citoyens européens The3Million, apparu au lendemain du référendum du Brexit. Auvergnate d’origine, cette retraitée, mariée à un Britannique, est arrivée en Écosse en 1976. Enseignante, conseillère d’éducation puis en insertion, elle a multiplié les emplois, a déménagé plusieurs fois en Écosse et a eu la "mauvaise idée" de repartir vivre cinq ans en France, avant de revenir. "Cela a invalidé mon permis de résidence ; j’ai dû refaire les démarches, retrouver mille et un papiers…"
« On a l’intention de revenir très vite dans l’UE »
Très engagée politiquement, Mireille a toujours vécu le cœur à gauche. Longtemps proche du Parti d’opposition travailliste, elle milite aujourd’hui au sein du SNP, le Parti national écossais (centre-gauche). "Un parti nationaliste mais pas à la mode Front national", insiste-t-elle. Mireille dit se retrouver dans ses valeurs féministes, europhiles et pro-immigration.
Ce vendredi soir, près de Stirling où elle vit (au nord d’Édimbourg), Mireille a prévu de se joindre aux mobilisations en faveur de l’indépendance de l’Écosse. En novembre, elle s’était déjà levée à l’aube pour rallier la grande manifestation anti-Brexit, à Londres. "J’avais collé le drapeau unioniste écossais sur le drapeau européen," raconte-t-elle. "Dans le reste du pays, très peu se rendent compte de ce qui se passe en Écosse." "Ici, on a vraiment l’intention de tout faire pour revenir très vite dans l’UE."
À Édimbourg, Cécile RÉTO (textes) et Thierry CREUX (photos). Ouest-France
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On vous résume les nouvelles annonces de l’UE en matière de données et d’IA, dévoilées le mercredi 19 février. Pablo Maillé Pablo Maillé - 20 février 2020 #Numérique #Data
L’UE a dévoilé ce mercredi 19 février sa « nouvelle stratégie » en matière d’intelligence artificielle et d’utilisation des données. Résumé, dans les grandes lignes, de ce projet.
Un « livre blanc » sur l’intelligence artificielle et une « nouvelle stratégie » sur les données : Ursula von der Leyen n’est pas venue les mains vides. Ce mercredi 19 février, la présidente de la Commission européenne a présenté à Bruxelles les ambitions de l’exécutif européen en matière d’IA et d’utilisation des données personnelles à travers deux documents.
Une annonce en forme de « feuille de route », puisque ces initiatives forment le cadre dans lequel devra s’inscrire la législation européenne sur le sujet, attendue au plus tôt pour la fin de l’année 2020. En attendant les consultations des différents acteurs concernés (entreprises, syndicats, ONG et, bien sûr, les gouvernements des 27 Etats membres) qui se dérouleront jusqu’au 19 mai, nous avons tenté de vous résumer les grandes lignes de ce projet.
Quelles sont les annonces de l’UE ?
« Nous voulons que chaque citoyen, chaque travailleur, chaque entreprise ait une possibilité réelle de tirer parti des avantages de la numérisation », a expliqué en préambule Margrethe Vestager, vice-présidente exécutive « pour une Europe adaptée à l’ère du numérique » (son titre officiel). Aux côtés de Thierry Breton, commissaire européen au Marché intérieur, elle a affiché les trois objectifs-clés poursuivis par la Commission en matière de numérique : « la technologie au service des personnes », « une économie juste et compétitive » et « une société ouverte, démocratique et durable ». « L’intelligence artificielle n’est ni bonne ni mauvaise en soi : tout dépend du pourquoi et du comment elle est utilisée », a plaidé celle qui était devenue en 2014 commissaire européenne à la concurrence. Capture d’écran de la chaîne YouTube de la Commission européenne.
Concrètement, Bruxelles insiste surtout sur l’importance du respect des droits fondamentaux des citoyens, en mettant en garde contre le caractère potentiellement discriminatoire des algorithmes. Les IA à « haut risque », en particulier, devront être systématiquement « certifiées, testées et contrôlées » tout comme le sont « les voitures, les cosmétiques et les jouets ». La coopération entre les Etats et le privé devrait aussi être renforcée pour obtenir « à terme un budget annuel commun de 20 milliards d’euros dédiés à l’IA » au sein de l’UE. Sans compter des « centres de recherche » d’envergure mondiale et des « centres d’innovation numérique », que Bruxelles propose de créer pour aider les petites et moyennes entreprises (PME) à tester des solutions d’intelligence artificielle.
Pour ce qui est des données, qui constituent « le carburant de l’intelligence artificielle », l’UE affiche également sa volonté de devenir « un leader ». Objectif : créer un « marché unique » européen de la donnée. Contrairement à ce que pourrait laisser suggérer cette formulation un peu inquiétante, l’idée est que les données personnelles et publiques, y compris celles qui sont confidentielles et sensibles, y soient stockées de façon sécurisée. Une forme de libre circulation « réglementée » entre Etats et entreprises est en revanche prévue pour certaines données dites « industrielles » (nous y reviendrons). « Ce sera un espace où tous les produits et services basés sur les données respecteront pleinement les règles et les valeurs de l’UE », promet l’exécutif européen.
« [Certaines] données sont une mine d’or encore inexploitée dans l’économie agile des données du futur »
Sans donner beaucoup de détails, Bruxelles entend par ailleurs soutenir l’élaboration de « systèmes technologiques » et « d’infrastructures », qui permettront aux acteurs européens de tirer profit du « potentiel de l’économie des données ». Actuellement, l’immense majorité du cloud (où sont stockées les données) est en effet au aux mains de quelques acteurs – Amazon, Microsoft et Google en tête. L’UE souhaiterait concurrencer ces derniers grâce à une enveloppe de 4 à 6 milliards d’euros à compter de 2022. « L’idée, entre autres, est de fédérer les initiatives nationales, comme le projet de cloud allemand Gaïa-X », précise à La Tribune une source européenne proche du dossier. Une initiative qui permettrait notamment de compenser la perte de Cloudwatt, le service de cloud souverain créé par Orange qui a fermé ses portes fin janvier.
IFRAME: https://www.youtube.com/embed/ivg9d071OxI
Comment comprendre cette stratégie ?
Ce positionnement s’inscrit dans la droite lignée des « valeurs européennes » ardemment défendues, entre autres, par Margrethe Vestager, la vice-présidente de la Commission européenne chargée du numérique. Parmi elles, ce fameux « respect de la protection des données », dont l’UE prévoit ici de s’assurer en mettant en place un « traitement spécifique » pour certains sites ou certains types de données : données de santé, sites de recrutement…
A l’heure actuelle, on rappelle que la loi française n’interdit pas, par exemple, la vente des données de santé qui ne sont pas liées à l’identité des patients, comme le montre une enquête récente de Franceinfo sur le service Doctolib. Ce genre d’exceptions devrait bel et bien continuer à exister, puisque la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen prône explicitement l’exploitation des données « qui ne sont pas concernées par la protection [personnelle] », qu’elle considère comme « une mine d’or encore inexploitée dans l’économie agile des données du futur ». Capture d’écran de la chaîne YouTube de la Commission européenne.
« Je pense aux données de mobilité rendues anonymes ou aux données météorologiques recueillies par des avions de ligne, aux images satellitaires, mais aussi aux données industrielles et commerciales allant de la performance des moteurs à la consommation d’énergie, détaille la dirigeante allemande dans une tribune publiée sur le site de la Commission européenne. Ce type de données à caractère non personnel peut aider à concevoir et développer de nouveaux produits et services plus efficaces et plus durables. Elles peuvent être reproduites à un coût pratiquement nul. Aujourd’hui encore, 85 % des informations que nous produisons sont inutilisées. Il faut que cela change. »
Vers un marquage « CE » pour les données
D’après Le Monde, dans le cas des informations « à risque » comme les données de santé, l’objectif de l’UE est cependant de mettre en place « des organismes de certification », chargés de vérifier que les algorithmes ne sont pas biaisés ou encore que les données utilisées sont fiables et assez diversifiées. « Pour tous les autres types de données, un système de label volontaire – qui serait l’équivalent pour l’intelligence artificielle du marquage “CE”, garant pour les biens manufacturés de certaines normes – pourrait être accordé par ces mêmes organismes aux entreprises qui respectent ces mêmes critères », écrit le quotidien.
Cette politique, qu’on pourrait résumer par la formule « protection des données personnelles / encadrement de l’exploitation des données “anonymes” » permet par ailleurs à l’UE d’afficher son indépendance par rapport aux géants américain et chinois (dont on ne cesse de rappeler les avancées fulgurantes, et parfois peu régulées, en matière d’IA). Les pouvoirs exécutif et judiciaire européens ont ainsi rattrapé comme ils le pouvaient leur « retard » sur les entreprises monopolistiques de ces deux superpuissances ces dernières années, mettant en place le très commenté RGPD (Règlement général sur la protection des données) à partir de 2018 et multipliant les condamnations financières à l’encontre des entreprises de la Silicon Valley. Capture d’écran de la chaîne YouTube de la Commission européenne.
Côté discours, comme nous le faisait remarquer le chercheur Julien Nocetti en novembre 2019, le terme d’« autonomie stratégique » revient d’ailleurs de façon de plus en plus récurrente dans les discours des officiels européens. Le 8 octobre dernier, Margrethe Vestager déclarait vouloir faire en sorte que « l’Europe ne se calque pas sur la Chine ou les Etats-Unis » lors de son audition d’intronisation. Allant jusqu’à parler de « souveraineté technologique », Ursula von der Leyen affirme aujourd’hui attendre des « grands acteurs du numérique commercial » (comprendre : Facebook et consorts) qu’ils assument « leur responsabilité, en laissant les Européens accéder aux données qu’ils collectent ». Elle explique que l’UE doit pouvoir disposer de « ses propres capacités numériques, qu’il s’agisse de l’informatique quantique, de la 5G ou de la cybersécurité ».
A quels grands enjeux l’UE va-t-elle devoir se confronter ?
Les enjeux sous-jacents aux questions de l’intelligence artificielle et des données sont nombreux. L’un des plus urgents concerne vraisemblablement le développement de la 5G : dans le cas de la France par exemple, les premières conditions d’attribution du nouveau réseau « cinquième génération » ont été rendues publiques à l’été 2019 par l’ARCEP (une autorité administrative indépendante chargée de réguler les communications électroniques), pour un déploiement généralisé prévu dans le courant de cette année.
Quel rapport avec l’IA ? Le déploiement de la 5G entraînera en fait une nouvelle « vague de données », composée d’informations toujours plus importantes générées par certains sites d’entreprises mais aussi les voitures connectées ou les smart cities. Résultat : le nombre de données émises par l’activité humaine devrait être multiplié par deux tous les dix-huit mois. « La guerre des données industrielles débute maintenant et l’Europe sera son principal champ de bataille, résume Thierry Breton, le commissaire européen au Marché intérieur, dans une interview aux Echos. Tous les regards se penchent désormais vers l’UE pour capter ces nouveaux flux de données industrielles, à très forte valeur ajoutée. A nous de nous organiser pour qu’ils bénéficient en priorité aux entreprises et à l’industrie européennes. »
« Nous voulons que les jeunes pousses européennes bénéficient des mêmes avantages que leurs homologues de la Silicon Valley »
Interrogé sur la question de la reconnaissance faciale, l’ex-ministre français de l’Economie affirme s’opposer à ce qui serait, selon lui, une « réponse binaire », en rappelant que Bruxelles a finalement décidé de prendre quelques mois supplémentaires pour réfléchir sur le sujet. Ce délai retardera-t-il les expérimentations souhaitées par certains politiques européens ? Rien n’est moins sûr, puisque Cédric O, le secrétaire d’Etat chargé du Numérique en France, annonçait le 24 décembre 2019 que le gouvernement compte lancer en 2020 une « phase d’expérimentation » de la reconnaissance faciale à des fins de vidéosurveillance, qui devrait durer « entre six mois et un an ». Capture d’écran de la chaîne YouTube de la Commission européenne.
Une chose est sûre : l’UE a exclu d’interdire complètement la reconnaissance faciale, en rappelant qu’elle est d’ores et déjà entrée dans certains usages, comme dans les aéroports. Quelles seront alors les champs d’application possible de cette technologie ? Si le vocabulaire choisi par les dirigeants européens se veut rassurant, ces derniers insistent pourtant sur la nécessité de soutenir les entreprises du numérique (notamment de cybersécurité) européennes pour les aider à développer leurs outils. Ce qui ne semble pas vraiment aller dans le sens d’une « désescalade technologique » ou d’un retour au « low-tech » prôné par certains…
« Bien que les plus grandes idées proviennent souvent des start-up les plus petites, l’expansion peut être une tâche ardue pour les petites entreprises européennes dans le monde numérique, avance ainsi Ursula von der Leyen dans son texte. Nous voulons que les jeunes pousses européennes bénéficient des mêmes avantages que leurs homologues de la Silicon Valley pour se développer, croître et attirer les investisseurs. » Soutenir les intérêts des industriels du continent tout en faisant en sorte que leurs pratiques soient conformes aux exigences démocratiques les plus élémentaires : le défi devrait occuper les dirigeants européens encore quelques années.
SUR LE MÊME SUJET :
> Une IA fiable et démocratique made in Europe est-elle possible ?
> Intelligence artificielle : la « victoire » de la Chine est-elle inéluctable ?
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> 5 idées reçues sur l’IA, démontées par des chercheurs
> Best of 2019 de nos (longs) entretiens autour du numérique
> Internet est mort, vive l’internet low-tech ?
Image à la Une : Capture d’écran de la conférence de presse de Margrethe Vestager et Thierry Breton. Source : https://www.youtube.com/watch?v=ivg9d071OxI Long read web Pablo Maillé Pablo Maillé - 20 février 2020 Share on Facebook Share on Twitter CommentaireCommentaires Rejoins-nous pour commenter On est déjà nombreux mais on a besoin de toi ! S’inscrire Tu as déjà un compte ? Se connecter Les plus utiles Les plus récents Les plus discutés
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Brexit : Retour sur trois intox qui ont marqué les débats
FAKE OFF A l'approche de l'entrée en vigueur du Brexit ce vendredi, 20 Minutes revient sur trois intox qui ont marqué les débats de ces dernières années
Alexis Orsini
Publié le 30/01/20 à 15h38 — Mis à jour le 30/01/20 à 17h43
0 commentaire 56 partages
Un drapeau d'opposition au Brexit brandi devant le Parlement britannique, le 29 janvier 2019. Un drapeau d'opposition au Brexit brandi devant le Parlement britannique, le 29 janvier 2019. — Kirsty Wigglesworth/AP/SIPA Royaume-Uni quitte l'UE. prônaient de rester au sein de l'UE... quitte à recourir à des intox pour défendre leur camp. marquantes.
Après des années de tractations et de rebondissements politiques, le Royaume-Uni s’apprête à quitter l’UE pour de bon ce vendredi à 23 heures (heure de Londres). L’occasion de revenir, avant l’entrée en vigueur du Brexit, sur certaines intox qui ont rythmé les débats des partisans du « leave » et du « remain » au cours de ce long processus.
La reine, en faveur du Brexit ?
Le 9 mars 2016, à trois mois du référendum très attendu du Brexit, le tabloïd The Sun prétend dévoiler un énorme scoop en titrant en une : « La reine soutient le Brexit ».
The Queen backs the Brexit - read tomorrow's front page exclusive here: https://t.co/pykw3ApLW5 pic.twitter.com/T95rcdfPig — The Sun (@TheSun) March 8, 2016
Si cette affirmation suscite sans surprise un grand emballement médiatique, elle ne correspond pas vraiment aux informations « révélées » par le tabloïd à succès, qui indiquait simplement qu’Elizabeth II avait critiqué l’UE lors d’un déjeuner avec le vice-Premier ministre Nick Clegg… en 2011. En plus de publier un démenti cinglant, rappelant que « la reine reste neutre sur le plan politique, comme c’est le cas depuis 63 ans » et qu’il n’était pas question de « comment [er] des ragots fallacieux basés sur des sources anonymes », Buckingham Palace avait dans la foulée saisi l’Independent Press Standards Organisation (Ipso), le régulateur de la presse britannique, pour dénoncer cette une. Trois mois plus tard, cette instance jugeait cette une « particulièrement trompeuse ». Ce qui n’a pas empêché les médias et les commentateurs politiques de tenter de déceler de multiples « messages codés » de la reine sur le Brexit au gré de ses différentes apparitions médiatiques au cours des trois dernières années.
La participation budgétaire du Royaume-Uni à l’UE lui coûte 350 millions de
livres par semaine
C’était l’un des slogans phares de la campagne en faveur du Brexit, une promesse impossible à rater sur les bus rouges vifs où elle était affichée en lettres majuscules : « Nous donnons 350 millions de livres par semaine à l’UE, mieux vaut financer le NHS [le service de santé britannique] avec ».
Boris Johnson falsely promised £350 million a week for the NHS! Boris Johnson put it on the Brexit bus!! Pass it on! RT like fury...#SEO #BUS #NHS #BREXIT #350million@NHSMillion pic.twitter.com/ghoDBuYnI7
— 🕯James Neill, Esq. 🇪🇺🇮🇪🇬🇧#ThankEU (@jneill) June 26, 2019
Invoqué par Boris Johnson comme par Theresa May, l’argument était omniprésent dans les débats opposant les partisans du « leave » à ceux du « remain ». Mais ce chiffre, comme la promesse de le redistribuer au niveau national, étaient en réalité tous les deux trompeurs, comme l’avait notamment dénoncé le bureau britannique des statistiques, en évoquant un « mauvais usage des statistiques officielles ».
Si le Royaume-Uni fournissait bien à l’époque 18 milliards d’euros par an au budget de l’UE – en se basant sur l’estimation de l’année 2015 –, soit l’équivalent de 350 millions par semaine, il fallait toutefois y appliquer le rabais britannique – négocié par Margaret Thatcher en 1984 –, ce qui réduisait ce montant à 13 milliards annuels, soit environ 250 millions de livres hebdomadaires, comme le notait Fullfact.org, association britannique de fact-checking. Et même à 136 millions par semaine en prenant en compte certaines aides financières fournies par Bruxelles au Royaume-Uni.
En pratique, l’entrée en vigueur du Brexit aura un coût supplémentaire important pour le Royaume-Uni, qui devra verser un peu moins de 30 milliards de livres à l’UE – un montant qui a diminué au fil des retards engrangés pour sa sortie définitive, puisqu’il devait à l’origine être de 39 millions – en vertu de l'« accord de divorce » entre les deux parties.
L’affirmation avancée par les partisans du « leave » sur les prétendus 350 millions hebdomadaires a en tout cas laissé des traces puisque, selon un sondage réalisé en 2018, 42 % des Britanniques la croyaient véridique.
Les deux tiers de l’industrie manufacturière dépendent de la demande
européenne
C’était l’une des affirmations avancées par Alan Johnson, une personnalité politique du Parti travailliste opposée au Brexit, à l’approche du référendum : « Notre adhésion à l’UE est cruciale pour notre industrie manufacturière. Les deux tiers des emplois [dans ce domaine, qui englobe la fabrication de boissons, de tabac, de textile…] dépendent de la demande européenne. » Des données obtenues en soustrayant le 1,7 million de salariés du secteur dont les emplois dépendaient des échanges avec d’autres pays de l’UE en 2011, des 2,55 millions d’emplois dans ce domaine comptabilisés au total sur cette même année par le Centre for economics and business research (CEBR).
IFRAME: //www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01357940/src/pml38k/zon e/1/showtitle/1?tagparam=category%3Dsociete%26subcategory%3Dsociete%2Cr oyaume-uni%2Cbrexit%2Cdesintox%2Celizabeth_ii%2Cboris_johnson
Le problème, c’est que ce calcul est trompeur : le 1,7 million en question inclut des emplois directement liés aux échanges avec l’UE, mais aussi des emplois indirects. Selon les chiffres actualisés et réellement pertinents fournis par le CEBR à Fullfact.org, le total des emplois concernés avoisinerait plutôt les 436.000, soit 17 % des 2,5 millions de l’industrie manufacturière en 2011. Monde Négociations post-Brexit : L'Union Européenne met en garde contre une rupture brutale Monde Brexit : Le nouveau centre géographique de l’UE est un petit village de Bavière
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Brexit : 11 mois pour écrire les nouvelles règles dans l'assurance
STÉPHANIE SALTI, À LONDRES | 03/02/2020 à 08h51
Compagnies Fédérations
Brexit : 11 mois pour écrire les nouvelles règles dans l'assurance © Diego Delso / Wikimedia Commons
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Le Royaume-Uni a officiellement quitté l'UE le 31 janvier. La prochaine phase des négociations déterminera les contours des nouvelles relations commerciales dans l’assurance à écrire entre le Royaume-Uni et l'UE.
Quarante-sept ans après son adhésion, le Royaume-Uni a quitté officiellement l’UE vendredi 31 janvier 2019 à 23 heures, heure anglaise. Une date historique qui pourtant n’aura pas d’impact immédiat sur le secteur de l’assurance. Le Royaume-Uni et l’UE sont désormais entrés dans une période de transition qui se terminera au plus tôt le 31 décembre prochain et qui permettra de définir la nouvelle relation commerciale entre les deux blocs. [...]
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"Ce n'est qu'un au revoir": avant le Brexit, les adieux chargés d'émotions
des eurodéputés britanniques
Le 30/01/2020 à 7:36
BFMTV À l'issue de la ratification officielle de la sortie du Royaume-Uni de l'UE, les députés ont chanté Auld Lang Syne (ce n'est qu'un au revoir), les mains liées. Après trois ans et demi de débat, certains n'ont pu retenir leurs larmes.
Trois ans et demi après le vote sur le référendum pour le Brexit, les députés britanniques ont fait leur adieu, émus, au Parlement européen ce mercredi soir, sur l'air de "Ce n'est qu'un au revoir". Il s'agit de la première étape officielle pour la sortie du Royaume-Uni de l'UE, qui doit avoir effectivement lieu ce vendredi à minuit.
Le Parlement européen a donc ratifié, sans surprise, le Brexit, avec 621 voix pour, 49 contre, et 13 abstentions. À l'issue du vote, nombre d'élus se sont donné la main dans l'hémicycle et ont entonné le chant écossais Auld Lang Syne ("Ce n'est qu'un au revoir").
"Nous vous aimerons toujours et nous ne serons jamais loin", a promis la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen aux eurodéputés en partance, lors d'un débat avant le scrutin. "Vous allez nous manquer", a-t-elle assuré.
"Un jour évidemment triste et grave"
Certains des 75 députés britanniques ont brandi des écharpes aux couleurs des drapeaux britannique et européen. D'autres, comme l'élu travailliste Rory Palmer, n'ont pu retenir leurs larmes à la fin du chant. Ce dernier a ensuite salué sur Twitter "sa famille" qu'a été le groupe des progressistes, des socialistes et des démocrates:
"Merci à nos amis, nos collègues, nos partis alliés et la famille des progressistes pour cet émouvant adieu ce soir. Ça a été merveilleux de travailler avec des amis de toute l'Union européenne."
"Je regrette que le Royaume-Uni ait choisi d'être solitaire plutôt que d'être solidaire. C'est un jour évidemment triste et grave. C'est un affaiblissement pour les deux côtés", a déploré le négociateur de l'UE sur le Brexit Michel Barnier, chargé désormais des discussions sur la future relation avec Londres.
"Arrivederci"
La cheffe de file des sociaux-démocrates (S
D) dans l'hémicycle, l'Espagnole Iratxe Garcia, qui n'avait pu retenir ses larmes lors d'une cérémonie de départ pour les élus travaillistes, s'est dite "dévastée" par ce départ.
"C'est une journée triste pour notre parlement", a regretté David Sassoli, président de l'institution. "Lors d'une journée comme celle-ci il faut rester encore plus unis", a-t-il souhaité. "Arrivederci", a-t-il lancé aux partants.
Sur le même sujet Royaume-Uni de l'UE
Le Brexit sera effectif ce vendredi soir, à partir de minuit (heure française), après un discours à la nation du Premier ministre anglais Boris Johnson. E.P avec AFP
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Le Brexit va plomber le budget de l’UE !
BREXIT Le Brexit va plomber le budget de l’UE ! Pixabay Sauvegarder Sauvegardé Partager Copier le lien Lien copié
Selon les comptes de la Commission, le départ du Royaume-Uni (Brexit) fera un
trou de 12 milliards d'euros en 2021 dans les finances publiques de l'Union
européenne. Et l'ardoise s'élèvera à 84 milliards sur 7 ans !
Publié le 30/01/2020 à 9h31 Publicité
Le Brexit va laisser un gros trou dans les finances de l'UE... Douze milliards d'euros par an à partir de 2021, c'est l'impact du départ du Royaume-Uni, qui complique encore les négociations entre les 27 sur le prochain budget à long terme de l'UE. Pour résoudre le casse-tête du prochain cadre financier pluriannuel (CFP, 2021-2027), la Commission Juncker avait mis sur la table une proposition dès mai 2018, avant de passer le relais à la nouvelle équipe d'Ursula von der Leyen.
Le dossier est désormais dans les mains du président du Conseil européen Charles Michel, qui a convoqué un sommet extraordinaire pour tenter de mettre d'accord les 27. Cette réunion au sommet "commencera" le jeudi 20 février et devrait jouer les prolongations. Le Royaume-Uni est un "contributeur net" au budget européen, c'est-à-dire qu'il donne plus d'argent qu'il n'en reçoit. Selon les comptes de la Commission, la perte de 12 milliards d'euros en 2021 s'élèvera à 84 milliards sur 7 ans.
>> A lire aussi - D'un point de vue historique, le Brexit n'est pas une surprise
La solution préconisée par l'ancien commissaire au Budget Gunther Oettinger est d'une part d'augmenter la contribution des Etats membres, et d'autre part de tailler dans les politiques traditionnelles de l'UE (cohésion, agriculture) pour financer un budget plus "moderne" avec de nouvelles priorités (environnement, sécurité, migrations, défense). Pour l'instant, la discussion patine malgré les nombreux contacts de Charles Michel avec les capitales. "On pourrait espérer que le Brexit serait un électrochoc. Mais je pense qu'on reproduira ce qu'il y avait avant", regrette Nicolas-Jean Brehon, spécialiste du budget européen à la Fondation Schuman.
La première discussion se focalise sur l'ampleur de la contribution des Etats membres au CFP. Un club des "1%" s'est formé, Allemagne en tête, avec l'Autriche, les Pays-Bas ou les pays scandinaves, pour que le budget soit limité à 1% du revenu national brut (RNB) de l'UE. "C'est un seuil évidemment symbolique, c'est aussi un seuil politique qui a été demandé par l'Allemagne et les Britanniques", souligne M. Brehon, rappelant que ces deux pays étaient "les premiers à avoir demandé des limites plus strictes" au budget.
>> A lire aussi - Pouvoir d'achat : ce que le Brexit va coûter à chaque Britannique
Avec le Brexit, l'Allemagne perd un allié dans la négociation, note l'expert. La Commission, qui propose un seuil de 1,114% (soit un budget de 1.134 milliards d'euros à prix constants de 2018, ou 1.279 milliards d'euros à prix courants) a mis en garde contre une réduction à 1%. En tenant compte du départ britannique, le budget représente actuellement 1,16% du RNB de l'UE. Le Parlement défend 1,3%.
La Commission veut en outre profiter du Brexit pour bannir les "rabais". Introduits pour le Royaume-Uni en 1984 ("I want my money back", disait Margaret Thatcher), ils s'appliquent à cinq pays, parmi les plus riches de l'Union: Allemagne, Danemark, Pays-Bas, Autriche et Suède. "Les plus riches versent des montants moins élevés en pourcentage de leur RNB par habitant", déplore l'exécutif européen, qui propose une suppression progressive sur cinq ans.
>> A lire aussi - Le Brexit va-t-il changer quelque chose pour nous au 1er février
Pas moins de 18 Etats membres estiment eux aussi que le Brexit est "une opportunité unique de réformer et moderniser" les ressources du CFP. "Aucun Etat membre ne souffre d'un surpoids budgétaire assez gros pour pouvoir prétendre" à un rabais, assure ce groupe de pays où l'on retrouve la France, l'Espagne, l'Italie, la Pologne, les pays baltes ou encore la Bulgarie, la Roumanie et la Hongrie.
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"Les rabais n'ont jamais eu pour but d'équilibrer les contributions, mais de les ramener dans des zones acceptables", tempère M. Bréhon. L'Allemagne argue qu'elle devra "fournir une participation bien plus importante" après le Brexit, "même avec 1%", a encore rappelé le ministre Michael Roth lors d'une récente réunion à Bruxelles. La perspective de devoir se serrer la ceinture a relancé le débat sur la nécessité de trouver des ressources propres à l'Union, en plus des contributions nationales. Parmi les pistes, un mécanisme d'ajustement aux frontières sur le carbone, une taxe sur le plastique ou des revenus issus du marché du carbone européen.
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© Capital (avec Agence France Presse) Débat des lecteurs 18 débatteurs en ligne18 en ligne Le Brexit va-t-il couler l’économie britannique ? Oui Non 2952 votes - Voir le résultat Photo de profil de Débatteur Anonyme Débatteur Anonyme Niveau 1 Oui Il y a 1 année La question est mal posée. Bien entendu que l'économie britannique a subi et continuera de subir un choc économique considérable du fait du brexit don ...Lire plus Lire 229 arguments Oui Photo de profil de Lemoine Suzanne Lemoine Suzanne Niveau 9 Non Il y a 11 mois Je ne me fais de bile pour eux. Ils sont malins, savent profiter de tout et n'ont aucune pudeur (voir les réactions de Boris Jonhson, qui, dès que que ...Lire plus Lire 269 arguments Non Recevez nos dernières news Chaque matin, les infos à retenir sur les marchés financiers.
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L'UE va réformer sa procédure d'adhésion face au veto de la France
Par Reuters le 04.02.2020 à 13h01 Lecture 3 min. réagir L'UE VA RÉFORMER SA PROCÉDURE D'ADHÉSION FACE AU VETO DE LA FRANCE La Commission européenne va proposer de modifier la procédure d'adhésion de nouveaux pays à l'UE pour rendre le processus plus politique, l'objectif étant d'amadouer la France qui a bloqué en octobre la poursuite de l'élargissement vers six pays des Balkans. /Photo prise le 29 novembre 2019/REUTERS/Yves Herman YVES HERMAN Commenter
par Robin Emmott et Gabriela Baczynska
BRUXELLES (Reuters) - La Commission européenne va proposer de modifier la procédure dʼadhésion de nouveaux pays à lʼUE pour rendre le processus plus politique, lʼobjectif étant dʼamadouer la France qui a bloqué en octobre la poursuite de lʼélargissement vers six pays des Balkans.
Emmanuel Macron a refusé en octobre lʼouverture de négociations dʼadhésion avec lʼAlbanie et la Macédoine du Nord, gelant ainsi un processus censé sʼouvrir ensuite à la Serbie, au Kosovo, au Monténégro et à la Bosnie. Le président français a réclamé que lʼUE se réforme avant de poursuivre un élargissement jugé "trop bureaucratique".
Emmanuel Macron sʼest alors fait le porte-voix de ceux qui, dans lʼUE, jugent que le dernier élargissement en 2007 à la Roumanie et à la Bulgarie a été trop précipité et quʼune certaine prudence est nécessaire avec des pays vulnérables au crime et à la corruption.
Pour lʼancien président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et dʼautres Etats membres comme lʼItalie, la France a commis une "erreur historique" en prenant le risque dʼinciter les pays des Balkans à se détourner de lʼUE au profit de la Chine et de la Russie
La Commission espère désormais convaincre la France, qui se dit favorable au principe de lʼélargissement aux Balkans à long terme, de lever ses objections avant un sommet UE-Balkans en mai à Zagreb.
Paris a soumis en novembre une proposition de réforme qui donnerait davantage de poids aux chefs dʼEtat et de gouvernement des Etats membres dans lʼélargissement de lʼUE.
LA POSSIBILITÉ DE REPRENDRE À ZÉRO LES NÉGOCIATIONS
Pour répondre à cette demande, la Commission devrait proposer mercredi des changements qui laisseront aux Etats membres la possibilité dʼinterrompre une procédure dʼadhésion voire de contraindre un pays candidat à reprendre à zéro les négociations sur certains chapitres politiques en cas de manquements constatés de sa part. Des sommets supplémentaires seraient organisés dans la région des Balkans pour permettre aux responsables politiques de peser davantage dans le processus.
"Macron veut être considéré comme le faiseur de roi et on peut arranger ça parce que la crédibilité de lʼUE est en jeu", a dit un responsable européen impliqué dans ce projet de réforme. "Cʼest politique et cʼest personnel donc nʼen faisons pas un drame."
Les propositions de la Commission ne répondent cependant pas à toutes les demandes françaises, notamment celle qui consisterait à dégager des fonds pour les nouveaux adhérents à partir des montants consacrés dans le budget de lʼUE aux pays les plus pauvres. Des responsables européens craignent quʼune telle initiative nʼincite ces Etats membres à sʼopposer à tout élargissement.
Cette réforme de la procédure dʼadhésion doit être approuvée à lʼunanimité des Vingt-Sept et il nʼest pas certain que la France lʼacceptera en lʼétat, dit un diplomate européen. "Avec Macron, nous avons 60% de chances de succès", déclare ce dernier.
A Paris, des responsables français ont dit à Reuters ne pas avoir encore vu les propositions de la Commission mais avoir discuté avec le commissaire à lʼElargissement, Oliver Varhelyi.
Dʼautres pays, comme les Pays-Bas et le Danemark, ont aussi refusé en octobre de poursuivre lʼélargissement mais les responsables européens considèrent que lʼessentiel est de convaincre Emmanuel Macron.
"Sans Macron, ni les Néerlandais ni les Danois ne bloqueraient ça à eux seuls. Certainement pas pour la Macédoine du Nord, peut-être pas même pour lʼAlbanie", a dit un haut diplomate européen.
(Avec Michel Rose à Paris; version française Bertrand Boucey) Commenter
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Politique
Von der Leyen, Michel, Lagarde... Qui sont les nouveaux visages de l'Union
européenne ?
Par CNEWS avec AFP - Mis à jour le 01/12/2019 à 11:04 Publié le 01/12/2019 à 04:26 Partager Tweet L'Allemande Ursula von der Leyen, le Belge Charles Michel et la Française Christine Lagarde sont trois des nouveaux dirigeants des institutions européennes. L'Allemande Ursula von der Leyen, le Belge Charles Michel et la Française Christine Lagarde sont trois des nouveaux dirigeants des institutions européennes. L'Allemande Ursula von der Leyen, le Belge Charles Michel et la Française Christine Lagarde sont trois des nouveaux dirigeants des institutions européennes. [PATRIK STOLLARZ / AFP, BENOIT DOPPAGNE / Belga / AFP, MANDEL NGAN / AFP ]
Après l'élection de la présidente de la Commission européenne, mardi 16 juillet, tous les postes-clés de l'UE sont désormais occupés. Ursula von der Leyen, Charles Michel, Christine Lagarde... Tour d'horizon des nouvelles têtes de l'Union.
Présidente de la commission européenne : Ursula von der leyen
(©John MACDOUGALL / AFP)
L'Allemande Ursula von der Leyen, 60 ans, a été élue de justesse par les eurodéputés, mardi 16 juillet, présidente de la Commission européenne, après avoir été désignée par les dirigeants européens au début du mois. Elle succédera le 1er novembre prochain au Luxembourgeois Jean-Claude Juncker à la tête du poste le plus important de l'Union.
Occupant auparavant le poste de ministre de la Défense en Allemagne, cette mère de sept enfants est francophile (elle parle couramment français), et est appréciée par Paris, notamment en raison d'une bonne coopération sur les questions de défense franco-allemande. Proche d'Angela Merkel, elle a été vue pendant un temps comme une successeure potentielle de la chancelière. Mais son bilan au ministère de la Défense, marqué par des scandales et une mauvaise gestion, a considérablement entaché son image. Ursula von der Leyen a vu sa popularité s'éroder depuis son arrivée au ministère allemand de la Défense, en 2013. Ursula von der Leyen a vu sa popularité s'éroder depuis son arrivée au ministère allemand de la Défense, en 2013. Sur le même sujetUnion EuropéenneTout savoir sur Ursula von der Leyen, choisie pour prendre la tête de la Commission européenne
Président du conseil européen : Charles Michel
(©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)
A la présidence du Conseil européen (qui réunit les chefs d'Etat ou de gouvernement des Etats membres), les Vingt-Huit Etats membres de l'UE ont désigné Charles Michel, actuel Premier ministre belge de 43 ans, qui succède au Polonais Donald Tusk.
