Accéder au contenu principal
Reportage

Coronavirus: la demande de masques de protection explose

Des policiers malaisiens patrouillent dans Kuala Lampur en portant des masques de protection, le 10 février 2020.
Des policiers malaisiens patrouillent dans Kuala Lampur en portant des masques de protection, le 10 février 2020. Lim Huey Teng/Reuters
Texte par : RFI Suivre
3 mn

Le coronavirus de Wuhan, officiellement baptisé « Covid-19 » mardi 11 février, est une « très grave menace » pour le monde d’après l’OMS. Face à l’épidémie, les demandes en masques de protection ont grimpé en flèche. L’entreprise française Kolmi Hopen, sollicitée de toutes parts, peine à répondre aux commandes.

Publicité

Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, l’a qualifié d’« ennemi public numéro un » et de « très grave menace pour le reste du monde ». Le « Covid-19 », nom officiel du récent coronavirus qui a déjà fait plus de 1 000 morts en Chine, continue sa progression sur la planète. Les demandes en masques explosent. Les fabricants sont débordés.

Des commandes d'Asie et d'Amérique

Kolmi Hopen, une entreprise française basée dans l’ouest du pays, a beaucoup de mal à répondre aux demandes multiples. Depuis quelques jours, elle travaille 24h/24 et 7j/7. Chaque jour, un million de masques de protection sortent de ses lignes de production. Les commandes ne s’arrêtent pas. Elles viennent de France, de l’État notamment qui fournit les hôpitaux, mais aussi de l’étranger.

« Les commandes émanent du Japon, d'Asie du Sud-Est, et même des États-Unis. La communauté chinoise est importante aux États-Unis. Et, voulant bien faire, les membres de cette communauté cherchent des masques partout pour les envoyer à leurs familles. Nous ne sommes pas habitués à gérer des commandes aussi importantes sur une période aussi courte », explique Gérald Heuliez, le patron de Kolmi Hopen.

Des commandes 20 fois supérieures aux capacités de production

La demande est d’autant plus colossale que Pékin et Taipei ont pris des décisions radicales récemment. « Les autorités chinoises et taïwanaises ont fermé toutes leurs frontières pour toutes les exportations de masques médicaux et de protection », explique Gérald Heuliez, qui précise que les chefs d’entreprise en Chine ont l’obligation de fournir à leur personnel des équipements.

L’entreprise Kolmi Hopen a dû s’adapter. Elle enregistre des commandes 20 fois supérieures à ses capacités. Gérald Heuliez a dû embaucher une trentaine de personnes en urgence.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.