Supertoinette, recettes de cuisine faciles

J'aimerais avoir des témoignages de parents d'ado dépressifs. Je n'ai rien vu venir et mon fils n'est pas bien du tout. On va voir le psy en urgence.

Je ne suis pas maman d'ado, mais je me permets de t envoyer pleins de courage, ainsi qu'à ta famille.
j'ai été hospitalisé en septembre pour dépression en clinique psy, et c'est une dure épreuve, pour ceux qui la vive et ceux qui la subisse....
Pleins de courage, de patience et d amour, malheureusement, c'est le seul remède....

bonjour ,
je ne suis pas maman, mais adolescente, j'étais "mélancolique" comme me disait à l'époque ma meilleure amie. mes parents n'ont rien vu. je suis quelqu'un de très secret par nature. je garde un souvenir amer de mon adolescence... avec du recul, je crois que j'aurai aimé que mes parents me "bousculent" un peu, qu'ils soient plus présents...
j'ai fait une dépression dernièrement à la suite d'un deces dans la famille. le deces de mon grand pere n'a ete qu'un élement déclencheur, j'etais mal depuis de nombreuses années. Les anti dépresseurs m'ont aidé (9 mois de traitement). il faut dire que mon médecin traitant a pris le temps d'ecouter mes symptomes et meme si je ne lui ai jamais parler de moi, j'ai l'impression d'avoir ete comprise.
je ne peux que vous feliciter d'avoir pu voir que votre fils allait mal !!! (pas evident de decripter les ado)

a bientot

oups !!!!
en relisant mon message,je me suis rendu compte qu'on pouvait croire que je conseillais les AD. ce qui n'ai pas le cas. je parlai juste de moi ....

desolée..

Merci de vos réponses réconfortantes.
En un mois, il s'est refermé comme une huitre, ne parle plus à personne, ni à ses copains, ni à ses parents et ne pense qu'à des idées noires. Pourtant sa vie est belle et loin d'être finie, des parents qui l'aiment et qui pensaient être très ouverts. Il semble avoir plein de copains et copines.

D'élève brillant, il est devenu un élève dissipé et "médiocre" en un trimestre à peine. C'est un appel au secours mais de quoi????
Si vous avez été confronté à ces mêmes problèmes, n'hésitez pas à m'en faire part.

Vu ce que tu décrit en effet c'est une belle dépression, silence, idées noires, isolement....
En effet, il faut qu'il se fasse aidé, et en effet en tant que parent s'est déroutant de voir que l'on ne peux pas aider son propre enfant!!
N hésites, surtout pas à lui dire, que c'est une MALADIE!!!!!!! et que ça passera, et qu'il faut pour cela consulter un psy (même si il doit en voir plusieur, afin de se sentir en confiance et enfin parler!), en effet les médicaments m'ont beaucoup aidé, même si j'étais contre (peur de tomber dépendante des cachets!!), et en plus l'effet est longue, on ne vois pas de changement avant 3 semaines!!!
Si il veux que l'on parle ensemble de cette maladie contre laquelle j'ai lutté, malgrès ma puce de 6 ans à mes côté, qu'il n hésite pas à m'envoyer un MP, je lui répondrai avec grand plaisir!!!!!!!!!
Courage à vous tous, de tout coeur avec vous!

Bonjour

Je ne suis pas encore maman d'ado, mais je travaille auprès d'eux. Et j'ai été également dépressive pendant mon adolescence, ça a duré des années. J'avais même songé à mettre fin à mes jours.

Je n'ai jamais parlé à personne. J'étais très mal dans ma peau, je faisais des dépressions régulières sans jamais savoir vraiment pourquoi. Je n'en parlais pas à mes parents, ma mère souffrait déjà suffisamment de ses propres problèmes (maladie incurable), j'avais pas envie de la rendre encore plus mal à cause de mes problèmes.

Donc "à l'extérieur" j'étais toujours souriante, je faisais celle qui aimait la vie, aussi bien avec la famille qu'avec les amis, mais dans le fond j'allais très mal. Je pleurais le soir dans ma chambre et j'avais des idées noires Ca a commencé à 14 ans.