Libéral francophone, il a rapidement gravi les échelons, après une arrivée précoce en politique dans l'ombre de son père, l'ex-commissaire européen Louis Michel. Bon néerlandophone, il a accepté il y a cinq ans de gouverner au sein d'une coalition avec les nationalistes flamands de la N-VA, un parti qui prône dans ses statuts l'indépendance de la Flandre. C'est par ailleurs l'un des grands alliés d'Emmanuel Macron et de son parti, La République en marche (LREM).
haut représentant de l'ue pour les affaires étrangères : Josep Borrell
(©Jure Makovec / AFP)
Le poste de haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères, c'est-à-dire de chef de la diplomatie européenne, occupé jusque-là par l'Italienne Federica Mogherini, a été confié à Josep Borrell, 72 ans.
Ce socialiste espagnol est un Catalan fermement anti-indépendantiste. Peu adepte de la langue de bois, il a été très actif ces derniers mois sur le dossier de la crise au Venezuela (le président Nicolas Maduro et l'opposant Juan Guaido s'y disputent le pouvoir depuis janvier), et s'est montré régulièrement critique de l'administration Trump.
Présidente de la banque centrale européenne : Christine Lagarde
(©Jim WATSON / AFP)
Pour la présidence de la Banque centrale européenne (BCE), c'est la Française Christine Lagarde, 63 ans, qui a été choisie par les dirigeants européens, pour succéder à l'Italien Mario Draghi.
Ancienne championne de natation synchronisée, cette avocate, devenue banquière, qui parle anglais à la perfection, a déjà brisé plusieurs plafonds de verre. Elle a en effet été la première femme à piloter le prestigieux cabinet d'avocats d'affaires américain Baker McKenzie (en 1999), puis la première femme à occuper le poste de ministre français de l'Economie et des Finances (2007-2011) sous la présidence de Nicolas Sarkozy, et enfin la première femme à être nommée, en 2011, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), poste qu'elle occupait jusque-là. Sur le même sujetportraitDu FMI à la tête de la BCE, Christine Lagarde brise un nouveau plafond de verre
Président du Parlement européen : David Sassoli
(©FREDERICK FLORIN / AFP)
L'Italien David Sassoli, 63 ans, a été élu le 3 juillet président du Parlement européen, pour un mandat de deux ans et demi. Il succède à ce poste à son compatriote Antonio Tajani (PPE, droite).
Ancien journaliste de télévision (il a présenté le journal télévisé du soir sur la première chaîne publique italienne), il a débuté en politique sur le tard, en 2009. Cette année-là, il est élu eurodéputé sous les couleurs du centre gauche. Il a été réélu en 2014 puis en 2019. Sous la précédente législature, il était vice-président du Parlement en charge du budget et de la politique euro-méditerranéenne.
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13 conséquences concrètes du Brexit
Par CNEWS - Mis à jour le 26/01/2020 à 08:37 Publié le 26/01/2020 à 04:55 Partager Tweet [Daniel SORABJI / AFP]
Ignorant les menaces de désastre économique brandies par les institutions internationales, les Britanniques ont décidé de quitter l'UE, ouvrant ainsi une ère d'incertitude sans précédent. Le pays devrait bientôt être rattrapé par les conséquences concrètes de son choix.
Une tempête financière
Dans l'immédiat, c'est une mini-tempête financière qui devrait souffler. Voir la cinquième puissance économique mondiale quitter le navire européen aura en effet un impact planétaire. Les Bourses de Hong Kong et Tokyo ont plongé, celle de Londres a ouvert en baisse de 7% et celle de Paris et Francfort de 10%. Signe qui ne trompe pas, les marchés se sont précipités sur la valeur refuge par excellence, l'or. Le cours de l’once s’est envolé à l’heure des résultats du référendum à son niveau le plus fort depuis deux ans. Et ce n'est probablement que le début. Sur le même sujetEnvironnement10 conséquences concrètes du réchauffement climatique
Des années de négociations avec ses partenaires commerciaux
Le retrait de l’UE ne va pas se faire en quelques jours. Il devrait s’effectuer sur plusieurs années. Le Royaume-Uni perdra par définition le bénéfice des accords commerciaux passés par l’UE et ses partenaires à travers le monde. Or, entre les conditions de sortie de l'UE, la négociation de nouveaux accords avec elle et les conclusions de traités commerciaux avec les pays extérieurs à l'UE, le gouvernement britannique a prévenu qu'une bonne dizaine d'années pourraient être nécessaires pour mener à bien les diverses négociations ouvertes par un Brexit. Bref, le changement est acté, mais il sera long.
Les britanniques seront tous plus pauvres
Les experts du Trésor britannique ont étudié plusieurs pistes possibles de renégociation des traités. Dans leur scénario dans lequel le Royaume-Uni négocierait avec l'UE un accord de libre-échange similaire à celui liant le Canada au bloc européen, chaque foyer britannique perdrait environ 4.300 livres de revenus par an (5.400 euros). Selon leurs projections, le produit intérieur brut (PIB) du pays serait d'ici à 2030 inférieur de 6% à ce qu'il aurait été en cas de poursuite de l'aventure européenne.
Un relèvement des barrières douanières
Avec le Brexit s’ouvre en réalité une longue période d'incertitude, avec des conséquences pour les entreprises britanniques, le commerce et l'attraction des investissements. Les barrières commerciales pourraient être relevées pendant cette période de transition, avec 5,6 milliards de livres (7,2 milliards d'euros) par an de droits de douane supplémentaires à payer pour les exportateurs britanniques, d'après l'OMC. Pas sûr que les secteurs manufacturiers comme l'aéronautique, avec Airbus et BMW entre autres, apprécient ces nouvelles barrières tarifaires. Elles pourraient faire leurs bagages.
Un pays moins attirant pour les investisseurs
De nombreuses entreprises utilisent le Royaume-Uni comme porte d'entrée vers l'Europe. Or certaines d'entre elles ont prévenu qu'elles relocaliseraient leur siège européen en cas de Brexit. Et cela n'a pas trainé. La banque américaine JPMorgan, qui emploie 16.000 personnes au Royaume-Uni, a prévenu vendredi qu'elle pourrait déplacer 1.000 à 4.000 emplois hors du pays à la suite de la victoire du Brexit au référendum. D'autres banques pourraient suivre. D'une manière générale, il y a fort à parier sur un repli des investissement chinois et américains.
Une récession en perspective
Entre les échanges commerciaux en berne et l'emploi en perte de vitesse, la croissance britannique risque de se réduire. Le FMI envisage deux scénarios possibles : un «scénario limité» et un scénario «défavorable». Dans le premier cas, la croissance du PIB de l’économie britannique ralentirait à 1,7% cette année, puis à 1,4% en 2017 (au lieu de 1,9% et 2,2% actuellement prévus). Dans le second cas, le Royaume-Uni tomberait carrément en récession en 2017 à – 0,8% avant de grimperait à 4% en 2017 (au lieu de 1,9% prévu).
Un chômage en hausse
La panne de croissance que devrait enregistrer le Royaume-Uni aura évidemment des conséquences sur l’emploi. Dans son «scénario limité», le FMI, anticipe un taux de chômage à 5,3% en 2017, contre 5% aujourd’hui et à 6,5% d'ici deux ans. Selon le cabinet Pwc, le Brexit coûterait environ 129 milliards d’euros de perte d’activité, ce qui se traduirait par 950 000 emplois en moins d’ici à 2020, et une hausse du chômage comprise entre 2 et 3%. Le secteur financier serait parmi les plus touchés. Si les banques de la City de Londres perdent le droit de vendre sans entrave leurs services financiers depuis le Royaume-Uni vers les pays de l'UE, la cure d'amaigrissement pourrait concerner une centaine de milliers d'emplois d'après la société de lobbying TheCityUK.
Un manque à gagner fiscal
Cette panne de croissance redoutée devrait assécher les rentrées fiscales. L'Institut des études budgétaires (IFS) prévoit un manque à gagner annuel compris entre 20 et 40 milliards de livres d'ici à 2020. Même en tenant compte de l'arrêt de la contribution britannique aux comptes de Bruxelles… Un sérieux coup/coût au budget britannique. Croissance en panne, recettes fiscales en baisse et échanges commerciaux en berne, le cocktail est toxique. Aussi, le Royaume-Uni devrait perdre sa précieuse note AAA que S
P lui attribue sans discontinuer depuis un demi-siècle. L'agence de notation a d’ores et déjà prévenu qu’elle le ferait.
Une fuite des talents du championnat anglais ?
Si le Royaume-Uni n'arrivait pas à négocier un accord sur la libre-circulation des personnes au sein de l'espace européen, de nombreux joueurs de Premier League (la première division de football anglaise) issus de l'Union Européenne pourraient être contraints de quitter le pays. En effet, ils seraient considérés comme extra-communautaires et devraient remplir certains critères très stricts pour pouvoir continuer à jouer dans leurs clubs respectifs. L'une des principales conditions est que les joueurs en question aient joué un certain nombre de matchs en sélection dans les deux années passées. Ainsi, Paul Pogba et N'Golo Kanté, entre autres, pourraient devoir faire leurs valises pour un championnat de l'UE, comme la Ligue 1.
Un visa pour aller à Londres ?
Si le Royaume-Uni arrive à négocier un accord lui permettant de rester au sein du marché unique, il est probable que la libre circulation des personnes soit acquise et que se déplacer et travailler outre-manche ne soit pas un obstacle. Tout dépendra en réalité des modalités négociées entre le Royaume-Uni et les pays membres de l’UE. Et il n'est donc pas exclu qu’il faille un visa pour voyager dans le pays dans la mesure où le Royaume-Uni ne fait pas partie de Schengen.
L’intégrité du Royaume-Uni en question
Les résultats du référendum sur le Brexit montrent un pays divisé, avec Londres, l'Ecosse et l'Irlande du Nord qui voulaient rester, tandis que le nord de l'Angleterre ou le Pays de Galles ont largement voté contre. Des résultats qui risquent de mettre en péril l'intégrité du Royaume-Uni. La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon a déclaré que sa région "voit son avenir au sein de l'UE", entrouvrant ainsi la porte à un nouveau référendum sur l'indépendance. En Irlande du Nord, le Sinn Fein, favorable au maintien dans l'UE, a lui appelé à un référendum sur une Irlande unifiée.
Des pertes pour les entreprises françaises
Si des accords ultérieurs de libre-échange ne sont pas conclus avec l'UE, la France fera partie des six pays les plus touchés par le Brexit selon le cabinet Euler Hermes. Les entreprises françaises pourraient enregistrer jusqu'à 3,2 milliards d'euros de pertes additionnelles à l'export d'ici 2019, dans le pire des cas. Soit tout de même 0,5% du total des exportations de biens et services. Dommage au moment où l'activité montre des signes de reprise.
Moins de touristes britanniques cet été
Le célèbre homme d'affaires George Soros lui a prédit une dégringolade d'au moins 15% face au dollar. Ce matin, la livre sterling a plongé de près de 12% face au dollar et de 8% face à l'euro. Mécaniquement, les vacances du touriste anglais seront plus chères. Il est donc probable que les britanniques soient moins nombreux cet été en France. Sans compter que le pouvoir d'achat des Britanniques en vacances en Europe sera de facto réduit.
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Le président de la BEI regrette le Brexit et se félicite du soutien uni de
l’UE des 27 au Groupe BEI
Alors que le Royaume-Uni s’apprête à quitter la Banque européenne d’investissement (BEI), parallèlement à son retrait de l’UE, le président de la BEI, Werner Hoyer, a exprimé ses regrets au sujet du Brexit, se réjouissant néanmoins de l’appui solide de l’UE des 27 et de l’engagement constructif du Royaume-Uni lors des négociations de sortie.
Le retrait du Royaume-Uni de l’UE met automatiquement un terme à son statut de membre de la BEI et à sa participation à hauteur de 16,11 % au capital souscrit de la Banque.
« Faire partie du Groupe BEI est l’un des avantages majeurs de l’adhésion à l’UE. Depuis 1973, nous avons soutenu des investissements porteurs de changements, amélioré les perspectives économiques, aidé les petites entreprises et renforcé les infrastructures sociales dans l’ensemble du Royaume-Uni », a déclaré le président Hoyer.
« Je déplore vivement la décision du peuple britannique de quitter l’UE », a-t-il ajouté. « Le drapeau devant la fenêtre de mon bureau va me manquer, tout comme la contribution éclairée apportée au fil des ans par les membres du Conseil d’administration et les vice-présidents britanniques aux travaux du Groupe BEI et à l’ADN de l’organisation.
Je me réjouis à la perspective d’une nouvelle forme de relation avec le Royaume-Uni, qui devrait refléter notre communauté d’objectifs sans pareil ainsi que la solide relation entre le Royaume-Uni et l’UE. Ce lien gardera à jamais sa force particulière et son importance fondamentale pour les deux parties.
Je souhaite également remercier Michel Barnier et son équipe, ainsi que leurs homologues britanniques, pour leur coopération constructive dans les efforts visant à garantir que le rôle unique de la BEI en tant que banque de l’UE ne soit pas mis à mal par le Brexit », a-t-il encore ajouté.
La quote-part de capital du Royaume-Uni remplacée à minuit
L’an dernier, les gouverneurs de la Banque européenne d’investissement, à savoir les ministres européens des finances, ont convenu à l’unanimité que la sortie du Royaume-Uni de l’UE ne porterait atteinte ni à l’activité de financement ni au modèle économique de la BEI.
La part du Royaume-Uni dans le capital de la BEI avant le Brexit s’établit à 3,5 milliards d’euros pour le capital versé et à 35,7 milliards d’euros pour le capital exigible. Le capital exigible du Royaume-Uni disparaît le jour de sa sortie de l’UE et est remplacé par un engagement du Royaume-Uni au titre du capital exigible.
Le 1^er mars 2020, deux États membres, la Roumanie et la Pologne, augmenteront leur quote-part du capital, dotant la BEI d’un capital supérieur à celui dont elle disposait avant le Brexit.
Le Royaume-Uni restera toutefois engagé pour les opérations de la BEI existant avant sa sortie de l’UE. Son engagement diminuera à mesure que l’encours de la BEI d’avant le Brexit décroîtra.
La BEI remboursera les 3,5 milliards d’euros de capital versé par le Royaume-Uni en douze annuités, après la prise d’effet du Brexit.
Le Brexit n’aura pas d’incidence sur la note AAA de la BEI et du FEI
La décision du Royaume-Uni de quitter l’UE n’aura pas d'incidence notable sur la note de crédit AAA dont bénéficient la BEI et le FEI.
Les agences de notation reconnaissent l'appui solide des 27 États membres actionnaires restants, qui ont convenu de remplacer la part du Royaume-Uni dans le capital souscrit de la BEI le 31 janvier à minuit.
Les contrats conclus pour des projets au Royaume-Uni seront respectés
Le Groupe BEI honorera pleinement les contrats de financement en place pour les projets et les investissements au Royaume-Uni.
Le futur rôle du Groupe BEI au Royaume-Uni
Aucune discussion concernant l’engagement futur du Groupe BEI au Royaume-Uni n’a eu lieu durant les négociations sur le règlement financier. L’UE prend acte du souhait du Royaume-Uni d’explorer les possibilités en ce sens.
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Brexit : "80% des articles de la presse britannique sont contre l'UE depuis
des années"
Alex Taylor sur Europe 1 2:31
Thibaud Le Meneec 12h26, le 03 janvier 2020 Pour le journaliste franco-britannique et europhile Alex Taylor, invité vendredi de "Culture Médias" sur Europe 1, très peu de journaux britanniques défendent aujourd'hui la cause européenne outre-Manche. En dehors de quelques titres, "le reste de la presse a battu campagne contre l'UE" en 2016, et continue de le faire près de quatre ans plus tard. INTERVIEW
C'est l'histoire d'une séparation qui n'en finit pas : depuis près de quatre ans maintenant, le Brexit agite le Royaume-Uni et l'UE, avec une date de divorce fixée au vendredi 31 janvier à 23 heures. Et cette histoire, c'est la presse britannique qui l'a racontée en long, en large mais surtout de travers, selon Alex Taylor. Pour ce journaliste europhile britannique devenu français depuis 2016, les tabloïds et leur "fake news" sur l'Europe ont participé à créer le Brexit, puis le nourrir.
>> Retrouvez toutes les émissions de Philippe Vandel en replay et en podcast ici
Dans quatre semaines, donc, le Royaume-Uni devrait quitter pour de bon l'UE. Mais comme le rappelle Alex Taylor, le travail de sape des médias britanniques dure depuis bien plus longtemps. Et l'un de ces artisans faussaires est aujourd'hui Premier ministre. "Qui a lancé cette manie des fake news ? C'est Boris Johnson lui-même, viré par The Times pour avoir menti à maintes reprises", raconte Alex Taylor à propos du partisan du Brexit, qui était journaliste puis éditorialiste de la fin des années 1980 au début des années 2000.
Des titres "plus racoleurs"
Mais le problème, assure Alex Taylor, va bien au-delà de la crinière blonde d'un Johnson peu à cheval sur les faits. "Ce qu'on ne comprend pas avec la presse britannique en France, c'est qu'il y a beaucoup plus de titres, les gens sont beaucoup moins fidèles et donc il faut être beaucoup plus racoleurs. En France, en général, si vous achetez Libération un jour, vous n'achetez pas Le Figaro le lendemain."
Cette profusion de titres expliquerait selon le journaliste une propension à aller sans cesse plus loin dans la critique de l'Europe. "The Sun se targue d'avoir de bonnes informations et dans l'ensemble les tabloïds britanniques se targuent de dire la vérité", avance Alex Taylor. Le problème viendrait donc de leur orientation : "80% des articles dans la presse britannique sont contre l'UE depuis des années. En France, les journaux sont plus boring [ennuyeux, NDLR] mais plus équilibrés."
Un faux argument… vite balayé
Les médias, coupables d'un Brexit aux relents d'arguments frelatés ? Pas seulement, selon Alex Taylor. Pendant la campagne du Brexit, au printemps 2016, un bus circulait et disait que le Royaume-Uni donnait chaque semaine 400 millions d'euros à l'UE et qu'il faudrait mieux le donner au système de Sécurité sociale. "Quatre heures après l'annonce du résultat de l'élection, Nigel Farage était à la télévision pour dire qu'il n'aurait pas dit ça parce que les chiffres étaient faux !", s'emporte encore le journaliste.
"Le service de santé fait partie de l'identité nationale britannique et ça prouve que les élections n'ont pas du tout été gagnées sur l'Europe, mais sur la question de financement des hôpitaux", conclut-il. Et c'est ainsi, en partie, que le camp du Brexit l'a emporté et déclenché un mélodrame dont l'épilogue est (enfin) prévu pour la fin du mois.
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Présence militaire européenne au Sahel
En janvier, le Président de la République a annoncé une nouvelle coalition pour le Sahel pour faire face aux problèmes de sécurité et de développement auxquels la région est confrontée. Mais certains gouvernements et organisations font la sourde oreille et ne veulent pas révéler les motifs réels de leur implication dans la région.
UN helicopter in Mali (© DemarK / Shutterstock)
Le 13 janvier, lors de sa visite à Pau, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé le lancement d’une nouvelle “coalition pour le Sahel ” qui repose sur 4 piliers clés : la lutte contre le terrorisme, le renforcement des capacités militaires, la restauration de l’autorité de l’Etat et l’aide au développement. Macron estime qu’une coalition plus large s’impose afin de pouvoir faire face aux nombreux défis auxquels est confrontée la région. Deux facteurs ont dicté ce choix. Premièrement, la situation a changé depuis la première intervention française au Mali en 2013 en matière de sécurité. En 7 ans, les groupes armés se sont faits plus nombreux et se sont propagés dans toute la région. Deuxièmement, l’opération française Barkhane n’est plus accueillie aussi favorablement et Paris se doit de trouver des alliés parmi les Etats membres de l’UE. Quant aux Etats-Unis, ils se montrent réticents à l’idée de s’engager davantage, comme l’a annoncé le général Mark Milley, chef d’état-major des armées, à Bruxelles à l’issue du sommet de Pau .
Ce n’est pas par hasard que Pau a été choisi pour accueillir le sommet. C’est dans cette ville qu’étaient basés sept parmi les treize soldats français tués dans un crash d’hélicoptères le 25 novembre dernier au Mali. Ce choix de Macron illustre son point de vue : il a martelé lors de la conférence de presse que les soldats français ont selon lui sacrifié leur vie pour protéger les habitants du Sahel. Les hélicoptères soutenaient une mission de combat contre les djihadistes à proximité des frontières du Burkina Faso et du Niger. A la lumière de cette tragédie, il est plus que jamais important que la France, ainsi que tous les autres pays engagés au Sahel, évaluent l’efficacité de leur stratégie afin d’éviter des pertes inutiles.
Un engagement international
Au moment de l’accident, les hélicoptères étaient venus en renfort des troupes au sol lors d’une mission antiterroriste dans la région de Liptako. Les forces françaises sont intervenues pour la première fois à la demande du gouvernement malien début 2013 lorsque des groupes de terroristes ont pris le contrôle du nord du pays. En 2014, les opérations de la France ont pris une autre tournure, elles visent dorénavant à collaborer avec des alliés locaux et régionaux afin d’empêcher ces groupes de reprendre le dessus.
Toutefois, ces dernières années, l’instabilité persiste voire s’accentue. Depuis janvier 2019, plus de 1 500 civils ont été tués au Burkina Faso et au Mali, et plus d’un million de personnes ont été déplacées dans tout le Sahel, soit plus de deux fois plus qu’en 2018.
Pour réagir, le gouvernement français a poursuivi son appel à l’aide des acteurs régionaux et internationaux. La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a par ailleurs été créée en 2013 pour soutenir la transformation politique du pays et engager plusieurs actions de sécurité. De plus, outre l’opération Barkhane, la France a récemment annoncé le déploiement de sa nouvelle force militaire internationale Takouba, prévu pour cette année. La force conjointe du G5 est une autre initiative lancée par la France visant à lutter contre l’instabilité. A terme, jusqu’à 5 000 hommes opérant dans les cinq pays du G5 seront formés et déployés dans le cadre de ce projet. L’intention déclarée est de remplacer l’opération Barkhane et les missions de la politique de sécurité et de défense commune de l’UE par la force conjointe du G5, mais il ne semble pas exister de délai pour atteindre cet objectif.
L’UE et les Etats membres ont dépensé 8 milliards rien que pour l’aide au développement au Sahel, alors qu’entre 2014 et 2020, plusieurs milliards ont également été débloqués pour garantir la sécurité, le développement des capacités et bien d’autres programmes. Certains pays ont également promis d’augmenter considérablement leur engagement dans la région. Le Royaume-Uni, par exemple, s’est engagé à déployer 250 hommes en 2020 pour contribuer à la MINUSMA et le Danemark a promis d’envoyer 10 soldats à la MINUSMA et 70 autres pour l’opération Barkhane. L’Allemagne forme la police et la gendarmerie au Burkina Faso. Elle a également annoncé une enveloppe de 10 millions pour l’équipement et un montant similaire pour des services de conseils offerts par le ministère de la défense.
Dynamique et défis actuels
Toutefois, malgré plusieurs années de formation (et un investissement financier considérable), les capacités des forces armées maliennes restent faibles. La France reconnaît qu’en dépit des années d’engagement de leur part, les forces de sécurité locales “restent sous-équipées et sous-financées pour faire le poids face aux djihadistes”. En revanche, certains analystes remarquent que les groupes armés au sol sont de plus en plus compétents et les structures de commandement deviennent encore plus fluides. Bruno Clément-Bollée explique à la BBC que “la montée en force des djihadistes est un phénomène incontestable”. En effet, dès que la France a annoncé la mort d’Ali Maychou le mois dernier (un leader marocain du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans), les avant-postes militaires ainsi que d’autres cibles dans le pays ont été frappés par une vague d’attentats. Il s’agit d’une tendance plus générale où le nombre d’incidents violents liés à l’activité du groupe militant islamiste double chaque année depuis 2016.
En effet, l’engagement international s’avère souvent très instable et son objectif, qui est de mettre fin à la violence, est loin d’être atteint. Dans certaines régions, les pays hostiles ont isolé davantage les civils et les ont encore plus exposés aux groupes extrémistes. Dans les entrevues menées par le Remote Warfare Programme au Mali, les soldats ont rapporté que “ce qui motive le plus les gens à rejoindre par International Alert sur de jeunes peuls dans les régions Mopti (Mali), Sahel (Burkina Faso) et Tillabéri (Niger) a révélé que “les abus réels ou perçus de l’Etat sont le facteur majeur qui pousse les jeunes à rallier des groupes extrémistes violents”.
De plus, l’UE organise actuellement des formations en instruction militaire de base pour de nombreuses troupes locales. Et bien que les forces armées maliennes (et le gouvernement) aient été accusées de préjugés ethniques, l’UE n’exerce aucune pression sur le gouvernement de Bamako pour qu’il engage des réformes structurelles. Cela s’avère particulièrement vrai “en ce qui concerne les forces d’autodéfense ethniques qui opèrent dans le centre et le nord du pays pour assurer la sécurité là où l’armée officielle ne peut pas intervenir (ou n’interviendra pas)”. Laisser une force non représentative se développer, dans le contexte des conflits actuels entre les différentes ethnies, surtout au Mali, pourrait avoir des effets particulièrement néfastes pour la sécurité à long terme. Si l’on ajoute à cela les nombreuses stratégies axées sur la sécurité qui sont adoptées dans la région, on remarque que les forces internationales manquent d’une stratégie cohérente.
Demandes de retrait des Etats
Pourtant, malgré ces défis, certains gouvernements et organisations font la sourde oreille et ne veulent pas révéler les raisons réelles de leur implication dans la région. La France refuse de remettre à plat sa stratégie relative au Sahel, ce qui a poussé de nombreux opposants à la contester et à soutenir que la France risque de se taper la tête contre les murs à défaut de nouvelles ressources en soldats et en matériel. Certains désignent même le Mali comme “l’Afghanistan français” car “Paris ne sait plus quoi faire”. Malgré les inquiétudes croissantes quant à son approche, le gouvernement français reste impassible et ne veut pas communiquer sur ses objectifs, sa stratégie et les dangers liés à sa démarche actuelle.
Il en va de même pour le Royaume-Uni. De nombreux soldats, responsables et observateurs britanniques craignent que le “pivot pour le Sahel” de Londres manque de substance et qu’il consiste en un signal de bonne volonté, envoyé principalement à la France, sans découler pour autant de la conviction que le Royaume-Uni puisse réellement contribuer au maintien de la paix et à la stabilité de la région. Toutefois, le gouvernement ne veut pas débattre de sa stratégie. Par exemple, la commission des affaires étrangères l’a critiqué pour avoir qualifié son approche envers l’Afrique de “stratégie”, alors qu’il s’agissait uniquement d’un “catalogue de vœux pieux” auxquels il est difficile de ne pas souscrire, mais aussi qu’il est presque impossible d’appliquer. Heureusement, tous les pays qui envoient leurs troupes dans ces régions n’ont pas la même approche.
Contrairement à la France et au Royaume-Uni, le gouvernement danois s’est montré ouvert à l’idée de repenser et de débattre de sa stratégie pour le Sahel. Par exemple, certains hommes politiques ont abordé des sujets délicats, en particulier en ce qui concerne leur soutien à l’opération Barkhane, en faisant observer que la contribution du pays servirait à courtiser les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France et ne reposerait pas sur une analyse sérieuse de la valeur stratégique d’un tel apport. Certains craignaient également que cette démarche puisse s’inscrire dans un effort international qui ne tient pas suffisamment compte des besoins des partenaires locaux et régionaux. Le parlement danois a quand même voté en faveur du soutien aussi bien pour la mission des Nations Unies que pour l’opération Barkhane, mais le gouvernement a été contraint d’évoquer publiquement, avant le déploiement, les risques potentiels qui y sont liés ainsi que les moyens de les éliminer.
La catastrophe qui a eu lieu en novembre nous donne un aperçu de ces dangers potentiels et, avec l’instabilité persistante du Sahel, il va de soi que davantage de soldats et de civils vont payer le prix du plan d’action antiterroriste international. Ainsi, l’attitude du Danemark en ce qui concerne l’engagement au Mali pourrait permettre aux autres capitales européennes de tirer quelques enseignements essentiels. En particulier, des pays comme la France et le Royaume-Uni, une fois leurs troupes déployées, doivent se montrer francs et honnêtes sur leurs objectifs et la manière dont ils veulent les atteindre.
Faits et chiffres
La présence européenne au Sahel
Aperçu des contributions du Royaume-Uni au Mali et au Sahel
2018, trois hélicoptères Chinook et environ 90 soldats britanniques sont venus soutenir l’opération Barkhane. En 2020, le Royaume-Uni va déployer “un groupe opérationnel de reconnaissance sur de longues distances comptant 250 personnes” pour soutenir la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (49,5 millions de livres sterling ont déjà été alloués à cette mission dans le cadre des contributions régulières du Royaume-Uni pour les missions de maintien de la paix). l’Afrique, a annoncé que “le Royaume-Uni a dépensé un total de… 319 millions de livres sterling pour le développement au Nigeria, tous ministères confondus”. soldats nigérians. formation qui travaillent pour la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et pour l’Armée nationale somalienne (SNA) de 12 à 30 et il s’est engagé à verser 21 millions de livres sterling supplémentaires. cadre de la Mission d’appui des Nations Unies en Somalie. kilomètres de Nairobi) forme les troupes régionales qui participent aux missions de maintien de la paix. Ainsi, plus de 700 gardiens de la paix zambiens et 6 000 ougandais, entre autres, ont été formés aux déploiements des Nations Unies et de l’Union africaine (UA) en République centrafricaine et en Somalie. En 2017, le mandat géographique a été élargi dans l’est de l’Afrique pour couvrir tout le continent. s’installera bientôt au Niger pour freiner l’immigration clandestine.
L’UE et les Nations Unies
consacrer 8 milliards d’euros à l’aide au développement rien qu’au Sahel, alors qu’entre 2014 et 2020, plusieurs milliards ont également été dépensés pour garantir la sécurité, le développement des capacités et bien d’autres programmes. L’UE offre son soutien pour plusieurs initiatives de sécurité : elle a déjà fait une contribution de 100 millions d’euros pour créer la force conjointe du G5 orchestrée par l’Union africaine qui a pour objectif d’assurer de meilleures conditions de sécurité lors des missions menées dans le cadre de la politique de sécurité et de défense commune. Le Conseil a prolongé le mandat de la mission EUCAP Sahel Mali jusqu’en janvier 2021 et a augmenté son budget passé à 67 millions d’euros. de maintien de la paix : jusqu’en août 2019, 123 personnes chargées de ce type de mission ont péri et 358 ont été gravement blessées au cours des opérations antiterroristes.
Pertes civiles au Sahel
Burkina Faso. au Burkina Faso, Mali, Niger, en Mauritanie et au Tchad, soit plus de deux fois plus qu’en 2018. l’activité des groupes islamistes au Sahel double également chaque année depuis 2016 (il est passé de 90 en 2016 à 194 en 2017 et à 465 en 2018). De même, les accidents mortels signalés associés aux groupes islamistes doublent aussi d’année en année (leur nombre est passé de 218 en 2016 à 529 en 2017 et à 1 110 en 2018). Les attaques menées par ces groupes visent aussi bien les civils que les troupes étrangères et les missions des Nations Unies.
Article original: https://voxeurop.eu/en/2020/sahel-5124283 Tweet Traductions disponibles
lundi 10 février 2020
Auteur/s: Delina Goxho Megan Karlshøj-Pedersen Abigail Watson
Source/s: VoxEurop
Traduction: Michel Kołodko | VoxEurop share subcribe newsletter
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Europe : quelles perspectives pour l’UE en 2020 ?
Publié le : 13/01/2020 - 11:39 Le débat Ici l'Europe © France24 Par : Caroline DE CAMARET
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européenne ce vendredi, qu'est-ce que ça change ?
International Dossier : Brexit
Brexit : les Britanniques quittent officiellement l'UE ce
vendredi, qu'est-ce que ça change ?
Jeudi 30 janvier 2020 à 19:09 - Mis à jour le vendredi 31 janvier 2020 à 7:35 -
Par Géraldine Houdayer, France Bleu
Ce vendredi à minuit, le Royaume-Uni va officiellement quitter l'UE. Nombre d'habitants, institutions, droits des citoyens expatriés... Voici ce qui va changer dans une Europe sans Britanniques. Des manifestants anti-Brexit devant le Parlement britannique, en décembre 2018. Des manifestants anti-Brexit devant le Parlement britannique, en décembre 2018. © AFP - Daniel LEAL-OLIVAS
Après trois ans et demi d'une séparation douloureuse, le divorce entre l'union européenne et le Royaume-Uni va devenir officiel ce vendredi à minuit (heure française). France Bleu vous explique ce que va changer le Brexit pour le moment. à lire aussi Brexit : Boris Johnson a signé l'accord de retrait de l'UE
Horloge lumineuse et pièce de monnaie spéciale
Malgré les tentatives des eurosceptiques, la cloche de Big Ben, en travaux, restera muette ce vendredi soir. Mais une horloge lumineuse projetée sur Downing street marquera le compte à rebours avant le grand saut.
Une pièce de 50 pence (équivalent à 60 centimes d'euros) marquant l'événement entrera en circulation, au total à dix millions d'exemplaires. Ardent partisan du Brexit le Premier ministre Boris Johnson, qui se pose en rassembleur depuis sa victoire aux législatives, s'adressera à la nation dans la soirée.
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Onze mois de transition
Mais d'abord, le Royaume-Uni et l'Europe ont besoin d'une période de transition pour conclure leur divorce. Les échanges quotidiens entre Londres et l'UE vont donc continuer comme avant jusqu'à fin 2020. Pendant cette période de transition de onze mois, Londres et Bruxelles vont négocier leur relation future. Mais des changements pratiques vont tout de même intervenir d'ici là. à lire aussi Le Brexit, un véritable crève-coeur pour les familles franco-britanniques du Loiret
L'Europe perd 66 millions d'habitants et 5,5% de son territoire
Vendredi soir, l'UE va donc perdre un Etat membre pour la première fois. Le Royaume-Uni est l'un des plus grands et des plus riches pays du bloc. Avec le départ de 66 millions d'habitants, l'UE va voir sa population passer à quelque 446 millions d'habitants. Son territoire va diminuer de 5,5%.
Si jamais le Royaume-Uni décidait un jour de revenir, il devrait se soumettre à la procédure d'adhésion habituelle.
Les droits des expatriés
Selon les Nations unies, environ 1,2 million de citoyens britanniques vivent dans un pays de l'UE, principalement en Espagne, en Irlande, en France, en Allemagne et en Italie. Et selon l'office britannique des statistiques, 2,9 millions de ressortissants des 27 pays de l'UE vivent au Royaume-Uni, soit quelque 4,6% de la population.
En vertu de l'accord de retrait, les expatriés installés de part et d'autre de la Manche avant la fin de la période de transition conserveront leurs droits de résider et de travailler dans leur pays d'accueil. Les citoyens européens résidant au Royaume-Uni doivent s'enregistrer pour bénéficier de ces droits. Pour les Britanniques vivant ailleurs en Europe, les procédures sont différentes d'un pays à l'autre.
La liberté de circulation s'appliquera jusqu'à fin décembre 2020. Les détails des droits réciproques seront négociés après le Brexit. à lire aussi Brexit : les Britanniques ne pourront plus voter aux élections municipales en France
Les institutions européennes sans les britanniques
A Bruxelles, le retrait du drapeau de l'Union Jack devant le Parlement européen va symboliser un changement bien réel : le Royaume-Uni devient un "pays tiers". Plus aucun des 73 eurodéputés britanniques élus en mai ne siégera. 46 des sièges seront réservés pour de futurs Etats membres, et 27 seront redistribués.
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Londres n'aura plus le droit de présenter un candidat à un poste de commissaire européen. Il n'y avait déjà plus de représentant britannique dans l'exécutif européen, Boris Johnson ayant refusé d'en proposer un dans la nouvelle Commission. Le Premier ministre britannique ne sera plus non plus invité aux sommets européens, pas plus que les membres du gouvernement n'assisteront aux réunions ministérielles. En tant que citoyens d'un pays étranger, les Britanniques ne pourront plus prétendre à des postes de fonctionnaires à Bruxelles. Mais nombre d'entre eux ont toutefois acquis une double, nationalité afin de pouvoir rester à leur poste.
