De plus en plus de personnes arpentent les rues de l'Hexagone couvertes d'un masque de protection sur le visage. En pleine épidémie de coronavirus, et alors que plus de 20 000 personnes ont déjà été contaminées, l'utilisation de ces masques chirurgicaux pour se protéger du mystérieux virus chinois se répand, mais ne sert pourtant à rien.
LIRE AUSSI >> Coronavirus chinois : retour sur les principales étapes de la propagation
Comme l'assure le docteur Jérôme Marty sur RMC, le masque "sert quand vous êtes atteint d'une infection pour éviter que vos postillons aillent impacter la personne en face". Autrement dit, lorsque les individus sont des sujets sains, les masques chirurgicaux n'ont pas un filtre suffisant pour empêcher le virus de passer.
D'autres masques réellement efficaces
D'après le généraliste, les masques vraiment efficaces sont ceux de type FFP2 ou FFP3, utilisés par les médecins, mais difficiles à porter plusieurs heures de suite. "En Chine, on les oblige à les porter dans les zones mises en quarantaine parce qu'on ne sait pas s'ils sont porteurs de la maladie ou non", explique le médecin à nos confrères.
Depuis début janvier au moins 490 personnes atteintes par le virus 2019-nCoV sont mortes en Chine continentale (hors Hong Kong et Macao), la plupart au Hubei, selon un bilan officiel ce mercredi. Plus de 24 000 cas de contamination ont été confirmés dans le pays. Parmi elles, un nourrisson chinois âgé d'un jour à peine, selon les médias publics chinois, le plus jeune cas d'infection.