CHAN & ZEN ARTS
CHINOISE CIVILISATION Les arts
Dans le chapitre « Peintres adeptes du Chan » : […] Enfin, pour le xiii e siècle, il nous faut encore mentionner un phénomène particulier, d'une grande valeur spirituelle et esthétique, mais dont l'influence sur l'évolution ultérieure de la peinture chinoise resta malgré tout limitée : il s'agit de la peinture inspirée par le bouddhisme Chan (plus connu en Occident sous son nom japonais de Zen). Cette école de pensée, qui doit en fait plus à la m […] […] Lire la suite
HAKUIN (1685-1768)
Au cours des époques Kamakura et Muromachi, l'apport des moines zen à la culture et à l'art japonais fut considérable. À Kyōto, sous le patronage des Ashikaga, ils ont joué un rôle de premier plan. C'est alors que les Gozan (les cinq grands monastères de la capitale) répandirent la culture des Song parmi les guerriers et l'aristocratie de la cour. Ils renouvelèrent la littérature à la mode chinoi […] […] Lire la suite
JAPON (Arts et culture) Les arts
Dans le chapitre « Époque Kamakura (1185-1333) » : […] Yoritomo prend le titre de shōgun (général en chef) et crée, loin de la capitale, à Kamakura dans le Kantō, un gouvernement militaire ( bakufu ). Les buke (guerriers) succèdent aux kuge (aristocrates). Désireux de reconstruire les grands monastères de Nara, détruits au cours des luttes récentes, Yoritomo envoie en Chine Shunjōbō Chōgen, qui ramène du continent de nouvelles formules architectura […] […] Lire la suite
KARA-YŌ, architecture
L'introduction au Japon de la secte chinoise Chan (zen en japonais) entraîna, vers le milieu du xiii e siècle, l'adoption d'un nouveau mode d'architecture, inspiré de celui des Song et appelé kara-yō (style chinois) et opposé au style traditionnel ou wa-yō . Le moine chinois Rankei Dōryū (Lanqi Taolong) et le moine japonais Gikai avaient apporté de Chine ces formules nouvelles. On assiste alors […] […] Lire la suite
LIANG KAI [LEANG K'AI] ET MUQI [MOU-K'I] (XIIe-XIIIe s.)
À l'opposé des autres écoles du bouddhisme, qui n'ont guère demandé aux peintres que des illustrations doctrinales ou hagiographiques et qui de ce fait n'intéressaient qu'une classe d'artisans spécialisés, le bouddhisme Chan – mieux connu en Occident dans la prononciation japonaise de Zen – a stimulé quelques-unes des plus hautes créations de la peinture chinoise. La peinture Chan a trouvé son ex […] […] Lire la suite
PEINTURE Les techniques
Dans le chapitre « Japon » : […] Les progrès accomplis, à partir des ix e - x e siècles, par la peinture chinoise grâce à l'emploi exclusif de l'encre plus ou moins humectée d'eau, procédé qui entraîna la création d'un nouveau mode d'expression graphique où le cerne fit place au modelé par touches et par taches tandis que les valeurs aériennes pouvaient s'exprimer dans le paysage, ne furent que tardivement connus au Japon, car l […] […] Lire la suite
SESSHŪ TŌYŌ (1420-1506)
Au cours du xv e siècle, l'art du lavis à l'encre de Chine se développe parmi les moines-peintres de Kyōto. Josetsu, Shūbun, Sōtan travaillent pour les shōgun Ashikaga et répandent ainsi la technique nouvelle dans les milieux profanes. Un moine-peintre resta à l'écart de la cour et développa un art où se manifestait une personnalité volontaire et vigoureuse, cet homme fut Sesshū Tōyō. L'influenc […] […] Lire la suite
SHŪBUN TENSHŌ (XVe s.)
À l'époque Kamakura, le zen avait surtout joué un rôle religieux, mais, à partir du xiv e siècle, il exerça son influence sur la culture et sur l'art du Japon, inspirant des moines-peintres qui, tel Shūbun, furent à l'origine de la peinture moderne de ce pays. Vers les années 1320-1330, des moines chinois vinrent s'établir au Japon. Ces religieux étaient des lettrés imprégnés de la culture Song d […] […] Lire la suite