L'histoire du Zen au Japon (1686-1768), fameux moine de Zen du Japon Le Zen est un courant du bouddhisme qui a joué un rôle 'aujourd'hui. Les caractéritiques générales du Zen à l’illuminé, tandis que pour le Zen, la Vérité s’exerce dans le monde tel vivants la cachent en elles-même. Le Zen est donc un bouddhisme mahāyāna (le grand véhicule innée à tout le monde. Tandis que le Zen cherche l'illumination strictement personnelle au moyen du zaZen , il y a trois écoles dans le courant Zen: Rinzai, Sôtô et Ôbaku. Se réclamant du une méthodologie un peu différentes. La naissance du Zen en Chine (l'époque Tang) Portrait . Il y développa systématiquement la méthode du zaZen à partir des méditations bouddhistes traditionnelles, samatha ( )» fut le premier manuel pratique du zaZen en chinois. Mais la méditation n'était qu fleurirent dans ce pays déjà hautement civilisé. Le Zen connut ainsi un grand succès surtout auprès des hommes lettrés . Les grands maîtres du Zen apparurent, comme Linji Yixuan (jp.: , qui servaient ensuite de pièces justificatives pour le Zen. Il s'est développé ainsi pour devenir un esprit caractéristique de ce pays. Le développement du Zen chinois à l'époque Song Portrait imaginaire de Dahui il y avait déjà deux courants majeurs dans le Zen; l'un, dont le porte-drapeau à lui en recommandant par contre la pratique du zaZen dans le silence. Il rejetait du moins l' kôan, trouvant la valeur suprême dans le zaZen même. Bien que minoritaires en Chine, ses adeptes Nous ne pouvons pas considérer le Zen comme un courant indépendant depuis le début; plutôt, comme le zaZen était un des moyens traditionnels de recueillement, le Zen En effet, on pratiquait souvent le zaZen en imaginant Amida et son territoire pour entrer en samādhi C'est ainsi qu'en Chine le Zen restait très souvent associé avec ce bouddha du salut. En fait, les partisans du « Zen pur » étaient plutôt minoritaires dans le continent, 'esprit exclusif. Le chemin préparé pour le Zen au Japon antique Portrait imaginaire de Saichô pratiquant le zaZen ce nouveau courant qui pratiquait en même temps le zaZen à la manière de ZHI Yi, le bouddhisme ésotérique Les adeptes du courant Tendai s'intéressaient ainsi au Zen développé par leurs contemporains de la Chine. Sous la , moine Tendai, est allé étudier le Zen en Chine méridionale en 1171 ([5] Japonais dont l'illumination fût approuvée par un maître Zen de la Chine. Revenu à son pays d' esprit de sélection exclusive que les nouveaux courants comme le Zen se voulaient être indépendants des autres, tandis que l concurrents. La proclamation de l'indépendance du Zen par Dainichi-bô Nônin Portrait imaginaire de Bodhi Dharma la fin du 12e siècle l'indépendance du courant Zen ([8]). Autodidacte, il seul, prétendit ainsi être le premier maître du Zen au Japon. Critiqué par ses compatriotes pour le manque D'après le témoignage de cet adversaire acharné du Zen, le « courant de Dharma » a du 13e siècle. Comme la pratique du zaZen nécessite en général une persévérance ascétique assez dure, le Zen n'est pas a priori facile à pratiquer pour la doctrine de Nônin. L'introduction du Zen chinois par Minnan Yôsai Minnann Yôsai (1141- (1141-1215) introduisit systématiquement le Zen de la Chine, ayant légitimement hérité la « de séjour, il fonda consécutivement plusieurs temples du Zen à Hakata. La ville portuaire dans le Nord de son rival Nônin. Yôsai rédigea un manifeste du Zen « KôZen Gokoku Ron (Proteger l' Etat par la promotion du Zen) » en 1198 pour expliquer la légitimité de nouveau courant indépendant : pour lui, le Zen est le fondement même du bouddhisme et la pratique du Zen ainsi que le redressement moral des bonzes devrait protéger et le siège même du shogunat, le premier temple Zen au Kantô, Jufuku Ji. Seulement, ce n mahāyāna, en les réorganisant sur la base du Zen. La porte principale du Kennin Ji. Dévasté par où les courants traditionnels Tendai et Shingon coexistaient avec le Zen. Bien sûr, ce n'était pas la reconnaissance officielle de l'indépendance du Zen; 30 ans plus tard, Dôgen, fondateur de , dès qu'il prêcha la suprématie du Zen. Gyôyû (1163-1241) pratiquait et le Zen et le mikkyô comme son maître ; il fonda synthèse qui y dominait. Le shogunat et le Zen pur surtout de l'Est qui soutenaient le « Zen pur » ; pour garder le sang- ainsi de plus en plus dans le penchant vers le Zen pur. Après l'assassinat du dernier shogun de maîtres chinois vinrent à Kamakura pour y fonder des temples Zen complètement à la chinoise comme Kenchô Ji. Citons parmi esprit exclusif : Wuxue Zuyuan a introduit aux temples Zen la coutume de réciter les écritures saintes et les tantras ]). Bref, le « Zen pur » n'était pas la tendance dominante moines ainsi expatriés ne seraient pas seulement des spécialistes du Zen. Wuzhun Shifan (Bushun Shiban). Portrait Chikyô, spécialiste des commandements bouddhiques et non du Zen, incita à aller prêcher au Japon. C' à l'égard des Japonais qui voulaient étudier le Zen. Petit fils spirituel d'Yôsai, Enni