Le gouvernement autorise l’emploi de masques FFP2 périmés de moins de 6 mois

Ces masques permettent non seulement d’éviter de contaminer autrui mais de se protéger du coronavirus.

 La pénurie de masques a engendré des polémiques. (Illustration).
La pénurie de masques a engendré des polémiques. (Illustration). LP/Philippe LAVIEILLE.

Ils permettent de se protéger des postillons ou gouttelettes mais aussi de particules plus fines. Le ministère du Travail a autorisé jeudi l'utilisation des masques de type FFP2 périmés « dès lors que la date de péremption ne dépasse pas six mois et que des consignes strictes sont respectées avant leur utilisation ».

Le ministère a reconnu qu'il existe « de fortes tensions dans l'approvisionnement (en) masques de type FFP2 pour satisfaire à la fois les besoins des établissements de santé et ceux des autres utilisateurs ».

Pour parer à cette urgence », le ministère autorise l'utilisation des masques dont la date de péremption n'excède pas six mois et qui doivent « impérativement » respecter plusieurs « consignes cumulatives ».

Les conditions à réunir

« Les masques doivent avoir été stockés dans les conditions de conservation conformes à celles prévues par le fabricant ou le distributeur » ; « avant leur utilisation, les masques devront avoir fait l'objet de quatre tests successifs : vérifier l'intégrité des conditionnements par contrôle visuel ; vérifier l'apparence (couleur d'origine) du masque par contrôle visuel ; vérifier la solidité des élastiques et de la barrette nasale de maintien du masque ; réaliser un essai d'ajustement du masque sur le visage ».

Le ministère dit appuyer sa décision « sur la doctrine de la Direction générale de la santé (DGS) établie pour les personnels de santé ».

Le gouvernement autorise l’emploi de masques FFP2 périmés de moins de 6 mois