Le gouvernement autorise l’emploi de masques FFP2 périmés de moins de 6 mois
Ces masques permettent non seulement d’éviter de contaminer autrui mais de se protéger du coronavirus.
Ils permettent de se protéger des postillons ou gouttelettes mais aussi de particules plus fines. Le ministère du Travail a autorisé jeudi l'utilisation des masques de type FFP2 périmés « dès lors que la date de péremption ne dépasse pas six mois et que des consignes strictes sont respectées avant leur utilisation ».
Le ministère a reconnu qu'il existe « de fortes tensions dans l'approvisionnement (en) masques de type FFP2 pour satisfaire à la fois les besoins des établissements de santé et ceux des autres utilisateurs ».
Pour parer à cette urgence », le ministère autorise l'utilisation des masques dont la date de péremption n'excède pas six mois et qui doivent « impérativement » respecter plusieurs « consignes cumulatives ».
Les conditions à réunir
« Les masques doivent avoir été stockés dans les conditions de conservation conformes à celles prévues par le fabricant ou le distributeur » ; « avant leur utilisation, les masques devront avoir fait l'objet de quatre tests successifs : vérifier l'intégrité des conditionnements par contrôle visuel ; vérifier l'apparence (couleur d'origine) du masque par contrôle visuel ; vérifier la solidité des élastiques et de la barrette nasale de maintien du masque ; réaliser un essai d'ajustement du masque sur le visage ».
Le ministère dit appuyer sa décision « sur la doctrine de la Direction générale de la santé (DGS) établie pour les personnels de santé ».