La bataille navale de Trafalgar par Auguste Mayer — NAMUR-LALANCE/SIPA Il y a un double scandale dans l’invasion des anglicismes. Alors que se tient la Semaine de la langue française, un livre sort opportunément pour démontrer que la langue anglaise a été nourrie au sein français, -- français. » Et si la télévision se débarassait des anglicismes... Nous voilà donc dans la situation absurde où nous adoptons des mots -- anglicisés. Bien malin qui peut deviner que « butler » vient de « bouteiller » que « foreign » vient de « forain ». Ce processus a pris des siècles alors que les anglicismes qui envahissent notre langue n’ont pas le temps de se franciser. Ce sont des intrus. » Et Jean Maillet de citer un anglicisme francisé au cours des siècles : redingote. « On ne reconnaît plus l’emprunt du mot anglais « riding coat » alors que les horribles mots look ou glamour sont des anglicismes à proscrire. » Suivez notre Coupe de France des mots absents du dico... L’auteur distingue en effet les anglicismes inutiles de certains acceptables voire légitimes « parce qu’ils désignent des choses qui n’ont pas d’équivalent en français, comme « drone » ou « bulldozer ». Mais dans l’ensemble, les anglicismes viennent remplacer tout un tas de mots qui existent dans la langue française. Cette fonction lexicophage des anglicismes est la plus dangereuse. Une langue est le véhicule d’une culture. Appauvrir la langue, ça rend cette culture de plus en plus inaccessible. Par ailleurs, quand on n’a pas