enquete 7. Les anglicismes, une manie exaspérante Les langues se sont toujours nourries d'emprunts. Mais la vogue actuelle des anglicismes atteint un niveau exceptionnel. Et inquiétant. La loi n'interdit pas aux annonceurs de recourir aux langues -- reviens !). 4) Une francisation de plus en plus rare. Longtemps, les anglicismes ont été transformés : "ridingcoat" a donné "redingote", "bulldog", "bouledogue", etc. Aujourd'hui, "snowboard" devient... "snowboard". -- François Bayrou, président du MoDem. Alain Schifres, dans un ouvrage hilarant (2), s'étonne ainsi de voir des journalistes - qui cherchent généralement à être compris - multiplier les anglicismes et, surtout, les américanismes. Et conclut avec humour : "Ecrire en anglais est certes un moyen reconnu d'éviter les fautes de français. Le problème -- Assistance, qui prétendait imposer à ses salariés des logiciels en anglais sans traduction. Mais, pour l'essentiel, la loi Toubon n'a pas permis de faire refluer les anglicismes. Il est vrai qu'elle ne s'applique pas partout : les noms de marque, en particulier, ne sont pas concernés (d'où Carrefour Market), pas plus que l'audiovisuel, à la -- Carrefour est une grande entreprise française. Son siège social se situe en France.Son nom est français. Son président est français. Et pourtant le groupe promeut les anglicismes, y compris... en France, où, ces dernières années, les Carrefour market et les Carrefour city ont envahi nos centres-villes.