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Pour s'y rendre, certains opterons pour les cars scolaires, où des mesures ont été prises pour limiter le contact entre les enfants. Mais les conducteurs de bus ne savent pas encore s'ils reverront les élèves. La machine se remet tranquillement en route. Dans une semaine, les élèves reprendront le chemin de l’école. Pour nombre d’entre eux, le 1er septembre, le ronronnement du bus scolaire et le pschitt des portes qui s’ouvrent, à 8h30, devant les grilles, marquera le retour à la « vie réelle ». Près de quatre millions d’enfants utilisent quotidiennement les cars scolaires et les transports publics pour se rendre en classe. Après une longue interruption pendant le pic de l’épidémie, au mois de mars, ces derniers se sont adaptés aux nouvelles conditions sanitaires. Port du masque obligatoire, désinfection des bus et formation des conducteurs... Toutes les mesures ont été prises pour limiter au maximum le contact entre les enfants. Mais les conducteurs de bus ne savent pas encore s'ils reverront les élèves, lundi prochain, après la tempête du printemps. Au moment de la reprise des classes, fin juin, la fréquentation des autocars mis à disposition par les régions, ou les communautés de communes, s’était effondrée à 30%. « A l’époque, nous en avions profité pour appliquer des mesures d’hygiène plus strictes », nous rappelle Ingrid Mareschal, la déléguée générale de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV). Les bus, presque vides, ont assuré un service minimum, mais indispensable dans certaines régions rurales où les transports publics ne passent plus. « Nous avions reçu comme consigne de faire rentrer les passagers par l’arrière du bus, de supprimer un siège sur deux et de faire s’asseoir les élèves en fonction de leur classe à l’école, autant dire qu’il était devenu quasi impossible de remplir toutes ces conditions à la fois », poursuit Ingrid Mareschal. Règles allégées A la demande de la fédération, ces mesures ont finalement été abandonnées pendant l'été. « Principe de réalité », répond Michel Neugnot pour la commission des transports de l’association des Régions de France. « Le gouvernement a fait le choix d’alléger une partie des règles en vigueur dans les transports publics. A la rentrée, la distanciation physique ne s’appliquera que dans la mesure du possible. En tout cas, on ne pourra pas refuser à des élèves de monter dans le bus pour cette raison », explique l’élu de Bourgogne Franche-Comté, où 124.000 scolaires vont à l'école en bus. « Les conducteurs devront simplement veiller à ce que le car soit bien aéré pendant le trajet et vérifier que tous les élèves de plus de 11 ans portent bien le masque qui devient obligatoire, comme le lavage des mains ». Pour le reste, rien ne change par rapport au mois de juillet. Le « protocole sanitaire » de l’éducation nationale, publié début août, mentionne simplement que « la limitation du brassage dans les transports scolaires n’est plus obligatoire ». Autrement dit, il n'y aura plus besoin de séparer les élèves par familles, ou par classes. Même si les règles pourraient changer d’une compagnie de transporteur à l’autre, les enfants devront pouvoir s’asseoir ensemble dans le bus. La région décidera de chaque situation en fonction du contexte sanitaire. Le préfet pourra même décider de « réserver à certaines heures l’accès (…) aux véhicules de transports publics (…) aux seules personnes effectuant un trajet entre leur lieu de résidence et leur établissement scolaire », précise encore le dernier décret sanitaire publié le 10 juillet consolidé le 24 août 2020. Drames humains et familiaux Mais ces précautions seront-elles suffisantes pour rétablir la confiance des parents ? Les conducteurs, qui représentent plus de 40.000 emplois dans le secteur, ont besoin d'y croire. « On espère que la situation moins carnavalesque que celle que nous avons connue au printemps », nous confie Gildas Lagadec. Ce Breton d'une cinquantaine d'années supervise l‘ensemble des activités de transport de Transdev en Bretagne, dans le Centre et les Pays de la Loire. Le groupe est l’un des prestataires les plus présents dans les régions avec Keolis, la filiale de la SNCF . « Nous avons fait le boulot au mois de juin, où chacun allait un peu à la foire aux bonnes idées, mais on ne peut pas demander à nos chauffeurs d’interpréter les décrets chaque fois qu’un nouveau texte est publié. Notre métier, c’est de transporter les gens, nous le faisons avec nos tripes et nous serons au rendez-vous à la rentrée ». Outre les problèmes sanitaires, le secteur des transporteurs a été lourdement frappé par les conséquences du confinement. « Nous allons boire la tasse financièrement, c’est sûr », assure le responsable de Transdev. « Il y a, dans toutes les régions des PME qui vivent exclusivement du tourisme et complètent leur activité avec des marchés scolaires, nous confirme Ingrid Mareschal. Ces entreprises n’attendent pas de reprise avant mars-avril 2021. Pour ces petites boîtes, ce sont des drames humains et familiaux qui se jouent. Certains de leurs employés se sont reconvertis dans le transport de marchandise. Il n’est pas impossible, donc, que des conducteurs manquent dans plusieurs villes à la rentrée ». D’après les Échos, près d’un millier d’entreprises se chargent du ramassage scolaire en France. Plusieurs régions, comme la Bourgogne-Franche-Comté, ont fait le choix d'indemniser les autocaristes à hauteur de 70% de leur contrat, en plus du chômage partiel, pour aider les entreprises à sortir la tête de l'eau. A quoi s'ajoutent les remboursements réclamés par les milliers de familles, privées de ramassage scolaire pendant les deux mois de confinement. Dans les Pays de la Loire, Aleop, l'exploitant du réseau s'est engagé rembourser tous les parents qui en auront fait la demande avant le 30 septembre. D'autres régions, comme les Hauts-de-France, ont fait le choix de rendre les transports scolaires intégralement gratuits à la rentrée. Un « coup de pouce » pour les familles les plus modestes, estimé à cinq millions d'euros par la région. Par David Pargamin Réagir Contenu sponsorisé Lire aussi * Le nouveau recteur de Paris est au conseil scientifique d'un lobby qui veut... payer les profs à la "performance" Plus de Société * Rétrospective L'ADN a parlé : ces trois énigmes criminelles qui ont rebondi en 2020 Thibaut Solano le 27/12/2020 * Rétrospective 2020 Procès des attentats de janvier 2015 : des accusés décevants et une enquête qui stagne Paul Conge le 26/12/2020 * Rétrospective 2020 Récap 2020 : nos 12 enquêtes de l'année qui méritent toujours d'être lues (et partagées) Magazine Marianne le 24/12/2020 * Fin du monde Gendarmes tués dans le Puy-de-Dôme : "Le survivalisme ne fait pas tirer dans la foule" Théo Moy le 24/12/2020 * Mauvaise surprise "La mairie a éjecté les cendres de nos parents" : le combat d'une famille pour récupérer son urne Etienne Campion le 24/12/2020 * Reportage Infirmière disparue dans le Tarn : l’interminable attente pour retrouver Delphine Jubillar Etienne Merle le 24/12/2020 Puisque vous êtes là... … on aimerait vous dire un dernier mot. 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