Santé-Prévoyance

Travail à l’étranger et mutuelle santé : comment être protégé ?

Vous allez travailler dans un pays étranger ? Il est important que vous soyez couvert en cas d’accident ou de problème de santé. Nos conseils pour rester protégé en tant qu’expatrié.

Travail à l’étranger et mutuelle santé : comment être protégé ?

Les différents statuts d'expatriés 

Selon la durée du séjour et le statut de l’entreprise d’accueil, la Sécurité sociale distingue différents statuts d’expatriés

 

  • Travailleur détaché : le salarié part travailler à l’étranger pour son entreprise, pour une période de moins de 36 mois. Il reste affilié au régime de Sécurité sociale en France. 
  • Travailleur expatrié : le salarié part travailler à l’étranger pour une durée indéterminée. Son contrat de travail est soumis au droit local. Le travailleur est affilié au régime de protection sociale du pays d’accueil. Par conséquent, il doit payer des cotisations, au même titre que les autres résidents. 

 

Il en va de même si un salarié français est embauché par une entreprise étrangère, il relève du statut de travailleur expatrié. 

 

Travailleurs expatriés : pourquoi s’inscrire à la CFE ? 

Les travailleurs expatriés sont affiliés au régime de protection sociale du pays d’accueil. Dans la majorité des cas, leur couverture santé est bien inférieure à celle dont ils bénéficiaient en France. 

 

En s’inscrivant auprès de la CFE (Caisse des Français de l’Étranger), les travailleurs expatriés bénéficient des mêmes remboursements qu’avec la Sécurité sociale. La CFE les couvre en cas de : maladie, maternité, invalidité, accidents du travail ou maladies professionnelles. 

 

A leur retour en France, les travailleurs expatriés inscrits à la CFE sont automatiquement réaffiliés au régime général de la Sécurité sociale. Toutefois, les travailleurs expatriés doivent payer les cotisations du régime de protection sociale du pays de résidence, même en étant inscrit à la CFE. 

 

Quelle complémentaire santé choisir en fonction de son statut ? 

En général, l’entreprise française s’occupe de couvrir les frais de santé des travailleurs détachés pendant la période passée à l’étranger. Ces derniers sont couverts par la mutuelle santé de l’entreprise existante, ou par un contrat spécifique pour les salariés détachés. Toutefois, le salarié a la possibilité de souscrire une autre complémentaire santé internationale à titre individuel, pour bénéficier d’une meilleure couverture. 

 

En ce qui concerne les travailleurs expatriés, ils ne sont plus affiliés à la Sécurité sociale française. Selon le pays de destination, le niveau de prise en charge du régime de protection sociale peut s’avérer particulièrement bas. Une assurance santé expatrié souscrite à titre individuel, qui vient compléter les remboursements de la CFE, est donc très utile. 

 

Si le salarié expatrié n’adhère pas à la CFE, il peut opter pour une assurance santé internationale « 1er euro ». Celle-ci assurera entièrement la prise en charge des dépenses de santé à l’étranger, selon le niveau de garanties souscrit. 

 

Quels sont les critères à prendre en compte pour choisir une mutuelle santé internationale ? 

Pour choisir une bonne mutuelle santé internationale, il convient tout d’abord de regarder les soins pris en charge. Bien entendu, toutes les assurances santé internationales n’offrent pas les mêmes niveaux de garanties. Il est donc important d’évaluer vos besoins pour choisir les bonnes garanties. 

 

Ensuite, il est essentiel de bien comprendre la procédure de remboursement. Par exemple, prêtez attention aux délais pour obtenir les remboursements, la devise monétaire dans laquelle ils sont versés, etc. 

 

Les mutuelles internationales proposent aussi des garanties utiles dans le cadre d’un départ à l’étranger :  accompagnement lors des procédures médicales, assistance rapatriement, etc. 

 

Enfin, il est conseillé d’opter pour une assurance française. Un conseiller parlant votre langue et partageant vos habitudes concernant les frais de santé peut constituer un atout non négligeable. 

 

Partager sur les réseaux sociaux