Vu des États-Unis. À Paris, l’impossible distanciation physique dans les transports * France -- progressivement levées à travers le monde et que la vie économique reprend, les autorités doivent relever un nouveau défi : comment faire respecter la distanciation physique et éviter une nouvelle vague de contamination tout en permettant aux citoyens de reprendre les transports publics. Certaines métropoles asiatiques, comme Hong Kong ou Séoul, ont choisi de ne pas imposer de mesures strictes de distanciation afin de revenir à un nombre de passagers similaire à celui d’avant la pandémie. -- coronavirus” et lance “l’acte III de son quinquennat” La distanciation physique, en revanche, reste de mise dans les transports publics d’Île-de-France, où près de 12 millions d’habitants utilisent presque quotidiennement l’un des plus grands réseaux de -- de 135 euros. Des règles de distanciation intenables Certains responsables français estiment que ces règles de distanciation très strictes ne sont pas tenables. Pour Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, il est “absolument impossible” d’exiger des -- transports publics. À lire aussi: Bureau des trads. Les mots de la pandémie : “distanciation sociale” Avant la crise du coronavirus, près de 2,8 millions d’usagers du RER passaient quotidiennement par la station Châtelet-Les Halles. Depuis l’imposition des mesures de distanciation physique, un train transportant normalement près de 2 600 personnes ne peut plus en accepter que 700, explique Grégoire de Lasteyrie, délégué spécial aux -- lignes blanches indiquent aux passagers où se tenir pour respecter les distances de sécurité. Pourtant, même avec un trafic réduit, la distanciation physique n’est pas toujours automatique. Nettoyer, balayer, désinfecter -- Entre inquiétude et obligation d’aller travailler Du côté des passagers, les mesures de distanciation physique entrent peu à peu dans les mœurs. “Ça été accepté assez rapidement, explique Anaëlle Martin, 24 ans, en attendant son RER pour