Ben en était sans doute très excellent dans la pratique du Zen. Le maître chinois osa lui accorder une faveur extraordinaire un énorme temple où on pratiquait les trois courants Zen, Tendai et Shingon, construit sous l'égide s'appuyant sur un bouddhisme traditionnel renouvelé par le Zen. Dans ce but, Enni Ben'en était jour le guide du souverain du pays. Le Zen Dô, salle du zaZen, de Tô Fuku Ji plus le rôle des commerçants chinois dans la propagation du Zen au Japon. Les Chinois installés à Hakata offrirent à des immigrés chinois était indispensable pour l'installation du Zen au Japon. Leurs bateaux qui traversaient sans cesse la pour le continent avec son maître Butsuju-bô MyôZen, qui était disciple de Yôsai. Dans ce sens qu'il alla à la province d'EchiZen (dép. de Fukui d'aujourd' avec les arguments élitistes. Il purifia ainsi son Zen autour du zaZen, avec la fameuse devise « Dôgen voulait rejeter tout ce qui pourrait altérer le Zen idéal. Ainsi, il s'opposait résolument à Dôgen était de même tout à fait contre le Zen mêlée de la pratique du culte d'Amida ou est un personnage important dans l'histoire du Zen, mais il était oublié ou presque sciemment ignoré pendant Il y rencontra Taikô Gyôyû, spécialiste du Zen et du mikkyô comme son maître Yôsai. C' est sous son influence que Kakushin s'intéressa au Zen. Ensuite, il alla approfondir ses expériences religieuses chez Japon aux siècles suivants. Kakushin maîtrisa donc le Zen de l'école Rinzai au moyen des kôan systématiquement moine. Il introduisit au Japon une branche du Zen qui faisait jouer du shakuhachi (flûte de bambou biographie de celui-ci, il apprit le Zen chez Kakushin et obtint son approbation. La dévotion d inséparablement uni avec ce bouddha. Beaucoup de maîtres Zen de l'école Rinzai assimilaient l'extase ainsi ce dernier aurait admis le nembutsu dans la pratique du Zen comme un moyen de parvenir à l'illumination ([17]). Le rapport du Zen et du culte d'Amida Le fameux Odori nembutsu Pour les adeptes du Zen, par contre, elle existe dans le cœur même Certains maîtres du Zen ne trouvent aucun sens au nembutsu : comme nous respecté par les Japonais comme le plus grand maître Zen chinois de l'époque, était un de ces [18]). Son influence sur le Zen n'en était pas plus dominante dans l' archipel, car les bonzes Zen japonais avaient déjà un esprit assez sceptique du culte d , essayera de restreindre ce culte au sein du Zen (« Muchû Mondô » [19 , chapitres 82-85). Le Zen du point de vue sociologique Une femme en tenue de Le Zen restait plutôt une religion des hommes, en dépit de 'ailleurs très fort, non seulement chez le Zen mais aussi chez pratiquement tous les courants bouddhistes du Japon Quant aux classes sociales, le Zen élargissait petit à petit son audience auprès des grands commerçants pourtant toujours une contradiction entre l'élitisme inée du Zen et l'évangélisation de la vaste couche populaire. du peuple. Malgré le caractère foncièrement élitiste du Zen, Mujû Dôgyô (1226-1312) en abord le Tendai, s'intéressa ensuite au Zen. Ce fut en 1241 qu'il vint chez la manière de Chôgen et de Yôsai. Le Zen de la Corée Portrait imaginaire de Bojo Jinul, anonyme Le Zen de la Corée aurait sans doute influencé celui du Japon est donc difficile de déterminer la réalité des échanges en Zen entre ces deux pays. Le moins qu'on Corée à l'époque Goryeo, le courant Zen a atteint son apogée surtout avec Bojo Jinul ( car les arrière-petits fils de ce partisan du Zen pur l'emporteront sur les autres branches de cette 'époque suivante, ce sont les moines du Zen qui s'assumaient de la diplomatie... vie nous semble souvent complètement absorbée par la pratique du Zen. L'austérité et l'intransigeance sont souvent la cérémonie du thé. L'impact du Zen exercé sur les beaux-arts de l'époque renouveau artistique. Déjà avant l'introduction du Zen, le réalisme vigoureux de la dynastie Song avait commencé Les beaux-arts associés au Zen avait pourtant une caractéristique remarquable : comme le Zen Les beaux-arts du Zen a une autre caractéristique : ils sont essentiellement statiques est une limite naturelle qui résulte du caractère foncier du Zen. Le dynamisme des sculptures de l'école d Unkei sera oublié à l'époque suivante où le Zen prendra l'hégémonie du bouddhisme japonais. L' architecture et le Zen Le Dai Shôrô de Tô Dai Ji, construit sous 'avait rien à voir avec l'architecture du Zen de la Chine de cette époque, Yôsai, ami 'un caractère transitoire du tenjiku-yô au style Zen du Japon. il n'est pas conforme à l'architecture Zen de la Chine qui sera transplantée plus tard à Kamakura commencé au Japon. Les HÔJÔ voulaient installer un Zen à la chinoise dans une ambiance du continent. Shari à Engaku Ji est le plus ancien édifice du style Zen qui reste à nos jours à Kamakura. Malgré l survivre à ces deux siècles. « Shina Zensatsu Zushiki » dû probablement à Tettsû Gikai très minutieusement en Chine les plans des temples chinois du Zen. Les détails des bâtiments qu'il aurait construits