Série Utiliser des anglicismes vous rend-il vraiment plus professionnel ? "Parlez-vous corporate ?" - Episode 2 // Du “call” aux “talents” en passant par le "challenge" : quelle est cette drôle de langue que nous parlons au pays de l’open-space ? Chaque mercredi, on passe une de ces expressions au crible. Aujourd’hui : on analyse l’anglicisme et ce qu’il dit de notre rapport au travail. * (BUTTON) -- “Jean-Pascal, tu me feras un update du call avec ta boss quand on sera au weekly meeting, ok ?” Pas un, pas deux, mais bien cinq anglicismes en une phrase, et vous les voyez à peine passer ! Loin de nous l’idée de vous faire une leçon de français : essayons de comprendre. A quel -- courant… et tout spécialement, au bureau? Techniquement, qu’est-ce qu’un anglicisme ? Feuilletons le Larousse. C’est d’abord un idiotisme propre à la langue anglaise, comme le fameux leitmotiv : “think out of the box”, par exemple. Cela peut aussi être -- “call”). Les anglicismes, modernes ou ridicules ? Evidemment, ces emprunts à l’anglais n’ont rien de nouveau, et encore -- l’important est de garder notre faculté de choisir, et de nous approprier les mots que nous employons, sans tomber dans des automatismes. “L’enjeu n’est pas de s’interdire les anglicismes, mais de se forcer à leur trouver des synonymes le plus souvent possibles”, écrit-elle dans Le Monde. “Car le risque véritable, c’est qu’une langue