En revanche, le Royaume-Uni, deuxième contributeur net au budget de l'UE derrière l'Allemagne, continuera à payer jusqu'à la fin de la transition. Mais à partir de 2021, l'UE va perdre 12 milliards d'euros par an, la contribution du Royaume-Uni.
Négociations : le plus dur commence
Si la séparation n'entraîne pas de grand changement concret dans l'immédiat, elle marquer le coup d'envoi des négociations pour déterminer les modalités de la relation entre Londres et l'Europe. Le Royaume-Uni a déjà passé plusieurs années à négocier les termes de son départ avec la "task force" de la Commission européenne, dirigée par Michel Barnier. Mais les négociations vont entrer dans une nouvelle phase après vendredi.
Michel Barnier est en discussions avec les Etats membres pour définir un mandat de négociation pour la relation future, en particulier au niveau commercial. Des négociations qui s'annoncent particulièrement tendues. A la différence de l'accord entre le Royaume-Uni et la Commission, ratifié par les Etats membres et le Parlement européen, l'accord commercial pourrait devoir être avalisé par plus de 30 parlements nationaux et régionaux.
Le Royaume-Uni restera toutefois soumis au droit de l'UE et à la Cour de justice de l'UE jusqu'à la fin de la transition. à lire aussi A Obernai, la société britannique Loadhog ne craint pas le Brexit Le Parlement européen après le Brexit Le Parlement européen après le Brexit © Visactu - Visactu à lire aussi PLAYLIST - Spécial Brexit - 30 chansons So British ! - - © Visactu - -
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Le Royaume-Uni quitte l'UE : on vous explique ce que nous réserve l'ère post-Brexit
Article rédigé par Marie-Adélaïde Scigacz France Télévisions
Publié le 31/01/2020 07:03 Mis à jour le 01/02/2020 10:37 Temps de lecture : 10 min.
Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, donne un discours à la convention annuelle du parti conservateur, le 2 octobre 2019, à Manchester (Royaume-Uni). (BEN STANSALL / AFP) Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, donne un discours à la convention annuelle du parti conservateur, le 2 octobre 2019, à Manchester (Royaume-Uni). (BEN STANSALL / AFP)
A 23 heures, heure de Big Ben, le Royaume-Uni sortira de l'UE. Mais alors que la période de transition entre en vigueur, le Brexit n'a pas dit son dernier mot.
Le Brexit, "c'est un peu comme quand Geri Halliwell a surestimé sa viabilité en tant qu'artiste solo et a quitté les Spice Girls", argumentaient jadis les opposants à la sortie du Royaume-Uni de l'UE. Mais en réalité, le Brexit tel qu'il se matérialisera, vendredi 31 janvier à 23 heures (minuit, heure de Paris), propose le scénario suivant : imaginez un monde dans lequel "Ginger Spice" aurait bien quitté les Spice Girls, mais aurait continué à se produire sur scène avec le groupe, sans toutefois donner son avis sur ses choix artistiques. Voilà ce qui attend Londres jusqu'au 31 décembre 2020. Hors de l'UE et de ses instances décisionnaires, mais toujours dans le marché unique et l'Union douanière, le Royaume-Uni inaugure une nouvelle forme de rupture. Un entre-deux baptisé "période de transition". Un arrangement inédit qui promet de nouvelles négociations pimentées entre deux partenaires qui, à défaut d'être encore amoureux, tenteront de rester amis. On vous explique comment.
Que se passe-t-il exactement vendredi à 23 heures ?
Les cloches de Big Ben ne retentiront pas, comme le souhaitaient les partisans du Brexit, mais le Royaume-Uni quittera bien officiellement l'UE à 23 heures. Si le député conservateur eurosceptique Mark François a prévu de faire la fiesta toute la nuit et d'"observer le soleil se lever sur un pays libre", ceux qui se réjouissent de la sortie de l'UE se contenteront pour beaucoup de suivre un compte à rebours géant projeté sur le 10 Downing Street, la résidence officielle du Premier ministre. Quand le lendemain, le soleil se lèvera sur la perfide Albion (et sur Mark François), les Britanniques ne seront plus des citoyens de l'UE. Mais dans les faits, rien n'aura véritablement changé.
Au 1er février, le Royaume-Uni entre ainsi dans une période de transition, laquelle sera en grande partie dédiée à la négociation avec ses ex-camarades de l'UE. Pour l'anecdote, ils ne sont même pas d'accord sur le nom à donner à cette phase (le gouvernement britannique préfère le terme "période d'implémentation"). Conformément à ce qui est prévu dans l'accord de retrait, elle doit durer jusqu'au 31 décembre 2020, date à laquelle l'UE ouvrira une nouvelle phase budgétaire.
Prévue à l'origine pour durer vingt et un mois, la période de transition a été raccourcie à onze mois au fil des reports successifs du Brexit. Elle pourra cependant être prolongée, à condition que la demande soit faite avant le mois de juillet. Or, Boris Johnson a déjà fait part de son refus de demander une extension.
Qu'est-ce qui change pour les Britanniques (et pour nous) ?
Pas de panique si vous aviez prévu d'aller à Londres pour la Saint-Valentin : pour les citoyens, rien ne change. Pendant la période de transition, la libre circulation des personnes, des biens et des marchandises est toujours de mise. Européens et Britanniques circuleront sans visa ni contrôles particuliers de part et d'autre de la Manche. Rien ne change non plus pour les entreprises qui importent depuis ou exportent vers le Royaume-Uni. Aucun droit de douane ne s'appliquera et Londres continuera de respecter les réglementations européennes comme si le pays demeurait dans l'Union.
La Cour de justice européenne (dont le travail est d'assurer une interprétation et une application uniforme du droit de l'Union) demeure compétente pour le Royaume-Uni, quand bien même le pays n'est plus membre de l'UE. Les droits des citoyens britanniques resteront les mêmes que ceux des citoyens communautaires, sans distinction, pendant les onze mois de cette période de transition, qu'il s'agisse d'un étudiant français à Manchester ou d'un retraité britannique à Eymet (Périgord).
Et les Britanniques qui siégeaient dans les institutions européennes, ils
vont rester ?
Non. Bureaux vidés et pots de départ bouclés, les Britanniques qui travaillent dans les institutions européennes ont quitté les organes du pouvoir européen ces dernières semaines. Au 1er février, ils n'y siégeront plus du tout. Mardi, le ministre de l'Europe du gouvernement britannique a quitté la toute dernière réunion du Conseil de l'Europe à laquelle son pays était convié. Un moment d'intensité inversement proportionnelle à son importance historique, à en croire les images tournées par un diplomate finlandais.
Here we go! British Minister @ChrisPincher walks away from their very last #EU Council meeting #GAC #Brexit #UK @EUCouncil #Brussels pic.twitter.com/XlDkG8eAmv — Marko Ruonala (@MarkoRuo) January 28, 2020
Dès la prochaine session du Parlement, les sièges des "MEPs" britanniques seront occupés par des députés d'autres pays. Sur un plan plus anecdotique, le Financial Times nous apprend que l'ambassade britannique auprès de l'UE, installée à Bruxelles, a été rebaptisée : avec le Brexit, elle devient au 1er février la "Mission britannique pour l'UE". Ironie du sort, l'abréviation de cette représentation diplomatique ("UKMissEU") peut se traduire par "l'UE manque au Royaume-Uni".
BREAKING: MEPs breakout in song as the European Parliament gives its final approval to Boris Johnson's #Brexit deal Get more on this story here: https://t.co/Atqz6SLBcG pic.twitter.com/bHtiZ6MKOG — Sky News (@SkyNews) January 29, 2020
Just walked out of the voting chamber with @Nigel_Farage for the last time. pic.twitter.com/u9YOOpADhA — June Mummery (@june_mummery) January 29, 2020
Si l'on résume, les Britanniques ne siégeront donc plus dans les institutions… qui édicteront, sans eux, des lois qu'ils devront quand même appliquer jusqu'à la fin de la transition. Pour un gouvernement qui a fait campagne sur l'ambition de "reprendre le contrôle" des mains de Bruxelles et de Strasbourg, cela est vécu comme "le prix à payer" pour recouvrer sa liberté, éclaire Georgina Wright, chercheuse et membre du think tank Institute for Government, spécialisée sur l'influence du Royaume-Uni après le Brexit.
Néanmoins, certains eurodéputés du Brexit Party semblent tout juste en avoir pris conscience. "Je participe en ce moment à l'avant-dernière session du comité de la pêche avec les eurodéputés britanniques. La vraie question, c'est : qui pourra demander des comptes à ces gens [les Européens] pendant qu'ils contrôlent les eaux britanniques alors que la Grande-Bretagne ne sera pas représentée ?" s'est ainsi inquiétée l'élue européenne "brexiteuse" June Mummery, sur Twitter. Sans surprise, la question a provoqué une vague de commentaires consternés, certains confrères lui rappelant que c'est exactement ce qu'a défendu son parti.
Attending the penultimate session of the #EuropeanParliament’s #FisheriesCommittee #PECHcommittee) with #BritishMEPs. The big question now is, who will be here to hold these people to account while they still control Britain’s waters, but the UK has no representation? pic.twitter.com/5gB2fKHYu9 — June Mummery (@june_mummery) January 20, 2020
A quoi vont servir les négociations ?
Quand ils ont rédigé l'accord de retrait du Royaume-Uni de l'UE, les négociateurs européens et britanniques savaient qu'ils n'auraient pas assez de deux ans pour, à la fois, s'accorder sur les termes de leur divorce (rappelons que cela leur a pris trois ans et demi !) et établir les nouvelles règles qui régiront leurs relations. La période de transition doit donc leur servir à se mettre d'accord sur l'après-Brexit.
"En quittant l'UE, les Britanniques sortent mécaniquement de 600 accords internationaux passés par l'Europe au nom de ses Etats membres", résume le chef des négociateurs européens, le Français Michel Barnier, dans un entretien au JDD (article abonnés). Transport maritime ou ferroviaire, énergie, tarification du carbone, lutte contre le blanchiment d'argent, échange de renseignements, sécurité sanitaire, accès aux marchés financiers, politiques migratoires… Avec le Brexit, tout fera l'objet d'âpres négociations entre Londres et Bruxelles. "Il faut bien avoir conscience du fait que la prochaine phase de négociations sera plus compliquée que la phase consacrée à l'accord de retrait", a d'ores et déjà prévenu un diplomate allemand en visite à Londres le 22 janvier.
Des deux côtés, la volonté est clairement de trouver un accord. Mais avoir la volonté, c'est une chose. Y parvenir en est une autre.
Georgina Wright
à franceinfo
"A partir du moment où il n'est pas question pour Boris Johnson de prolonger la période de transition, il sera difficile de trouver un accord exhaustif, explique la chercheuse. Il faudra donc déterminer quels sont les secteurs qui seront couverts par cet accord, quels autres seront abordés plus tard et ce qu'il faudra faire en attendant." Dans le même temps, Londres tentera de nouer de nouveaux accords commerciaux avec ses partenaires non européens.
Comment vont se dérouler les discussions ?
Des deux côtés, les équipes de négociateurs se sont étoffées. Selon Le JDD, la "team Barnier", qui compte 18 nationalités différentes, est passée de 35 à 60 membres. Parmi eux, une "demi-douzaine de chefs d'équipe" seront "chargés d'un domaine précis de la discussion avec Londres", détaille l'hebdomadaire.
Le chef des négociateurs européens, Michel Barnier, lors d'un discours sur le Brexit, le 29 janvier 2020, à Bruxelles (Belgique). (JOHN THYS / AFP) Le chef des négociateurs européens, Michel Barnier, lors d'un discours sur le Brexit, le 29 janvier 2020, à Bruxelles (Belgique). (JOHN THYS / AFP) Le chef des négociateurs européens, Michel Barnier, lors d'un discours sur le Brexit, le 29 janvier 2020, à Bruxelles (Belgique). (JOHN THYS / AFP)
Côté britannique, une quarantaine de personnes composeront la "task force". "L'équipe sera dirigée par David Frost, qui a déjà mené les négociations avec l'UE, sous la direction de Boris Johnson", détaille Georgina Wright. Ce diplomate occupera une place centrale dans le gouvernement "afin de disposer d'une grande proximité avec le 10 Downing Street, de récolter et de transmettre facilement les informations entre les différents départements." Enfin, une autre équipe sera chargée de mettre en place les structures britanniques qui devront, bientôt, prendre le relais de l'UE.
Les négociations ne devraient débuter qu'au mois de mars, le temps que les Européens s'accordent sur un "mandat", c'est-à-dire sur les objectifs qu'ils défendront collectivement face au Royaume-Uni. Or, "les intérêts et les priorités sont différents d'un pays à l'autre, relève Georgina Wright. Toute cette dernière semaine, l'équipe de Michel Barnier a tenu des discussions avec les diplomates européens basés à Bruxelles pour y parvenir, mais il y a encore un peu de travail." L'objectif est en tout cas de publier cette feuille de route en février.
Le chef des négociateurs britanniques, David Frost, arrive à Bruxelles (Belgique), le 8 octobre 2019. (ARIS OIKONOMOU / AFP) Le chef des négociateurs britanniques, David Frost, arrive à Bruxelles (Belgique), le 8 octobre 2019. (ARIS OIKONOMOU / AFP) Le chef des négociateurs britanniques, David Frost, arrive à Bruxelles (Belgique), le 8 octobre 2019. (ARIS OIKONOMOU / AFP)
Les Britanniques, eux, n'ont toujours pas transmis de feuille de route. Mais Boris Johnson a déjà "clairement dit ce qu'il ne voulait pas : pas d'extension de la période de transition, pas d'union douanière, pas de participation au sein d'un marché unique. Ce sont les lignes rouges du gouvernement britannique", rapporte Georgina Wright. Reste que, sans ligne précise, "difficile de savoir ce sur quoi il est possible de faire des compromis, ou quels sont les secteurs que le gouvernement estime prioritaires".
En définitive, il est possible que ce soit l'UE qui demande de prolonger d'un an ou deux la période de transition. Et pour cause : l'accord négocié devra être ratifié par les Parlements nationaux des 27. Pour parer à toute éventualité, Londres et Bruxelles continueront de se préparer à un échec de ces discussions… ce qui déboucherait sur le scénario du no deal. Une sortie chaotique de l'UE qui pourrait ainsi intervenir le 1er janvier 2021.
Alors, que se passera-t-il après la période de transition ?
Déjà, ce qui aura été négocié s'appliquera. Et ce dont on est déjà sûr, c'est que le protocole validé en octobre 2019 par l'UE et le Royaume-Uni au sujet de l'Irlande du Nord se mettra en place. Ce territoire (situé sur l'île d'Irlande, mais appartenant au Royaume-Uni) se retrouvera à cheval entre les deux parties, en ce qui concerne les échanges commerciaux. L'Irlande du Nord sortira du marché commun, mais les règles européennes sur les marchandises continueront de s'y appliquer. De quoi augurer pas mal de travail pour les équipes britanniques.
"Via l'Irlande du Nord, une partie du Royaume-Uni continuera à appliquer certaines lois et standards de l'UE", traduit Georgina Wright. Par ce biais, "le Royaume-Uni pourrait chercher à influencer les lois européennes", d'autant que ses entreprises ne voudront sans doute pas se fermer les portes du marché commun. Mais là, on anticipe déjà beaucoup. "Dès lors que le Royaume-Uni ne sera plus dans les institutions, il lui sera plus difficile de se faire entendre. Et pour savoir ce qu'il va se passer, il faudra attendre la fin de la période de transition", ajoute la spécialiste. Laquelle résume ainsi l'épisode qui nous attend désormais : "C'est la fin du début, mais pas le début de la fin."
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Macron devrait faire pression sur la Pologne pour qu'elle cesse de démanteler
la démocratie
Publié dans: L'Obs Bénédicte Jeannerod
Bénédicte Jeannerod
Directrice France @BenJeannerod
@BenJeannerod
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Le 23 janvier, le Parlement polonais, dominé par le parti au pouvoir, a adopté une loi prévoyant des mesures disciplinaires contre les juges critiquant les réformes judiciaires soutenues par le gouvernement. Cette loi pourrait affecter les juges qui appliquent l'arrêt de la Cour de justice de l'UE (CJUE) de novembre 2019, selon lequel le système judiciaire polonais pourrait questionner l'indépendance d'une chambre disciplinaire de la Cour suprême politiquement compromise. Cela mettrait la Pologne en grave contradiction avec son obligation de respecter l'arrêt de la CJUE.
Les efforts du gouvernement pour affaiblir les institutions qui lui demandent de rendre des comptes ne se limitent pas aux attaques contre le système judiciaire. Les campagnes de diffamation du gouvernement visant à délégitimer les médias indépendants et les associations de défense des droits des femmes, de l'environnement et d'autres questions, sont en augmentation. Parallèlement, les subventions gouvernementales aux associations travaillant sur les droits des femmes, des réfugiés et des migrants ainsi que sur la liberté d’association sont de plus en plus restreintes. Des membres du gouvernement ont fréquemment attaqué le médiateur polonais pour la protection des droits humains. Le gouvernement a également intensifié sa rhétorique xénophobe et homophobe.
Les institutions européennes ont déjà réagi. Dans deux arrêts rendus l'année dernière, la Cour de justice de l’UE a déclaré que des lois polonaises pouvaient porter atteinte à l'indépendance de la justice. En janvier, la Commission européenne a demandé à la CJUE si des mesures urgentes étaient nécessaires pour suspendre la nouvelle chambre disciplinaire qui risque de porter gravement atteinte à l'indépendance des juges. La Commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, institution que le président Macron dit tenir en haute estime, a exprimé en juin dernier de sérieuses inquiétudes quant à l'indépendance du pouvoir judiciaire polonais. Fin janvier, le Conseil de l'Europe a d’ailleurs soumis la Pologne à une procédure formelle de suivi en raison de ses atteintes à l'Etat de droit.
Des milliers de Polonaises et Polonais sont descendus dans les rues pour défendre les juges contre les tentatives de purge et de mise à l’écart. En janvier, des juges venus de toute l'Europe - y compris français - les ont rejoints à Varsovie. La solidarité des autres gouvernements de l'UE a été plus discrète, le Conseil des États membres de l'UE craignant d’enfoncer le gouvernement polonais, même si une procédure formelle a été ouverte au titre de l'article 7 du traité UE pouvant, à terme, priver la Pologne de son droit de vote au Conseil de l'UE.
Emmanuel Macron devrait placer la défense de l'État de droit en tête des priorités de sa visite en Pologne la semaine prochaine. La tendance en cours dans le pays est clairement en conflit avec les valeurs communes de l'UE – celles-là même que le président français a promis de défendre.
Le leadership de la France est crucial pour défendre les institutions démocratiques. Lors de ses rencontres à Varsovie et à Cracovie, le président Macron devrait faire savoir clairement que la France continuera à soutenir la procédure de l'article 7 à l’encontre de la Pologne. Les actions des responsables du gouvernement polonais doivent rester sous étroite surveillance jusqu'à ce que les lois et les pratiques problématiques soient de nouveau en conformité avec les principes démocratiques de l'UE.
Macron devrait également rappeler à Varsovie qu'un consensus se dégage sur le fait que, dans le prochain cycle budgétaire de l’UE, les fonds européens devraient être liés à des critères en matière de respect de l’État de droit. Ce dernier ainsi que l'indépendance des tribunaux sont essentiels pour prévenir la corruption et la fraude. Les contribuables européens doivent avoir la certitude que les fonds de l’UE - dont la Pologne est l'un des principaux bénéficiaires nets - ne sont pas utilisés à mauvais escient ou détournés.
Enfin et surtout, le président français devrait dénoncer publiquement les atteintes à l'État de droit afin de rassurer les Polonais ordinaires profondément préoccupés par le fait que les droits qu'ils ont acquis il y a trente ans sont désormais menacés. Les dizaines de milliers de personnes qui ont manifesté pour défendre leurs tribunaux, leurs juges et leurs procureurs, méritent le soutien et l'aide du président Macron et de la France.
Bénédicte Jeannerod est la directrice France de Human Rights Watch. Maciej Nowicki est le vice-président de la Fondation Helsinki pour les droits de l'homme en Pologne.
-------------
Lors de sa visite en #Pologne, le président #Macron (photographié avec le président #Duda à Londres en décembre) devrait défendre les principes de l'État de droit, selon cette tribune cosignée par @BenJeannerod @hrw et Maciej Nowicki @hfhrpl. https://t.co/3fhIhzAdCx via @LObs — HRW en français (@hrw_fr) February 3, 2020
#Pologne Les institutions démocratiques sont attaquées de toutes parts dans cet Etat pour tant membre de l'Union Européenne... @EmmanuelMacron, il est temps d'envoyer un signal fort au gouvernement Polonais. Notre appel ici: https://t.co/UB7SKe7YBV pic.twitter.com/DR4IRJlLRi — HRW en français (@hrw_fr) February 3, 2020
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LES BLOGS 24/02/2020 11:43 CET | Actualisé 24/02/2020 11:58 CET
Déchirée entre "pingres" et "corrompus", l'Europe est-elle en train de
mourir?
Lors du conseil européen de la semaine dernière consacré au cadre financier
2021-2027, les divisions ont révélé une Europe qui n'est plus qu'un
tiroir-caisse.
spécialiste de l'Europe
Le président français Emmanuel Macron et la Chancelière Angela Merkel assistent... LUDOVIC MARIN via Getty ImagesLe président français Emmanuel Macron et la Chancelière Angela Merkel assistent à un sommet spécial du Conseil européen à Bruxelles le 20 février 2020, tenu pour discuter du prochain budget à long terme de l'UE.
L’Europe se meurt. Elle se meurt de ses contradictions internes, de son absence de volonté politique, de l’absence de vision à long terme.
L’UE est devenu un conglomérat des intérêts nationaux
L’UE est devenue une sorte de conglomérat mou dans le meilleur des cas, une sorte d’ONU ou de Société des nations à la veille de sa mort. Le conseil européen extraordinaire de la semaine dernière consacré au cadre financier pluriannuel 2021-2027 a une nouvelle fois montré cette incapacité à prendre des orientations politiques ambitieuses à moyen et long terme. Les divisions étaient telles qu’il a été tout simplement impossible de prolonger le sommet après vendredi. Une perspective d’accord aurait permis de prolonger le sommet jusqu’au week-end, mais comme l’a dit Angela Merkel, les divergences politiques étaient trop profondes.
Le cadre pluriannuel financier devrait être l’occasion de se donner des outils budgétaires communs afin de mener des politiques communes et concrétiser cette “Europe souveraine”, terme au demeurant inapproprié car l’Europe n’est pas un État qui, seul, dispose de la souveraineté. Au lieu de cela, le conseil européen est devenu le lieu de batailles rangées au service des seuls intérêts nationaux. Aucun État n’accepte plus de payer plus qu’il ne reçoit mais on veut bien recevoir plus que ce que l’on paye au budget européen. L’Europe est devenue un simple tiroir-caisse. Certains pays violent allègrement les règles de l’État de droit mais veulent pouvoir continuer à profiter des fonds structurels. La Suite Après Cette Publicité
Les “pingres” contre les “corrompus”?
Les pays du nord ne veulent plus financer à fonds perdus la politique agricole commune ou la politique de cohésion qui comprend les fonds structurels, quand la France et les pays d’Europe du sud et du groupe de Višegrad exigent qu’on maintienne le niveau de ces dépenses. La chancelière allemande Angela Merkel veut resserrer les cordons de la bourse. Emmanuel Macron veut des crédits pour la défense européenne quand personne n’est d’accord pour une stratégie de défense commune, y compris sur la mutualisation des moyens.
Alors que l’Europe aurait dû se ressouder après le départ des Britanniques qui ont laissé un trou financier de l’ordre de 75 à 80 milliards d’euros sur la période 2021-2027, les divisions s’étalaient au grand jour.
Alors que l’Europe aurait dû se ressouder après le départ des Britanniques qui ont laissé un trou financier de l’ordre de 75 à 80 milliards d’euros sur la période 2021-2027, les divisions s’étalent au grand jour, certains pays comme les Pays-Bas ayant repris la thématique libérale britannique. Ils sont qualifiés de “pingres” quand ces derniers soupçonnent les pays de l’Est d’être tous “corrompus”. Enfin, tous les pays ou presque avaient oublié le parlement européen. Voilà que son président, David Sassoli, laisse planer la menace d’un rejet du budget. La Suite Après Cette Publicité
Les crises succèdent aux crises et ne sont plus salvatrices
La conférence de presse d’Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission, et de Charles Michel, président du Conseil européen, vendredi dernier, fut pathétique avec comme toute conclusion que ce sommet avait été essentiel même sans accord et qu’il avait permis de faire avancer les choses.
Jean Monnet disait que l’Europe se ferait dans les crises. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Les crises succèdent aux crises mais on ne sait plus où on va, il n’existe plus de volonté commune, il n’existe plus de vision commune et si le président français en avait une, il est aujourd’hui isolé et le souffle qu’il avait suscité s’est éteint dans les mois qui ont suivi son élection.
La conférence de presse d’Ursula Von der Leyen, présidente de la Commission, et de Charles Michel, président du Conseil européen, vendredi dernier, fut pathétique.
L’Europe des “Pères-fondateurs”, celle des Monnet, Schuman et Gasperi est bel et bien révolue, il faut s’y résoudre. Les peuples, aiguillés par les responsables politiques qui ont, pendant des décennies, soufflé sur les braises des feux du populisme anti-européen, n’en veulent plus. Ils ne sont pas pour autant, pour la plupart, devenus anti-européens et c’est le paradoxe. La Suite Après Cette Publicité
L’Europe sera fédérale ou ne sera pas
La seule façon de s’en sortir serait une réforme urgente des traités, même si cela sera difficile à 27. Aujourd’hui, on le voit bien, le veto paralyse l’UE. On ne peut plus rien décider au conseil pour ainsi dire sans recourir à la règle de l’unanimité. Au conseil des ministres, sur la fiscalité ou la politique étrangère et de sécurité communes il faut encore l’unanimité. La paralysie est telle qu’il n’est plus facile d’avancer de concert. Même au sujet de la directive sur les travailleurs détachés où théoriquement le vote à la majorité qualifiée est possible, la réforme n’a eu lieu qu’à la marge même si on a fait force publicité et communication sur cette soi-disant réussite.
Il est donc nécessaire de provoquer un sursaut et de proposer le passage à la majorité pour ces matières, quitte à créer une nouvelle Union qui se substituerait à la première et à laquelle les autres pays volontaires finiraient par s’agréger. Et qu’on ne vienne pas dire que le fédéralisme serait une sorte de dictature. Les seules institutions qui fonctionnent aujourd’hui sont des institutions fédérales: Commission européenne, Parlement européen, Cour de justice de l’UE, Banque centrale européenne. Le Conseil des ministres représentant les États est le lieu des affrontements nationaux.
Le fédéralisme est par essence très démocratique avec des pouvoirs et des contre-pouvoirs. Alors créons cette fédération européenne pour que l’Europe devienne enfin un géant politique qui compte, sinon au final, l’union européenne ne sera plus qu’une zone de libre-échange. Ce sera la victoire posthume des Britanniques. La Suite Après Cette Publicité
Il faut donc sauver cette Europe. Aujourd’hui, il n’y a plus qu’une seule façon d’y aller: l’Europe sera fédérale ou ne sera pas. Le temps est compté. Autrement, autant arrêter l’aventure tout de suite.
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Brexit :
Le Royaume-Uni entame sa nouvelle vie hors de l'UE
Publié le Samedi 01 Février 2020 à 07H27 / Actualisé le Samedi 01 Février 2020 à 10H17 AFP - DANIEL LEAL-OLIVAS Maintenant, reconstruire. Le Royaume-Uni se lance samedi dans sa nouvelle vie hors de l'UE, avec comme défi de tisser de nouveaux liens avec le bloc des 27 et de définir sa nouvelle place dans le monde. AFP - DANIEL LEAL-OLIVAS AFP - Gillian HANDYSIDE POOL/AFP - Paul ELLIS AFP - DANIEL LEAL-OLIVAS Maintenant, reconstruire. Le Royaume-Uni se lance samedi dans sa nouvelle vie hors de l'UE, avec comme défi de tisser de nouveaux liens avec le bloc des 27 et de définir sa nouvelle place dans le monde.
Devant le Parlement à Londres, on s'est embrassé et on a chanté "God Save the Queen" pour savourer l'indépendance retrouvée. Dans le nord eurosceptique de l'Angleterre, le mousseux anglais a coulé à flot et des feux d'artifice ont été tirés. A Edimbourg, on a veillé au contraire à la lumière des bougies pour pleurer la séparation, avec le rêve de retrouver un jour le giron européen dans une Ecosse indépendante.
Après trois ans et demi de déchirements, le Brexit voté par 52% des Britanniques en 2016 est désormais réalité. Les amarres sont larguées, après 47 ans au quai européen. L'UE a perdu pour la première fois un Etat membre ? et 66 millions d'habitants.
Mais si le Premier ministre Boris Johnson a promis ces derniers mois un nouvel âge d'or pour son pays, et même un baby-boom, tout reste à faire pour donner une existence concrète à son slogan de "Global Britain" censé symboliser un pays prêt à affronter la mondialisation.
Tournant vers des Etats-Unis qui lui tendent les bras? Nouveau concurrent dérégulé aux portes de l'UE? Ou au contraire proximité forte avec des Européens qui restent des partenaires incontournables? Dès lundi, l'ex-maire de Londres doit présenter sa vision dans un discours, tandis que le négociateur européen Michel Barnier détaillera ses priorités pour la nouvelle phase de discussions qui s'ouvre avec Londres.
- "Un peu triste" -
S'exprimant dans une adresse diffusée une heure avant le grand saut, le frétillant dirigeant conservateur de 55 ans, qui a tout misé sur le Brexit, a promis un "succès retentissant", "quels que soient les obstacles". "La chose la plus importante à dire ce soir, c'est que ce n'est pas la fin, mais le début, le moment où l'aube pointe et le rideau se lève sur un nouvel acte", a-t-il ajouté, lyrique. Il a promis "le début d'une nouvelle ère de coopération amicale" avec l'UE.
Historique, l'événement marque un nouvel épisode où tout reste à écrire, mais pas la fin des divisions qui ont fracturé le Royaume-Uni. Les Remainers gardent un goût amer, notamment dans les provinces britanniques qui ont voté majoritairement pour rester dans l'UE, en Ecosse et Irlande du Nord.
"Je suis simplement content que ce soit fait", a résumé Cory, un Londonien de 29 ans venu devant le Parlement britannique marquer le coup avec les "Brexiters" les plus durs, venus faire la fête à l'appel de l'europhobe Nigel Farage. "C'est aussi un petit peu triste parce que l'UE aurait pu mieux faire s'ils avaient prêté plus d'attention aux pays membres".
Enthousiastes ou affligés, les journaux britanniques ont réservé au Brexit un accueil à l'image du pays sur la question: divisé. "Point de départ: le Royaume-Uni quitte l'UE", résume le Times. Le tabloïd Daily Express salue un "nouveau Royaume-Uni glorieux", tandis que le Daily Telegraph, proche du gouvernement conservateur, détaille les plans du Premier ministre pour imposer des contrôles douaniers aux produits européens et salue dans un éditorial: "Bien joué peuple britannique, enfin dehors".
- "Compétition néfaste " -
Le moment est certes historique mais n'entraîne pas de grand changement concret dans l'immédiat. Pour que la séparation se fasse en douceur, le Royaume-Uni continuera d'appliquer les règles européennes jusqu'au 31 décembre. Sans avoir son mot à dire: l'Union Jack britannique a déjà disparu des institutions de l'UE.
Commerce, sécurité, pêche... Avec Bruxelles, les termes de la coopération doivent être définis d'ici à la fin de l'année. Dans les semaines à venir, des négociations qui s'annoncent âpres vont s'ouvrir et leur issue reste très incertaine. "Nous ne pourrons pas laisser une compétition néfaste s'établir entre nous", a prévenu le président français dans une lettre aux Britanniques dans le Times. "Vous quittez l'UE mais vous ne quittez pas l'Europe. Vous ne vous séparez ni de la France, ni de l'amitié de son peuple. La Manche n'a jamais réussi à éloigner nos destins, le Brexit n'y parviendra pas davantage", a-t-il insisté.
Londres souhaite aboutir en un temps record, avant la fin de l'année, et exclut toute prolongation de la transition au-delà de 2020. Un calendrier jugé très serré à Bruxelles. AFP Partager
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Quel avenir pour le Royaume-Uni après le Brexit ?
Tribune 31 janvier 2020 Par Edouard Simon Plus de trois ans après le référendum qui avait vu la victoire des partisans du Brexit et après de nombreux reports et incertitudes sur la réalisation du projet, le Royaume-Uni passe aujourd’hui son dernier jour au sein de l’UE. Quels seront les impacts du retrait du Royaume-Uni de l’UE ? Le point de vue d’Édouard Simon, directeur de recherche à l’IRIS. Aujourd’hui est le dernier jour du Royaume-Uni au sein de l’UE. Quelles sont désormais les prochaines étapes pour sa mise en œuvre effective ? Ce qui est historique c’est qu’à partir de demain, le Royaume-Uni cesse officiellement d’être un État membre de l’UE. Il ne sera donc plus représenté dans les différentes institutions de l’UE. C’était déjà le cas au sein de la Commission von der Leyen, qui a pris ses fonctions malgré l’absence de Commissaire britannique. Ce sera désormais le cas dans les autres institutions de l’Union : le Conseil et le Parlement européen, les députés européens britanniques ont ainsi fait leurs adieux à leurs collègues cette semaine à Strasbourg, lors de leur dernière session plénière. Pour autant, le Brexit est loin d’être achevé. Le Royaume-Uni entre demain dans une « période de transition » qui doit prendre fin, en théorie, le 31 décembre et qui doit lui permettre de négocier avec l’UE le cadre et les détails de leur relation future. On en sait un peu plus désormais sur la nature de celle-ci. Parmi toutes les possibilités qui étaient évoquées ces dernières années (régime OMC, accord de libre-échange [type Canada], régime EEA [type Norvège]), le gouvernement de Boris Johnson a fait savoir qu’il souhaitait négocier un accord de libre-échange. Cela étant, si la forme est réglée (à peu près, car la coopération en matière de défense, par exemple, devra faire l’objet d’un accord spécifique), le fond ne l’est pas et l’essentiel reste à négocier. Et 11 mois c’est très peu. Un accord de libre-échange met généralement au mieux une dizaine d’années à être négocié. Cependant, dans le cas du Royaume-Uni, la mécanique de négociations sera assez différente des autres négociations commerciales de l’Union puisque l’objectif n’est pas de faire converger des régimes tarifaires, réglementaires ou juridiques, mais de déterminer dans quelle mesure ils pourront diverger – ce qui n’est pas nécessairement plus simple. Par ailleurs, il existe, au Royaume-Uni, de fortes tensions sur la possibilité de prolonger cette transition. Car, le régime appliqué au Royaume-Uni — qui ne participe plus au processus législatif, mais doit continuer à se conformer au droit européen — est le cauchemar absolu des Brexiters. Quel devrait être le Royaume-Uni post-Brexit ? Certains ont peur qu’il devienne un paradis fiscal au cœur de l’Europe ; ces inquiétudes sont-elles fondées ? Quid des dossiers nord-irlandais et écossais dans ce contexte ? Les Britanniques doivent aujourd’hui faire un choix sur la nature de la relation qu’ils souhaitent avoir avec l’UE, mais celle-ci est intimement liée à la nature de leur propre trajectoire nationale, notamment en termes de stratégie de développement économique. Leur intérêt objectif serait d’avoir la relation la plus proche possible avec l’UE, qui est aujourd’hui, de très loin, leur principal partenaire commercial (environ 45 % des exportations britanniques alors que les États-Unis n’en représentent que 15 %). Pour autant, la contrepartie d’une telle proximité c’est l’absence de divergence réglementaire, ce qui limite d’autant la possibilité de développer un modèle de dumping fiscal, social, environnemental… Mais, si le Royaume-Uni accepte le principe d’un alignement réglementaire, alors pourquoi avoir quitté l’UE ? Se pose donc, de manière concomitante, la question du projet national britannique. Et, là encore, celle-ci est loin d’être simple à régler. D’une part, il leur faudra déterminer une nouvelle stratégie de développement économique. Si le Royaume-Uni voulait devenir un paradis fiscal, ce n’est pas le fait d’être un État membre de l’Union qui l’en aurait empêché. En matière de fiscalité, l’unanimité est, en effet, de mise et l’Union économique et monétaire est précisément minée par la concurrence que se livrent les États européens en matière fiscale. Paradoxalement, il sera peut-être plus difficile pour les Britanniques de le faire en dehors de l’UE du fait du rapport de force qui n’est pas vraiment à leur avantage. Mais d’autre part, et alors que le Brexit avait été vendu aux électeurs britanniques comme la possibilité d’écrire un nouveau récit national, c’est-à-dire comme un facteur de cohésion nationale, ce processus apparaît bien plutôt comme une force centrifuge importante. La géographie du référendum de 2016 le montre. En témoigne également la nouvelle demande officielle du gouvernement écossais d’organiser un second référendum d’indépendance, qui a reçu — pour l’heure — une fin de non-recevoir de Boris Johnson. De telles velléités pourraient-elles voir le jour en Irlande du Nord ? Ce n’est théoriquement pas impossible, l’Irlande ayant élu 9 nationalistes pour 8 unionistes. Le statut particulier de l’Irlande après la période de transition, qui devrait continuer à appliquer certaines régulations européennes, pourrait jouer en ce sens. Comment devrait se mesurer le départ du Royaume-Uni au niveau des politiques européennes ? Pour l’instant, et tant que durera la période de transition, les politiques communes (politique agricole, de recherche, de cohésion, etc.) ne devraient pas être affectées par le départ du Royaume-Uni, qui continue à participer à celles-ci. Au-delà, la participation du Royaume-Uni aux différentes politiques de l’Union sera tout d’abord conditionnée par l’existence d’un accord de libre-échange puis se réglera au cas par cas. La première conséquence du départ du Royaume-Uni de l’UE sera budgétaire. En quittant l’UE, le Royaume-Uni (qui était un contributeur net au budget de l’Union), laisse un « trou » de 11 milliards d’euros dans le budget européen. Même si le Royaume-Uni devra payer pour participer aux politiques communes qui l’intéressent, cela ne viendra pas compenser ce trou. Réduction du budget, augmentation des contributions nationales, création de nouvelles ressources propres : les solutions sont connues, mais aucune ne fait l’unanimité chez les Européens. Les conséquences devront ensuite être mesurées politique par politique. Le Royaume-Uni ne participera plus à l’intégralité des politiques communes que cela soit de son fait (politique agricole commune, par exemple) ou de celui des Européens (il n’est pas encore certain que le Royaume-Uni puisse accéder aux financements du Fonds européen de défense, par exemple). Et là, les conséquences peuvent être préjudiciables aussi bien pour le Royaume-Uni que pour les Européens. Par exemple, ceux-ci se montrent particulièrement inquiets des conséquences potentielles du départ du Royaume-Uni sur la coopération en matière de renseignement ou judiciaire. Sur la même thématique
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Le Royaume-Uni quitte l’UE
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(Londres) Le divorce est prononcé. Après 47 ans de vie commune houleuse, le Royaume-Uni est devenu vendredi le premier pays à quitter l’UE pour écrire un nouveau chapitre, riche en incertitudes, de son histoire. Mis à jour le 31 janv. 2020 Partager
Sylvain PEUCHMAURD et Robin MILLARD Agence France-Presse
Cette fois, c’est fini. Il aura fallu trois ans et demi de déchirements pour que le grand saut dans l’inconnu, voté à 52 % par les Britanniques en 2016, se concrétise.
