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Forme recherchée : socialmovements|industrialactions|socialmovement|industrialaction|mouvementsocial|mouvementssociaux|社會運動|社会运动
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- Ligne n°11 : Home > Les débuts du mouvementsocial (1890-1914)
- Ligne n°20 : Parallèlement à l'ascension du radicalisme, les courants socialistes se développent et s'unifient en 1905 au sein de la Section Française de l'Internationale Ouvrière (S.F.I.O). Dans les Landes, on ne peut parler d'une structuration de groupes socialistes, alors très peu nombreux, mais d'une naissance du mouvementsocialiste. C'est au moment où le socialisme français s'organise au plan national, qu'il exerçe une première influence dans le Département. Les résultats électoraux de la S.F.I.O. sont en effet très faibles jusqu'à la Première Guerre Mondiale, malgré les efforts de l'instituteur Jacques Lamaison, auteur de la fameuse brochure Le collectivisme au pays de la résine.
Ligne n°21 : Les socialistes entrèrent en concurrence directe avec les radicaux. L'enjeu de la lutte politique se déplace : on ne se bat plus pour ou contre la République, mais sur l'importance que l'on accorde à la question sociale, aux problèmes des classes populaires. Socialistes et radicaux s'opposent notamment pour le contrôle du mouvement paysan qui émerge au début du siècle. S'il n'y a pas de paysans rouges depuis 1848 comme dans les campagnes du Centre et du Midi de la France, les paysans landais sont gagnés au début du XXe siècle par un radicalisme coopérateur, selon lequel l'entraide paysanne prime sur l'antagonisme avec les gros propriétaires ; dans un second temps, ils s'engagent dans les syndicats. ...
Ligne n°26 : ...Le problème majeur pour les ouvriers résiniers est le partage de la récolte des résineux, à la suite de l'augmentation du prix de la résine. Il entraîne le déroulement de grandes grèves parties en février 1906 de Lit-et-Mixe qui ne s'achèvent qu'en 1907. Souvent violentes, elles sont réprimées durement d'autant plus qu'elles sont contrôlées par un personnage ambigu, Ernest Ducamin, responsable de la Fédération syndicale mais proche des propriétaires. L'agitation n'est cependant pas vaine, car elle prépare les luttes futures et entraîne un renforcement et une radicalisation de l'organisation syndicale des résiniers. En 1911, la fédération se transforme ainsi en " Fédération nationale des ouvriers, fermiers et métayers gemmeurs de France " et ouvre sa direction aux militants socialistes. L'adhésion à la C.G.T. et le lancement de L'Avenir social, journal commun à la fédération des syndicats gemmeurs et à celle de la S.F.I.O, consacre la victoire des socialistes dans la lutte pour l'hégémonie politique sur le mouvement paysan.- Ligne n°27 : Si les paysans sont à la pointe du mouvementsocial landais au début du siècle avec une progressive syndicalisation et politisation de ses réseaux, le mouvement ouvrier reste balbutiant. La population ouvrière du département est réduite et employée essentiellement aux Forges de l'Adour à Boucau autour desquelles sont créées en 1896 la chambre syndicale de l'Union métallurgiste, puis en 1900 une Maison du peuple et une coopérative.
Ligne n°28 : Plan de la seconde partie 1890-1914 ...