République dominicaine. Le labyrinthe juridique rend des milliers de personnes apatrides et en fait des «citoyens fantômes» 19 novembre 2015, 04:00 UTC Le labyrinthe juridique et bureaucratique en République dominicaine rend apatrides des milliers de « citoyens fantômes », qui ne peuvent pas travailler régulièrement, s’inscrire à l’école ni même consulter un médecin, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport le -- Ce rapport, intitulé « Sans papiers, je ne suis personne » : les personnes apatrides en République dominicaine (en cours de traduction), dément les déclarations des autorités qui affirment que personne n’est privé de nationalité dans le pays. Il explore le labyrinthe juridique -- « Les efforts entrepris par le gouvernement pour remédier à la situation des apatrides sont insuffisants. Prétendre que le problème n’existe pas ne le fera pas disparaître. » Ramona Rellis Feliste et ses enfants font partie des dizaines de milliers de personnes apatrides en République dominicaine - © Amnesty International -- les enfants nés dans le pays à partir de 1929 de parents étrangers sans papiers n’ont pas droit à la nationalité dominicaine. Cette décision a dans les faits rendu la grande majorité d’entre eux apatrides. En tentant d’atténuer les effets de ce jugement discriminatoire, le -- De nombreux parents se voient refuser des actes de naissance pour leurs enfants. La majorité de ces enfants demeurent apatrides. Des dizaines de Dominicains d’origine étrangère qui se sont entretenus -- Pour en savoir plus * « Sans papiers, je ne suis personne » : les personnes apatrides en République dominicaine * Sans papiers et sans droits en République dominicaine : « Je ne