Le Royaume-Uni doit désormais s’atteler à la tâche difficile de rebâtir des relations avec le bloc réduit à 27 et amputé de 66 millions d’habitants. Mais aussi les grandes puissances comme les États-Unis de Donald Trump qui lui font des appels du pied.
Parmi les premiers responsables étrangers à réagir, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a promis dans un tweet de « renforcer » les « relations déjà fortes » avec son allié historique.
Aux abords du Parlement de Westminster, après le compte à rebours des 30 dernières secondes précédant l’heure fatidique, une foule de milliers de personnes a exulté, applaudi, et entonné l’hymne national.
« Formidable », « incroyable », s’enthousiasme Karen Ollerton, une retraitée venue du nord du pays. « On est entouré d’optimisme », ajoute-t-elle, espérant « que l’on puisse tous vivre en paix » et conclure « de bons accords commerciaux ».
PHOTO ALASTAIR GRANT, ASSOCIATED PRESS
« On l’a fait ! », a lancé l’europhobe Nigel Farage, acclamé par la foule.
Dans le nord eurosceptique de l’Angleterre, dans la ville de Morley, qui a voté à 60 % pour le Brexit, le départ a été fêté en grande pompe, entre foisonnement de drapeaux britanniques et feu d’artifice. « J’attendais ça depuis 2016 », jubile Joshua Spencer, étudiant de 25 ans.
« Nouvel acte »
Peu avant la rupture, le premier ministre Boris Johnson a prédit que le Brexit, dont il a été un promoteur acharné, serait un « succès retentissant », « quels que soient les obstacles ».
« La chose la plus importante à dire ce soir, c’est que ce n’est pas la fin, mais le début, le moment où l’aube pointe et le rideau se lève sur un nouvel acte », a-t-il ajouté, lyrique, promettant « le début d’une nouvelle ère de coopération amicale » avec l’UE.
Le pro-Brexit Daily Express salue en une un « glorieux nouveau Royaume-Uni ». Le i, plus perplexe, s’interroge : « Et maintenant ? »
PHOTO OLIVIER HOSLET, ASSOCIATED PRESS
Commerce, sécurité, pêche… Avec Bruxelles, les termes de la coopération doivent être définis d’ici à la fin de l’année. Dans les semaines à venir, des négociations qui s’annoncent âpres vont s’ouvrir et leur issue reste très incertaine.
L’événement marque un nouvel épisode où tout reste à écrire ; mais pas la fin des divisions qui ont fracturé le Royaume-Uni. Les Remainers gardent un goût amer, notamment dans les provinces britanniques qui ont voté majoritairement pour rester dans l’UE, en Écosse et Irlande du Nord.
« L’Écosse reviendra au cœur de l’Europe en tant que pays indépendant », a tweeté la première ministre indépendantiste écossaise Nicola Sturgeon, déterminée à lutter contre le refus de Londres d’autoriser un référendum sur l’indépendance.
À Édimbourg, le drapeau continuera de flotter après le Brexit devant l’assemblée locale, où des centaines de personnes se sont réunies vendredi soir pour dire leur opposition au départ de l’UE.
PHOTO SIMON DAWSON, REUTERS
« C’est une honte » que l’Écosse quitte l’UE contre sa volonté, peste Joe Harrow, guide touristique de 62 ans.
À 55 ans, Boris Johnson peut savourer comme une victoire la concrétisation du Brexit, après avoir été élu à une large majorité en décembre sur cette promesse. Il a réussi là où la précédente locataire de Downing Street, Theresa May, avait échoué.
PHOTO SIMON DAWSON, REUTERS
Des journaux en vente dans une boutique de souvenirs de Londres.
Se gardant de tout triomphalisme, le premier ministre a insisté devant ses ministres sur sa volonté de « tourner la page des divisions » et « travailler à toute vapeur » pour rassembler le pays.
De Bruxelles à Berlin en passant par Paris, les dirigeants européens ont exprimé leurs regrets et leur détermination à trouver « le meilleur partenariat » possible « pour le Brexit qui porte un coup au rêve européen. » Un signal d’alarme historique « qui doit nous faire réfléchir », a averti le président français Emmanuel Macron.
« Au revoir et bonne chance », a tweeté le chef de la diplomatie irlandaise Simon Coveney.
Le plus dur à venir
Le jour a beau être historique, il n’entraîne pas de grand changement concret dans l’immédiat. Pour que la séparation se fasse en douceur, le Royaume-Uni continuera d’appliquer les règles européennes jusqu’au 31 décembre.
PHOTO ADRIAN DENNIS, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE
Le premier ministre Boris Johnson
Le plus difficile reste à faire. Les complexes négociations sur les liens qui uniront Londres et Bruxelles en matière commerciale, de sécurité ou de pêche après la transition s’annoncent disputées.
Londres souhaite aboutir en un temps record, avant la fin de l’année, et exclut toute prolongation de la transition au-delà de 2020. Un calendrier jugé très serré à Bruxelles.
Boris Johnson, qui détaillera sa vision en début de semaine prochaine, a déjà clairement annoncé qu’il visait un accord de libre-échange du même type que celui signé par l’UE avec le Canada, sans alignement sur les règles communautaires, quitte à accepter des contrôles douaniers.
Bruxelles, qui craint une concurrence déloyale, a d’ores et déjà prévenu : sans « conditions équitables » en matière d’environnement, de travail ou de fiscalité, pas de « large accès au marché unique ».
Europe En continu
Marine Le Pen veut ranimer son duel avec Emmanuel Macron Europe Marine Le Pen veut ranimer son duel avec Emmanuel Macron
(Paris) Marine Le Pen se lance samedi dans la dernière ligne droite de la course à l’Élysée dans une vidéo enregistrée au Louvre, là où Emmanuel Macron avait fêté sa victoire contre elle en 2017, avec l’espoir de raviver son duel face au président sortant, malgré d’autres rivaux. Publié à 8h46 Fêtes à Downing Street Boris Johnson éclaboussé par un autre scandale Europe Fêtes à Downing Street Boris Johnson éclaboussé par un autre scandale
(Londres) Des apéritifs ont été organisés chaque vendredi à Downing Street pendant le confinement, affirme samedi le journal The Mirror, allongeant la liste des accusations visant le premier ministre britannique Boris Johnson dont la position semble de plus en plus précaire. Publié à 8h09 Crise en Ukraine Que veut Poutine ? Europe Crise en Ukraine Que veut Poutine ?
Une série de pourparlers tenus cette semaine à Genève et à Bruxelles entre la Russie, les États-Unis et l’OTAN ont débouché sur une impasse doublée d’une escalade verbale. Devant ce blocage, le risque de conflit armé est réel. Mais à cette étape de la crise, rien n’est joué. Vladimir Poutine est-il prêt à aller en guerre ? Publié à 6h00 La Russie démantèle le groupe de pirates REvil sur demande américaine Europe La Russie démantèle le groupe de pirates REvil sur demande américaine
(Moscou) La Russie a annoncé vendredi avoir démantelé le groupe de pirates REvil, considéré comme le groupe de cybercriminels le plus redoutable en manière de rançongiciels, sur demande des États-Unis, qui se sont félicités de cette coopération en pleine crise sur l’Ukraine. Mis à jour hier à 17h52 Cyberattaque L’Ukraine dit avoir des « indices » de l’implication russe Europe Cyberattaque L’Ukraine dit avoir des « indices » de l’implication russe
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(Uxbridge) Voter de nouveau pour Boris Johnson ? « J’y réfléchirai à deux fois ! » De nombreux électeurs de la circonscription du premier ministre britannique sont partagés entre déception, colère et résignation face à l’accumulation des scandales accablants pour leur député. Publié hier à 13h17 Berlusconi candidat Il Cavaliere remonte en selle pour l’élection présidentielle Europe Berlusconi candidat Il Cavaliere remonte en selle pour l’élection présidentielle
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(Copenhague) Un ex-ministre danois de la Défense, Claus Hjort Frederiksen, a annoncé vendredi être poursuivi, soupçonné d’avoir divulgué des secrets d’État. Publié hier à 12h39 France Un migrant se noie durant une traversée vers l’Angleterre, le premier en 2022 01:07 Europe France Un migrant se noie durant une traversée vers l’Angleterre, le premier en 2022
(Lille) Deux mois après la mort tragique de 27 migrants au large de Calais, dans le nord de la France, un exilé a de nouveau perdu la vie vendredi en tentant de rallier l’Angleterre, premier décès dans la Manche en 2022 et nouveau signe que les tentatives de traversée ne faiblissent pas. Mis à jour hier à 12h29 Fêtes la veille de funérailles royales Downing Street présente ses excuses à la reine Europe Fêtes la veille de funérailles royales Downing Street présente ses excuses à la reine
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(Brest) Les Européens espèrent encore convaincre le président russe Vladimir Poutine de renoncer à une invasion de l’Ukraine, mais ils ont commencé vendredi à préparer de « lourdes » sanctions pour l’en « dissuader » et affirmer leur crédibilité vis-à-vis de l’allié américain. Publié hier à 12h12 Missiles nord-coréens Moscou dénonce les sanctions américaines « infondées » contre un Russe Europe Missiles nord-coréens Moscou dénonce les sanctions américaines « infondées » contre un Russe
(Moscou) Le ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé vendredi les sanctions américaines « infondées » contre un Russe, accusé par Washington d’être lié au programme d’armes de destruction massive de la Corée du Nord, après ses derniers tirs de missiles balistiques. Publié hier à 12h07 Créer « un prétexte » Des agents russes « prépositionnés » en Ukraine pour justifier l’invasion Europe Créer « un prétexte » Des agents russes « prépositionnés » en Ukraine pour justifier l’invasion
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UE : la Finlande veut déjà couper dans le budget de la défense
La nouvelle présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen est "inquiète" des "coupes drastiques" proposées par la Finlande pour le prochain budget 2021-2027. Dans le viseur d'Helsinki : Frontex (agence européenne de garde-frontières), la défense, le numérique et l'environnement.
latribune.fr 04 Déc 2019, 18:10
2 mn
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Je suis inquiète des coupes drastiques qui sont dans la proposition de la présidence finlandaise de l'UE, a asséné la nouvelle présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, "Je suis inquiète des coupes drastiques qui sont dans la proposition" de la présidence finlandaise de l'UE, a asséné la nouvelle présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, (Crédits : Yves Herman)
La nouvelle présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'est dite mercredi "inquiète" des "coupes drastiques" proposées pour le prochain budget 2021-2027 de l'Union qui augurent d'âpres discussions au sommet de la semaine prochaine. "Je suis inquiète des coupes drastiques qui sont dans la proposition" de la présidence finlandaise de l'UE, a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse. Elle a cité comme secteurs pouvant être affectés Frontex (agence européenne de garde-frontières), la défense, le numérique et les "efforts pour verdir l'économie".
Cette proposition finlandaise, fruit d'un compromis, reflète les profondes divergences entre Etats membres et sera au centre des discussions du Conseil européen des 12 et 13 décembre. La dirigeante a reconnu que la proposition finlandaise montrait "à quel point les négociations sur le cadre financier pluriannuel sont difficiles". Elles "devraient être menées à bien par (le nouveau président du Conseil) Charles Michel avec l'objectif d'arriver à un accord en début d'année prochaine", a-t-elle expliqué.
La défense dans le collimateur de la Finlande
A propos de la défense, elle a estimé que "les moyens (financiers) dans la proposition finlandaise ne sont pas assez hauts. Si on est sérieux, il faut investir", a-t-elle affirmé. Pourtant, le nouveau commissaire européen chargé notamment des questions de défense, Thierry Breton, a plaidé lundi pour le développement d'une "industrie européenne de défense" afin de disposer de technologies "souveraines". "La défense va être un enjeu absolument essentiel pour les cinq ans qui viennent de cette Commission et ce sera sous ma responsabilité, avec pour la première fois la création d'une industrie européenne de défense coordonnée pour partie par la Commission européenne", a affirmé Thierry Breton sur BFMTV et RMC. Il y a déjà a de la friture dans
La présidence finlandaise de l'UE a proposé de fixer les contributions des pays membres à 1,07% du revenu national brut (RNB) pour le prochain budget pluriannuel. Pour tenir compte à la fois du départ du Royaume-Uni, un contributeur net, et de ses priorités (sécurité, migration, numérique, climat), la Commission avait quant à elle proposé de fixer les contributions à 1,114% du RNB (à 27), contre 1,03% actuellement (à 28). Des pays comme l'Allemagne défendent une contribution à 1%, tandis que d'autres Etats membres exigent davantage.
latribune.fr 04 Déc 2019, 18:10
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Commentaires 13 jackleman à écrit le 05/01/2022 à 19:28 Signaler La Filande en achetant un avion pourtant décrié, où les américains suivront tout ce qui ce fait et dit dans cet avion, se met (comme les suisses et d’autres) au bottes des américains. C’eR ça l’indépendance ?
Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de renseigner votre adresse email ci-dessous : Fredo30400 à écrit le 05/12/2019 à 17:25 Signaler Les capitalistes ? Ils ne veulent pas payer, ils en veulent toujours plus, au point de se suicider par individualisme : les chinois vont nous anéantir et seuls les naïfs ne comprennent pas que si tu n'achètes pas une solide ceinture alors tu baisses ... Les capitalistes ? Ils ne veulent pas payer, ils en veulent toujours plus, au point de se suicider par individualisme : les chinois vont nous anéantir et seuls les naïfs ne comprennent pas que si tu n'achètes pas une solide ceinture alors tu baisses ton froc constamment.
Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de renseigner votre adresse email ci-dessous :
roro à écrit le 05/12/2019 à 12:32 Signaler L e sommet de l' Otan vient de se terminer , et il en ressort que l' ennemi n° 1 est le terrorisme , la Finlande n' étant pas impactée on comprend son choix et mal sa solidarité .
Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de renseigner votre adresse email ci-dessous : Réponse de à roro le 05/12/2019 à 13:17 Signaler par "terrorisme", vous entendez l'organisation terroriste de l'atlantique nord, sans doute. la pire organisation criminelle (et institutionnelle, en plus !) de toute l'histoire ! le fait qu'elle disparaisse serait une excellente nouvelle pour la paix... par "terrorisme", vous entendez l'organisation terroriste de l'atlantique nord, sans doute. la pire organisation criminelle (et institutionnelle, en plus !) de toute l'histoire ! le fait qu'elle disparaisse serait une excellente nouvelle pour la paix et la (vraie !) tranquillité des citoyens. Celles et ceux qui ont l'immense privilège d'avoir un ou deux neurones en état de fonctionnement le savent pertinemment; Contrairement à la masse populaire en état de carence neuronale.
logique à écrit le 05/12/2019 à 11:57 Signaler l'UE n'est qu'une zone de libre échange à monnaie unique (pour les multinationales) sans aucune politique commune, en particulier de défense.Depuis la création de l'euro, l'UE n'a pas cessé de mettre la charrue devant les bœufs.Arrêtons le gaspillage... l'UE n'est qu'une zone de libre échange à monnaie unique (pour les multinationales) sans aucune politique commune, en particulier de défense.Depuis la création de l'euro, l'UE n'a pas cessé de mettre la charrue devant les bœufs.Arrêtons le gaspillage.
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Citoyen blasé à écrit le 05/12/2019 à 8:56 Signaler Rien n'avance, rien ne se fait en UE, nous n'avons même pas de politique commune bon sang ! Faites une UE d'abord et avant tout, une armée seulement pour protéger les intérêts des actionnaires milliardaires ne va qu'amplifier la crise politique europ... Rien n'avance, rien ne se fait en UE, nous n'avons même pas de politique commune bon sang ! Faites une UE d'abord et avant tout, une armée seulement pour protéger les intérêts des actionnaires milliardaires ne va qu'amplifier la crise politique européenne qui n'en a pas besoin, votre seule réussite en somme, les crises ! Bravo aux finlandais en tout cas, tout cet argent gaspillé en masse dont on ne sait jamais à qui il profite vraiment il y en a marre, nus n'avons plus que des politiciens aussi cupides que les hommes d'affaires et des hommes d'affaires aussi bavards que les politiciens, tout ce petit monde tirant inlassablement les peuples européens vers le bas
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matins calmes à écrit le 05/12/2019 à 4:07 Signaler Il reste encore de la resistance dans cette europe qui s'agite en vain ? La Finlande a raison de s'ecarter de cette pretendue protection future qui n'existera jamais.
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rien d'étonnant à écrit le 04/12/2019 à 20:25 Signaler La Finlande n'est pas vraiment concernée par l'immigration clandestine. C'est un pays indépendant qui couve soigneusement une neutralité centenaire et refuse pour cela d'adhérer à L'OTAN. On ne peut pas attendre d'eux qu'ils cotisent à une sorte d'... La Finlande n'est pas vraiment concernée par l'immigration clandestine. C'est un pays indépendant qui couve soigneusement une neutralité centenaire et refuse pour cela d'adhérer à L'OTAN. On ne peut pas attendre d'eux qu'ils cotisent à une sorte d'OTAN financier pan européen nébuleux. Les finlandais sont prospères, ils sont plus en avance sur le numérique utile que le reste de l'Europe et sont des écologistes compulsifs. Il ne veulent pas gaspiller 2% de leur PIB dans une IED et des bidules numérques totalement fantasmés et sans substance puisqu'on leur propose de mettre de l'argent dans ...rien . Les finlandais sont des gens pragmatiques. La défense de l'Europe ne passe pas par des montages financiers communautaires obilgatoires. Il faut que des noyaux industriels à deux ou trois pays montent des projets et proposent ensuite aux pays tiers européens de s'associer. C'est comme ça qu'on peut avancer. Et je pense que beaucoup de pays vont réagir comme les finlandais sur l'IED. Investir dans leur défense, pourquoi pas, mais garder le contrôle absolu sur l'usage qui sera fait des investissements.
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Fred06 à écrit le 04/12/2019 à 19:29 Signaler TB est à peine installé ds son fauteuil que son budget rikiki pour la défense de l'UE est déjà remis en cause. Rappelons en aparté que les US mettent plus de 600 mds $ sur la table chaque année pour maintenir leur défense. Faut dire que la Finlande... TB est à peine installé ds son fauteuil que son budget rikiki pour la défense de l'UE est déjà remis en cause. Rappelons en aparté que les US mettent plus de 600 mds $ sur la table chaque année pour maintenir leur défense. Faut dire que la Finlande est aux 1eres loges face à l'ours Russe et que le parapluie de l'OTAN est à ses yeux bcp plus crédible que les velléités de défense européenne... Velléités, car avec 13 mds, y a pas vraiment de quoi fouetter un chat et surtout inquiéter Poutine qui doit d'ailleurs bien prétexte pour Trump de relâcher la pression de l'OTAN.
Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de renseigner votre adresse email ci-dessous : Réponse de Sauf que... le 04/12/2019 à 21:28 Signaler La Finlande ne fait pas partie de l'OTAN. Elle fait seulement partie du "partenariat pour la paix", qui est une initiative de l'OTAN mais qui n'a pas de réelle signification puisque la Russie en fait également partie. La Finlande mise sur sa ne... La Finlande ne fait pas partie de l'OTAN. Elle fait seulement partie du "partenariat pour la paix", qui est une initiative de l'OTAN mais qui n'a pas de réelle signification puisque la Russie en fait également partie. La Finlande mise sur sa neutralité et sur une armée petite mais très bien outillée et entrainée qui donnerait du fil à retordre à la Russie. La disproportion fait que le combat serait inégal mais le territoire est sans intérêt économique ou stratégique particulier pour la Russie. Sa neutralité en fait un territoire tampon dans les deux sens.
Gédéon à écrit le 04/12/2019 à 19:07 Signaler Quoi de plus étonnant quand on sait le pognon de dingue que nous coûte l' UE dans un Otan prétexte à servir l' ami américain aux mains des néoconservateurs usains qui animent l' habituelle rhétorique guerrière reprise en choeur p... Quoi de plus étonnant quand on sait le pognon de dingue que nous coûte l' UE dans un Otan prétexte à servir l' ami américain aux mains des néoconservateurs usains qui animent l' habituelle rhétorique guerrière reprise en choeur par les eurogagmen et qui consiste à agiter les peurs pour rançonner tjrs mieux, tjrs plus. Alors, Otan ou Ue de la défense ? Macron et notre petit dernier plein de velléité on semble t-il déjà perdu, Frau Merkel et les polonais ont dit niet à une armée de l' UE, ils sont sous influence et ils ont terriblement peur ..
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Anne-Sophie à écrit le 04/12/2019 à 18:52 Signaler La Finlande est une annexe de son voisin Russe, qui fait pression.
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churchill à écrit le 04/12/2019 à 18:24 Signaler quand on sait que les vikings et les baltes courent avec les americains apres les sous marins russes, ca fait sourire comme mesure a la con ils croient que leurs partenaires vont les defendre le jour ou les russes franchissent la cfrontiere ' sans f... quand on sait que les vikings et les baltes courent avec les americains apres les sous marins russes, ca fait sourire comme mesure a la con ils croient que leurs partenaires vont les defendre le jour ou les russes franchissent la cfrontiere ' sans faire expres comme en ukraine'?
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Comment l'UE veut atteindre la neutralité carbone en 2050
La Commission a présenté mercredi un "pacte vert" englobant "tous les domaines de l'économie. Il est censé représenter la "nouvelle stratégie de croissance" de l'UE.
latribune.fr avec AFP 11 Déc 2019, 15:12
3 mn
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En tant que pilier des 50 actions pour 2050 qui composeront le pacte, la commission promet notamment de présenter d'ici mars une grande loi climatique, qui doit inscrire dans le droit la date de 2050 pour la neutralité carbone. En tant que pilier des "50 actions pour 2050" qui composeront le pacte, la commission promet notamment de présenter d'ici mars une grande "loi climatique", qui doit inscrire dans le droit la date de 2050 pour la neutralité carbone. (Crédits : Francois Lenoir)
"Faire de l'Europe le premier continent climatiquement neutre d'ici à 2050, tout en stimulant l'économie, en améliorant la santé et la qualité de vie des citoyens, en préservant la nature et en ne laissant personne de côté." Tels sont les objectifs très ambitieux poursuivis par le "Pacte vert pour l'Europe" proposé mercredi 11 décembre par la Commission européenne.
Englobant "tous les domaines de l'économie, en particulier les transports, l'énergie, l'agriculture, le bâtiment et les secteurs tels que la sidérurgie, l'industrie du ciment, les TIC, le textile et les produits chimiques", il est censé représenter la "nouvelle stratégie de croissance" de l'UE, a souligné la nouvelle présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen devant le Parlement européen réuni en session plénière extraordinaire.
"100 milliards d'euros d'investissements" pour les plus vulnérables
En tant que pilier des "50 actions pour 2050" qui composeront le pacte, la Commission promet notamment de présenter d'ici mars une grande "loi climatique", qui doit inscrire dans le droit la date de 2050 pour la neutralité carbone. La Pologne, la Hongrie et la République tchèque, encore très dépendantes des énergies fossiles et en particulier du charbon, s'opposent en réalité encore à une telle législation, mais le nouveau président du Conseil européen Charles Michel espère les rallier lors d'un sommet jeudi.
Pour les convaincre et s'assurer que "personne n'est laissé de côté", la Commission prévoit d'ailleurs un "mécanisme de transition juste": une disposition très attendue par les pays les plus en retard, qui sera détaillée en janvier. Il doit permettre de mobiliser "100 milliards d'euros d'investissements" au cours des sept prochaines années pour les régions et les secteurs "les plus vulnérables".
La Commission soutient également des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre ambitieux à l'horizon 2030, de 50% voire 55%, contre 40% actuellement. Elle espère pouvoir soumettre ces chiffres aux Etats membres à l'été, afin qu'ils soient approuvés avant la COP26 prévue à Glasgow fin 2020.
260 milliards d'investissements annuels supplémentaires par an
L'ambition environnementale d'Ursula von der Leyen sera très dépendante de l'argent que l'UE est prête à y consacrer. Les objectifs du Pacte vert demandent en effet 260 milliards d'investissements annuels supplémentaires par an, estime la Commission. Or les négociations commencent à peine à entrer dans le dur sur le budget pour la période 2021-2027.
"Certains disent que le coût de cette transformation est trop élevé, n'oublions jamais ce que le coût de l'inaction serait", a donc rappelé Ursula von der Leyen.
"Cet investissement nécessitera la mobilisation des secteurs public et privé", souligne encore l'exécutif européen dans son communiqué. Un Plan d'investissement pour une Europe durable sera présenté début 2020.
Parmi sa longue liste de projets, la Commission prévoit également une réforme du marché du carbone européen, qu'elle veut étendre au secteur maritime, très pollueur. Avec un "mécanisme d'ajustement aux frontières" prévu pour 2021 visant les produits importés dans l'UE, la Commission entend en outre s'assurer que les produits manufacturés en Europe ne soient pas pénalisés par rapport à des industries étrangères moins regardantes sur leurs émissions de carbone. La Commission va également développer sa stratégie "de la ferme à la table" pour une agriculture durable et de qualité, et ses plans pour la biodiversité, pour le printemps 2020. En 2021, elle s'attachera à réduire l'utilisation des pesticides.
latribune.fr avec AFP 11 Déc 2019, 15:12
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Commentaires 7 Math à écrit le 11/12/2019 à 23:23 Signaler Financer la transition écologique par un rééquilibrage commercial est une bonne idée. Ça va nous redonner confiance en nous mêmes. On a juste besoin que le monde ait du sens. En faisant les choses nous-mêmes et en contribuant à façonner notre contine... Financer la transition écologique par un rééquilibrage commercial est une bonne idée. Ça va nous redonner confiance en nous mêmes. On a juste besoin que le monde ait du sens. En faisant les choses nous-mêmes et en contribuant à façonner notre continent, ça sera nettement plus intéressant.
Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de renseigner votre adresse email ci-dessous : Pollo à écrit le 11/12/2019 à 20:52 Signaler Les promesses pour 2050 n engagent que ceux qui croient les politicards Pour les transports elle a trouvée une solution pour remplacer le pétrole ?? Impossible d’avoir assez de lithium Pour passer toutes les voitures à l électricité L hydrogène e... Les promesses pour 2050 n engagent que ceux qui croient les politicards Pour les transports elle a trouvée une solution pour remplacer le pétrole ?? Impossible d’avoir assez de lithium Pour passer toutes les voitures à l électricité L hydrogène est pour l instant un rêve Les allemands qui se ventent d être vert brulent du charbon à tour de bras Etc etc
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Louis à écrit le 11/12/2019 à 20:24 Signaler Stratégie suicidaire pour notre industrie. On va lui imposer des normes, mais ouvrir grand les portes aux importations asiatiques qui elle n'auront pas toutes ces normes.
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Citoyen blasé à écrit le 11/12/2019 à 18:46 Signaler "mais le nouveau président du Conseil européen Charles Michel espère les rallier lors d'un sommet jeudi" "100 milliards d'euros d'investissements" au cours des sept prochaines années pour les régions et les secteurs "les plus vulnérables" En ... "mais le nouveau président du Conseil européen Charles Michel espère les rallier lors d'un sommet jeudi" "100 milliards d'euros d'investissements" au cours des sept prochaines années pour les régions et les secteurs "les plus vulnérables" En UE, on en est toujours à acheter les votes. Franchement lancer un tel plan qui semble en effet un peu ambitieux, ils ouvrent un peu les robinets et les thèmes sont intéressants mais là aussi attention aux mise en applications dans les détails, est plus que périlleux.
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dilemblue à écrit le 11/12/2019 à 18:30 Signaler Les entreprises, les importations non vertes seront elles taxées a la frontière ou y aura t il distorsion de concurrence ??????
Pour être alerté par email d'une réaction à ce commentaire, merci de renseigner votre adresse email ci-dessous : Réponse de churchill le 12/12/2019 à 8:59 Signaler la reponse est dans la question a titre d'analogie, il y a eu la tva sociale sur les produits importes, ca fixe les idees
Oui mais à écrit le 11/12/2019 à 17:19 Signaler Son rôle est simplement une financiarisation et une judiciarisation au profit d'administration mais pas un recyclage du carbone par une pratique agricole adapté! La pollution et la manipulation vaut de l'or!
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Le Brexit va-t-il faire exploser la contribution de la France au budget de
l'UE ?
Le Brexit va-t-il faire exploser la contribution de la France au budget de l'UE ?
À LA LOUPE - Le départ du Royaume-Uni - une perte de contributions de 12
milliards, selon la Commission - fait craindre une hausse conséquente de la
participation de chaque membre. Qu'en est-il ?
Les négociations sur le nouveau budget de lʼUE entrent dans leur phase finale. Le Parlement européen se réunit cette semaine en plénière. Et la semaine prochaine, ce sont les dirigeants des 27 pays membres qui se retrouveront autour de la table pour un sommet extraordinaire. Un casse-tête débuté il y a maintenant deux ans pour déterminer comment financer les politiques européennes jusquʼen 2027. Il faut dire quʼavec le départ du Royaume-Uni, lʼUE perd un contributeur net, cʼest-à-dire un État membre dont la participation financière est plus importante que les aides quʼil reçoit en retour.
La Commission européenne a estimé fin janvier que le Brexit conduirait à un manque à gagner de 12 milliards dʼeuros en 2021 et de 84 milliards sur 7 ans, soit la durée totale du cadre financier pluriannuel, actuellement à lʼétude. Comment combler ce trou ? Pour la secrétaire dʼÉtat aux Affaires européennes, Amélie de Montchalin, invitée de LCI mercredi, la France paiera "bien sûr" davantage à lʼavenir. Parce que le Royaume-Uni quitte le navire, mais aussi car lʼUnion doit "assurer des nouvelles ambitions", comme "la défense européenne".
Toute l'info sur
L'info passée au crible
Les Vérificateurs, une équipe de fact-checking commune aux rédactions de TF1, LCI et LCI.fr
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réalisée par Elizabeth Martichoux ce 12 février
Une sortie qui soulève plusieurs questions. Les contributions vont-elles exploser ? La France fera-t-elle partie des grands perdants ? Et à quoi correspondent exactement ces 12 milliards dʼeuros ?
12 milliards de manque à gagner, un chiffre questionné
Selon les comptes de la Commission, lʼUE perdra donc 12 milliards dʼeuros de revenus en 2021. Un manque à gagner qui peut paraître important. Lorsque lʼon regarde par exemple les derniers chiffres disponibles sur la contribution du Royaume-Uni, on découvre que le pays a versé 10,6 milliards dʼeuros en 2018, soit moins que la somme annoncée. Dʼautant que dans le même temps, lʼUE reverse une partie de ses revenus : le pays a ainsi bénéficié de crédits européens à hauteur de 6,3 milliards dʼeuros en 2018. En se basant sur cette dernière année, lʼUE sans le Royaume-Uni ne perdrait "que" 4,3 milliards dʼeuros.
Alors comment expliquer ces 12 milliards dʼeuros ? Contactée par LCI, la Commission européenne nous indique préférer parler de fourchettes - "entre 10 et 12 milliards" par an. Ce 12 février, devant le Parlement européen, la présidente de la Commission a dʼailleurs évoqué une donnée un peu plus faible que les 84 milliards sur 7 ans. "Cʼest environ 75 milliards dʼeuros de moins pour toute la période de sept ans", a indiqué Ursula von der Leyen. Lʼinstitution le reconnait volontiers, il est très difficile de réaliser des estimations en milliards dʼeuros : "Il sʼagit dʼune projection sur 7 ans, tout dépend des hypothèses retenues en terme dʼinflation et de croissance." Avec un nouveau budget proposé à hauteur de 1279 milliards dʼeuros pour 2021-2027, les 75 milliards dʼeuros britanniques représentent dès lors 5,8% du total.
Pour bien comprendre ces montants, il faut savoir que le budget de lʼUE est financé principalement par trois ressources : celle indexée sur le revenu national brut des États membres, qui en constitue lʼessentiel, celle provenant de la TVA, et enfin celle issue de taxes et de droits de douane. Les 10,6 milliards dʼeuros précédemment évoqués ne prennent en compte que la participation de lʼétat et la TVA. Il faudrait donc ajouter à ce montant les revenus issus des taxes et droits de douane (près de 4 milliards dʼeuros pour le Royaume-Uni dont 20% sont conservés par le pays au titre des frais administratifs, soit, au final, un peu plus de 3 milliards dʼeuros).
En 2018, la contribution nette du Royaume-Uni était moindre. Toujours est-il que Eulalia Rubio, chercheuse à lʼInstitut Jacques Delors, juge ces 12 milliards sont assez pertinents : "Il sʼagit dʼune moyenne sur les 7 ans, on ne peut pas se baser sur une année donnée. Notre institut avait réalisé des calculs sur la période 2010-2015 et en concluait que le Royaume-Uni versait 10 milliards dʼeuros de contributions nettes."
Les contributions vont-elles exploser ?
La Commission européenne préfère donc parler de pourcentage du PIB. "Si lʼon souhaite conserver le même niveau de prestations, le budget qui correspondait à 1% du revenu national brut de lʼUnion augmente de 0,1% sans le Royaume-Uni". Elle estime quʼà 27, la taille du budget actuel correspondrait plus exactement à 1,13% du RNB, comme le détaille le graphique ci-dessous.
Commission européenne
Pour rentrer dans les clous, voire ne pas augmenter du tout le budget, il aurait fallu diminuer les dépenses. Une option rejetée car allant à lʼencontre des ambitions de lʼUnion, qui, au contraire, souhaite être plus présente dans certains domaines comme les nouvelles technologies - pour concurrencer les Etats-Unis et la Chine - mais aussi le contrôle aux frontières ou encore la défense.
