Causerie – les mouvement sociaux-révolutionnaires aux Etats-Unis

2020-10-23 00:28:34 Source

Anatole Dolgoff : Links der Linken – Sam Dolgoff und die radikale US-Arbeiterbewegung – Verlag Graswurzelrevolution, Heidelberg 2020

Sam Dolgoff (1902-1990) fut peintre en bâtiment et militant des Industrial Workers of the World (IWW), ou « Wobblies », à partir des années vingt et jusqu’à sa mort. Lui et son épouse Esther Dolgoff se situaient au centre de l’anarchisme des États-Unis, notamment de l’anarchosyndicalisme. Leur fils, Anatole Dolgoff (née en 1937), raconte dans ce livre à la fois la vie de Sam Dolgoff et l’histoire du courant radical du mouvement ouvrier aux États-Unis durant le 20e siècle. Anatole Dolgoff a vécu sa socialisation libertaire dans la deuxième partie du 20e siècle, au milieu des Wobblies et des immigrés juifs et juives du mouvement ouvrier à New York. Son livre porte sur la solidarité et l’entraide dans les quartiers ouvriers, ainsi que sur les clivages prolétaires et culturels en leurs seins.

Clayborne Carson : Zeiten des Kampfes
Das Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC) und das Erwachen des afro-amerikanischen Widerstands in den Sechzigerjahren

Dans les États du Sud, dès 1960 la SNCC a mené des luttes radicales et d’actions non violentes directes contre la ségrégation. Ainsi, le SNCC était le fer de lance des organisations civiques et poussait même Martin Luther King vers sa radicalisation. Le SNCC était une organisation de base des groupes d’actions directes de majorité des étudiant.e.s afro-américain.e.s, qui formaient une fédération libertaire. Les groupes de base agissaient de manière autonome, le comittee ne s‘occupant que de la coordination des actions directes. Ces luttes ont permis au succès des deux lois des droits civiques pour les Afro-américain.e.s de 1964 et de 1965.

Au sein du SNCC, des tensions internes débouchent sur l‘exclusion de la minorité de militant.e.s blanc.ches, sur la propagation du séparatisme noir et l’idéologie du Black Power. Le SNCC change de nom et passe de „Nonviolent Coordinating Committee“ à „National Coordinating Committee“, il entame la lutte armée et est combattu militairement par la stratégie Counter-Insurgency (COINTELPRO) du FBI. En parallèle de ce développement, le SNCC change sa structure interne et libertaire et passe à une organisation des cadres militant-e-s sans être mandaté par les groupes de base.

Intervenant : Lou Marin, traducteur et lecteur des Éditions de Graswurzelrevolution

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