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Dossier : Coronavirus Covid-19

Masque invendus : "On a eu besoin de nous et maintenant on se tourne vers l'importation"

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Par , France Bleu Bourgogne

Après la pénurie, voici le temps de l'opulence. Des centaines d'entreprises comme Remi Confection à Longvic en Côte d'or se sont mis à la fabrication de masques pendant le confinement. Mais depuis quelques jours, du stock leur reste sur les bras.

L'entreprise Remi confection a vu ses nombreuses commandes de masques annulées.
L'entreprise Remi confection a vu ses nombreuses commandes de masques annulées. © Maxppp - PHOTOPQR/L'ALSACE/Vanessa MEYER

Les masques ne sont plus une denrée rare en France au grand dam des fabricants du confinement! Depuis le déconfinement, difficile d'écouler les stocks pour les 450 entreprises françaises reconverties dans la fabrication des masques durant la crise sanitaire

La concurrence est devenue forte avec la reprise l'importation des masques jetables notamment en provenance d'Asie. La société Remi confection a Longvic en Côte d'or, spécialisée dans la production de blouses et vêtements professionnels avait participé à l'élan de solidarité. Depuis le début de la crise, elle a produit près de 700 000 masques.  Mais ces dernières semaines, les annulations se multiplient selon sa gérante, Marie Brunel. 

30 000 euros d'annulation

" On nous faisait voir une consommation énorme de masques alors qu'il nous reste aujourd'hui 15 000 masques réutilisables, 3 000 jetables, sans parler du tissus et carrés de tissus coupés. Au total, on a plus de 15 000 masques commandés et finalement annulés, ce qui représente au moins 30 000 euros ", constate la gérante de Rémi confection et de la boutique France Uniforme.

Marie Brunel pense tout de même pouvoir écouler son stock à long terme. " Nous ne sommes pas à l'abri d'une seconde vague et puis je pense que le masque s'est démocratisé et va devenir un outil de protection, tout comme la blouse." Mais elle reste tout de même un brin déçue. " On a eu besoin de nous. On a répondu présent pour les collectivités, le CHU. Et puis du jour au lendemain, quand on trouve moins cher grâce à l’importation, on y va. Il y a un décalage entre les discours made in France, le circuit-court et la réalité budgétaire ", regrette Marie Brunel.

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