Pour Eulalia Rubio, ces nouveaux besoins couplés au Brexit conduisent forcément à une hausse des contributions. Or certains États - lʼAllemagne, lʼAutriche, les Pays-Bas ou les pays scandinaves - rejettent lʼhypothèse en bloc et militent pour conserver un budget à 1% du PNB. Mais lʼexperte en budget européen estime que le contexte nʼest pas le même aujourdʼhui quʼil y a 7 ans. "Il faut se rendre compte que le cadre actuel (budget 2014/2020, ndlr) a été négocié pendant la crise économique, en pleine austérité. Les choses sont différentes aujourdʼhui."
Comme solution, la Commission propose dʼun côté de réaliser des économies, par exemple sur la politique agricole commune ou la politique de cohésion, tout en augmentant les ressources dans le même temps. "Il ne sʼagit pas uniquement dʼaugmenter les cotisations de chaque État membre mais de sʼappuyer sur les ressources propres à lʼactivité de lʼUE. Le meilleur exemple est la collecte des droits de douane", indique lʼinstitution. Une autre proposition phare est de tabler sur les revenus liés aux quotas dʼémissions de CO2. "Actuellement, ces revenus qui sʼétablissent à plusieurs milliards dʼeuros par an sont redistribués aux États membres. Nous pourrions les utiliser pour les investir dans le budget de lʼUnion." Dans un tel scénario, le Brexit ne représenterait plus quʼun huitième de la hausse des contributions.
Commission européenne
La France fera-t-elle partie des gagnants ou des perdants ?
La France pourrait tirer son épingle du jeu grâce à un aspect : la fin du rabais britannique. Un petit détour historique sʼimpose : à la fin des années 70, Margaret Thatcher a entamé un bras de fer avec lʼUnion sur le thème "I want my money back" ("je veux récupérer mon argent"). Et la Première ministre a gagné. En 1984, elle a obtenu de verser moins de contributions que ses voisins. Une "perte" qui a été répartie entre les différents pays membres, principalement les plus riches.
"Deux tiers des contributions brutes du Royaume-Uni sont compensées par le reste des États membres. Mais quatre des États qui sont des contributeurs nets paient moins que les autres : lʼAllemagne, lʼAutriche, les Pays-Bas et la Suède. Ils ont obtenu des rabais sur le rabais. Leur participation en pourcentage du PIB est donc plus faible que les autres pays." Si la France nʼen fait pas partie, cʼest quʼelle bénéficie de crédits plus importants. En 2018, elle a ainsi reçu 13,5 milliards dʼeuros de crédits dont 9 milliards pour lʼaide agricole. Elle paie donc la plus grande part du rabais (1,3 milliard en 2018).
Sans le Royaume-Uni, le rabais disparaît. Et avec lui la compensation versée par la France. "Le but, à terme, est que la contribution de tous les pays soient la même, en termes de pourcentage de RNB national." En clair, toutes les corrections - les rabais sur les rabais - seront peu à peu retirées.
Commission européenne
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Claire Cambier
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Élargissement de l’UE: où en est-on?
Par Anna Frants Publié le 05/12/2019 à 12:02, Mis à jour le 05/12/2019 à 15:39 Le processus d’adhésion des Balkans à l’Union Européenne est désormais bloqué par le veto français. Stock Adobe
«Il est de notre intérêt stratégique d’associer les Balkans occidentaux» à l’UE, a estimé la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. État des lieux.
● Quels sont les candidats officiels à l’UE?
Six pays sont officiellement candidats pour intégrer l’UE: la Turquie, la Macédoine du Nord, le Monténégro, le Serbie, l’Albanie et la Bosnie-Herzégovine. Les négociations étant déjà bien avancées avec le Monténégro et la Serbie, ces deux pays pourraient être prêts, dans un scénario favorable, à adhérer en 2025, selon le rapport de la Commission européenne de 2018. D’après Trauan Sandu, professeur d’histoire à l’Université Sorbonne Nouvelle, l’économie de ces deux pays explique en grande partie cette avancée. «Le Monténégro est un État prospère en raison de sa position maritime, il a développé un tourisme de masse et de luxe», explique-t-il.
Quant aux autres pays, c’est notamment le problème du chômage structurel massif qui les éloigne d’une perspective européenne, selon le rapport de la Commission. En Bosnie-Herzégovine, la Banque centrale évalue le taux de chômage moyen à 27,5% en 2019, contre 6,3% pour la moyenne dans l’UE.
IFRAME: https://www.lefigaro.fr/infographie/WEB_201949_europe_elargissement/htm l/WEB_201949_europe_elargissement.html
● Quel est le candidat potentiel à l’UE?
Le Kosovo - qui s’est proclamé indépendant de la Serbie en 2008 - n’a pas encore le statut officiel de candidat, bien qu’il ait été reconnu par l’UE comme un pays ayant vocation à l’adhésion. D’après le rapport de la Commission, la reconnaissance de son indépendance par Belgrade sera nécessaire avant une éventuelle intégration.
● Quid de la Turquie?
Les négociations sur une éventuelle adhésion ont débuté en 2005, mais sont désormais gelées, les relations entre Bruxelles et Ankara s’étant très fortement tendues depuis la tentative manquée de putsch de juillet 2016 et la répression qui a suivi. Selon le rapport de la Commission de 2018, Ankara demeure un partenaire qui se transforme en un régime autoritaire. La non reconnaissance de l’indépendance de l’île de Chypre, l’offensive militaire contre les kurdes, des questions sur le non-respect des droits de l’homme éloignent considérablement ce pays d’une éventuelle adhésion, d’après le rapport. En mars 2019, le Parlement européen a demandé la suspension des négociations d’intégration. Dans un texte adopté par 370 voix (109 contre et 143 abstentions), les députés européens se sont dits «très préoccupés par le mauvais bilan de la Turquie en matière de respect des droits de l’Homme, d’État de droit, de liberté des médias et de lutte contre la corruption, ainsi que par le système présidentiel tout-puissant».
» LIRE AUSSI - Désemparés face au chantage migratoire turc, les Européens espèrent un sursaut avec Von der Leyen
● Quelle est la position de la France?
La France a récemment bloqué le déclenchement des négociations d’adhésion avec deux pays des Balkans, l’Albanie et la Macédoine du Nord. Emmanuel Macron a notamment brandi le besoin de réformer le fonctionnement de l’UE, car il «n’est plus adapté», «trop bureaucratique», et «ne parle plus aux peuples». Il a également pointé du doigt le déroulé de la procédure d’adhésion qui fait que depuis 2010, les Albanais n’ont plus besoin de visa pour circuler dans l’espace Schengen. Aujourd’hui, avec 8 261 dossiers en 2018, l’Albanie fait ainsi partie des principaux pays d’origine des demandeurs d’asile en France, derrière l’Afghanistan. Une situation en partie due au fort taux de chômage du pays.
» À voir aussi - Parité, priorités, poids lourds: portrait de la nouvelle Commission européenne
Parité, priorités, poids lourds : portrait de la nouvelle Commission européenne - Regarder sur Figaro Live
» LIRE AUSSI - Les chantiers économiques d’Ursula von der Leyen
● Cette position est-elle partagée?
Les Pays-Bas et le Danemark ont appuyé la position de Paris. Mais l’avis de la France ne fait pas l’unanimité; il constitue une «erreur stratégique» pour de nombreux pays membres, assure Traian Sandu, qui rappelle que l’élargissement serait un signal positif après le Brexit. Il permettrait de démontrer le dynamisme de la nouvelle Commission, notamment dans une région encore tendue par les affrontements ethno-religieux et où, historiquement, l’UE a démontré son impuissance pendant les guerres yougoslaves. Lors du congrès à Zagreb le 20 novembre dernier, la chancelière allemande Angela Merkel a ainsi exhorté à «parvenir à un accord le plus rapidement possible». «Il est de notre intérêt stratégique d’associer les Balkans occidentaux», a renchéri auparavant sa compatriote, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. «Ces deux pays «méritent que nous ne changions pas de règles au milieu du gué», a-t-elle fait valoir.
« Il est de notre intérêt stratégique d’associer les Balkans occidentaux à l’Union Européenne » Ursula von der Leyen, lors d’une conférence de presse à Strasbourg
● Pourquoi est-ce un enjeu stratégique pour l’UE?
Une absence de perspective européenne pour les Balkans pourrait contribuer au renforcement de leurs relations avec la Chine, la Russie ou la Turquie. «Nous devons tenir parole et commencer les négociations d’adhésion, sinon d’autres combleront le vide, la Chine ou la Russie», a ainsi déclaré Ursula von der Leyen le 27 novembre dernier à Strasbourg. Pourtant, «ces pays ne sont pas forcément une zone d’expansion de la Russie, selon Traian Sandu. Seulement un levier pour prendre sa revanche après l’immixtion européenne et américaine dans ‘’sa véritable chasse gardée’’, l’Ukraine, et éventuellement la Géorgie et la Moldavie». La Turquie est également davantage préoccupée par l’affaire kurde que par les Balkans. La Chine, elle, y trouve un intérêt (avec les «nouvelles routes de la soie») mais ne vise pas «l’exclusivisme», assure Traian Sandu, puisque Pékin cherche au contraire à faire des Balkans un pont vers l’UE. Toutefois, pour le professeur d’histoire spécialiste des relations internationales, il faut garder à l’esprit que certaines élites locales dans ces pays candidats sont tentées de faire pression sur l’Europe en «jouant la carte du soi-disant risque de concurrence des autres puissances»; leur but étant, selon lui, «d’obliger l’UE à s’impliquer davantage, tout en exigeant moins de réformes et de pratiques démocratiques». La rédaction vous conseille
Sujets
152 commentaires le 07/12/2019 à 18:14 Alors oui, ce projet mérite un débat et un referendum !!!! le 06/12/2019 à 19:46 Il ne faut surtout pas qu'on sorte de l'UE sinon on deviendra un pays sous-développés le 06/12/2019 à 19:22 La France est le plus grand pays musulman d'Europe si la Turquie rentre en Europe elle passera à la deuxième place donc pourquoi pas la Turquie
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A quoi ressemblera l’UE après le Brexit ?
Les enjeux du Brexit (1/6). Le retrait britannique, le 31 janvier, déstabilise l’UE et change les rapports de force entre les Vingt-Sept.
Par Virginie Malingre(Bruxelles, bureau européen)
Publié le 27 janvier 2020 à 02h59 - Mis à jour le 31 janvier 2020 à 15h21
Temps de Lecture 6 min.
Article réservé aux abonnés
Un drapeau britannique dans le salon d’un partisan pro-brexit, à Carlisle au nord du Royaume-Uni, le 28 juin 2016. Un drapeau britannique dans le salon d’un partisan pro-brexit, à Carlisle au nord du Royaume-Uni, le 28 juin 2016. Un drapeau britannique dans le salon d’un partisan pro-brexit, à Carlisle au nord du Royaume-Uni, le 28 juin 2016. ED ALCOCK / M.Y.O.P.
Il aura fallu plus de trois ans et demi après le référendum sur le Brexit pour que le Royaume-Uni quitte les institutions européennes. Le 1^er février, ce sera chose faite. A la Commission, cela fait déjà plusieurs mois que Londres n’a plus de représentant. Au Parlement de Strasbourg, les 73 eurodéputés britanniques auront plié bagage. Et autour de la table du conseil, où se réunissent les dirigeants européens, pour la première fois dans l’histoire de la construction communautaire, on comptera une chaise de moins.
A quoi ressemblera l’Europe à vingt-sept ? La perte est d’abord numérique, alors que l’UE (UE) va se voir amputée de 66 millions d’habitants, d’un important contributeur à son budget et de plus de 15 % de son produit intérieur brut (PIB). Pour reprendre les mots de la chancelière allemande, Angela Merkel, le Royaume-Uni sera dorénavant un « concurrent à notre porte ».
D’un point de vue géopolitique aussi, le Brexit a un lourd coût pour l’Europe, puisque, avec la France, le Royaume-Uni est jusqu’au 31 janvier l’un des deux pays membres de l’UE à être une puissance nucléaire militaire et à avoir un siège de membre permanent au Conseil de sécurité de l’ONU.
Lire aussi La brouille, le divorce, le chaos : « Le Monde » raconte la saga du Brexit en trois actes
Vide quasi philosophique
Mais le vide laissé par le départ des Britanniques va au-delà, il est d’ordre quasi philosophique. « De Thatcher à Blair, Londres a modelé la construction européenne. En lui donnant une orientation pro-marché et pro-élargissement, avec des instruments de puissance limitée, c’est-à-dire un budget petit et des souverainetés nationales réaffirmées », commente un diplomate sous couvert de l’anonymat. En somme, avec son « I want my money back » (« Je veux qu’on me rende mon argent ») du 30 novembre 1979, la première ministre d’alors, Margaret Thatcher, a fait du marché intérieur la pierre angulaire de la construction européenne.
« Le Royaume-Uni voulait l’élargissement pour diluer l’Union, éviter l’intégration et avoir des alliés », poursuit cet expert de la vie bruxelloise. De fait, en plus des Pays-Bas, les Britanniques ont coalisé derrière eux les Scandinaves et une partie des pays de l’Est pour donner à l’Europe un visage plus libéral. A Bruxelles, ils maîtrisaient parfaitement la logique d’influence, ils étaient au cœur de la bataille des idées.
« Depuis les années 1990, plus encore après le grand élargissement de 2004, la vision française en Europe a reculé », constate Eric Maurice, responsable du bureau de Bruxelles de la Fondation Robert Schuman. D’autant que l’Allemagne, au sommet de sa puissance économique au tournant du siècle, a pleinement profité de l’élargissement aux pays de l’ex-bloc soviétique.
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Culture Article réservé à nos abonnés Cinéma : « Little Palestine », journal intime du siège du camp de Yarmouk à Damas Chronique Article réservé à nos abonnés Anatole Leroy-Beaulieu, « Paroles de déportés » : la chronique « poches » de François Angelier François Angelier Collaborateur du « Monde des livres » Culture « Versailles, le palais retrouvé du Roi-Soleil », sur Arte, fait revivre le château de Louis XIV grâce à la 3D « Versailles. Le palais retrouvé du Roi-Soleil », documentaire de Marc Jampolsky (2018), disponible à la demande sur Arte.tv. « Versailles. Le palais retrouvé du Roi-Soleil », documentaire de Marc Jampolsky (2018), disponible à la demande sur Arte.tv. Culture Article réservé à nos abonnés Versailles, boxeur, serial killer… Les replays du week-end Vue de la station de ski depuis l'Hôtel MiL8, à Avoriaz, le 2 janvier 2022. Vue de la station de ski depuis l'Hôtel MiL8, à Avoriaz, le 2 janvier 2022. M le mag Article réservé à nos abonnés A Avoriaz, l’ivresse des cimes Didier Raoult, à l’occasion de son audition par la commission d’enquête Covid-19 de l’Assemblée nationale, à Paris, en juin 2020. Didier Raoult, à l’occasion de son audition par la commission d’enquête Covid-19 de l’Assemblée nationale, à Paris, en juin 2020. Enquête Article réservé à nos abonnés Jusqu’où ira Didier Raoult, l’idole des antivax qui s’accroche à son poste ? Chronique Article réservé à nos abonnés S’aimer comme on se quitte : « Je pense que s’il m’aime bien, c’est qu’il ne m’aime plus » Lorraine de Foucher Le Monde passe à table Article réservé à nos abonnés Trois recettes pour cuisiner le litchi Services Le Monde Services partenaires Service Codes Promo Suppléments partenaires
Brexit : le Royaume-Uni a quitté l’UE et va débuter de
nouvelles discussions avec Bruxelles
A Londres, la foule des partisans de la sortie de l’UE a célébré l’événement. Le pays doit désormais négocier sa future relation avec les Européens.
Le Monde avec AFP
Publié le 01 février 2020 à 02h57 - Mis à jour le 12 février 2020 à 14h02
Temps de Lecture 4 min.
Les partisans de Nigel Farage et de son parti Brexit se rassemblent sur la place du Parlement, à Londres, le 31 janvier. Les partisans de Nigel Farage et de son parti Brexit se rassemblent sur la place du Parlement, à Londres, le 31 janvier. Les partisans de Nigel Farage et de son parti Brexit se rassemblent sur la place du Parlement, à Londres, le 31 janvier. ED ALCOCK / M.Y.O.P POUR LE MONDE
Le divorce est prononcé. Après 47 ans de vie commune houleuse, le Royaume-Uni est devenu vendredi 31 janvier le premier pays à quitter l’UE pour écrire un nouveau chapitre, riche en incertitudes, de son histoire. Il aura fallu trois ans et demi de déchirements pour que le grand saut dans l’inconnu, voté à 52 % par les Britanniques en 2016, se concrétise.
Le jour a beau être historique, il n’entraîne pas de grand changement concret dans l’immédiat. Pour que la séparation se fasse en douceur, le Royaume-Uni continuera d’appliquer les règles européennes jusqu’au 31 décembre.
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Le Royaume-Uni doit désormais s’atteler à la tâche difficile de rebâtir des relations avec le bloc réduit à vingt-sept et amputé de 66 millions d’habitants. Mais aussi avec les grandes puissances comme les Etats-Unis de Donald Trump, qui lui font des appels du pied.
Parmi les premiers responsables étrangers à réagir, le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo a promis dans un tweet de « renforcer » les « relations déjà fortes » avec son allié historique.
I am pleased the UK and EU have agreed on a #Brexit deal that honors the will of the British people. We will contin… https://t.co/Qa0uKyHoCL — SecPompeo (@Secretary Pompeo)
A une heure du moment fatidique, pendant qu’un compte à rebours était lancé sur la façade de Downing Street, le premier ministre Boris Johnson a prédit que le Brexit, dont il a été un promoteur acharné, serait un « succès retentissant », « quels que soient les obstacles ».
« La chose la plus importante à dire ce soir, c’est que ce n’est pas la fin, mais le début, le moment où l’aube pointe et le rideau se lève sur un nouvel acte », a-t-il ajouté, lyrique, promettant « le début d’une nouvelle ère de coopération amicale » avec l’UE.
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Se gardant de tout triomphalisme, il avait insisté auparavant devant ses ministres sur sa volonté de « tourner la page des divisions » et « travailler à toute vapeur » pour rassembler le pays. Le premier ministre britannique, Boris Johnson, à l’université de Sunderland, le 31 janvier. Le premier ministre britannique, Boris Johnson, à l’université de Sunderland, le 31 janvier. Le premier ministre britannique, Boris Johnson, à l’université de Sunderland, le 31 janvier. POOL / REUTERS
A 55 ans, Boris Johnson peut savourer comme une victoire la concrétisation du Brexit, après avoir été élu à une large majorité en décembre sur cette promesse. Il a réussi là où la précédente locataire de Downing Street, Theresa May, avait échoué.
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Aux abords du Parlement de Westminster, une demi-minute avant 23 heures (minuit heure de Bruxelles), la foule réunie pour fêter le Brexit a décompté en hurlant les dernières 30 secondes. « Nous ne retournerons jamais en arrière ! », avait promis quelques instants plus tôt Nigel Farage aux quelques 10 000 sympathisants réunis devant Westminster pour cette ultime « Brexit Party ». Les partisans de Nigel Farage et de son parti Brexit se rassemblent sur la place du Parlement, à Londres le 20 janvier. Les partisans de Nigel Farage et de son parti Brexit se rassemblent sur la place du Parlement, à Londres le 20 janvier. Les partisans de Nigel Farage et de son parti Brexit se rassemblent sur la place du Parlement, à Londres le 20 janvier. ED ALCOCK / M.Y.O.P POUR LE MONDE
« Nous allons travailler avec l’UE, faire du commerce avec l’UE, mais nous ne prendrons plus nos ordres ailleurs que chez nous ! Nous serons libres et souverains ! », a poursuivi le plus acharné promoteur du Brexit avant que la foule entonne « Rule Britannia, Britons never, never, never shall be slaves » (« Va Grande-Bretagne, les Britanniques ne seront jamais, jamais, jamais esclaves »), puis, bien sûr, le God Save the Queen…
Notre reporter Raphaëlle Bacqué était sur place :
Le moment où le Royaume Uni est sorti de l’UE https://t.co/btkwNAaqS2 — RaphaelleBacque (@Raphaelle Bacqué)
Bruxelles
Commerce, sécurité, pêche… Avec Bruxelles, les termes de la coopération doivent être définis d’ici à la fin de l’année. Dans les semaines à venir, des négociations qui s’annoncent âpres vont s’ouvrir et leur issue reste très incertaine. Londres souhaite aboutir en un temps record et exclut toute prolongation de la transition au-delà de 2020. Un calendrier jugé très serré à Bruxelles.
Boris Johnson, qui détaillera sa vision en début de semaine prochaine, a déjà clairement annoncé qu’il visait un accord de libre-échange du même type que celui signé par l’UE avec le Canada, sans alignement sur les règles communautaires, quitte à accepter des contrôles douaniers.
Bruxelles, qui craint une concurrence déloyale, a d’ores et déjà prévenu : sans « conditions équitables » en matière d’environnement, de travail ou de fiscalité, pas de « large accès au marché unique ». Les députés pro Brexiters, quittent le parlement Européen le jour du Brexit, à Bruxelles, le 31 janvier. Les députés pro Brexiters, quittent le parlement Européen le jour du Brexit, à Bruxelles, le 31 janvier. Les députés pro Brexiters, quittent le parlement Européen le jour du Brexit, à Bruxelles, le 31 janvier. MONASSE / ANDIA
De Bruxelles à Berlin en passant par Paris, les dirigeants européens ont exprimé leurs regrets et leur détermination à trouver « le meilleur partenariat possible ». « Un signal d’alarme historique » qui doit « nous faire réfléchir », a averti le président français Emmanuel Macron. « Au revoir et bonne chance », a tweeté le chef de la diplomatie irlandaise Simon Coveney.
Good bye
good luck to my friends in the UK. History is changing course tonight. I hope we can make the new realit… https://t.co/4TcgyPiI6Q — simoncoveney (@Simon Coveney)
ministre écossaise
L’événement marque un nouvel épisode où tout reste à écrire ; mais pas la fin des divisions qui ont fracturé le Royaume-Uni. Les « remainers » gardent un goût amer, notamment dans les provinces britanniques qui ont voté majoritairement pour rester dans l’UE, en Ecosse et Irlande du Nord.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés « Pour nous les Ecossais, l’indépendance est le seul moyen de rester dans l’Europe »
« L’Ecosse reviendra au cœur de l’Europe en tant que pays indépendant », a tweeté la première ministre indépendantiste écossaise Nicola Sturgeon, déterminée à lutter contre le refus de Londres d’autoriser un référendum sur l’indépendance.
Scotland will return to the heart of Europe as an independent country - #LeaveALightOnForScotland 🏴 https://t.co/Pc2fibYnG4 — NicolaSturgeon (@Nicola Sturgeon)
A Edimbourg, le drapeau continuera de flotter après le Brexit devant l’assemblée locale, où des centaines de personnes se sont réunies vendredi soir pour dire leur opposition au départ de l’UE.
Les autorités de Guernesey ont « temporairement suspendu » à compter de samedi l’accès des navires de pêche français aux eaux de l’île anglo-normande, a annoncé le ministère français de l’agriculture et de la pêche, dans la nuit de vendredi à samedi. « Pour le cas particulier des eaux de Guernesey, les accès des pêcheurs français aux 6-12 milles sont fondés sur la Convention de Londres, qui expire aussi le 31 janvier à minuit, à la suite de la dénonciation du Royaume-Uni », rappelle le ministère dans un communiqué.
Si à la suite d’échanges avec Guernesey, « l’accès aux eaux sera maintenu jusqu’à la fin de l’année », comme pour les eaux britanniques, le temps de trouver un compromis entre l’UE et le Royaume-Uni sur la pêche, « sur un plan administratif, en raison de l’expiration de la Convention de Londres, les modalités de cet accès doivent être renouvelées », indique le ministère.
« Les autorités de Guernesey ont décidé ce soir de l’instauration d’un régime d’autorisation individuelle. La procédure pour solliciter ces autorisations doit être mise en place la semaine prochaine », selon le ministère qui indique que « pendant cette période, l’accès des navires français aux eaux de Guernesey est temporairement suspendu ».
[ ]
Notre sélection d’articles pour comprendre le Brexit pêche : récit des 10 mois qui ont scellé lentre le divorce entre le Royaume Uni et l’Europe européens : ce que contient l’accord post-Brexit commerciales : quatre ans de négociations entre le Royaume-Uni et l’UE Cameron » une erreur, mais c’est notre choix » quitte sans regret
Retrouvez tous nos articles sur le Brexit dans cette rubrique.
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Brexit : Londres menace de se retirer des négociations dès juin
Après la sortie du Royaume-Uni du bloc européen à la fin de janvier, la publication du mandat de négociation britannique a confirmé les profonds désaccords avec Bruxelles avant même le début, lundi, des complexes discussions.
Le Monde avec AFP
Publié le 27 février 2020 à 13h40 - Mis à jour le 27 février 2020 à 15h43
Temps de Lecture 2 min.
Faute de progrès rapides, le gouvernement britannique a menacé, jeudi 27 février, de claquer la porte dès juin des négociations post-Brexit avec l’UE (UE), excluant un alignement sur les règles communautaires réclamé par Bruxelles en échange d’un accord de libre-échange avantageux.
Après la sortie du Royaume-Uni du bloc européen à la fin de janvier, la publication du mandat de négociation britannique a confirmé les profonds désaccords entre les deux parties, avant même le début, lundi, des complexes discussions sur la relation future entre Londres et les 27 pays de l’Union.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Le Brexit va encore prendre des années
Malgré la difficulté de la tâche, Britanniques et Européens ont dix mois pour s’entendre sur leur nouvelle relation, avant la fin, le 31 décembre, de la période de transition, durant laquelle le Royaume-Uni continue d’appliquer les règles européennes, et que Londres exclut catégoriquement de prolonger. « Cela laisse suffisamment de temps, même s’il est limité, pour que le Royaume-Uni et l’UE parviennent à un accord », a estimé l’exécutif dirigé par le conservateur Boris Johnson.
Mais faute de perspectives sérieuses d’accord en juin, Londres menace de se retirer des négociations, faisant réapparaître le spectre d’un « no deal » aux conséquences économiques potentiellement désastreuses des deux côtés de la Manche.
Eviter une concurrence déloyale
Une des pierres d’achoppement est l’exigence de Bruxelles que le Royaume-Uni continue de respecter certaines règles de l’UE sur le long terme, notamment en matière d’aides d’Etat, d’environnement, de droit du travail ou de fiscalité, en contrepartie d’une ouverture très large du marché européen, notamment sans droit de douanes pour les marchandises.
« Le gouvernement ne négociera aucun arrangement où le Royaume-Uni n’a pas le contrôle de ses propres lois et de sa vie politique », est-il écrit dans le mandat britannique. « Cela signifie que nous n’accepterons aucune obligation pour nos lois de s’aligner sur celles de l’UE, ou pour que les institutions européennes, dont la Cour de justice, soient compétentes au Royaume-Uni. » Il est toutefois précisé qu’une « coopération amicale » entre deux parties « souveraines et égales » est souhaitée.
L’objectif des Vingt-Sept est d’éviter une concurrence déloyale à leur porte. Mais le gouvernement de Boris Johnson ne l’entend pas de cette oreille : le but du Brexit était justement d’assurer « l’indépendance économique et politique » du Royaume-Uni, même si cela implique d’avoir davantage de barrières commerciales.
Le pays veut notamment avoir la main sur sa propre réglementation en matière d’aides d’Etat. Mais il s’est dit ouvert à « des engagements réciproques de ne pas affaiblir ou réduire le niveau de protection » existant en matière de droit du travail ou d’environnement.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Négociations du Brexit : Londres prêt à tout face à l’UE
La pêche, l’une des pierres d’achoppement
Autre pomme de discorde, la question ultrasensible de la pêche. L’UE veut « maintenir un accès réciproque » aux eaux territoriales des deux parties. Une position difficile à accepter pour Londres, malgré la mise en garde de l’UE, qui conditionne la conclusion d’un partenariat commercial à un accord sur la pêche.
Insistant sur leur volonté de redevenir « un Etat côtier indépendant » à la fin de 2020, les Britanniques entendent négocier chaque année avec l’UE l’accès à ses eaux, comme le font aujourd’hui la Norvège ou l’Islande.
Boris Johnson a répété à plusieurs reprises vouloir un accord commercial basique, comme celui négocié par l’UE avec le Canada, qui préserverait l’autonomie économique de son pays. Difficile, juge Bruxelles : accéder au marché unique nécessite d’en respecter les règles. Et le Royaume-Uni constitue un cas particulier en raison des profonds liens forgés durant cinq décennies d’appartenance à l’UE, son premier partenaire commercial.
Les deux parties se sont dites prêtes à l’éventualité d’une absence d’accord, qui impliquerait que les relations économiques entre Bruxelles et Londres soient régies par les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), bien moins avantageuses car elles fixent des droits de douane pour les marchandises.
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Brexit : Bruxelles et Londres bataillent à coups de PowerPoint
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Climat : l’UE s’engage pour la neutralité carbone… sans la
Pologne
Les dirigeants européens ont frôlé l’échec à Bruxelles avant de s’engager à
atteindre cet objectif environnemental d’ici 2050, au terme de discussions
tendues.
Stefan Lofven (Suède), Mateusz Morawiecki (Pologne), Andrej Babis (Tchéquie), Pedro Sanchez (Espagne), le président du Conseil européen Charles Michel, Emmanuel Macron et Gitanas Nauseda (Lituanie). Stefan Lofven (Suède), Mateusz Morawiecki (Pologne), Andrej Babis (Tchéquie), Pedro Sanchez (Espagne), le président du Conseil européen Charles Michel, Emmanuel Macron et Gitanas Nauseda (Lituanie). AFP/Alain Jocard 0 Par Ava Djamshidi, envoyée spéciale à Bruxelles Le 13 décembre 2019 à 20h17
Le dernier Conseil européen de l'année − et le premier de la nouvelle équipe aux commandes institutionnelles − aura été celui d'un premier pas vers la neutralité climatique. Un premier pas qui n'est pas non plus franchement engagé, car la Pologne ne partage pas (à ce stade) l'objectif de neutralité carbone d'ici 2050. Mais elle n'a pas non plus bloqué l'adoption des conclusions du sommet, qui se sont dessinées un peu après 0 heures, vendredi 13 décembre…
Ce verre ni tout à fait plein ni tout à fait vide a réjoui le nouveau président du Conseil européen, Charles Michel, qui s'est félicité du « signal fort » envoyé par le continent. Pour son baptême du feu à la tête du cénacle des dirigeants européens, le Belge a en effet été confronté à une discussion difficile, en raison notamment de l'opposition de la Pologne. Ce pays, encore très dépendant du charbon, est l'un des principaux pollueurs en Europe, et craint qu'une transition énergétique soit désastreuse sur le plan économique et social.
A l'aube du sommet, la Pologne n'était pas la seule récalcitrante. La Hongrie et la République tchèque ont également affiché leur scepticisme en exigeant des garanties financières, mais aussi leurs doutes sur les moyens d'atteindre cet objectif climatique, y compris grâce au nucléaire, une énergie qui est loin de faire l'unanimité parmi les Etats membres. Selon plusieurs sources, Varsovie avait demandé de pouvoir s'engager pour une date postérieure à 2050, ce qui lui a été refusé. Une clause de rendez-vous a été fixée en juin 2020. « On espère que la Pologne pourra alors se rallier », dit-on dans l'entourage du président français Emmanuel Macron.
La clé de voute du « Pacte vert »
« Green deal, taxe carbone aux frontières, solidarité européenne pour la transition écologique, beaucoup d'avancées viennent d'être actées », s'est en tout cas félicité le chef de l'Etat, avant de quitter Bruxelles pour Paris. Selon la présidence, les dirigeants des Vingt-Sept ont par ailleurs apporté un soutien unanime à la mise en place d'une « taxe carbone » des produits provenant de l'extérieur de l'UE (UE) « s'ils ne respectent pas les mêmes exigences climatiques que les entreprises européennes ». Un mécanisme, réclamé de longue date par la France, qui vise à lutter contre le « dumping environnemental ».
Cet engagement collectif pour la neutralité climatique est la clé de voûte du « Pacte vert » présenté la veille par la nouvelle présidente de la Commission, Ursula von der Leyen. Cette feuille de route vise à mettre l'UE sur les rails de la neutralité climatique à l'horizon du milieu du siècle, au travers de diverses législations et plans d'actions dans des secteurs variés. Reste à savoir si, au-delà du signal envoyé, le vœu restera pieu. Dans la rubrique Environnement «On préfère prendre les devants» : Chapelle-Royale, en lisière du Perche, dit non aux éoliennes Pipop, un vélo électrique sans batterie made in Loiret Abonnés BathyBot, le robot qui va percer les mystères des abysses de la Méditerranée
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Environnement Le robot BathyBot sera immergé le 1er ou le 2 février à une quarantaine de kilomètres au large de Toulon (Var) pour explorer les fonds marins de Méditerranée. AFP/Nicolas Tucat AbonnésBathyBot, le robot qui va percer les mystères des abysses de la Méditerranée Sur l'île de Ré, en Charente-Maritime, La Ligue pour la protection des oiseaux organise, en coordination avec les associations du monde entier à la même date, un comptage d'oiseaux migrateurs dans les réserves nationales humides. LP/Jean-Baptiste Quentin AbonnésDeux fois plus d’oiseaux d’eau en France qu’en 1980 : le décompte mondial des cygnes, canards... est lancé La commune de Chapelle-Royale (Eure-et-Loir) n'a pas été informée d’un éventuel projet sur son territoire mais la pression est forte dans le sud de la Beauce et le Vendômois voisin. Photo LP/Arnaud Dumontier (Illustration). «On préfère prendre les devants» : Chapelle-Royale, en lisière du Perche, dit non aux éoliennes Adrien Lelièvre, patron de STEE à Olivet (Loiret), prévoit de produire un millier de vélos innovants comme celui-ci, avec assistance électrique, mais sans batterie et sans recharge. LP/Christine Berkovicius Pipop, un vélo électrique sans batterie made in Loiret Le photographe Bruno Bébert a sélectionné dix images de vagues, qui sont exposées sur la Promenade des Anglais, jusqu’au 31 mars, tout près de la mer. LP/Matthias Galante Exposition : le dérèglement climatique fait des vagues à Nice Le nombre d'élevages touchés par des cas de grippe aviaire en France ne fait que croître, de plus en plus rapidement (illustration). LP/Adeline Daboval Grippe aviaire : au moins 151 élevages français infectés, forte hausse des contaminations Dans sa liste d’espèces en voie de disparition ou éteintes, l’UICN comptabilise, entre autres, le bison d’Europe. Istock/Fabrizio Moglia AbonnésBiodiversité : 150 000 à 260 000 espèces animales et végétales seraient déjà éteintes Après le bac 24, mis en service l'an dernier entre Quillebeuf-sur-Seine et Port-Jérôme-sur-Seine, le nouveau bac 25 est arrivé ces jours-ci entre Yainville et Heurteauville (photo), en attendant le bac 26, entre la Bouille et Sahurs. LP/ Lou Garçon Plus puissants, plus grands, moins polluants… une nouvelle génération de bacs sur la Seine
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Brexit : ce qui change après le 31 janvier 2020
DOSSIER SPECIAL BREXIT- Saut dans l'inconnu pour le Royaume-Uni qui sort officiellement de l'UE ce vendredi 31 janvier à minuit au terme de 47 années de vie commune et entre dans une courte période de transition et de négociation jusqu'au 31 décembre 2020. Quelles règles vont s'appliquer durant cette parenthèse ? Quelles conséquences pratiques sur les Européens et les Britanniques ? Quel impact du rétrécissement de l'UE sur l'économie et la géostratégie ? Quels enjeux pour les négociateurs ? La rédaction des «Echos» se penche sur les perspectives d'un exercice inédit et lourd de conséquences pour ses protagonistes.
(AFP/Kenzo TRIBOUILLARD)
Par Daniel Bastien Publié le 31 janv. 2020 à 10:41Mis à jour le 5 mars 2020 à 16:14
Il aura fallu 1.317 jours aux Britanniques depuis le référendum du 23 juin 2016 pour faire leurs premiers pas dans le nouveau monde du Brexit qu'ils ont choisi. 1.317 jours émaillés de chaos politique, de tensions et de faux espoirs pour les uns, de lassitude et d'exaspération pour les autres, et de rebondissements en tous genres que n'aurait jamais imaginés un scénariste. Pour finalement accoucher d'un divorce douloureux.
