#Deuxième porte à gauche » Flux Deuxième porte à gauche » Flux des commentaires Deuxième porte à gauche » L’emprunt et l’anglicisme Flux des commentaires alternate alternate Deuxième porte à gauche WordPress.com -- Ouvrir la recherche L’emprunt et l’anglicisme L’emprunt et l’anglicisme Comme tout le monde, je vois passer plusieurs fois par semaine des -- se fait pas rouler sur la marchandise. Cependant, je suis frappée par la quantité d’anglicismes purs et durs – des fautes de français, littéralement, qui coûtaient cinq points en version, quand j’étais en prépa, il y a cent cinquante-trois ans – que -- graphiste. Les anglicismes ne sont pas des fautes de français comme les autres. Ils choquent moins l’oreille, à mon avis, qu’une bonne vieille faute de type Afflelou (« deux lunettes de plus pour un euro plus »), parce que -- l’anglais aurait « pris le pouvoir ») sur le français, mais il y a en effet à mon avis la manifestation du « soft power » anglo-saxon dans l’invasion permise des anglicismes purs et durs dans notre langue. Et oui, j’ai conscience de toute l’ironie de la situation, quand c’est justement une expression anglaise qui me permet de nommer ce phénomène, -- l’ironie de cette situation est frappante : c’est sans doute aussi par manque de temps que l’on opte pour la solution de facilité qu’est l’anglicisme accrocheur. Or la langue est aussi un outil de réflexion. Empowerment ? -- magnifiques œuvres littéraires), cela me paraît en effet problématique. Oui à l’emprunt, oui à la traduction d’expressions nouvelles pour nourrir nos réflexions, mais non à l’anglicisme sauvage qui ne dit pas son nom. -- Les Petits Billets anglicisme, langue française, médias, Profilage, Spiderman, traduction, Umberto Eco