* Accueil/Médias/Eglises d'Asie/Thaïlande/APATRIDES, REFUGIES, IMMIGRES CLANDESTINS, MONTAGNARDS ET CITOYENNETE THAILANDAISE Eglises d'Asie – Thaïlande APATRIDES, REFUGIES, IMMIGRES CLANDESTINS, MONTAGNARDS ET CITOYENNETE THAILANDAISE -- Le Conseil national de sécurité (CNS) et le ministère de l’Intérieur voudraient accélérer l’octroi de la citoyenneté aux apatrides. Chatchai Bangchuad, un responsable du CNS, abordant lors d’un récent colloque les problèmes de la citoyenneté et de la diversité ethnique, a déclaré -- (1). Pour le ministère de l’Intérieur, deux groupes d’apatrides sont éligibles pour la citoyenneté : le premier se compose des personnes appartenant aux tribus officiellement enregistrées. Depuis 1974, -- thaïlandaise. Quelque 299 000 autres doivent encore prouver leurs droits à la recevoir. Le second groupe se compose de migrants étrangers dûment enregistrés ; il y en aurait 180 000. Les apatrides, qui ne figurent pas dans l’un ou l’autre de ces groupes, ont la permission de rester en Thaïlande sur la base d’un visa renouvelable tous les ans. Il -- Quelque temps après, on apprenait que le gouvernement s’apprêtait à revoir le processus d’octroi de la citoyenneté thaïlandaise à quelque 500 000 apatrides. Un groupe de travail devait être mis sur pied ; il aurait aussi à établir les certificats de naissance des enfants d’apatrides nés sur le sol thaïlandais (2). La proposition de revoir le processus d’approbation devait être -- A présent, seul le ministère de l’Intérieur est habilité à octroyer la citoyenneté. Le résultat est que peu d’apatrides ont reçu la citoyenneté alors que les listes de candidats, elles, s’allongeaient. Moins de dix apatrides ont reçu la citoyenneté sous l’ancien ministre de l’Intérieur, Purachai Piamsombun. Le groupe de travail signalé plus haut viserait d’abord quelque 200 000 étudiants nés en Thaïlande avec le statut d’apatrides et douze groupes de minorités ethniques de montagnards et d’immigrants qui ont demandé la citoyenneté thaïlandaise. -- Pour commencer, la nouvelle proposition allait profiter à quelque 500 000 apatrides dans vingt-neuf provinces (équivalent des départements français), qualifiés pour recouvrer ou acquérir la citoyenneté thaïlandaise. Le gouvernement annonçait alors que quelque 2 à 2,5 millions de personnes vivaient en Thaïlande comme apatrides, sans aucune citoyenneté. La proposition suggérait aussi que le gouvernement fournisse des certificats de naissance à tous les enfants d’apatrides pour reconnaître leur existence dans le pays. Ce certificat de naissance leur garantirait les droits élémentaires à l’éducation et aux soins médicaux. Les personnes nées en Thaïlande avec le statut d’apatrides verraient enfin leurs droits reconnus. 3. Fixer une date butoir pour l’octroi de la citoyenneté -- Les tests ADN sont devenus le moyen le plus rapide et le plus acceptable pour les apatrides en quête de citoyenneté. A présent, les candidats paient entre 7 000 et 10 000 bahts pour les tests d’ADN. Le Conseil proposait également au gouvernement d’accélérer le processus -- qui, disent-ils, les traite comme des « migrants illégaux ». Une vingtaine d’enfants et d’adolescents ont pris part, le 7 janvier 2005, à un forum sur les enfants apatrides, organisé par la Commission nationale des droits de l’homme à l’occasion de la Journée des enfants. « Je ne comprends pas pourquoi les enfants apatrides sont traités comme des migrants illégaux. Nous ne sommes pas entrés dans ce pays de façon illégale. Nos mères ont été ici depuis longtemps. Elles nous ont donné -- Lampang, porte une marque distincte depuis sa naissance : non pas une cicatrice ou un tatouage ou même un grain de beauté, mais une tâche profonde, une aliénation douloureuse, celle d’être un apatride. « Je suis né ici, mais pour aussi longtemps que je me souvienne, on m’a toujours désigné et traité comme un immigrant illégal, grommelle-t-il. -- administratifs. Mais Aesiow n’est malheureusement pas seul dans sa détresse et sa frustration. Pour marquer la Journée des enfants, un groupe d’enfants apatrides des provinces de Chiangmai, Chiangrai Lampang, Phayao et Mae Hongson se sont réunis à l’école Sahasuksa de Chiangrai pour demander que leurs droits soient légalement reconnus. La -- Thaïlande après le 26 février 1992, leur demande de citoyenneté doit être approuvée par le ministère de l’Intérieur. Il y a des directives officielles pour aider les apatrides, mais on les néglige à cause des préjugés. Compréhension et compassion aident énormément les enfants des apatrides à obtenir leurs droits élémentaires. Nous devrions comprendre que ceux que nous appelons ‘apatrides’ ne sont pas des gens qui viennent de Birmanie, du Laos ou du Vietnam. Ils sont ici en Thaïlande, au milieu de nous. Ils sont Thaïlandais et ont le droit d’être traités -- Cette mesure vient au milieu d’appels de plus en plus nombreux au gouvernement afin d’accorder la citoyenneté thaïlandaise aux apatrides. Le général Vinai Patthiyakul, secrétaire général du CNS, tient cependant à mettre les points sur les ‘i’. Le gouvernement ne va pas