Même si l'UE perd là pour la première fois un de ses membres -important-, le basculement dans le Brexit ne va pourtant pas être immédiat et brutal dès ce 1er février. La transition va durer 11 mois et les échanges quotidiens vont continuer comme avant jusqu'à la fin de 2020, le temps pour Bruxelles et Londres de négocier leur relation future. Deuxième contributeur net au budget de l'UE, le Royaume-Uni continuera ainsi à payer sa part jusqu'à la fin de l'année, les expatriés installés de part et d'autre du Channel conserveront leurs droits de résider et de travailler dans leur pays d'accueil, et la liberté de circulation sera garantie.
Mais dès le 1er février commence une nouvelle phase de la négociation : si les trois grands points de l'accord de divorce sont réglés (le sort de la frontière nord-irlandaise, la facture financière à payer par Londres et le sort des expatriés), l'après-Brexit est sur la table. Soit une discussion désormais entre « étrangers ».
. Brexit : le saut historique de l'Europe et du Royaume-Uni dans l'inconnu
AFP/Ben STANSALL
Le Royaume-Uni sort officiellement de l'UE ce vendredi soir. L'épilogue d'un divorce douloureux, au terme de 47 années de vie commune. Et le début d'une période de grande incertitude au plan géostratégique.
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BREXIT : LE D-DAY
. Brexit : une négociation à haut risque débute
AFP/Kenzo TRIBOUILLARD
Après s'être laborieusement entendus sur les termes de leur divorce, Londres et les Vingt-Sept vont maintenant devoir définir leur relation future. Dans un temps exceptionnellement court, et avec un risque plus marqué qu'auparavant pour l'unité européenne.
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Lire aussi :
EDITORIAL - Brexit : évitons les pièges, de Lucie Robequain
CHRONIQUE - Brexit : la douloureuse expérience de la solitude qui attend les Britanniques, de Dominique Moïsi
. Pour la presse britannique, le Brexit est un « saut dans l'inconnu »
Montage «Les Echos»
La presse britannique est partagée ce vendredi entre l'euphorie pour les partisans du « Leave » et l'appréhension au sein des partisans du « Remain ». La plupart des éditorialistes s'accordent sur l'idée que désormais la Grande-Bretagne ne pourra plus se cacher derrière l'Europe en cas d'erreurs.
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. Jean-Louis Bourlanges : « Je vis le départ des Britanniques comme une
douloureuse anomalie »
SIPA
Le député du MoDem et ancien élu européen fait partie de ces Français qui étaient attachés à la présence du Royaume-Uni dans l'UE. Pour « Les Echos », il revient sur les raisons pour lesquelles, selon lui, l'île a décidé de larguer les amarres, s'interroge sur la voie qu'elle pourrait emprunter et s'inquiète de l'avenir de l'Union à 27.
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. DECRYPTAGE - Brexit : population, industrie, finance… ce que perd vraiment
l'UE
Avec l'officialisation ce vendredi du départ du Royaume-Uni, l'UE va perdre l'un de ses membres les plus puissants et les plus emblématiques. Un tournant historique qui transforme le visage de l'UE à de nombreux niveaux. Carte d'identité de cette « Europe des 27 ».
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. ANALYSE - Pourquoi le Brexit aura de lourdes conséquences pour l'Europe
Le départ du Royaume-Uni de l'UE ce vendredi 31 janvier est une très mauvaise nouvelle pour une Europe hantée par la crainte du déclassement, à la fois sur le plan démographique, économique et diplomatique. Et la France risque particulièrement d'en souffrir.
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. DIAPORAMA - Royaume-Uni et Europe : de Churchill au Brexit, 70 ans de
relations tumultueuses
Ben Stanstall/AFP
Du discours de Winston Churchill à Zürich en 1946 jusqu'au Brexit : retour en images sur sept décennies de relations complexes et compliquées entre le Royaume-Uni et l'Europe communautaire.
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DES CHANGEMENTS TRES RELATIFS DANS UN PREMIER TEMPS
. Les dix clés pour comprendre la période de transition
Francisco Seco/AP/SIPA
Le Royaume-Uni entre dans une « période de transition » durant laquelle le pays ne sera sorti de l'UE que sur le plan politique. A ce stade, la donne change peu pour les entreprises comme pour les citoyens.
Lire aussi :
- Brexit : la transition, c'est un pied dedans, un pied dehors jusque fin 2020
- Brexit : les expatriés conservent leurs droits, même après la période de transition
- Brexit : le problème de la frontière irlandaise est contourné
- Brexit : pour les touristes, la carte d'identité suffira toujours
- Brexit : les étudiants protégés, l'avenir d'Erasmus en débat
- Brexit : un divorce à plus de 40 milliards d'euros pour Londres
- Brexit : le droit communautaire s'appliquera pendant la période de transition
- Brexit : les pêcheurs européens à l'abri… pour l'instant
- Brexit : statu quo dans les transports
- Brexit : Gibraltar craint l'enfermement
. VIDEO - Brexit : ce qui va changer à partir du 1er février
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. Brexit : deux mini-révolutions au Parlement européen
AFP/FREDERICK FLORIN
Le départ, au 1er février, des eurodéputés britanniques est loin d'être anodin pour les équilibres politiques au sein du Parlement européen. Sans lever le petit doigt, l'extrême droite va récupérer la mise.
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RISQUES ET CHANCES DE LA NEGOCIATION
. Brexit : les négociations sur l'accord de libre-échange s'annoncent féroces
AFP/Kenzo TRIBOUILLARD
Michel Barnier et Boris Johnson ont présenté lundi, chacun de son côté, des objectifs de négociation diamétralement opposés pour les mois qui viennent. L'Europe veut que Londres s'abstienne de faire de la concurrence déloyale s'il veut un accès libre de droits de douane au marché européen, Londres veut rester maître de ses choix. Le duel s'annonce saignant.
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. Brexit : Londres rejette tout alignement sur les règles européennes
Aris OIKONOMOU/AFP
David Frost, le négociateur britannique, a prononcé un discours à Bruxelles. Il critique fermement l'idée que Londres soit soumise, à l'avenir, au respect de règles édictées par l'UE. Et promet une relation commerciale régie par un accord de libre-échange classique.
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Lire aussi :
Brexit : David Frost, l'homme de confiance de Boris Johnson
. Brexit : Barnier avoue son inquiétude sur la relation future avec Londres
AFP/Olivier HOSLET
A l'issue des premières journées de négociation sur la future relation entre le Royaume-Uni et l'UE, le négociateur en chef des Européens a surtout insisté sur les « divergences très sérieuses » qui se manifestent sur de grands sujets.
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. ANALYSE - Brexit : l'heure de la confrontation arrive
Européens et Britanniques ont signé, en octobre dernier, un accord de divorce équilibré. Pourtant, la seconde phase de négociation qui débute pour nouer un nouveau type de relations s'annonce très mouvementée. L'intransigeance dont font preuve les négociateurs des deux côtés de la Manche compromet largement la possibilité d'un accord d'ici la fin de l'année.
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. Brexit : les pièges de la « relation future »
Joost van den Broek/HH-REA
L'ultime étape du Brexit qui s'ouvre aujourd'hui consiste à organiser tous les aspects du partenariat futur entre l'UE et le Royaume-Uni. L'enjeu est immense et les écueils nombreux.
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. DECRYPTAGE - les Européens se préparent à une négociation inédite en un
temps record
Francisco Seco/AP/SIPA
Une fois le Brexit ratifié, les Vingt-Sept et Londres n'ont que 11 mois pour définir leur relation future. Un défi qui obligera à parer au plus pressé, et qui promet une fin 2020 sous haute tension.
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. Brexit : devant un timing trop serré, Bruxelles propose des négociations
ciblées
Tolga Akmen/AFP
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a prévenu que la volonté d'aller vite de Boris Johnson rendait impossible la conclusion d'un accord complet sur la relation future dans les temps impartis.
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. ANALYSE - La martingale Johnson pour mener le Brexit à son terme
Après six mois de pouvoir où il est parvenu à tout changer, Boris Johnson peut-il poursuivre sur sa lancée, et la magie continuer d'opérer ? Plusieurs raisons permettent, à ce stade, de le penser.
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. Brexit : le Royaume-Uni tenté de jouer les Etats-Unis contre l'Europe
Franck Augstein/AP/SIPA
Boris Johnson va devoir choisir : consacrer exclusivement les mois qui viennent à la conclusion d'un accord commercial pour l'après-Brexit avec Bruxelles, ou engager en parallèle des discussions avec les Etats-Unis.
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. DECRYPTAGE : Pourquoi le virus du Brexit n'a pas contaminé le reste de
l'Europe
Alberto Pezzali/AP/SIPA
Malgré l'euphorie des partis europhobes au lendemain du référendum de juin 2016 déclenchant la sortie du Royaume-Uni, la désintégration de l'UE n'a pas eu lieu. Sur le continent, le sentiment européen gagne même du terrain depuis le vote du Brexit.
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. Brexit : les Européens affichent leur fermeté face aux « illusions » de
Londres
Jean-Francois Badias/AP/SIPA
Michel Barnier a recadré, mardi, le débat sur l'avenir des services financiers, douchant les espoirs de statut dérogatoire nourris par Londres. Et Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a martelé que le Royaume-Uni n'aurait pas d'accès illimité au marché unique sans un respect scrupuleux des règles européennes.
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. Nos podcasts sur le Brexit
Pour « La Story », le podcast d'actualité des « Echos », Pierrick Fay et ses invités ont, ces derniers mois, abordé les grands défis et les personnages clés du Brexit. Nous les avons réunis ici.
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. Brexit : la Première ministre écossaise veut de nouveau croire à
l'indépendance
Andrew MacColl/REX/SIPA
« Nous avons toujours été - et voulons rester - au coeur de l'Europe », répète Nicola Sturgeon ce vendredi, à quelques heures de la sortie du Royaume-Uni de l'UE. Elle annonce que son parti doublera son budget de campagne en faveur de l'indépendance.
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. Brexit : Londres promet de continuer à jouer un rôle majeur dans la défense
européenne
Scanpix/Cover Images/SIPA
Londres veut continuer à assumer un rôle majeur dans la sécurité européenne, mais le pays sort de l'Union au moment où celle-ci s'engage davantage pour assurer la sécurité des Etats membres. Ce qui soulève de nombreuses questions.
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INTERROGATIONS SUR L'ECONOMIE
. A la veille du Brexit, la Banque d'Angleterre revoit la croissance à la
baisse
AFP/Kirsty Wigglesworth
Le Comité de politique monétaire a estimé que la croissance du PIB britannique n'excéderait pas 1,1 % en moyenne sur les trois prochaines années, là où le ministre des Finances Sajid Javid ambitionne de la porter à 2,8 %.
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. Ces patrons britanniques qui applaudissent le Brexit
Henry Nicholls/Pool/AFP
Effectif ce vendredi, le Brexit a été ardemment poussé par trois milliardaires : le roi des aspirateurs James Dyson, le patron des pubs Wetherspoon, Tim Martin, et le directeur général du groupe pétrochimique Ineos, Jim Ratcliffe. Des dirigeants iconoclastes, aux nombreux points communs.
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. Brexit : les entreprises françaises veulent voir le bout du tunnel
Michle Spingler/AP/SIPA
Alors que le Brexit entré en vigueur vendredi ne produira ses premiers effets sur le terrain qu'en fin d'année, de nombreux secteurs s'inquiètent de l'issue des négociations que doivent d'ici là mener Londres et Bruxelles en vue de signer un accord commercial. Le risque est de voir se multiplier, à terme, les frottements aux frontières.
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. Brexit : le Royaume-uni veut créer une dizaine de ports francs
Andrew TESTA/PANOS-REA
Boris Johnson veut créer des zones sans droits de douane avant fin 2021. Une consultation vient d'être lancée avant de retenir les villes qui en bénéficieront, d'ici à la fin de l'année.
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CHRONIQUES ET OPINIONS
. Brexit : la prochaine fois, nous ne pourrons pas dire que nous ne savions
pas
POINT DE VUE - Le Brexit est désormais une réalité, et le Royaume-Uni ne s'effondrera pas. Afin d'éviter que cette expérience n'inspire d'autres Etats membres, il est urgent d'en tirer les leçons et de réformer l'UE, estime Léo Lictevout, étudiant en gouvernance européenne.
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. Le Brexit, formidable leçon du monde à venir
Mairo Cinquetti/NurPhoto/AFP
CHRONIQUE - Nos amis britanniques nous forcent à nous préparer au monde de demain. Un monde radicalement incertain, où le bras de fer devient la nouvelle règle du jeu et où le politique perd la main, estime Jean-Marc Vittori.
Cliquer ici pour lire la suite
. Le Brexit va-t-il réussir ? Probablement pas
Matt Dunham/AP/Sipa
Boris Johnson a remporté une large victoire électorale, mais le projet de faire du Royaume-Uni un « Singapour-sur-Tamise » n'est pas aisé à réaliser. Parce que le Royaume-Uni seul a des capacités de négociations limitées à l'international. Et parce que cela impliquerait une baisse drastique des impôts qui est orthogonale avec le financement de dépenses publiques promises par Boris Johnson lui-même. Par Thierry Chopin, professeur à l'Université catholique de Lille (Espol), conseiller spécial à l'Institut Jacques Delors.
Cliquer ici pour lire la suite
. Brexit : pour en finir avec le « Singapour sur Tamise »
Getty Images/Cultura RF
L'idée selon laquelle le Royaume-Uni, désormais sorti de l'UE, se posera en concurrent direct de l'Europe en recourant notamment au dumping fiscal est une vue de l'esprit estime Bruno Alomar. Rien, avant le Brexit, n'interdisait aux Britanniques de baisser drastiquement leurs impôts s'ils le souhaitaient, estime Bruno Palomar, économiste, ancien haut fonctionnaire à la Commission européenne.
Cliquer ici pour lire la suite
Daniel Bastien
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Brexit: quel avenir pour l’UE?
A minuit, ce vendredi, le Royaume-Uni deviendra un « pays tiers ». Le Brexit aura bien eu lieu. Pour la première fois de son histoire, l’UE perd un membre. Est-ce un échec ? Une opportunité ? « Le Soir » donne la parole à des personnalités européennes. (FILE) BREXIT PHOTO SET EPA. Philippe Regnier Philippe Regnier Dossier - Journaliste au service Monde
Par Philippe Regnier
Publié le 31/01/2020 à 06:00 Temps de lecture: 4 min
Mais quel est donc cet obscur objet qu’est le Brexit ?
A minuit, ce vendredi soir à Bruxelles, Big Ben marquera 23 heures à Londres. C’est dire si le Royaume-Uni, notre proche voisin et jusqu’ici membre éminent de l’UE, n’a jamais fait les choses exactement comme les autres… Pour autant, minuit ou 23 heures, à Bruxelles, à Londres et partout ailleurs dans l’UE, ce sera le moment fatidique : l’instant précis du Brexit, le moment où la « Perfide Albion » comme on la désigne parfois méchamment, larguera formellement les amarres, dans une quête stupéfiante d’un avenir meilleur, avec l’illusion de la liberté du célibataire, la certitude que l’on peut mieux faire seul ce que l’on faisait à plusieurs.
Le divorce sera alors consommé. Restera à (tenter de) renouer une « association » – un épais smog entoure encore le timing de cette opération « Phase 2 » et son aire d’atterrissage.
Cuisante leçon
D’ici là, le Brexit : drame existentiel ? Opportunité pour un rebond ? Que nous dit de l’UE cette sortie historique d’un poids lourd du « club » ? Est-ce une cuisante leçon pour tous les velléitaires qui voudraient suivre le mouvement ? Ou, au contraire, le top départ d’une vague… et le début de la fin ?
« Cette journée sera inévitablement empreinte de réflexion et d’émotions mélangées », écrivent dans une Carte blanche (lire par ailleurs) les présidents von der Leyen, Michel et Sassoli. Au moment où l’« incertitude », l’« inquiétude » étreint « l’ensemble du monde des affaires, grandes et surtout petites entreprises », comme en témoigne notre correspondante à Londres (lire par ailleurs), au moment où les Brexiters s’apprêtent à la fête tandis que les pro-européens feront le deuil de l’UE lors d’une veillée à Westminster, Le Soir a interrogé une série de personnalités. Pour contribuer à cette réflexion.
► La carte blanche des président(e)s des trois grandes institutions européennes. Ils se disent prêts à poursuivre l’édification d’une Europe des 27 solidement ancrée sur des valeurs démocratiques communes et une puissance économique collective. «L’Europe à l’aube d’une ère nouvelle»
► Pascal Lamy, ancien commissaire européen, pense qu’il faudra longtemps avant d’avoir une réponse à la question de savoir si l’économie britannique a profité ou non du Brexit. «Boris Johnson va naviguer entre le symbolique et le réel»
► L’historien et journaliste Geert Mak, 73 ans, auteur de « In Europa » (en français : Voyage d’un Européen à travers le XXe siècle ») met en garde. «Défendez l’Europe, chacun chez vous»
► Après l’accomplissement du Brexit, l’historien Emmanuel Todd est plus inquiet pour l’UE que pour le Royaume-Uni… «L’Angleterre peut nous aider à redevenir démocratiques»
► L’écrivain anglais William Boyd en est persuadé : « Le Royaume-Uni demandera à rejoindre l’Union dans pas longtemps ». «L’Union sera plus forte»
► La Première ministre d’Ecosse Nicola Sturgeon ne cache pas sa tristesse. Et une certaine colère. Elle espère qu’un jour, l’Ecosse réintégrera l’Europe en tant que pays indépendant. «Tout cela se fait contre notre volonté»
► L’économiste grec, acteur central et critique sévère du plan de sauvetage de la Grèce par l’UE en 2015, Yanis Varoufákis s’alarme auprès du Soir des conséquences du départ des Britanniques. «Le Brexit a montré que l’UE bat petit à petit en retraite»
► L’eurodéputée allemande Ska Keller plaide pour un rôle plus actif de Berlin dans l’évolution de l’Union. «Le Brexit a permis de montrer quels étaient les avantages de l’UE pour ses membres»
► Après 47 ans d’appartenance à l’UE et trois ans et demi d’atermoiements, le Royaume-Uni prend le large. Un départ qui plonge le monde économique dans le flou. Notre reportage
► Brexit, c’est le jour J: savez-vous ce qu’il va se passer? Notre quiz
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3 Commentaires
Ce procès n'avait pas lieu d'être. Ou alors, son but était d'améliorer une loi compliquée et imparfaite…
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Le Royaume-Uni a quitté l'UE
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Durant la nuit de vendredi à samedi, le Royaume-Uni a consommé son divorce d'avec l'UE. Une première dans l'histoire de l'Union le 10 Downing, 31 janvier 2020. — © REUTERS/Toby Melville
Auteur externe Le Temps Publié samedi 1 février 2020 à 00:06 Modifié samedi 1 février 2020 à 00:15
Après 47 ans d'un mariage houleux, le Royaume-Uni a quitté, vendredi soir, l'UE. Le pays entame «un nouvel acte» de son histoire, selon les propos de ses responsables.
Le Royaume-Uni est le premier Etat à quitter l'UE. Après trois ans et demi de déchirements suivant le référendum de 2016, il doit désormais s'atteler à la tâche difficile de rebâtir des relations avec le bloc réduit à 27, mais aussi les grandes puissances comme les Etats-Unis de Donald Trump qui lui font des appels du pied.
Notre éditorial: Entre l’UE et le Royaume-Uni, une alliance à réinventer
Un «succès»
Juste avant le moment fatidique, pendant qu'un compte à rebours était lancé sur la façade de Downing Street, le premier ministre Boris Johnson a prédit que le Brexit, dont il a été un promoteur acharné, serait un «succès retentissant», «quels que soient les obstacles». Manifestants pro-Brexit à Londres, 31 janvier 2020. Jeff J Mitchell
«La chose la plus importante à dire ce soir, c'est que ce n'est pas la fin, mais le début, le moment où l'aube pointe et le rideau se lève sur un nouvel acte de notre grand drame national», a-t-il ajouté, promettant «le début d'une nouvelle ère de coopération amicale» avec l'UE.
L'interview de Nicola Sturgeon: «La seule voie pour que l’Ecosse revienne au cœur de l’Europe passe par l’indépendance»
Le lien délicat avec Bruxelles
Avec Bruxelles, les termes de la coopération doivent être définis d'ici à la fin de l'année, annonçant dès les semaines à venir des négociations qui s'annoncent âpres et dont l'issue demeure incertaine.
Aux abords du Parlement, une foule de plusieurs milliers de personne enfle. Dans l'après-midi, un drapeau européen a été brûlé. C'est ici que les opposants les plus farouches à l'UE s'apprêtent à laisser éclater leur joie, autour de l'europhobe Nigel Farage.
Boris Johnson tente de rassembler
Se posant en rassembleur d'un pays qui s'est déchiré pendant plus de trois ans et demi, le premier ministre Boris Johnson, qui a tout misé sur le Brexit, veille à se garder de tout triomphalisme. Devant ses ministres réunis dans la ville pro-Brexit de Sunderland, il insisté sur sa volonté de «tourner la page des divisions» et «travailler à toute vapeur» pour rassembler le pays.
Dans le nord de l'Angleterre, dans la ville de Morley, qui a voté à 60% pour le Brexit, une grande fête a été organisée dans une salle ornée aux couleurs du Royaume-Uni. «J'attendais ça depuis 2016», jubile Joshua Spencer, étudiant de 25 ans.
Notre éditorial: L’indispensable réconciliation britannique
L'émoi des pays européens
De Bruxelles à Berlin en passant par Paris, les dirigeants européens ont exprimé leurs regrets et leur détermination à trouver «le meilleur partenariat» possible pour le Brexit qui porte un coup au rêve européen. «Un signal d'alarme historique» qui doit «nous faire réfléchir», a averti le président français Emmanuel Macron.
Pour que la séparation se fasse en douceur, le Royaume-Uni continuera d'appliquer les règles européennes jusqu'au 31 décembre.
Une opinion: Entre l’UE et le Royaume-Uni, une alliance à réinventer Publicité
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made in UE
Brexit : le nouveau passeport britannique fabriqué et imprimé en Union
européenne
C'est une entreprise franco-néerlandaise qui va créer les nouveaux
passeports, qui seront imprimés en Pologne.
Created with Sketch. Le modèle du nouveau passeport britannique, de retour au bleu foncé, dévoilé moins d'un mois après la sortie du Royaume-Uni de l'UE.
Le modèle du nouveau passeport britannique, de retour au bleu foncé, dévoilé moins d'un mois après la sortie du Royaume-Uni de l'UE.
STRINGER / UK HOME OFFICE / AFP
Par LEXPRESS.fr avec AFP Publié le 24/02/2020 à 17:21
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C'était l'un des combats des pro-Brexit : les passeports britanniques vont retrouver leur couleur bleue. Ce papier d'identité était devenu la "marque de notre indépendance et de notre souveraineté", selon Theresa May. Pourtant, il n'est pas entièrement confectionné au Royaume-Uni.
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Le ministère de l'Intérieur l'a annoncé samedi précisant que les premiers passeports bleu sombre seront délivrés à partir de mars et à partir du milieu des années 2020, tous les nouveaux passeports seront de cette couleur.
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Ironiquement, c'est le groupe français Gemalto qui produira ces passeports, et ils seront imprimés en Pologne, selon le Times. Mais ceux-ci seront "personnalisés avec les coordonnées et la photographie de leurs détenteurs au Royaume-Uni", précise le ministère.
Ce nouveau passeport sera aussi "le plus vert", a précisé le ministère, l'empreinte carbone liée à sa production étant réduite à zéro, et aussi le plus sûr grâce à l'utilisation de technologies innovantes.
Exalter l'identité britannique
"Quitter l'UE nous a donné une occasion unique de restaurer notre identité nationale et de tracer une nouvelle voie dans le monde", s'est réjouie la ministre de l'Intérieur Priti Patel dans ce communiqué. "En revenant au design emblématique bleu et or, le passeport britannique sera à nouveau lié à notre identité nationale et j'ai hâte de voyager avec celui-ci", a-t-elle déclaré.
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Le tabloïd pro-Brexit The Sun avait fait campagne pour le retour de la couleur bleue, utilisée pour la première fois en 1921 sur les passeports puis abandonnée en 1988.
La Première ministre écossaise Nicola Sturgeon, avait moqué l'"obsession rétrograde et étriquée en faveur d'un passeport bleu". L'Express Sur le même sujet démissionné ? Royaume-Uni : pourquoi le ministre du Brexit David Frost... concrètement le Royaume-Uni ? Contentieux engagé sur les licences de pêche : que risque... Boris Johnson" Conflit sur la pêche : "Emmanuel Macron est la cible idéale...
Les nouveaux passeports porteront les emblèmes floraux de l'Angleterre, l'Irlande du Nord, l'Écosse et le Pays de Galles, nations constitutives du Royaume-Uni, une manière d'exalter l'identité britannique mise à mal par le Brexit.
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Brexit : l'anglais est-il encore une langue officielle de l'UE ?
Le Brexit n'aura aucun impact sur les langues officielles de l'UE. Pour changer les règles, il faudrait un vote unanime du Conseil européen.
En cours d'anglais à Hérouville-Saint Clair (Calvados), en 2005. (Photo Mychele Daniau. AFP) par Pauline Moullot publié le 4 février 2020 à 16h27
Question posée par Thomas le 04/02/2020
Bonjour,
Au troisième jour du Brexit, le journal d'Arte a ouvert avec un sujet sur les négociations encore en cours entre l'UE et le Royaume-Uni. On y entend Michel Barnier, le négociateur de la Commission européenne, appeler à un mécanisme pour «maintenir les normes strictes en vigueur dans le secteur social, environnemental, climatique, fiscal et en matière d'aides sociales». Le Français s'exprime en anglais, et vous nous interpellez sur ce sujet. Maintenant que le Royaume-Uni a quitté l'UE, l'anglais est-il encore une langue officielle à Bruxelles ?
L'UE répondait déjà à cette question en 2016, quelques jours après le Brexit : «Nous avons remarqué des articles de presse affirmant que, dans le cas d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE, l'anglais cesserait d'être une langue officielle de l'UE. C'est incorrect. Le Conseil de l'UE, agissant de manière unanime, décide des règles qui gouvernent l'usage des langues dans les institutions européennes. En d'autres mots, n'importe quel changement aux règles concernant les langues des institutions européennes est sujet à un vote unanime du Conseil.» C'est ce que dispose en effet l'article 342 du Traité sur le fonctionnement de l'UE : «Le régime linguistique des institutions de l'Union est fixé, sans préjudice des dispositions prévues par le statut de la Cour de justice de l'UE, par le Conseil statuant à l'unanimité par voie de règlements.»
La Commission européenne le confirme à CheckNews : «Le Brexit n'aura aucun impact sur le régime légal et les pratiques institutionnelles de la Commission.»
A lire aussi Dans les institutions européennes, le «globish» règne
Ce système est régi par un règlement de 2013 «portant fixation du régime linguistique de la Communauté économique européenne», qui rappelle que l'UE compte 24 langues officielles et langues de travail. Seule la cour de Justice a ses propres règles : si pour les procédures, l'une des 24 langues officielles peut être utilisée, ce n'est pas le cas pour les délibérations, où c'est traditionnellement le français qui est utilisé.
A chaque élargissement, les langues officielles des nouveaux Etats membres ont été ajoutées. Pour Malte et l’Irlande, qui parlent anglais, le maltais et l’irlandais ont donc aussi été intégrées comme langues officielles.
Selon un eurobaromètre commandé en 2012 par la Commission européenne (avant l'intégration de la Croatie en 2013), l'anglais est la langue étrangère la plus parlée par les ressortissants européens (38%), suivie par le français (12%), l'allemand (11%), espagnol (7%) et le russe (5%). Mais ce n'est pas la langue maternelle la plus courante : il s'agit de l'allemand (16% de la population européenne), suivi de l'italien et de l'anglais (13%), du français (12%), de l'espagnol et du polonais (8%). Sans le Royaume-Uni, à peine plus de 1% de la population européenne vivra dans un pays comptant l'anglais comme langue officielle (Malte et l'Irlande).
Que ce soit à la Commission européenne, ou au Parlement, l'anglais est majoritairement la langue de rédaction des documents, selon des données compilées par le secrétariat général des affaires européennes. UEParlementCommission européenneRoyaume-UniIrlandeCroatieMalteBrexit Dans la même rubrique Comment, et par qui, la Primaire populaire est-elle financée?
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Accueil Espace presse Brexit : onze mois pour conclure, mais pas à n’importe quel prix !
International -Europe Construction européenne Presse Retour au dossier Posté le 30 janvier 2020 à 12h32
Brexit : onze mois pour conclure, mais pas à n’importe quel prix !
Brexit
Le Royaume-Uni quitte l’UE ce 31 janvier 2020 à minuit. L’accord finalement conclu entre l’UE et le Royaume-Uni a permis d’éviter une rupture brutale.
Une période dite de transition s’ouvre maintenant jusqu’au 31 décembre 2020 pendant laquelle rien ne changera dans la vie quotidienne des entreprises françaises.
Notre relation dépend de l’issue de la négociation d’un futur accord de libre-échange qui doit être discuté, conclu et ratifié dans les onze prochains mois. Quoi qu’il en soit, le 31 décembre prochain des formalités nouvelles, notamment douanières, seront imposées aux entreprises. Le Medef, en liaison étroite avec les pouvoirs publics, continue à appuyer les actions des entreprises pour se préparer à cette situation nouvelle. Tout doit être fait pour maintenir une relation fluide et confiante avec un partenaire majeur de la France : plus de 100 000 entreprises françaises échangent avec le Royaume-Uni et 3800 y sont implantées. Cependant, les délais extrêmement réduits pour parvenir à un accord et la volonté affichée par les autorités britanniques d’opter pour une divergence réglementaire imposent une extrême vigilance. Aucun accord ne sera possible si les conditions d’une concurrence loyale entre l’Union et le Royaume-Uni ne sont pas réunies. Le Medef fait toute confiance à Michel Barnier et son équipe pour conduire cette négociation dans l’intérêt des Européens, comme il a su le faire depuis deux ans.
Aujourd’hui, bien au-delà du Brexit, la priorité pour l’Europe et ses institutions nouvelles est de se mettre en ordre de marche pour affirmer sa souveraineté face aux bouleversements du monde. C’est en renforçant son unité autour d’objectifs économiques ambitieux qu’elle pourra apporter des réponses concrètes aux attentes légitimes de ses citoyens.
Contact : [email protected] Retour au dossier
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pour une transition juste qui embarque tous les citoyens
Publié le 11 décembre 2019
ENVIRONNEMENT
Green deal européen : l’UE met 100 milliards d’euros sur la table pour une
transition juste qui embarque tous les citoyens
Promesse tenue pour la nouvelle présidente de la Commission européenne. Une dizaine de jours seulement après sa prise de fonction, Ursula von der Leyen a présenté au Parlement européen ce mercredi 11 décembre son Pacte vert (ou Green deal). Celui-ci acte la neutralité climatique du continent en 2050 et prévoit de publier la trajectoire de réduction des émissions d'ici 2030 à l'été 2020, avant la COP26 consacrée à la relève de l'ambition. Ursula von der leyen ok CE Le Pacte vert d'Ursula von der Leyen, la nouvelle présidente de la Commission européenne, est présenté comme le nouveau plan de croissance de l'UE. @Commission européenne
Elle ne veut laisser personne sur le bord de la route. Ursula von der Leyen, la nouvelle présidente de la Commission européenne, veut un Pacte vert européen inclusif qui embarque tous les citoyens et tous les pays. Pour cela, un fonds de transition juste est annoncé. Il devrait être doté de 100 milliards d’euros sur sept ans afin d’accompagner la transition pour les pays et les secteurs les plus vulnérables et les plus carbonés. Il sera complété par un mécanisme de transition juste qui apportera une assistance technique et permettra d’adapter les règles européennes pour les pays éligibles.
"Le Pacte vert européen est la nouvelle stratégie de croissance inclusive de l’UE, explique Ursula von der Leyen. Il doit permettre de réduire les émissions de gaz à effet de serre d'une part, et de l'autre de créer des emplois et améliorer la qualité de vie des citoyens. Notre vieux modèle basé sur les énergies fossiles et la pollution n'est plus adapté. Cette transition ne doit oublier personne. Elle devra embarquer tout le monde ou elle ne fonctionnera pas. Notre pacte est très ambitieux mais nous serons aussi très vigilants sur ses conséquences."
Neutralité climatique en 2050
Promesse de campagne d’Ursula von der Leyen, le Pacte vert européen (ou Green deal) est le premier gros chantier lancé par le nouvel exécutif européen. La principale mesure est l’inscription de la neutralité climatique (qui inclut tous les gaz à effet de serre) pour 2050 dans une loi climat européenne qui sera présentée en mars prochain. Le Fonds pour une transition juste annoncé aujourd'hui devrait permettre de convaincre les derniers pays récalcitrants, à savoir la Pologne, la République tchèque ou Hongrie. Une décision sur le sujet est attendue au Conseil européen qui se tient ces 12 et 13 décembre.
Cette loi climatique européenne devrait également acter le principe du "do not harm" qui veut que toute nouvelle législation soit cohérente avec l’ambition climatique de l’UE. Toutes les législations (sur l’énergie, l’efficacité énergétique, la fiscalité environnementale) seront par ailleurs révisées à l’aune de ce pacte vert. La trajectoire de réductions des émissions d’ici 2050 fera l’objet d’une évaluation dont les résultats seront connus d’ici l'été 2020, alors qu’Ursula von der Leyen plaide pour une baisse de 50 à 55 % d’ici 2030, contre 40 % prévus actuellement.
Le pacte vert englobe en outre tous les secteurs afin de construire une société bas-carbone. D’ici 2050, les transports devront avoir réduit leurs émissions de 90 %. Pour cela, un vaste programme de bornes de recharge propose d’en rajouter un million sur le territoire d’ici 2025. Le marché carbone pourrait par ailleurs être étendu au secteur maritime et les quotas gratuits alloués aux compagnies aériennes réduits. La taxe sur le kérosène est toujours d’actualité.
Taxe carbone aux frontières
Parmi les autres chantiers proposés par la Commission européenne, il y a la décarbonation de l’industrie lourde. L’un de ses objectifs est par exemple de rendre la production d'acier neutre climatiquement d’ici 2030. Cela devra s’accompagner d’un mécanisme d’ajustement aux frontières pour compenser la perte de compétitivité de l’industrie européenne. Pour cela, plusieurs outils sont à étudier telle qu’une taxe carbone aux frontières ou l’extension du marché carbone aux pays qui veulent exporter chez nous et qui ne seraient pas alignés avec l’Accord de Paris.
L’un des nerfs de la guerre, c’est aussi le financement. C'est pourquoi, dès janvier, le plan d’investissement pour une Europe durable sera présenté. Il prévoit de mobiliser 1000 milliards d’euros sur dix ans uniquement dédiés à la transition. Le mécanisme de transition juste sera également précisé au début de l’année prochaine. La Commission espère mobiliser 25 % du budget européen pour la lutte contre le changement climatique. Pour l'instant, les négociations commencent à peine à entrer dans le dur sur le budget pluriannuel pour la période 2021-2027.
Des stratégies biodiversité, zéro pollution, alimentation durable ou encore économie circulaire seront également publiées au printemps prochain et un grand plan de reforestation mis en place. Au total, le Pacte vert comprend 50 mesures d'ici 2050.
Concepcion Alvarez @conce1 © 2022 Novethic - Tous droits réservés
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1. 2. / Europe
UE
UE: Ursula Von der Leyen veut «léguer une Union plus forte»
Publié le : 01/12/2019 - 19:39 Christine Lagarde, présidente de la BCE), Ursula von der Leyen présidente de la Commission, Charles Michel président du Conseil européen, David Sassoli président du Parlement européen, posent avec le Traité de Lisbonne, à Bruxelles, le 1er décembre 2019. Christine Lagarde, présidente de la BCE), Ursula von der Leyen présidente de la Commission, Charles Michel président du Conseil européen, David Sassoli président du Parlement européen, posent avec le Traité de Lisbonne, à Bruxelles, le 1er décembre 2019. REUTERS/Johanna Geron Texte par : RFI Suivre
L'Allemande Ursula von der Leyen et le Belge Charles Michel ont pris dimanche à Bruxelles les commandes de l'UE et promis de relever le défi du changement climatique. Elle a annoncé que pour son premier voyage hors UE, elle a choisi de se rendre en Éthiopie.
