Archives Faut-il en finir avec le mot «race» ? Après les propos controversés de Nadine Morano, Michel Sapin, le ministre des -- législatifs. Faut-il en finir avec le mot «race» ? Par Le 2 octobre 2015 à 07h00 La polémique déclenchée par les propos de Nadine Morano â?? la France serait « un pays judéo-chrétien [...] de race blanche qui accueille des personnes étrangères » â?? a eu, au-delà du sérieux risque â?? la décision sera prise mercredi â?? pour la députée européenne de se voir retirer l'investiture des Républicains en Meurthe-et-Moselle lors des prochaines régionales, un impact immédiat. Hier, Michel Sapin s'est déclaré favorable à la suppression du mot « race » de la législation française. « Aujourd'hui le mot race, c'est le racisme, et le racisme, ce n'est pas compatible avec la République. C'est pour cela que le terme de race blanche est un terme abominable », a justifié le ministre des Finances sur France 2. L'idée est loin d'être nouvelle puisque, en mars 2012, le candidat Hollande avait promis de demander au Parlement -- parlementaires du FDG, avait été en effet adopté par l'Assemblée nationale grâce au soutien de la majorité socialiste. Il prévoyait de supprimer le mot « race » du Code pénal, du Code de procédure pénale et de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse. -- Aujourd'hui comme hier, la droite et le centre ne sont pas prêts à soutenir une telle initiative. « Supprimer le mot race de la loi serait une bêtise, estime Sébastien Huyghe, député du Nord et porte-parole des Républicains. Il y a deux acceptions à ce mot, l'une scientifique selon laquelle il n'y a qu'une seule race humaine et à laquelle nous souscrivons, et une autre qui tient plus du sens commun et qui se rapporte à la couleur de la peau. Ce n'est pas en supprimant le mot race qu'on supprimera le racisme. On nage en plein ridicule. Si un texte était présenté, je ne pense pas que nous le voterions. » Alors, quelle suite ? Si un texte de loi, voté par une majorité simple, suffit pour retirer le mot « race » de notre législation, il en faut plus pour le biffer de la Constitution : la réunion d'un Congrès (tous les parlementaires) à Versailles et une majorité des 3/5, ce qui -- (BUTTON) S'inscrire à la newsletterToutes les newsletters Le mot "race" remis en question dans la législation Morano réitère ses propos sur la «race blanche» et s'appuie sur De Gaulle Dans la rubrique