Et quand j'avais 10 ans ma mère avait été hospitalisée pour une grave dépression et de graves problèmes liés à sa maladie. Ca m'avait bouleversée, je pense que ces souvenirs sont revenus pendant mon adolescence, comme c'est une période où on est plus fragile.

En janvier 2004, j'avais 18 ans, j'étais en préparation depuis 4 mois pour un concours très difficile, je commençais à péter les plombs tellement c'était dur et fatiguant et stressant. En plus de ça ma mère était gravement dépressive, et mon grand père paternel était dans le coma, il décèdera quelques jours plus tard d'une hémorragie cérébrale.. Pas génial comme période

Et ben j'ai littéralement explosé, je voulais abandonner mes études, mettre fin à mes jours... Et puis en février 2004 (ah le destin !!!), j'ai rencontré mon mari (enfin futur mari à l'époque ), nous sommes très vite devenus très proches, et ben c'est lui la première personne à qui j'ai parlé de mes problèmes, de ce que je ressentais vraiment, de mon mal être... Pour la première fois j'en parlais à quelqu'un, et ça m'avait fait énormément de bien (j'avais toujours été contre les psys), et il a été comme mon "psy". Il m'a fait comprendre la raison de mon mal être. En fait, je n'aimais plus la vie car je n'avais jamais eu de chance dans la mienne et j'avais l'impression que ça ne se terminerai jamais, j'avais toujours des malheurs à assumer... Et je croyais que la vie n'était que des malheurs.

Il m'a fait comprendre que la vie vaut la peine d'être vécue, j'ai repris confiance avec lui, je lui parle vraiment de tout, aujourd'hui nous avons 2 enfants et nous sommes les plus heureux du monde J'aurai jamais pensé dire ça il y a 3 ans 1/2 !

Désolé de raconter ma vie, c'est pour te dire que ce genre d'épreuve il ne faut pas les surmonter seul, car ça a des conséquences graves pour la suite... Même si aujourd'hui je suis sortie de tout ça, mon coeur est blessé à vie par ces années noires.

Il m'arrive parfois d'en pleurer encore... mais mon mari est là pour me réconforter

Il est important que ton fils parle de ses soucis à quelqu'un, pas forcément à un psy, l'essentiel pour que cette "thérapie" soit efficace c'est qu'il se sente en confiance avec la personne à qui il en parle. Ca peut être un(e) ami(e), un membre de la famille plus ou moins éloigné, etc...

Dans un premier temps emmène le chez un psy, s'il se sent en confiance tant mieux, sinon ne continue pas, il doit vraiment décider lui-même.

Même si la plupart des gens souffrant de dépression ont été guéris par un psy, il y a des exceptions, comme moi, je ne suis pas du tout en confiance quand je parle à un psy. Je ne sais pas pourquoi mais c'est comme ça, le contact ne passe pas.. Tandis que dès que j'ai rencontré mon mari, 1 semaine après il savait déjà tout de ma vie, de ma personnalité, de ce que je ressentais, etc... J'étais vraiment en confiance ! Ah l'amour rend aveugle c'est tellement vrai

Bon courage pour ton fils, ne baissez pas les bras, il va en sortir de cette dépression

Tiens moi au courant, et si tu as besoin, je suis là

Je suis vraiment touchée par vos messages d'espoir. Ca vient tellement de me tomber sur la tête. Je pensais qu'on formait une famille heureuse. On veut avant tout le bonheur de nos enfants. Depuis qu'il sait qu'il est malade (1 semaine), j'ai l'impression que ca va mieux que les semaines précédentes. En tout cas, on essaie de plus parler encore avec lui. Je me rends compte que lorsqu'on veut, on peut se rendre encore plus disponible pour les enfants. Le boulot, ca passe après.

Tout à fait

Et oui c'est vrai que ça fait mal quand ça tombe, quand on se rend compte qu'on a rien vu plus tôt Ne culpabilise pas, ce n'est pas de ta faute, beaucoup de parents sont dans ce cas.. C'est très difficile de voir la dépression chez l'adolescent, ils prennent souvent tout sur eux-mêmes.

