internautes et les articles inspirés par leurs questions, qui seront mis en ligne une fois le feu vert des académiciens donné. Les notules sont classées par thèmes : emplois fautifs, néologismes, anglicismes, mais aussi «  bonheurs et surprises  »… Leur validation par les immortels est l'objet d'amusants échanges. Ce jeudi matin là, l'anglicisme crush, employé à la place de «  béguin  » («  avoir un crush  »), suscite l'étonnement. «  C'est quoi, le crush  ?  » «  Mais qui a entendu ça  ?  » Les représentants du service Dictionnaire expliquent : on trouve cet anglicisme dans les journaux féminins, sur les réseaux sociaux, cela a suscité du courrier… «  Si on se met à se fonder sur les réseaux sociaux, alors là…  » Les locutions -- «  Elle ne l'a pas et ne tient pas à l'avoir  », précise Patrick Vannier. Nombre d'internautes se disent choqués par la dégradation du français et par la multiplication des anglicismes inutiles. Un mécontentement qui montre l'amour qu'ils accordent à leur langue et l'importance que revêtent à leurs yeux l'Académie et ses représentants.