Le French kiss n’est pas sans danger !
Les lèvres qui dansent au rythme du désir, les langues guidées par la tension qui augmente, les yeux qui peinent à rester ouverts, une vingtaine de muscle de la joue et de la langue réagissent… tels sont les quelques caractéristiques fondamentales du «french kiss».
Ce baiser qui fait partie des préliminaires amoureuses ou sexuelles tient son nom des soldats américains lors de la première guerre mondiale. Habitués à des règles puritaines, pour eux embrasser quelqu’un était semblable à l’épouser. Grand était leur choc à la vue des français qui se prenaient la langue voluptueusement. De là vient l’expression «get a french kiss».
Mais ce baiser serait « Indian kiss» si l’on s’en tenait au livre indien kama sutra, écrit au 3ème siècle avant J.C. car il y était déjà mentionné.
Malgré tout l’amour qui peut se dégager d’un geste aussi intime, il y a des risques auxquels on s’expose en faisant des échanges de salive. Au cours d’un french kiss, deux flores buccales différentes se rencontrent, des millions de bactéries de deux écologies microbiennes différentes s’adressent réciproquement en variant du même coup la flore buccale de l’autre, cet échange permet également le passage de bactéries infectées (en cas d’infection chez l’un des deux partenaires, dépendamment de l’infection en question et de ses modes de transmission) d’une flore buccale à l’autre. Au début, des difficultés d’adaptation peuvent entraîner des brûlures, des légères irritations qui varient d’une personne à l’autre. Mais au fil du temps, les flores buccales des deux partenaires ont tendance à finir par se ressembler. Donc, une bonne hygiène buccale est importante car elle rend le baiser plus sécure et plus appétissant.
En outre, le french kiss expose les partenaires aux maladies sexuellement transmissibles qui le sont, d’une certaine mesure, par voie orale. Si les risques d’infection sont faibles, ils ne sont par pour autant insignifiants. La moindre blessure à la bouche peut, lors d’un french kiss, favoriser le passage du sang infecté d’un organisme à l’autre.