Courage

Ce qu'il y a de génial, c'est que vous avez ouvert les yeux et pas voilé la vérité, vous y faites fasses et qu'il y a t il de plus beau qu'une famille uni, fasses à la maladie!!!!
vous êtes vraiment des parents très intelligents et surtout aimant!!!
Ca ne peut aller que vers la réussite!!!!!

bonjour
moi j'ai connu cela l annee derniere avec mon fils qui n etait pas bien du tout j en ai parler avec ses proffesseurs avec ses amis
et surtout avec lui il est aller voir notre medecin traitant qui lui as prescris des anti depresseurs j'ai refuser de lui en donner car je veux eviter qu'il commence a toucher a cela j'ai pris rendez vous en urgence a une sphy qui n etait pas rembourser nous avons dialoguer pas mal et mon fils a repris confiance en lui il voyait tout en noir en plus il etait dans une periode gotyque il ecrivait des poemes qui me faisait froid dans le dos
c'est une experience tres douloureuse je ne travaille pas donc je l ai garder 15j a la maison et tout a petit tout est revenu dans l ordre mais je surveille car il peut y avoir un systeme declancheur et comme il chtatte pas mal je suis tres mefiante sur internet
bon courage

je viens me méler à votre conversation


moi j'ai été confronté avec cette maladie (car c'en est une) avec ma fille qui a 28 ans maintenant mais 18 ans à l'époque


je crois , qu'en plus du mal être de l'adolescence, elle a "pété" un cable lorsqu'elle s'est retrouvée à la sorbonne paris à 18 ans, seule

bien sur c'est elle qui l'a voulue

on ne s'était pas rendu compte que c'était jeune pour elle de quitter le nid familial


elle voulait cette voie là, mais n'a pas résistée


alors au bout de 3 mois, (et elle rentrait du coup tous les soirs) tentative de suicide
fugue, elle faisait son testament, elle se mutilait

après différentes consultations, et à chaque fois les pompiers, car elle montait sur le toit pour sauter (c'était un appel au secours) mais comme nous avions peur, elle a arrêté la sorbonne et repris ses études dans notre ville


elle a été hospitalisée un mois en HP, et vu un PSYCHIATRE pendant un certain temps


celà à eu du mal à se remettre, mais au moins plus d'idées noires, mais un mal être qui a duré longtemps


pas sure d'elle, elle doutait de tout

alors que c'est une brillante élève, qu'elle est jolie (allez sur mon album) c'est ma fille gwen, mais là, non elle doutait d'elle

jardinier, tu n'y est pour rien, tu ne dois pas culpabiliser!!!!

mais une chose surtout, jamais de PSYCHOLOGUE


mais des PEDO PSYCHIATRE il n'y a pas mieux pour savoir écouter les ados


la mienne au début aller voir un PSYCHOLOGUE, cela lui a fait plus de mal que de bien



mais cela s'arrange avec le temps


mais nous, avec nos sentiments, on a du mal à parler avec eux, les ados, certains se ferment complètement



mais tu vas voir, tout s'arrange, et après avec le recul, on en sourit


mais quant on traverse la crise


nous les parents, nous sommes aussi malades qu'eux


bien savoir choisir le PEDO PDSYCHIATRE qui le suivras, (s'il est d'accord) mais il faut les forcer un peu au début


bon courage


excuse moi d'avoir été si longue

mais tu sais j'ai 3 enfants, et il n'y a que l'ainée qui a eu des problèmes d'ado importants


pourtant tous les 3 élevés dans une famille unie, aimante,

donc on n'y est pour rien nous les parents


mais la vie, à certains ados,leur fait peur

Naomie, Claudine,
Je me reconnais dans vos messages. Mon médecin traitant m'a affolée. Il faut dire qu'il était au fond du trou lorsqu'il l'a vu.
Cette semaine ca va mieux, mais très solitaire, envie de rien.
La psy nous a dit que c'était une déprime fréquente chez les ados, surtout chez les garcons. Il est assez influençable et a peur de ne plus avoir de copains, alors il est capable de tout pour attirer l'attention

Oui c'est fréquent, mais les filles aussi sont très sujettes à ce genre de déprime.

Ca ira mieux avec le temps et avec le psy