+ Vaccins contre le Covid-19 + Elections américaines 2020 + Brexit + Loi sécurité globale + Climat -- * International * Brexit Brexit : Boris Johnson, insubmersible machine politique Critiqué de toutes parts, y compris dans ses propres rangs, le premier -- En arrachant, jeudi 24 décembre, un accord avec l’Union européenne (UE) sur les relations post-Brexit, le premier ministre britannique fait une nouvelle fois preuve de l’utilité de se faire passer pour un fou. Bien sûr, comme lors du premier accord sur le Brexit, en octobre 2019, il a fait des concessions majeures. Il accepte en particulier d’aligner partiellement les règles de la concurrence britannique sur celles de -- et à la veille de Noël ? Qui ira vérifier si les quotas de maquereaux représentent une victoire ou une défaite ? Politiquement, dans un Royaume-Uni épuisé par presque cinq ans de déchirements sur le Brexit et une pandémie qui a fait 67 000 morts, l’apparence du succès est l’essentiel. L’enthousiasme contagieux de M. Johnson en présentant cet -- Les tabloïds, qu’il a dans la poche, le célébraient dès jeudi. Avant même la publication de l’accord, ils parlaient « d’accord historique », de « joyeux Brexmas » (mot-valise entre « Brexit » et « Christmas », « Noël »), de « triomphe personnel » pour le premier ministre. « Hallelujah ! », ose même le Daily Mail. En mars 2016, quand il décide de rejoindre le camp du Brexit, Boris Johnson est une nouvelle fois du côté des perdants présumés