Vocabulaire : on parle tous franglish Plus personne ne coupe aux anglicismes. Selon une étude que nous publions à l'occasion de la Semaine de la langue française, ils squattent 10 % de nos chats. -- booster sa carrière en impressionnant le boss lors du brief dans l'open space, des dizaines de millions de Français ont recours aux anglicismes. Les mots venus d'outre-Manche et d'outre-Atlantique, apparus dans l'Hexagone dans les années 1950, font plus que jamais partie de notre langage courant. On les aime ou on les dénigre, mais -- pour flirter avec celle de Shakespeare lève la main. Selon cette étude publiée à l'occasion de la Semaine de la langue française qui s'achève dimanche, 90 % des Français utilisent des anglicismes. Ils sont 48 % à le faire de « temps en temps », 31 % « très rarement » et 12 % « souvent ». « Il n'y a jamais eu autant d'anglicismes dans notre vocabulaire, de l'ordre de 10 %, et cela augmente de manière exponentielle. Les mots se comptent par centaines », s'inquiète le -- encore Axa et ses « Happy hours ». « Relever un challenge », c'est quotidien Au palmarès des anglicismes qui sortent de nos bouches quotidiennement arrive en tête « relever le challenge » (56 %), suivi de « voyager low cost » (45 %), « faire un flop » (40 %), « booster ses performances » -- tenue, dégaine, allure ? » s'interroge-t-il. « Investiguer en profondeur », ça nous énerve Les Français et les anglicismes, c'est de l'amour vache : on adore les détester. « Investiguer en profondeur » est l'expression qui les agace le plus (60 %), devant « être has been » (56 %), « faire le buzz » (48 -- Il existe une Commission générale de terminologie et de néologie, sous l'autorité du Premier ministre et en liaison avec l'Académie française, qui suggère des alternatives en français aux anglicismes. Mais ses propositions ont bien souvent du mal à entrer dans les usages. « Mercatique au lieu de marketing, ça n'a jamais pris, tout simplement