(BUTTON) Chercher Les apatrides viennent surtout de minorités comme les Rohingyas Les Rohingyas sont considérés comme des apatrides par les autorités birmanes (archives). KEYSTONE/AP/GEMUNU AMARASINGHE sda-ats Ce contenu a été publié le 03 novembre 2017 - 01:01 03 novembre 2017 - -- (Keystone-ATS) Plus de trois quarts des apatrides identifiés dans le monde viennent de minorités comme les Rohingyas de Birmanie. L'ONU dénonce à Genève les discriminations et les persécutions dont ils sont victimes. Si le problème des minorités était réglé, "nous atteindrions quasiment une éradication de la question des apatrides", a estimé devant la presse la directrice de la protection internationale au Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR). Dans un rapport publié vendredi, -- Le document a été établi après des discussions avec plus de 120 personnes dans trois pays de mai à juin, mais pas en Birmanie. Les apatrides subissent souvent "un rejet systématique de leurs droits", selon le Haut commissaire Filippo Grandi, qui a fait de cette question une priorité pour une solution à la crise des Rohingyas. "Ces dernières années, d'importantes mesures ont été prises sur l'apatridie dans le monde", dit-il. Des réductions ont été observées dans plusieurs pays et quinze Etats sont devenus parties aux deux Conventions sur cette question. -- nationalité "menacent cette avancée", ajoute M. Grandi. Après trois ans d'une campagne prévue sur dix ans pour éradiquer la question des apatrides, il appelle les Etats à l'action. Millions de personnes -- Cette situation "est provoquée par les êtres humains. Elle peut être résolue", affirme la directrice de la protection internationale. L'apatridie renforce souvent les difficultés des minorités, de leur déplacement au droit de vote en passant par l'accès aux prestations publiques, également selon le rapport. Elle contribue à leurs -- L'agence onusienne souhaite aussi l'attribution de la nationalité aux enfants dans le pays où ils sont nés si cette mesure permet d'éviter qu'ils ne soient apatrides, notamment pour les réfugiés. Cette situation a été discutée ou validée dans une dizaine de pays au total en trois ans. Le HCR demande encore l'abrogation des lois de déchéance de nationalité pour des raisons discriminatoires. Plus de trois millions d'apatrides ont été identifiés, mais leur nombre est probablement plus important, dit l'ONU.