Les nouveaux présidentes des principales institutions européennes - la nouvelle présidente de la Commission Ursula von der Leyne, le présidente de la Commission Charles Michel, le président du Parlement David Sassoli et la présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde - se sont retrouvés pour une visite symbolique : celle de la Maison de l'Histoire contemporaine, rapporte notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota.
Une brève cérémonie pour marquer les 10 ans du Traité de Lisbonne qui a modifié l'architecture institutionnelle de l'Union, en particulier avec la création d'un président du Conseil européen. « Nous sommes les gardiens des traités et les gardiens de l'esprit de Lisbonne. C’est une responsabilité envers les Européens et nos pères et mères fondateurs », a déclaré Ursula von der Leyen.
"We are the guardians of the Treaties and the custodians of the Lisbon spirit. It is a responsibility towards the European people and our founding fathers and mothers." President @vonderleyen marks the 10th anniversary of the Treaty of Lisbon @HistoriaEuropa#vdLCommission pic.twitter.com/7mfWcatq9f European Commission 🇪🇺 (@EU_Commission) 1 décembre 2019
Pour la nouvelle dirigeante de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, il faut se mettre au travail. « C'est aussi une responsabilité envers nos enfants, la responsabilité de leur laisser une Europe plus forte que celle dont nous avons hérité. L'Union est quelque chose que nous tous devons bâtir, brique par brique, jour après jour », a déclaré la nouvelle présidente de la Commission.
Le president du Parlement européen, Davi Sassoli, a dit souhaiter une Europe plus concrète.
« Président de la Commission n'est pas une tâche des plus faciles », a prévenu son predecesseur, Jean-Claude Juncker, affirmant même : « Je suis heureux de partir ! ». Mais, Ursula von der Leyen, qui a été la première femme ministre de la Défense dans son pays, est prête a relever le défi.
Le « New Green Deal », chantier prioritaire
Ursula von der Leyen a fait du « New Green Deal » (Pacte vert) l'un des chantiers prioritaires de son mandat de cinq ans. L'objectif est la neutralité carbone de l'UE d'ici 2050 et le rehaussement des objectifs de réduction de gaz à effet de serre, à -50% voire -55% en 2030 par rapport au niveau de 1990.
Ursula von der Leyen se rendra lundi à Madrid pour participer à la COP25. « Il s'agira de donner un coup de projecteur sur ce que nous faisons. Mais Madrid sera le point de départ du European Green Deal », a-t-elle expliqué au cours d'une rencontre avec les représentants des agences de presse à Bruxelles. Elle s'est dite convaincue de pouvoir rallier à cette cause la Pologne, la Hongrie et la République Tchèque, encore réticents à cet objectif à long terme. Ses propositions de lutte contre le changement climatique seront présentées le 11 décembre lors d'une session extraordinaire du Parlement, à la veille d'un Conseil européen, a annoncé David Sassoli.
Von der Leyen en Éthiopie pour son premier voyage hors de l'UE
Pour son premier déplacement hors de l'UE, Ursula von der Leyen a choisi l'Éthiopie afin de rencontrer le prix Nobel de la paix Abiy Ahmed et le représentant de l'Union africaine Moussa Faki.
« J'ai décidé d'effectuer en Afrique mon premier déplacement hors de l'UE et je me rendrai vendredi à Addis-Abeba pour rencontrer M. Moussa Faki, le représentant de l'Union africaine, le Premier ministre de l'Éthiopie et prix Nobel de la paix Abiy Ahmed et la présidente de l'Éthiopie, Mme Sahle-Work Zewde, seule femme à la tête d'un pays africain », a-t-elle annoncé au cours d'un entretien dimanche avec les représentants des agences de presse à Bruxelles.
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Quel avenir pour l'anglais dans l'UE ?
2 images Quel avenir pour l'anglais dans l'UE ? © Tous droits réservés
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Pierre Marlet avec G.F.B le lundi 09 décembre 2019 à 10h24
Si Boris Johnson obtient une majorité, il a promis de quitter l’UE, avec comme nouvelle échéance pour le Brexit le 31 janvier 2020. Mais si le Brexit a lieu, quel sera l’avenir de l’anglais dans l’UE ?
La question se pose parce que l’anglais, au fil, du temps, est devenu la langue habituelle au sein de l’UE. Logique : elle est omniprésente dans le monde et donc aussi en Europe. Concrètement, il y a trois langues de travail utilisées au sein de la commission et du conseil européen : l’anglais, le français et l’allemand.
Le règne anglais
Mais c’est bel et bien l’anglais qui est le plus fréquemment utilisé et au sein de la banque centrale, qui a son siège à Francfort, en Allemagne et dont la présidente est depuis peu la française Christine Lagarde, l’anglais règne sans partage : c’est la seule langue utilisée. Seule exception : la cour de Justice européenne de Luxembourg délibère en français.
Et puis il y a le Parlement qui est une véritable tour de Babel. Au nom de l’égalité entre les citoyens européens et leurs représentants, chacun a le droit de parler et d’être lu dans une des 24 langues officielles de l’UE ce qui fait travailler les traducteurs.
24 langues donc, mais c’est là qu’il y a un petit souci pour l’anglais. Car en dehors du Royaume-Uni François, y a-t-il à votre avis un autre pays qui a l’anglais comme langue officielle ?
L’Irlande comme unique représentant ?
En Irlande, tout le monde ou presque parle anglais, mais pas seulement : il y a une seconde langue officielle, le Gaëlique. Et comme avec les Britanniques, l’anglais était déjà langue de l’union européenne, l’Irlande a renseigné le gaélique comme langue officielle.
God damned !
L’Irlande n’est donc pas une solution pour l’anglais. Et le problème se répète avec le second pays anglophone de l’UE mais qui a une autre langue nationale et c’est cette langue-là qui est sa langue officielle de l’UE…
Malte comme dernier ressort ?
Et oui Malte, cette petite île a fait partie de l’empire britannique pendant plus d’un siècle et demi : l’anglais il y a donc droit de cité mais aux côtés de la langue d’origine de l’île, le maltais.
Bref, en résumé, à cause du maltais et du gaélique, si les Britanniques s’en vont, plus aucun pays n’aura l’anglais comme langue officielle de l’UE.
Pour autant, le départ des Britanniques ne signifie pas que l’anglais perde automatiquement son statut de langue officielle : pour qu’il en soit ainsi, il faudrait un vote à l’unanimité des pays de l’union européenne. Ce qui ne sera évidemment pas le cas.
L’anglais not so popular ?
L’anglais ne sera donc plus la langue maternelle qu’un nombre très réduit d’Européens…
Aujourd’hui, avec les Britanniques, 14% des Européens ont l’anglais pour langue maternelle. Demain, avec les seuls Irlandais et Maltais, ils ne seront que 1%. Très loin derrière l’allemand, le français, l’italien et l’espagnol. La question paraît dès lors légitime : faut-il garder l’anglais comme langue de travail quasi exclusive de l’Union ou bien le Français et l’allemand vont-ils reprendre du poil de la bête ?
Not so fast
Le souci pour le français et encore plus l’allemand, c’est qu’ils sont rarement parlés comme langue étrangère par les citoyens de l’UE.
Et là réside tout le paradoxe. L’anglais est quelque peu devenu le latin du 21e siècle. Il est loin d’être maîtrisé par tout le monde mais quand on parle une langue étrangère, c’est d’abord et avant tout l’anglais, même si c’est de manière très imparfaite c’est pourquoi on parle parfois de "globish" ou comme on dit parfois "broken english" ou anglais d’aéroport, un jargon très éloigné de l’anglais académique. Pour ceux qui travaillent dans les institutions européennes, la maîtrise de l’anglais est sensiblement plus élevée.
Mais dans les deux cas, c’est un peu la même conclusion : les Européens peuvent-ils, après le Brexit, se priver de communiquer en anglais puisque c’est souvent la manière la plus commode de se comprendre, y compris au sommet de l’Union… La question sera en suspens au moins jusqu’à fin janvier…
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Accueil | Actualités | Après le Brexit, une Europe des 27 plus unie ? Manifestation célébrant l'entrée de la Pologne en Europe. Varsovie, 18 mai 2019 Recherche
Après le Brexit, une Europe des 27 plus unie ?
Par Christian Lequesne et Thierry Chopin. Le Brexit n’est pas une bonne nouvelle pour l’UE : il représente une amputation, en termes de poids commercial, politique et stratégique. Il rend aussi plus difficile le discours normatif sur le modèle européen de régionalisme dans le monde. Au Brésil, en Inde ou en Afrique du Sud, le modèle apparaît comme une entreprise qui se délite. Par ailleurs, le Brexit acte la possibilité d’une véritable réversibilité politique, si bien que certains ont même parlé d’une désintégration de l’UE. Malgré cela, du point de vue des gouvernements nationaux, il est remarquable que les 27 autres États membres aient présenté dans les négociations un « front uni » face aux divisions britanniques.
L’unité renouvelée des Européens
Le rapport de force a été clairement en faveur de l’UE, ce qui s’explique par plusieurs facteurs : conscience aiguë de la nécessité absolue de préserver l’intégrité du marché intérieur au cœur de l’existence politique de l’UE ; volonté unanime de ne pas accorder au Royaume-Uni un statut plus favorable à l’extérieur de l’UE qu’en sa qualité d’État membre, afin de ne pas renforcer la montée des partis europhobes ; poids économique et commercial de l’UE ; moindre dépendance commerciale de l’UE vis-à-vis du Royaume-Uni que l’inverse ; mandat à l’unanimité donné par les 27 États membres au négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier.
Il est enfin remarquable que les « Européens » aient réussi à faire preuve d’unité alors que le Royaume-Uni avait tissé depuis des années des relations bilatérales privilégiées avec certains d’entre eux, comme le Danemark et la Suède en raison de leur position externe à la zone euro, ou la Pologne et la République tchèque en raison d’une aversion partagée pour une plus grande supranationalité des institutions européennes.
Des opinions publiques échaudées par le Brexit
De leur côté, qui l’eût cru mais, après le Brexit, les opinions publiques sont devenues généralement plus favorables à l’appartenance de leur pays à l’UE. Cette évolution est constatée y compris dans les États membres actuellement gouvernés par des forces politiques national-populistes et illibérales comme la Hongrie et la Pologne. Par ailleurs, on ne trouve dans aucun pays membre une majorité en faveur de la sortie de l’UE et il n’y a de remise en cause de l’appartenance à l’Union ni en Hongrie, ni en Pologne, ni même en Italie ou encore en France, même si cela n’exclut pas que de sévères critiques « eurosceptiques » s’expriment au sein de l’UE.
Depuis le référendum britannique, une grande incertitude a été ressentie en raison des crises politique et constitutionnelle que le Brexit a générées au sein même du Royaume-Uni. En outre, la crainte des conséquences économiques et financières de la sortie de l’UE conduit une majorité de l’opinion publique à s’opposer à la sortie de l’UE ou de la zone euro. Enfin, bien que le contrôle plus strict de l’immigration (notamment centre-européenne) ait été une priorité absolue pour les forces politiques pro Brexit pendant la campagne référendaire de 2016, les enquêtes d’opinion suggèrent qu’une majorité des électeurs de l’UE considère que la régulation des flux migratoires nécessite des solutions au niveau européen plutôt que national.
Les eurosceptiques mettent de l’eau dans leur vin
En dernier lieu, si le discours néo-souverainiste de Nigel Farage, le leader du parti pour le Brexit, a pu être utilisé comme une ressource par les partis eurosceptiques des 27 (de nouveaux néologismes sont apparus dans les débats publics tels que « Frexit » en France, « Nexit » aux Pays-Bas et « Czexit » en République tchèque), la stratégie d’une sortie complète de l’UE ne fait désormais plus recette. Les partis eurosceptiques au sein des 27 ont abandonné la référence à la sortie dans un contexte marqué par les difficiles négociations entre l’UE et le Royaume-Uni.
Le virage à 180 degrés du programme du Rassemblement national illustre parfaitement cette évolution en France. Après son échec à l’élection présidentielle de 2017, Marine Le Pen ne défend plus la sortie de la France de l’UE et de la zone euro, et recentre toutes ses critiques sur la question de l’immigration. De même, Alternative für Deutschland (AfD) en Allemagne, parti créé en 2013 en réponse à la crise de la zone euro, ne réclame plus que l’Allemagne abandonne l’euro et revienne au Deutschemark ; AfD concentre maintenant son discours et sa stratégie politiques sur les conséquences négatives de la crise des réfugiés après 2015 et de l’immigration en Allemagne. En Italie, le parti la Lega de Matteo Salvini n’a jamais utilisé l’argument de la sortie de l’UE malgré les vives critiques qu’il a exprimées vis-à-vis de l’Union lorsqu’il était au pouvoir à Rome avec le Mouvement 5 étoiles.
Les incertitudes résultant des négociations controversées sur les conditions du Brexit au Royaume-Uni (trois rejets du compromis négocié avec les 27 par le parlement national) et entre le Royaume-Uni et les 27 ont ainsi convaincu les partis eurosceptiques que quitter l’UE était un exercice très délicat. Ces négociations ont également démontré que la préservation de l’intégrité du marché intérieur était dans l’intérêt de toutes les économies nationales des États membres. Au sein des 27, il n’y a aucun gouvernement – ni aucune majorité de citoyens – prêt à accepter les risques économiques de quitter le marché intérieur ou l’euro dans le contexte actuel.
Le Brexit, un contre-modèle ?
Dès lors, il est peu probable que le retrait britannique serve de modèle et valide la désintégration de l’UE par un effet de dominos. À l’inverse, le Brexit a joué un rôle de contre-modèle et, paradoxalement, a renforcé la cohésion de l’UE. C’est la première fois en dix ans que les 27 ont été aussi unis, certains au nom des principes et d’autres simplement au nom des intérêts. Ce fut une grande leçon pour la diplomatie britannique qui pensait qu’elle allait pouvoir jouer sur les divisions internes des 27 pour pousser ses pions, un peu comme les Chinois le font pour empêcher une vraie politique unie à leur égard. En fait, il n’en fut rien, au grand dam parfois des négociateurs britanniques.
Il reste désormais à observer si les 27 feront preuve d’autant de cohésion dans la négociation d’un nouvel accord entre le Royaume-Uni et l’UE. Car, de ce point de vue, le Brexit est loin d’être achevé. En quelque sorte, la négociation sur le nouvel accord occupera toute l’année 2020 et peut-être davantage, car personne ne croit vraiment que tout pourra être réglé en un an contrairement à ce que clame le premier ministre Johnson. Mais ce dernier n’est pas à une volte-face près. Il a souvent montré qu’il était un homme politique parfaitement capable de revenir sur ses engagements.
Ce texte est basé sur une étude de Thierry Chopin et Christian Lequesne : « Disintegration Reversed : Brexit and the Cohesiveness of the EU 27 » à paraître en 2020 dans le Journal of Contemporary European Studies. The Conversation
Christian Lequesne, professeur de sciences politiques, Sciences Po – USPC et Thierry Chopin, professeur de sciences politiques à l'European School of Political and Social Sciences (ESPOL), Université catholique de Lille
Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.
Photo: Manifestation célébrant l'entrée de la Pologne en Europe. Varsovie, 18 mai 2019
Crédits Janek Skarzynski/AFP
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Cette fois, c’est fini : le Royaume-Uni a quitté l’UE cette
nuit
Lecture 3 min A La Une Politique International Europe Brexit Cette fois, c
rsquo;est fini
nbsp;: le Royaume-Uni a quitt
eacute; l
rsquo;Union europ
eacute;enne cette nuit Le divorce est prononcé. Après 47 ans de vie commune houleuse, le Royaume-Uni a quitté l'UE dans la nuit de vendredi à samedi. © Crédit photo : DANIEL LEAL-OLIVAS / AFP
Par SudOuest.fr avec AFP Publié le 01/02/2020 Mis à jour à 8h04
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Le Brexit est désormais réalité, le Royaume-Uni entame ce samedi sa nouvelle vie hors de l’UE
Maintenant, reconstruire. Le Royaume-Uni se lance samedi dans sa nouvelle vie hors de l’UE, avec comme défi de tisser de nouveaux liens avec le bloc des 27 et de définir sa nouvelle place dans le monde.
Devant le Parlement à Londres, on s’est embrassé et on a chanté "God Save the Queen" pour savourer l’indépendance retrouvée. Dans le nord eurosceptique de l’Angleterre, le mousseux anglais a coulé à flot et des feux d’artifice ont été tirés.
Les 10 secondes qui scellent la sortie officielle du Royaume-Uni de l’Europe #Brexit pic.twitter.com/T7itAqkenz
La rédaction vous conseille témoignent
— Arnaud Comte (@arnaudcomte) January 31, 2020
À Edimbourg, on a veillé au contraire à la lumière des bougies pour pleurer la séparation, avec le rêve de retrouver un jour le giron européen dans une Ecosse indépendante.
"Ce n’est pas la fin, mais le début"
Après trois ans et demi de déchirements, le Brexit voté par 52% des Britanniques en 2016 est désormais réalité. Les amarres sont larguées, après 47 ans au quai européen. L’UE a perdu pour la première fois un État membre – et 66 millions d’habitants.
Mais si le Premier ministre Boris Johnson a promis ces derniers mois un nouvel âge d’or pour son pays, et même un baby-boom, tout reste à faire pour donner une existence concrète à son slogan de "Global Britain" censé symboliser un pays prêt à affronter la mondialisation. Tournant vers des États-Unis qui lui tendent les bras ? Nouveau concurrent dérégulé aux portes de l’UE ? Ou au contraire proximité forte avec des Européens qui restent des partenaires incontournables ? Dès lundi, l’ex-maire de Londres doit présenter sa vision dans un discours, tandis que le négociateur européen Michel Barnier détaillera ses priorités pour la nouvelle phase de discussions qui s’ouvre avec Londres.
S’exprimant dans une adresse diffusée une heure avant le grand saut, le frétillant dirigeant conservateur de 55 ans, qui a tout misé sur le Brexit, a promis un "succès retentissant", "quels que soient les obstacles".
"La chose la plus importante à dire ce soir, c’est que ce n’est pas la fin, mais le début, le moment où l’aube pointe et le rideau se lève sur un nouvel acte" Boris Johnson
Historique, l’événement marque un nouvel épisode où tout reste à écrire, mais pas la fin des divisions qui ont fracturé le Royaume-Uni. Les Remainers gardent un goût amer, notamment dans les provinces britanniques qui ont voté majoritairement pour rester dans l’UE, en Ecosse et Irlande du Nord.
En tant que fière nation européenne, nous regrettons profondément la décision du Royaume-Uni de quitter l’UE et espérons être accueillis à nouveau au sein de l’UE un jour. Veuillez laisser une lumière allumée pour l’Écosse. #LeaveALightOn #ScotlandLovesEU pic.twitter.com/3RBvuM9m8s — Scottish Government France (@ScotGovFrance) January 31, 2020
"Je suis simplement content que ce soit fait", a résumé Cory, un Londonien de 29 ans venu devant le Parlement britannique marquer le coup avec les "Brexiters" les plus durs, venus faire la fête à l’appel de l’europhobe Nigel Farage. "C’est aussi un petit peu triste parce que l’UE aurait pu mieux faire s’ils avaient prêté plus d’attention aux pays membres".
Enthousiastes ou affligés, les journaux britanniques ont réservé au Brexit un accueil à l’image du pays sur la question: divisé. "Point de départ : le Royaume-Uni quitte l’UE", résume le Times. Le tabloïd Daily Express salue un "nouveau Royaume-Uni glorieux", tandis que le Daily Telegraph, proche du gouvernement conservateur, détaille les plans du Premier ministre pour imposer des contrôles douaniers aux produits européens et salue dans un éditorial : "Bien joué peuple britannique, enfin dehors".
Et maintenant ?
Le moment est certes historique mais n’entraîne pas de grand changement concret dans l’immédiat. Pour que la séparation se fasse en douceur, le Royaume-Uni continuera d’appliquer les règles européennes jusqu’au 31 décembre. Sans avoir son mot à dire : l’Union Jack britannique a déjà disparu des institutions de l’UE.
Commerce, sécurité, pêche… Avec Bruxelles, les termes de la coopération doivent être définis d’ici à la fin de l’année. Dans les semaines à venir, des négociations qui s’annoncent âpres vont s’ouvrir et leur issue reste très incertaine.
"Nous ne pourrons pas laisser une compétition néfaste s’établir entre nous", a prévenu le président français dans une lettre aux Britanniques dans le Times. "Vous quittez l’UE mais vous ne quittez pas l’Europe. Vous ne vous séparez ni de la France, ni de l’amitié de son peuple. La Manche n’a jamais réussi à éloigner nos destins, le Brexit n’y parviendra pas davantage", a-t-il insisté.
Londres souhaite aboutir en un temps record, avant la fin de l’année, et exclut toute prolongation de la transition au-delà de 2020. Un calendrier jugé très serré à Bruxelles.
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Vers un retrait de la Pologne de l’UE ?
3 février 2020, par Rachelle Dechavanne Vers un retrait de la Pologne de l'UE ? Manifestation devant la Sejm en 2015. Source : Wikimedia Commons
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L’élargissement, le 1er mai 2004, de l’Union européenne aux pays de l’Europe centrale et orientale (PECO) a posé de nombreux défis. Parmi eux, la Pologne qui, aux mains d’un parti conservateur et eurosceptique (PiS), apparaît de plus en plus réfractaire à respecter ses engagements découlant des traités européens.
La politique menée par le parti Droit et Justice
C’est un projet de loi inquiétant qui, proposé le 17 décembre 2019, marque le coup d’envoi du second mandat du parti nationaliste Droit et Justice (PiS) à la tête de la Diète. Il s’inscrit également dans une politique bien assise. En effet, bénéficiant depuis 2015 d’une majorité absolue à la chambre basse du Parlement polonais, les députés du PiS n’ont eu de cesse de réaffirmer leur politique réactionnaire, une menace qui pèse sur la pérennité des acquis démocratiques.
Le projet de loi
Le projet de loi fait suite à un arrêt de désapprobation rendu par la Cour constitutionnelle polonaise, après avis de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Ces contestations chroniques trouvent leur source dans les réformes engagées depuis 2015 par le Gouvernement sous l’autorité du président de la République Andrzej Duda. Parmi elles, la réforme des Médias devenu outil de propagande du Gouvernement, ainsi qu’une révision constitutionnelle constituant un affront direct pour les magistrats jugés être à la source du « chaos ». Le danger est réel, le Parlement est désormais compétent pour nommer les membres d’une commission judiciaire spéciale remplaçant la Cour constitutionnelle polonaise, ainsi que les membres du Conseil national de la Magistrature.
Cette réforme qui met à mal la garantie d’indépendance des magistrats ainsi que la séparation des pouvoirs étatiques a eu un fort écho au sein de l’opinion. La commission Juncker en 2017 a déclenché, mais en vain, la mise en œuvre de l’article 7 du Traité sur l’Union européenne (TUE) qui permet de prendre des sanctions allant jusqu’à la suspension des droits de vote d’un État membre en cas de violation grave et persistante des valeurs de l’UE visées à l’article 2 du TUE (dignité humaine, liberté, démocratie, égalité, État de droit, respect des droits de l’homme).
Le projet de loi adopté le 20 décembre à 233 voix contre 203 a pour but de renforcer la soumission des juges au parti de Jaroslaw Kaczynski. Ces derniers ne peuvent notamment pas remettre en cause les réformes du parti majoritaire au Parlement vis-à-vis de la hiérarchie des normes s’ils estiment fondée une violation de celle-ci. Ils ne peuvent contester la légalité de la nomination d’un juge, le Conseil national de la magistrature, les prérogatives du Président, ou encore exercer « des activités à caractère politique ». Seront sanctionnés ceux qui sont réputés « nuire au fonctionnement du système de la justice ». En bref, ils ne peuvent contredire les politiques menées par le Gouvernement sous peine de poursuites disciplinaires pouvant aller jusqu’à la radiation.
L’alliance politique avec Viktor Orbán
Le cas polonais n’est cependant pas un cas isolé. Figure du populisme centre-européen, Viktor Orbán multiplie les réformes "illibérales" qui cachent un net recul de l’État de droit. Qu’il s’agisse d’attaques contre la liberté d’expression et l’indépendance de la justice, de l’essor de la corruption ou encore de la situation alarmante sur le droit des minorités, la liste non-exhaustive des atteintes directes à la démocratie inquiète et interroge quant à la place de la Hongrie au sein de l’Union européenne.
L’échec de la tentative de mise en œuvre de l’article 7 en 2017 par la Commission européenne à l’encontre de la Pologne tient cependant à la coopération entre ces deux États. Pour que les sanctions puissent aboutir, le Conseil européen doit reconnaître à l’unanimité la violation grave et persistante des valeurs de l’Union, or, la Hongrie comme la Pologne ont indiqué ne pas voter l’une contre l’autre. Ce soutien a été réaffirmé en 2018 à l’occasion du déclenchement par le Parlement européen de la procédure susvisée à l’encontre de la Hongrie. Une nouvelle procédure contre la Pologne se heurterait également au même obstacle.
L’article 7, jamais mené à son terme, n’aurait toutefois qu’une valeur symbolique, il permet de mettre en lumière les violations répétées d’un État dissident et constitue une « forme d’humiliation » pour ce dernier. Il s’agit cependant de la sanction la plus lourde qui pèse sur les États membres de l’Union européenne. En effet, il n’est pas prévu de procédure de retrait forcé mais seulement de retrait volontaire d’un État membre, procédure inaugurée par le Royaume-Uni avec le Brexit.
Le recours en manquement
Face aux violations du droit de l’Union européenne, outre la mise en œuvre de l’article 7, est ouverte à la Commission européenne la possibilité de déclencher un recours en manquement prévu aux articles 258 à 260 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (TFUE). Il s’agit d’une procédure ayant pour objet de faire constater par la CJUE le non-respect par un État membre de ses obligations conventionnelles découlant de son appartenance à l’Union. Une phase pré-contentieuse (procédure d’infraction) permet au pays d’entamer une régularisation à défaut de laquelle peut intervenir une déclaration de responsabilité, purement déclaratoire. Il appartient aux autorités nationales de prendre les mesures nécessaires pour remédier aux violations constatées, et seule l’inexécution ou l’exécution incomplète de l’arrêt en manquement peut donner lieu à un recours en manquement sur manquement qui ouvre à la CJUE la possibilité d’infliger à l’État des sanctions pécuniaires.
Les sanctions possibles étant uniquement pécuniaires, la Pologne n’est pas en voie de quitter l’Union européenne, et cette issue lui est favorable. En effet, sa sortie de l’Union européenne ne ferait qu’accentuer sa marginalisation et le risque serait celui d’une régression démocratique encore plus forte.
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un retrait de la Pologne de l’UE ? Je trouve le titre de l’article un peu fort au final. Je pense qu’il faut prendre en compte le fait que la majorité des polonais sont bien conscients de l’apport de l’UE dans leur pays. Ne serait-ce qu’en voyant le nombre important de panneaux mentionnant qu’un projet d’infrastructure a été co-financé par les fonds européens. J’ose espérer sans me tromper qu’ils s’en souviendront si un jour la question de la sortie se poserait un retrait de la Pologne de l’UE ? Il ne faut pas omettre que leur force de travail se sont les jeunes formés par l’éducation polonaise et qui partent de leur pays pour travailler dans l’UE et ils sont donc obligés d’employer des étrangers hors UE pour les remplacer. C’est pour cette raison, que la Pologne offre des permis de travail à une population hors UE. Cette pénurie de main d’oeuvre entraîne une contestation de la population qui perd sa jeunesse. Les milliards donnés par l’UE pour corrompre les gvt ne suffiront pas. On le voit avec leur dernier achat d’hélicoptères US au lieu d’investir dans la défense de l’UE. Les gvts polonais prennent l’argent de l’UE et achètent US pour que l’OTAN les protègent et non l’UE. un retrait de la Pologne de l’UE ? Bonjour. M Macron la semaine dernière est passé en Pologne. « vous exporté plus chez nous que vous importé. Je vous propose d’acheter nos armes ». Alors pensez qq vous voulez. 😠😠😠😠😠😠😠😠 un retrait de la Pologne de l’UE ? Bonjour, Vu de l’intérieur (de la Pologne), un polexit relève un peu du fantasme politique. Les derniers sondages montrent que plus de 70% des polonais seraient contre une sortie et le gouvernement PIS en est conscient. Un référendum à l’anglaise reléverait d’un véritable suicide politique. PiIS assoit sa majorité, principalement sur les zones rurales de l’est de la Pologne où de nombreux agriculteurs ne surviven,t que grâce au dotations de la PAC. Les polonais sont avant out des pragmatiques politiques. Le gouvernement PIS passera comme bien d’autres régimes auparavant. Il suffit juste d’être patient mais l’opposiition devra changer son message ultra-libéral (elle a déjà commencé à lee faire). La retraite a 70 ans dans un pays à bas salaire ne séduit personne !
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Le Paquet mobilité, vers un renouvellement des transports à l’échelle
européenne ?
Le Paquet mobilité, ensemble de propositions de la Commission Européenne portant sur le renouvellement des politiques des transports, a été publié entre 2017 et 2018. Ce paquet mobilité, venant confirmer la volonté d’avoir une Europe en mouvement, se divise en trois parties, trois différents volets de réformes (parus en mai 2017, novembre 2017, et enfin mai 2018).
Aujourd’hui, une seule loi du paquet mobilité a pu aboutir, cependant les trois volets permettent déjà de percevoir les changements attendus en Europe, comme en France, dans le secteur des transports.
Le paquet mobilité, composé de trois groupements de textes, est entièrement intégré dans l’actualité de l’Union Européenne. Ces textes ont des implications sur les différents modes de transport, mais aussi et avant tout sur les infrastructures qui permettent de garantir l’unification du territoire. Certaines retombées du Paquet Mobilité peuvent être identifiées, mais demeurent incertaines, et les différentes échéances (fin du trilogue, publication de la loi, vote) restent encore floues.
Le Paquet mobilité, un ensemble de propositions pris dans l’actualité de
l’Union Européenne
L’Affirmation grandissante d’une politique européenne innovante face au
changement climatique
Aux implications inégales sur les différents modes de transport
Le Paquet Mobilité vise ainsi à transformer en textes législatifs les positions de l’Union Européenne en termes de lutte contre le changement climatique. Dans cet objectif, l’UE va s’atteler à une transformation de l’écosystème des transports : la mobilité en Europe se doit d’être propre, compétitive, connectée et sécurisée – et le Paquet Mobilité est structuré autour de ces quatre grands principes fondamentaux. Ceux-ci doivent permettre d’aboutir à un nouveau modèle de mobilité au sein du territoire de l’Union Européenne d’ici 2025. Le secteur professionnel de la mobilité n’est pas le seul concerné, bien qu’il emploie 11 millions de personnes au sein de l’UE. En effet, les particuliers verront eux aussi des modifications dans leur mode de déplacement quotidien si les différentes propositions de la Commission sont adoptées et promulguées.
Le Paquet Mobilité peut être analysé selon trois principales thématiques. Dans un premier temps, on remarque que le secteur du transport routier intéresse particulièrement les politiques au travers des axes sécuritaire, social et concurrentiel. Dans un second temps, le respect de l’environnement, et plus précisément la lutte contre le changement climatique est traitée à plusieurs reprises dans les trois volets de proposition, mais a une place de choix au sein du second volet. Enfin, l’intermodalité et l’unification des normes liées aux transports au sein du territoire européen sont mises en avant
Un premier volet centré sur l’activité et les conditions de travail des
chauffeurs routiers
Le premier volet du Paquet Mobilité repose donc sur l’amélioration des conditions de travail des chauffeurs routiers, ainsi que sur l’unification des normes de travail sur l’ensemble du territoire de l’Union Européenne. Il comprend 8 principaux sujets dont 7 ont débouché sur des propositions de révisions de directives. Les propositions législatives portant sur ce secteur sont proches d’un aboutissement, proposant une unification du temps de travail des chauffeurs routiers, un meilleur encadrement des opérations de cabotage, mais aussi une nouvelle surveillance de la vitesse visant à rendre les routes plus sûres. Ces propositions doivent permettre à terme en France de répondre à la baisse du nombre de chauffeurs routiers qui souffrent de la concurrence notamment des pays de l’Est de l’Union Européenne. Comme l’indiquait le député européen Dominique Riquet dans un entretien avec Ouest France, « Le pavillon français du transport routier international s’est réduit de plus de 50 % en dix ans. »
De nouvelles normes et infrastructures attendues dans les prochaines années
Le Paquet Mobilité souhaite modifier plus globalement les transports européens, en instaurant de nouvelles normes, limites et infrastructures permettant de réduire à terme les émissions de gaz à effet de serre. Le second volet se concentre sur ces problématiques en proposant : de nouveaux objectifs de réduction des émissions de CO[2] à horizon 2025 (et 2030) ce qui comprend notamment de nouveaux standards de pollution pour les véhicules particuliers – afin que les investissements commencent à se faire le plus tôt possible ; une directive sur les véhicules propres, permettant aux appels d’offres publics de se concentrer sur une offre de mobilité propre ; la révision de la directive sur les transports combinés visant à renforcer l’utilisation du fret (maritime et ferroviaire) en complément des transports routiers pour le transport de biens ; et enfin l’initiative batterie qui met l’accent sur la capacité de l’Union Européenne à se présenter comme territoire d’innovation et fournisseur de solutions dans le cadre des recherches sur les nouvelles batteries (électriques, hydrogènes) qui révolutionnent et révolutionneront le secteur des transports. En parallèle de ces initiatives visant à faire diminuer l’empreinte écologique des pays Européens, le second volet du Paquet Mobilité cherche également à unifier le territoire européen. Cela passe notamment par une directive sur les services de car européens – venant offrir des services de transport longue distance à faibles coûts et moins polluants que les véhicules particuliers, ainsi que par un plan d’action et d’investissement pour le développement transeuropéen d’infrastructures liées aux carburants alternatifs. Ce principe d’unification du territoire européen se retrouve fortement exprimé au sein du troisième volet de propositions du paquet mobilité.
Une mobilité connectée, sécurisée et propre, fort moyen de lutte contre le
changement climatique
Ce troisième et dernier volet du Paquet Mobilité se concentre sur la question de la mobilité connectée et sécurisée, qui doit bien évidemment demeurer une mobilité propre. L’Union Européenne souhaite être en avance dans les secteurs clés de l’économie et de l’industrie, et cela passe notamment par le renouvellement de sa mobilité. Comme présenté au sein du second volet du Paquet Mobilité, l’objectif premier est d’unifier le territoire – une politique portant sur une mobilité plus connectée doit pouvoir être garantie de la France à la Roumanie en passant par la Croatie. Ainsi, le troisième volet annonce des objectifs généraux (triple zéro en 2050 : émissions, congestion et accidents) sans proposer de mesures très précises. L’Union Européenne agit en faveur de ces mesures, mais elles ne font pas partie du Paquet Mobilité. Ainsi, la question du déploiement des Systèmes de Transport Intelligents et Coopératifs (STI-C) a notamment été traitée par l’Union Européenne au travers du règlement délégué complétant la Directive 2010/40/UE de 2019, visant la compatibilité, l’interopérabilité et la continuité du déploiement et de l’utilisation opérationnelle des STI-C.
Faire réduire la pollution des transports routiers, favoriser le fret et le
transport combiné
En conclusion, on remarque que la Paquet Mobilité de l’Union Européenne met principalement l’accent sur le renouvellement du secteur des transports routiers. Les autres modes de transport (ferroviaire, maritime, mobilités individuelles douces) ne sont pas totalement absents des propositions, mais apparaissent principalement lorsqu’il est question du transport combiné, et du renforcement du fret. Cette prise de position semble relativement logique à la vue du constat suivant : le transport routier est à l’origine d’1/5^ème des émissions de gaz à effet de serre de l’Union Européenne et de 5 millions d’emplois pour les européens. L’Union Européenne ne peut pas condamner le transport routier, mais le modifier afin qu’il s’adapte aux exigences de l’Accord de Paris – cela passe notamment par de nouveaux standards d’émissions (proposer dans le troisième volet du Paquet Mobilité), de nouveaux modes de circulation (surveillance de la vitesse par les tachygraphes, meilleure connectivité des véhicules) et par des complémentarités ne venant pas détruire des emplois (fret maritime, ou ferroviaire).
