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Un couple qui s'embrasse avec des masques
© YakobchukOlena via GettyImages

Moins de bisous, plus de sextoys : le Covid-19 a changé nos habitudes au lit

Le 2 juill. 2020

L’expression « monde d’après » a de quoi agacer mais en matière de sexe, force est de constater qu’il y a bien un avant et un après. Et même un pendant.

La pandémie de Covid-19 et le confinement ont complètement bousculé nos habitudes. On pense évidemment à la généralisation massive du télétravail. Mais les open spaces délaissés n’ont pas le monopole du changement. Dans la chambre à coucher aussi, la pandémie apporte son lot de nouveautés et de petits ajustements. 

Port du masque obligatoire jusque dans le lit

Le baiser fait partie des victimes collatérales du nouveau coronavirus. Selon un sondage réalisé par Gleeden, 61% des couples interrogés s’embrassent moins régulièrement depuis l’épisode du confinement. Le « french kiss » est même carrément délaissé par les personnes interrogées par le site de rencontres extra-conjugales. Dans le cadre amoureux, le bisou sur la joue (46%) est même préféré à celui sur les lèvres (39%). Et c’est peut-être une bonne chose.

Ce changement d’habitudes est raccord avec les recommandations sanitaires de la ville de New York. Le département de la santé de New York a publié un guide des rapports sexuels en période de pandémie. Mi-hygiéniste, mi-coquin, le rapport conseille notamment d’éviter les baisers et de porter un masque. Même pendant les rapports intimes. À ce titre la ville de New York rappelle que les respirations bruyantes et halètements propres aux ébats amoureux favorisent la propagation du virus. Autre solution proposée par le document : éviter les positions sexuelles qui impliquent d’être face à face.

Deux c’est bien, trois c’est trop

Les conseils du département de santé reprennent également les bases comme un lavage régulier des mains au savon. Mais la ville de New York recommande également à ses habitants de limiter le nombre de partenaires sexuels. « Deux c’est bien, trois c’est trop », peut-on ainsi lire sur le document.

Et tout seul c’est encore mieux ! La ville rappelle donc aux New Yorkais qu’ils sont leurs partenaires les plus sûrs. En période de pandémie, la masturbation est donc encouragée – à condition de bien laver mains et accessoires.

Confinement et sextoys, l'équation gagnante

En France, le confinement a d’ailleurs été propice aux expérimentations dans la chambre à coucher. D’après une étude réalisée par la marque de jouets sexuels Tenga, 21% des personnes interrogées ont augmenté leur pratique du sextoy. Près d’un quart d’entre elles ont expérimenté la masturbation ou les rapports sexuels en vidéoconférence.

Le confinement a également été l’occasion pour les Français et les Françaises d’essayer les sextoys. C’est le cas pour 24% d’entre eux qui se sont laissés tenter pour la première fois. Même si seulement 5% des personnes interrogées indiquent avoir acheté un sextoy spécifiquement pour le confinement. En tout cas, celles et ceux qui s’y sont mis ont apprécié l’expérience puisque près de 60% comptent continuer à utiliser leurs nouveaux jouets dans le monde post-Covid.


Méthodologie

Le sondage Gleeden a été réalisé sur Gleeden.com du 20 au 27 juin 2020 sur un échantillon de 16 355 inscrits sur le site se déclarant en couple au moment de l’enquête, en France, Belgique et Suisse.

Alice Huot - Le 2 juill. 2020
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