Impliquant des échéances et retombées encore incertaines
Aujourd’hui, presque trois ans après la publication du premier volet du
Paquet Mobilité, où en est l’Union Européenne ?
La procédure législative ordinaire de l’Union Européenne explique le temps long entre la parution d’une proposition et son adoption définitive. Dans le cadre du Paquet mobilité, les négociations se sont souvent faites en trilogues, qui se déroulent durant de longues périodes. Aujourd’hui, seul un sujet a été définitivement traité par l’Union Européenne, et d’importantes mesures du premier volet du Paquet Mobilité sont en passe de devenir des textes de lois. Parue le 29 mars 2019 au Journal Officiel, la Directive (UE) 2019/520 concerne l’interopérabilité des systèmes de télépéage routier et permet de faciliter l’échange transfrontière d’informations relatives au défaut de paiement des redevances routières dans l’Union. La mise en place de cette directive permet de garantir l’interopérabilité des systèmes au sein du territoire de l’Union Européenne et donc d’unifier ce dernier. Le premier volet du Paquet Mobilité est également sur le point d’aboutir. C’est notamment le cas de trois thématiques clés : le détachement des travailleurs ; le temps de conduite et de repos, et enfin le cabotage et l’accès à la profession et au marché.
Le 12 décembre 2019, le dernier trilogue portant sur ces trois points importants du premier volet du Paquet mobilité a finalement abouti. Dans un premier temps, la modification du règlement 561/2006 sur les temps de conduite et de repos des chauffeurs routiers implique que l’actuelle période de référence hebdomadaire de 90h de conduite sur deux semaines est maintenue comme règle générale. Le conducteur en transport international est obligé de rentrer chez lui chaque 3 semaines. Les chronotachygraphes intelligents seront mis en place en 2025 pour les camions engagés à l’international ce qui permettra des contrôles beaucoup plus efficaces. Enfin, le repos hebdomadaire en cabine est désormais clairement et strictement interdit.
Dans un second temps, les règlements 1071/2009 et 1072/2009 sur l’accès à la profession et au marché ont été modifiés, ce qui implique l’introduction d’une période de carence de 4 jours pour les opérations de cabotage. Une infraction aux règles du cabotage et du détachement pourrait mener à la perte des licences communautaires. Dans le cadre du transport combiné, les pré et post-acheminements routiers sont soumis aux règles du cabotage. Chaque véhicule devra retourner dans l’État membre d’établissement au moins chaque 8 semaines. Le détachement des travailleurs appliqué au transport routier a été modifié : le détachement s’applique au cabotage, à la partie route du transport combiné, et au transport international. Enfin, les véhicules utilitaires lourds (de 2,5t à 3,5t) de transport international se voient également contraints à l’installation d’un chronotachygraphe intelligent. Ils se voient soumis aux mêmes règles d’accès à la profession que les poids lourds dès lors qu’ils roulent à l’international.
Les prochaines étapes avant la parution des textes au Journal Officiel sont : l’adoption du texte juridique par le Conseil, le vote du texte en commission TRAN (possibles amendements), et enfin le vote du texte par le Parlement Européen en séance plénière (possibles amendements). Certains spécialistes prévoient l’aboutissement des textes en Juin 2020, or la crise actuelle du Covid-19 pourrait repousser les votes à 2021.
On remarque ainsi que l’aboutissement du premier volet du Paquet Mobilité est envisageable avant la fin de de l’année 2020. Cependant, il n’en va pas de même pour les autres volets du Paquet Mobilité, même si ceux-ci portent sur la lutte contre le changement climatique, présentée par l’Union Européenne comme une de ses priorités. Il est toutefois intéressant de noter que le 11 décembre 2019, la nouvelle Commission Européenne a communiqué sur son Green Deal, le Pacte vert européen qu’elle porte comme son principal objectif (ambitieux). Dans ce Pacte Vert, la Commission porte des propositions et objectifs sur le domaine de la mobilité, qui reprennent de nombreux points du Paquet Mobilité. La Commission s’intéresse aux transports intelligents (numérisés) et à la mobilité multimodale. L’objectif est de réduire les émissions du secteur, la congestion des zones urbaines et la pollution. Elle veut donc développer des solutions de Mobility as A Service, via des financements européens. Elle sera également vigilante sur toutes les exemptions fiscales existantes pour ce secteur et mettra fin aux subventions des énergies fossiles. Enfin, les efforts pour faciliter le développement des voitures électriques, et des carburants alternatifs seront soutenus. L’Union Européenne ne revient pas sur ses ambitions en termes de changements de la mobilité, d’unification du territoire et de lutte face au changement climatique, et semble faire des années 2020 – 2021 des années clés de résolution de ces thématiques. Il faudra donc suivre activement les travaux de la nouvelle commission sur ces différents sujets, et analyser les possibles retombées d’ici la fin de 2021.
Principales sources :
https://www.europarl.europa.eu/ordinary-legislative-procedure/fr/interi nstitutional-negotiations.html contenu des 3 volets)
https://ec.europa.eu/transport/modes/road/news/2017-05-31-europe-on-the -move_en
https://www.europarl.europa.eu/news/en/press-room/20171122IPR88617/furt her-information-on-the-mobility-package
https://ec.europa.eu/commission/presscorner/detail/en/MEMO_17_1445
https://ec.europa.eu/transport/sites/transport/files/mobility-package-f actsheet-ii.pdf
https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX:32019L0520 officielles UE)
https://ec.europa.eu/clima/policies/ets_fr
https://www.consilium.europa.eu/fr/policies/climate-change/paris-agreem ent/
https://ec.europa.eu/info/strategy/priorities-2019-2024/european-green- deal_fr
https://ue.delegfrance.org/accord-sur-le-paquet-mobilite-dans
https://www.iru.org/where-we-work/europe/europe-overview/european-commi ssion-mobility-package
https://www.cgslb.be/fr/transport-terrestre-et-aerien/transport-routier -et-logistique-ouvriers/articles/approbation-de
https://www.ouest-france.fr/europe/ue/bruxelles-met-tous-les-routiers-e uropeens-au-meme-regime-ou-presque-6295487
https://www.fntr.fr/espace-presse/communiques-de-presse/union-europeenn e-paquet-mobilite-1-les-negociations-en-trilogue-aboutissent-un-accord EuropePaquet mobilitétransport Article précédent Découvrez les indicateurs impactant le coût de détention de votre flotte automobile ! Article suivant Citroën Ami, la citadine du futur !
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L’UE et le Royaume-Uni engagent le bras de fer post-Brexit
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Le Brexit enclenché, Boris Johnson et Michel Barnier ont présenté leurs objectifs et les limites pour la période de transition qui doit normalement s’achever à la fin de cette année. Les premières divergences se sont fait jour. Les négociations "marathon" s'engageront à partir du mois de mars. Réservé aux abonnés
Eric Saudemont
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Le dernier numéro
Les discussions s’annoncent rudes. Quelques jours à peine après la mise en œuvre officielle du Brexit – le 31 janvier dernier à minuit, heure de Paris - les premières déclarations de Londres et Bruxelles ont donné le ton des négociations à venir entre les deux parties. Chacun dans leur fief, Boris Johnson et Michel Barnier ont ainsi présenté, lundi 3 février, leurs objectifs et les limites pour la période de transition qui doit normalement s’achever au 31 décembre 2020. [...]
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Lancer la recherche 1. Accueil 2. Actualités 3. Eclairage 4. Brexit : retrait effectif du Royaume-Uni de l'UE le 31 janvier 2020
© © Martin - stock.adobe.com Eclairage
Brexit : retrait effectif du Royaume-Uni de l'UE le 31 janvier 2020
Le Royaume-Uni quitte l'UE le 31 janvier 2020 à 23 heures GMT, 47 ans après son adhésion. Pendant une période de transition jusqu'à la fin de 2020, le pays reste au sein de l’union douanière et du marché unique européens, le temps de négocier les termes d'un accord de libre-échange avec l’Union.
Par La Rédaction
Publié le 31 janvier 2020
Temps de lecture 6 minutes
Le 17 octobre 2019, le Royaume-Uni et l'UE (UE) ont réussi à se mettre d'accord sur un certain nombre de modifications à intégrer à l'accord négocié à l'automne 2018. L'UE a accepté de revenir sur l'accord de novembre 2018 à la demande du Premier ministre Boris Johnson, une renégociation qu'elle avait pourtant toujours refusée à l'ancienne Première ministre Theresa May. Le protocole sur l'Irlande et l'Irlande du Nord et la déclaration politique fixant le cadre des relations futures entre l'UE et le Royaume-Uni ont été revus.
Le 22 janvier 2020, le Parlement britannique a validé la loi qui traduit les dispositions dans le droit britannique. L'accord de retrait révisé a été promulgué par la reine Elizabeth II le 23 janvier. Le 24 janvier, les présidents de la Commission européenne et du Conseil ont pour leur part signé le document, ouvrant la voie à une ratification par le Parlement européen. Les députés européens ont approuvé l'accord de retrait le 29 janvier par 621 voix pour, 49 contre et 13 abstentions. Le Conseil de l'UE a adopté, par procédure écrite, la décision relative à l'accord de retrait le 30 janvier.
Exit le Brexit
Une fois le Brexit arrivé à son terme, le 31 janvier 2020, le Premier ministre britannique a fait savoir qu'il entendait retirer le mot "Brexit" du vocabulaire du gouvernement : le département pour la sortie de l’UE a été supprimé à la fin du mois de janvier 2020. Boris Johnson avait l’intention de le remplacer par une équipe de négociation – appelée "Taskforce Europe" – responsable des négociations sur les relations futures avec l’UE.
Irlande du Nord : le "filet de sécurité" renégocié
Après le retrait du Royaume-Uni de l'Union, les 500 kilomètres qui séparent l’Irlande du Nord (province britannique) de la République d’Irlande (État membre de l’UE) deviennent la frontière terrestre entre l’UE et le Royaume-Uni. Le retour potentiel d’une frontière physique entre ces deux entités risquait de mettre en cause l'accord du Vendredi saint (Good Friday Agreement) conclu en avril 1998. Cet accord prévoit le partage du pouvoir entre élus protestants et catholiques au sein d’institutions semi-autonomes, dont une assemblée d’Irlande du Nord, un conseil Nord-Sud irlandais et un conseil britannique. Il a permis de dématérialiser la frontière, auparavant gardée par des militaires, et de désarmer les milices des deux camps.
L’accord de retrait signé le 14 novembre 2018 par Theresa May et les négociateurs européens garantissait les acquis de l’accord du Vendredi saint par un dispositif provisoire appelé backstop ou filet de sécurité, destiné à éviter le rétablissement d’une frontière physique. Jusqu'à l'adoption d'un accord commercial, ce dispositif maintenait l’Irlande du Nord sous l'autorité régulatrice de l’Union et créait un "territoire douanier unique".
Pour le Premier ministre Boris Johnson, ce dispositif était inacceptable. Ces partisans et lui-même redoutaient un maintien prolongé du Royaume-Uni dans l'union douanière avec l'UE. "Sur le plan douanier, le territoire douanier unique UE-Royaume-Uni, tel que convenu en novembre 2018, a été supprimé du protocole sur l'Irlande / l'Irlande du Nord, à la demande du gouvernement britannique actuel", précise la Commission européenne. "Les négociateurs de l'UE et du Royaume-Uni ont maintenant trouvé un nouveau moyen d'éviter le rétablissement d'une frontière douanière sur l'île d'Irlande, tout en veillant à ce que l'Irlande du Nord demeure dans le territoire douanier du Royaume-Uni".
Dans le nouvel accord, la totalité du Royaume-Uni sort de l’Union douanière européenne après la période de transition, ce qui lui permet la signature d’accords de libre-échange avec d’autres pays. La province britannique d'Irlande du Nord n'est plus dans l'union douanière avec l'UE mais reste alignée sur un ensemble limité de règles du marché unique (règles sanitaires, TVA, etc.). Il n'y a pas de contrôle entre l'Ulster et la République d'Irlande mais des contrôles sur les produits importés en Irlande du nord depuis le Grande-Bretagne qui ont vocation à entrer sur le territoire européen.
Il s'agit en fait de deux formes du Brexit : un Brexit "dur" (hard Brexit) pour l'ensemble de la Grande-Bretagne (90% de la population du Royaume-Uni) et un Brexit "doux" (soft Brexit) pour l’Irlande du Nord, aménagé en fonction des spécificités de la province.
Boris Johnson a cependant accepté que des contrôles soient effectués entre les deux îles. Une frontière doit être instaurée en mer d'Irlande entre l'Ulster et la Grande-Bretagne sur certains produits. Cette option qu’avait écartée Theresa May doit conduire à la mise en place de contrôles douaniers entre la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord aux ports et aéroports, en remplacement du backstop que l'UE a concédé de retirer.
Une nouvelle déclaration politique
La déclaration politique qui dessine les contours de la future relation commerciale entre le Royaume-Uni et l’UE a également été renégociée par Boris Johnson. La Première ministre Theresa May avait envisagé des liens forts entre le pays et l'Union destinés à faciliter un large accord de libre-échange profitable aux deux camps. L’objectif premier de Boris Johnson est, au contraire, de conclure de nombreux accords de libre-échange avec des pays tiers, en particulier avec les États-Unis. Ceci suppose une liberté de manœuvre qu’une relation étroite avec l’UE ne saurait lui autoriser.
Le Premier ministre n’a cependant pas réussi à supprimer le lien entre l’accord de libre-échange et le principe de conformité aux standards européens en matière de droits des travailleurs, du droit de la concurrence, et dans le domaine de l’environnement. Cependant, ces garanties ne figurent plus dans l'accord de retrait. Elles sont intégrées à la déclaration politique qui n’est pas juridiquement contraignante.
La déclaration politique évoque une relation économique souple fondée sur un accord de libre-échange, sans quotas, sans tarifs douaniers, dans le cadre de règles du jeu équitables (level playing field) comme le réclamait l'UE, mais avec la possibilité pour le Royaume-Uni de diverger par rapport aux règles du marché unique afin de poursuivre une politique commerciale plus indépendante.
D'aucuns soupçonnent le Premier ministre de vouloir à moyen terme instaurer une économie dérégulée pour permettre la création d’un "Singapour en mer du nord", qui, selon la chancelière fédérale allemande, Angela Merkel, ferait du Royaume-Uni un concurrent au même titre que la Chine.
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L’UE désunie : les fractures Nord-Sud et Est-Ouest
Au-delà du Brexit, la construction européenne est traversée par un clivage Nord-Sud, essentiellement économique, et par un clivage Est-Ouest, économique mais aussi politique. Ces fractures, dont les causes sont multiples, menacent son unité.
Par Maxime Lefebvre
Publié le 30 décembre 2019
Temps de lecture 13 minutes
Toute l’Europe a progressé au cours de l’Histoire à travers les clivages entre l’est et l’ouest et entre le nord et le sud du continent. C’est de l’Orient que la civilisation s’est transmise à l’Occident (la révolution néolithique, la colonisation des Phéniciens et des Grecs, « nos » racines judéo-chrétiennes).
Puis c’est le clivage Nord-Sud qui a été déterminant, avec la destruction de l’Empire romain d’Occident par les « Barbares » germaniques, conduisant à sa régénération par un syncrétisme romano-germanique chrétien. Jusqu’à ce que le Nord germanique ou anglo-saxon prenne une longueur d’avance (l’imprimerie, la Réforme, l’alphabétisation puis la révolution industrielle), qu’il conserve de nos jours.
Deux clivages, historique et culturel, semblent resurgir du passé et percuter de plein fouet la construction européenne.
Le clivage Est-Ouest est lui aussi resté prégnant, opposant la chrétienté catholique ou protestante à l’orthodoxie ou à l’islam, l’individualisme occidental au poids des communautés à l’Est, les États-nations aux Empires, le libéralisme à l’autoritarisme, la société industrielle aux sociétés agraires. Ce clivage subsiste là encore jusqu’à nos jours.
Aujourd’hui, ces deux clivages, historique et culturel, semblent resurgir du passé et percuter de plein fouet la construction européenne. Le clivage Nord-Sud n’est pas un clivage interne à l’UE, le Brexit ne faisant que prolonger la prise de distance des pays du Nord d’avec le projet européen. Et si le clivage Est-Ouest oppose l’UE à ses marges orientales (Balkans, Russie, Turquie), l’éloignement récent de plusieurs pays d’Europe centrale et orientale d’avec les valeurs « occidentales » montre également que l’occidentalisation par l’adhésion à l’Union rencontre des limites.
Les "cigales" du Sud contre les "fourmis" du Nord
Le Brexit peut être perçu comme un énième rebondissement d’une trajectoire produite par deux traits caractéristiques de l’Europe « nordique ». D’un côté, une plus grande tolérance au Nord pour la compétition et l’inégalité, qui peut expliquer que le capitalisme et le libre-échange ont trouvé dans ces pays un terreau particulièrement favorable. De l’autre, la réticence à se noyer dans un projet européen universel, supranational, « égalitaire », de type catholique romain, qui se traduit notamment par le refus de contribuer financièrement à la caisse commune.
N’oublions pas que la Réforme protestante a pris la forme de révolutions nationales contre l’emprise de la chrétienté romaine et a permis de nationaliser et de privatiser les biens de l’Église. Les pays protestants ont dès lors été à la pointe de la modernisation, de l’alphabétisation, de la révolution industrielle. Aujourd’hui encore, les cartes montrent l’avance des pays nordiques (Allemagne comprise) en matière d’utilisation d’Internet, de raccordement au haut débit, de dépenses en matière de recherche et développement.
Le Brexit a été un vote d’affirmation par les Britanniques de leur souveraineté, et de refus de l’immigration et du coût de l’Europe.
Bien que, suite aux élargissements de 1973 puis de 1995, presque tous les pays nordiques fassent partie de l’UE, un fil continu relie le double refus du peuple norvégien de l’adhésion (1972 et 1994), l’obtention du « chèque britannique » par Margaret Thatcher (1984), le refus des Suisses d’intégrer l’Espace économique européen (1992), le « non » du peuple danois au traité de Maastricht (1992) puis au renforcement de la coopération policière avec l’Union (2015), le refus du peuple suédois de l’euro (2003), le « non » irlandais au traité de Lisbonne (2007), le « non » néerlandais à la Constitution européenne (2005) puis à l’accord d’association avec l’Ukraine (2016), jusqu’au Brexit qui a été un vote d’affirmation par les Britanniques de leur souveraineté, et de refus de l’immigration et du « coût de l’Europe ».
Plusieurs pays « nordiques » font dorénavant partie de l’euro : l’Irlande (de culture catholique et qui a fait sans doute par là même un choix géopolitique d’affranchissement vis-à-vis du Royaume-Uni), la Finlande (de culture protestante, même si ce n’est pas un pays « germanique »), les pays baltes (l’Estonie et la Lettonie, de culture protestante également, et la Lituanie catholique), les pays du Benelux, et bien sûr l’Allemagne qui est au cœur du projet. Tous ces pays ont pour caractéristique générale de mieux gérer leurs finances publiques (déficit, endettement) que les pays du sud de l’Europe.
Il ne faut donc pas s’étonner de les voir prendre le parti de l’Allemagne dans les débats où s’opposent la responsabilité (rigueur) et la solidarité (l’aide aux pays en crise). Et il ne faut pas non plus attendre d’eux un grand enthousiasme pour créer de nouveaux instruments budgétaires ou pour avancer dans l’harmonisation fiscale.
Des pays comme l’Irlande et le Luxembourg font, comme certains pays d’Europe centrale et orientale, de la concurrence fiscale un pilier de leur attractivité économique. Et aucun pays « nordique », hormis l’Allemagne et l’Autriche, ne figure dans le projet de taxation des transactions financières envisagé depuis 2013 sous la forme d’une « coopération renforcée » de onze pays à venir.
Face au « Nord », le « Sud » incarne au contraire le laxisme budgétaire et les mauvaises performances économiques. La Grèce, le Portugal, Chypre et même l’Espagne – indirectement, sous la forme d’aide à son secteur bancaire – ont fait l’objet de plans d’aide. L’Italie n’a échappé aux sujétions liées à ce type de plan que parce que son secteur bancaire a une importance systémique et que la Banque centrale européenne a affiché en 2012 sa détermination à faire « tout ce qui sera nécessaire » sur les marchés pour stabiliser la situation.
La France présente moins de fragilités que les pays du sud de l’Europe. Elle est toutefois surendettée et a pris un retard considérable sur l’Allemagne. Sa dette publique représente 100 % du PIB, contre 70 % en Allemagne, alors qu’avant la crise de 2008 les deux pays étaient à égalité sur ce point. En repoussant le plus possible les réformes douloureuses de compétitivité et de rigueur budgétaire, Paris a été tenté un temps de prendre la tête d’un front méditerranéen du refus de l’austérité face à l’Allemagne.
Mais, dès son investiture en 2012, le président François Hollande a choisi de ratifier le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG). Son successeur, Emmanuel Macron, a quant à lui décidé de donner la priorité aux réformes en France et à la relance du moteur franco-allemand. Son pari semble être qu’en se montrant plus vertueuses, les « cigales » encourageront les « fourmis » à se montrer plus solidaires.
L’avance de l’Ouest sur l’Est
Cartes et statistiques montrent que les nouveaux adhérents de l’Est (les pays d’Europe centrale et orientale, qui ont adhéré à l’Union en 2004 et en 2007), largement aidés par les financements du budget européen, gardent, malgré un rattrapage rapide, un retard de développement vis-à-vis des pays d’Europe occidentale.
Des États comme la Hongrie et la Pologne, par exemple, atteignent 60 % du niveau de PIB par habitant de la France en parité de pouvoir d’achat (et seulement 30 % en termes nominaux). La Roumanie et la Bulgarie 40 % (20 % en termes nominaux).
Avec la crise qui a touché les pays méditerranéens, le retard de développement des régions périphériques de la Méditerranée (Italie du Sud, Espagne du Sud, Portugal, Grèce), qu’on croyait en voie de résorption, est réapparu. Si bien que désormais les pays d’Europe centrale et orientale les plus riches ont dépassé (Slovénie) ou rejoint (République tchèque, Estonie, Slovaquie) les plus pauvres des pays méditerranéens de l’Union, la Grèce et le Portugal (en PIB/habitant nominal).
Les pays d’Europe centrale et orientale partagent en principe le même intérêt à maintenir les aides du budget européen et à préserver le droit de circulation des « travailleurs détachés ». C’est en particulier le cas de la Pologne, le plus important des pays d’Europe centrale et orientale (40 % de la population totale de ces pays). Néanmoins, ces pays ne forment pas un front uni.
La Slovénie, la Slovaquie et les États baltes ont fait le choix d’entrer dans l’euro. Inversement, des pays comme la Pologne, la République tchèque et la Hongrie n’envisagent pas à l’heure actuelle de rejoindre la monnaie unique, à la fois par crainte des conséquences pour leur économie, par réticence vis-à-vis d’une Europe supranationale. Sans doute aussi, dans le cas de la Pologne et de la République tchèque, en raison d’une méfiance historique plus ou moins avouée à l’encontre de l’Allemagne.
C’est que les clivages entre les pays d’Europe centrale et orientale avec l’Ouest ne sont pas seulement économiques mais aussi politiques. Ces pays avaient, avant la chute du communisme, une tradition démocratique inexistante ou faible. Longtemps dominés par des empires (ottoman, autrichien, russe), ils n’ont existé comme États libres et indépendants que peu de temps. La Slovaquie et les pays issus de la décomposition de la Yougoslavie – à l’exception de la Serbie – n’avaient même jamais existé comme États à l’époque moderne.
Il n’est donc pas surprenant qu’ils soient enclins à dénoncer les empiétements supranationaux de « Bruxelles » sur leur souveraineté fraîchement conquise ou reconquise. D’autant que leur influence sur le « système » européen demeure faible. Les pays d’Europe centrale et orientale ne représentent que 20 % de la population totale de l’UE. Ce sont des « petits » pays, avec moins, parfois beaucoup moins, de 10 millions d’habitants. Seule la Pologne, avec presque 40 millions d’habitants, est de la taille d’un « grand ». Elle reste néanmoins à l’écart du nouveau format « Versailles », créé en 2017 entre Paris, Berlin, Rome et Madrid à la suite du Brexit.
La revendication nationale, voire souverainiste, constitue sans doute un important facteur d’explication de la réticence des plus grands des pays d’Europe centrale et orientale (qui ont une tradition d’acteurs régionaux) à rejoindre le projet de la monnaie unique, alors que des pays plus petits (États baltes, Slovaquie, Slovénie), plus fragiles, plus dépendants, se sont résolus à y entrer.
Une autre caractéristique de la voie politique spécifique des pays d’Europe centrale et orientale est l’affirmation par certains mouvements politiques (le Fidesz de Viktor Orbán, au pouvoir en Hongrie depuis 2010, le PiS des frères Kaczynski, au pouvoir en Pologne de 2005 à 2007 et de nouveau depuis 2015) d’un modèle de démocratie dite « illibérale ». Ce dernier prend ses distances avec le modèle de démocratie occidentale, au point de s’attaquer à des piliers fondamentaux de la démocratie que sont l’indépendance des médias ou de la justice.
D’une façon plus générale, ces pays sont touchés encore plus que les pays occidentaux par l’affaiblissement de la gauche social-démocrate face à la droite libérale et à l’extrême droite populiste et nationaliste. Une évolution d’autant plus étonnante qu’ils sont les principaux bénéficiaires de la solidarité européenne. Les « contributions nettes » qui leur profitent à travers le budget européen sont en effet sans contrepartie, contrairement aux plans d’aide liés à la crise de la zone euro qui prennent la forme de prêts remboursables accordés en contrepartie d’engagements de réformes économiques et budgétaires lourdes.
Logiquement, ces pays, s’ils étaient tous dans l’euro, devraient faire partie du « camp de la solidarité » dans les débats sur la gestion de la monnaie unique. Mais le fait qu’ils soient plus pauvres, en phase de rattrapage économique et/ou d’orientation économique libérale, explique leur réticence à aider sans contrepartie des pays comme la Grèce.
La crise des réfugiés en 2015-2016 a en outre souligné l’unité du front des pays d’Europe centrale et orientale – notamment dans le cadre du groupe de Visegrád (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie) sur la question de l’accueil et de l’intégration des réfugiés. En fermant leurs frontières en cascade, ces pays ont contribué à fermer la route migratoire des Balkans. Jusqu’à ce qu’un accord UE-Turquie finisse en mars 2016 par stopper les arrivées de migrants depuis la Turquie.
Surtout, ils ont contesté – y compris la Slovaquie – la mesure, décidée par une majorité qualifiée du Conseil de l’UE, d’un plan de relocalisation obligatoire des réfugiés entrés dans la zone Schengen. Ils ont même attaqué (en vain) cette mesure devant la Cour de justice de l’UE.
Cette attitude s’explique par la faible familiarité des sociétés est-européennes avec le phénomène de l’immigration extra-européenne, que connaissent depuis longtemps les sociétés occidentales. Elle s’explique aussi par une méfiance ancienne à l’égard de l’islam, en particulier de la part de pays qui ont été soumis à la domination de l’Empire ottoman. Elle est également exacerbée par les orientations de certains partis populistes au pouvoir.
Là aussi, on pourrait s’étonner des choix anti-migratoires des pays d’Europe centrale et orientale. Ces pays sont en effet en déficit démographique du fait des conséquences tragiques de l’Histoire et, plus encore, de leur faible taux de fécondité. Rappelons qu’il y a à peine plus d’habitants aujourd’hui qu’en 1914 sur l’ancien territoire de l’Empire austro-hongrois. Et la Pologne est à peine plus peuplée qu’avant la Seconde Guerre mondiale.
Sur ces questions migratoires, la Roumanie et la Bulgarie occupent une position plus marginale, puisqu’elles ne font pas partie de l’espace Schengen et restent sous une surveillance étroite de la Commission européenne sur les questions de corruption.
C’est dire que les pays d’Europe centrale et orientale sont loin d’avoir quitté la trajectoire historique qui caractérise depuis des siècles « l’autre Europe » (selon l’expression du sociologue français Henri Mendras). Il s’en faut que leur « occidentalisation » soit acquise. Bien sûr, tous sont favorables à l’alliance avec les États-Unis. Ils ont été encouragés par ces derniers à rejoindre les institutions « euro-atlantiques » (UE et OTAN) pour consolider l’ordre occidental démocratique notamment contre la Russie.
Toutefois, leur attitude face à la Russie est souvent divergente. La hantise des États baltes, de la Pologne, voire de la République tchèque n’est ainsi pas partagée par les autres pays d’Europe centrale et orientale comme la Bulgarie, la Hongrie, la Slovénie et la Slovaquie. Quant à leurs ambiguïtés démocratiques, elles constituent un défi pour l’Europe occidentale.
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Quel rôle pour les villes dans l’accueil et l’intégration des demandeurs
d’asile et réfugiés?
À l’heure où la solidarité européenne fait défaut et alors que les politiques publiques relatives à l’asile et à l’immigration se font plus restrictives dans certains États membres de l’UE, de nombreuses villes se positionnent au contraire comme des forces de soutien, démontrant l’importance de l’échelon local. Seules ou en réseaux, quelle marge de manœuvre s’offrent aux municipalités européennes pour agir aux côtés des populations migrantes et réfugiées ? Dans quelle mesure peuvent-elles s’opposer, ou tenter d’influencer, les gouvernements nationaux pour accueillir dignement et intégrer les nouveaux arrivants ? Actualités
Des réseaux de villes solidaires pour favoriser un meilleur accueil des
réfugiés en Europe
Des réseaux de villes solidaires pour favoriser un meilleur accueil des réfugiés en Europe - Vues d'Europe
Lors du 5e Forum des Maires sur la Mobilité, les Migrations et le Développement qui s’est tenu à Marrakech en décembre 2018, les collectivités territoriales ont appelé à ce que leur rôle dans la gouvernance des migrations soit reconnu
Au cours de la dernière décennie, et plus intensément à partir des années 2015-2016, les autorités locales – principalement municipales – se sont affirmées comme des actrices majeures des politiques migratoires et d’asile, exprimant même pour certaines leur opposition aux politiques nationales. Les villes mènent leurs actions parfois de manière individuelle, mais face aux blocages auxquels sont confrontées les politiques d’asile nationales et européennes, les municipalités ont souvent fait le choix de s’unir ou de mobiliser leurs réseaux pour promouvoir l’accueil et l’intégration des populations réfugiées et demandeuses d’asile. Reflets d’une réalité multiple, ces réseaux possèdent aujourd’hui des objectifs convergents et sont confrontés à des difficultés similaires.
Au sein de l’UE (UE), comme au niveau national, l’association des espaces urbains dans le domaine de l’asile et de la migration a pu se faire grâce l’intégration de la thématique au sein des activités de réseaux préexistants, ou à travers la création de nouveaux réseaux dédiés. Par exemple, le réseau britannique City of Sanctuary (Villes sanctuaires), créé en 2005, et l’Association nationale des villes et territoires accueillants, née en France en septembre 2018 à l’initiative de plusieurs maires, illustrent la volonté de mise en réseau des gouvernements locaux à l’échelle nationale pour développer de nouvelles politiques et pratiques dans le domaine migratoire. Au niveau européen, le réseau EUROCITIES, un réseau ancien de coopération générale entre 130 villes européennes, a graduellement intégré la thématique migratoire dans ses actions, notamment grâce au projet Solidarity Cities lancé en 2015 qui réunit des villes portuaires qui désirent faire pression sur l’UE en vue de la mise en place d’une approche coordonnée des questions migratoires. Parmi les nombreux réseaux européens figure aussi le Réseau européen des villes solidaires fondé en 2015 à l’initiative des maires de Strasbourg, Catane et Rovereto, deux villes d’Italie, et qui réunit aujourd’hui plus de 60 municipalités.
Les réseaux de villes solidaires poursuivent généralement des objectifs similaires. Ils cherchent tout d’abord à créer des instruments de droit souple (guides informatifs, recueils de bonnes pratiques etc.) pour influencer la mise en place de politiques locales d’accueil et d’intégration respectueuses des droits fondamentaux des personnes migrantes et réfugiées. Certaines bonnes pratiques identifiées par les réseaux sont érigées en standards, que les membres s’engagent à respecter et à diffuser à d’autres villes. En ce sens, en 2017, le Réseau européen des villes solidaires a publié un « vade-mecum » sur l’accueil et l’intégration des réfugiés dans les villes européennes, qui se targue d’être un « instrument d’aide à la décision et une véritable source d’inspiration à l’attention des villes qui pourraient se sentir désemparées ou isolées face à l’arrivée de nombreux réfugiés sur le territoire ».
Les villes s’unissent également pour faire pression sur les autorités nationales, européennes ou internationales et davantage influencer les processus décisionnels, de sorte que les différents échelons de pouvoir assument leurs responsabilités et respectent les droits des populations migrantes. Pour cela, les réseaux de villes utilisent différents moyens d’action et de plaidoyer comme la prise de positions communes, la participation ou l’organisation d’événements ou de journées dédiées, ou encore la formulation de recours juridiques. Il n’est pas rare de voir les réseaux de villes solidaires s’allier aux organisations de la société civile dans ce travail de plaidoyer, comme dans le cadre du projet Snapshots from the Borders qui réunit ces deux types d’acteurs en vue de modifier les perceptions et les discours sur les personnes migrantes et réfugiées. Dans le cadre de ce projet ont été organisés le 13 octobre 2019, dans plusieurs villes, de multiples événements. Les réseaux de villes solidaires peuvent ainsi insuffler, au sein de la société civile, un élan de mobilisation. À l’inverse, le mouvement allemand Seebrücke, fondé à l’été 2018 par des militants de la société civile, a été à l’origine de la formation d’une alliance de 26 municipalités (aujourd’hui 121) acceptant d’offrir des places d’accueil supplémentaires pour répondre aux situations d’urgence en Méditerranée.
Grâce à leurs alliances, les villes ne cherchent pas uniquement à influencer les décisions, mais aspirent aussi à prendre part directement au processus décisionnel en matière migratoire à tous les niveaux de gouvernance. L’émergence des réseaux de ville solidaires au niveau national, et surtout au niveau transnational, a permis une reconnaissance de plus en plus importante de la légitimité des villes à s’exprimer sur la question des politiques de l’asile et de l’immigration. En effet, des acteurs institutionnels tels que l’ONU ou l’UE prennent désormais appui sur l’expertise de ces acteurs locaux afin de justifier l’adoption de nouvelles politiques en la matière. En 2018, le Mécanisme des maires du Forum mondial sur les migrations et le développement a notamment été mis en place. Il est co-présidé par un représentant de l’Organisation internationale pour les migrations et constitue à la fois un réseau d’échange entre villes mais aussi une plateforme d’interaction avec les États et organisations internationales sur les thématiques migratoires.
Les réseaux de solidarité entre villes se multiplient au niveau national comme régional et intègrent de plus en plus de municipalités en leur sein, permettant une plus large diffusion des standards et principes qu’ils défendent en matière d’accueil et d’intégration des réfugiés. Cependant, cette expansion peut aussi être à l’origine de nouveaux défis et limites. Au niveau européen comme national, on décompte un grand nombre de réseaux de villes solidaires dont les mandats et actions se recoupent, ce qui a un impact direct non seulement sur la distribution des financements et ressources entre plusieurs entités réalisant le même travail, mais aussi sur l’efficacité des programmes développés et les risques de duplication des actions. Au sein des réseaux, ce sont souvent les mêmes villes que l’on retrouve, ce qui pose la question de la représentation des acteurs qui ne sont pas traditionnellement inclus dans ces cercles, et donc de la représentativité de ces réseaux.
Au sein de réseaux anciens ou nouveaux, au niveau national ou transnational, les villes européennes jouissent d’une influence grandissante sur la formulation des politiques d’asile et d’immigration. Longtemps au second plan, les municipalités parviendront-elles à devenir des actrices incontournables des politiques migratoires ? Dans l’intérêt des personnes migrantes autant que des citoyens, l’enjeu réside aussi dans la coopération entre gouvernements, villes et société civile. RetourA lire aussi Interview | "Les maires sont devenus des « modèles de résistance » parce qu’il le fallait, et c’est quelque chose dont nous sommes vraiment fiers" Actualités | Des réseaux de villes solidaires pour favoriser un meilleur accueil des réfugiés en Europe Opinion | “L’intégration se fait dans le concret, et non dans l’abstrait des discussions politiques nationales” Actualités | "Villes-frontières" : le défi de l’accueil aux frontières intérieures et extérieures de l’Europe Opinion | Qu'est-ce qu'une décennie de projets de migration nous a appris sur l'intégration dans les villes ?
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