# alternate madmoiZelle.com " Flux madmoiZelle.com " Flux des commentaires madmoiZelle.com " Je suis dépressive — Témoignage Flux des commentaires alternate alternate [ tr ? id = 311226232659636 & ev = PageView & noscript = 1 ] IFRAME : https://w.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-PNZLJMP ● RADIO MAD | * Notre box * Shopping * Événements * Vidéos * Forums * Contribuez ! * Mode * Beauté * Cuisine * Déco - DIY * Feel Good * Pour rire * Témoignages * Société * Culture * Cinéma * Musique * Séries - TV * Sexe * La vie * Études - Jobs * Podcasts Created with Sketch . * Created with Sketch . * Created with Sketch . * Created with Sketch . * Created with Sketch . * Created with Sketch . * Created with Sketch . © 2005-2021 Madmoizelle Agency * Notre box * Forums * Événements * Contribuez ! madmoiZelle.com RADIO MAD | madmoiZelle.com * Vidéos * Mode * Beauté * Déco - DIY * Feel Good * Pour rire * Témoignages * Société * Culture * Cinéma * Musique * Séries télé * Sexe * La vie * Études - Jobs * Podcasts * Plus & blacktriangledown ; + Jeux vidéo + Cuisine + Les trouvailles d ' Internet + Livres + Quiz et tests + Voyages + Psycho - Socio + Féminisme + Podcasts + Vidéos + Séries - TV + Musique + Beauté + Cuisine + Culture + Séries télé + Notre appli mobile * [ search . svg ] [ search . svg ] Accueil Témoignages J ' ai testé pour vous Je suis dépressive — Témoignage Je suis dépressive — Témoignage Par Une madmoiZelle | 10 septembre 2015 | 125 commentaires Comment gérer la dépression au quotidien ? Les prémices , des symptômes , les médicaments : une madmoiZelle vous raconte tout . jai - teste - pour - vous , moi - moi - et - moi , temoignages , vis - ta - vie Une madmoiZelle Je suis dépressive — Témoignage Partagez2K Tweetez Épinglez 2 WhatsApp 2K Partages [ fb - weneedyou1 . jpg ] — Article publié initialement le 22 novembre 2011 Les prémices : la crise d ’ ado Comme à peu près tout le monde , en quatrième , j ’ étais mal . Mal dans ma peau , mal dans ma vie . Je passais mes week - ends et mes soirées à lire , les pieds sur le radiateur , face à la fenêtre , emmitouflée dans ma couette comme dans un cocon . Souvent , je restais là , sans rien faire , mon livre dans les mains , pour donner l ’ illusion à mes parents que j ’ étais occupée . Mais ce que je regardais , c ’ était le ciel , gris dans mes souvenirs ou noir pendant la nuit . Je regardais le ciel , et je voulais disparaître . Je ne dis pas que je voulais mourir , bien que l ’ idée m ’ ait traversé l ’ esprit , mais que je n ’ aie jamais été jusqu ’ à la mettre en œuvre . Non , je voulais juste … cesser d ’ exister . Et je me laissais couler peu à peu , au chaud dans mon cocon , recroquevillée aussi à l ’ intérieur . Au moindre contact humain , avec mes parents ou mes camarades de classe , l ’ émotion me submergeait : envie de pleurer ( depuis , j ’ ai dans ma famille la réputation d ’ être " hypersensible ") , de m ’ enfuir et surtout , surtout , cette peur terrible , cette angoisse irraisonnée . À lire aussi : Comment j ’ ai appris à accepter mon hypersensibilité Ça a duré environ deux ans . Mon entourage a mis ça sur le compte de la crise d ’ ado . En vérité , je me rends compte aujourd ’ hui que j ’ avais tous les symptômes de la dépression : * Fatigue et sentiment permanent de n ’ avoir aucune énergie ni aucune force pour quoi que ce soit * Tristesse immense , envahissante * Alternance entre périodes d ’ insomnies et périodes d ’ excès de sommeil * Dévalorisation constante (" Je ne sers à rien , je suis ulle , personne ne m ’ aime ") * Culpabilité à propos de ces émotions (" C ’ est vrai , moi j ’ ai de quoi manger et un endroit où vivre , c ’ est le syndrome de la pauvre petite fille riche , je n ’ ai pas le droit de me sentir aussi mal sans raison ") * Crises d ’ angoisse * Peur permanente de tout * Confusion intellectuelle , avec l ’ impression que mon cerveau avance dans des sables mouvants et la moindre contrariété qui se transforme en problème énorme et insoluble . Bien évidemment , à l ’ époque , je n ’ en ai parlé à personne . Principalement à cause de ce sentiment de culpabilité . Ma mère fait partie de ces personnes qui ne se plaignent jamais , ne vont jamais chez le médecin , ne s ’ écoutent pas . Quand j ’ étais malade , elle me disait " Arrête ton cinéma " . Comment pouvais - je lui parler de mon mal - être ? Elle ne m ’ aurait pas écoutée , ou se serait moquée de moi . Alors j ’ ai vécu , ou survécu , comme je pouvais , et finalement , à mon entrée au lycée , j ’ avais retrouvé le goût de vivre . Ma première dépression : sans médicaments En deuxième année de master , je vivais en colocation avec mon frère . La cohabitation était difficile , surtout depuis qu ’ il avait décidé d ’ installer sa petite amie à l ’ appart sans me demander mon avis ( notons qu ’ il devait passer dans ma chambre pour aller dans la sienne : espace vital de rêve ) . Le stress des études , le fait de cumuler master , petit boulot et recherche de stage , le fait aussi que mon copain de l ’ époque habite � l ’ autre bout de la France … Petit à petit , je me suis laissée couler , et ma bonne vieille meilleure ennemie , la dépression , est revenue me hanter . Comme je m ’ en aperçois maintenant , c ’ est l ’ hiver qui en est le premier déclencheur . Comme tout le monde , je suis sensible à la baisse de lumière , à ces jours qui raccourcissent , à ce froid et à ce ciel gris et maussade (" Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle " , c ’ est pas moi qui l ’ ai inventé ) . big - ode - sudiste - soleil Peu à peu , la déprime hivernale habituelle s ’ est changée en dépression . Je dormais en cours . Je pleurais en moyenne cinq fois par jour . Je me souviens du réveillon de Noël de cette année - là : j ’ ai pris le train pour rentrer chez mes parents et j ’ ai pleuré dans le train , tout le long du trajet , alors que les fêtes de Noël avaient toujours été un plaisir pour moi . En février , c ’ est à ma gynéco , au Planning Familial ( une femme exceptionnelle , à l ’ écoute , je la remercie encore du fond du cœur aujourd ’ hui ) que j ’ en ai parlé , en pleurant à chaudes larmes , moi qui n ’ étais venue que pour un renouvellement d ’ ordonnance contraceptive . À lire aussi : Sonia Eguavoen et Anthony Agbele , deux sages - femmes féministes qui font DU BIEN ! Elle m ’ a dirigée vers l ’ assistante sociale , avec qui j ’ ai eu quelques rendez - vous . Le médecin que j ’ ai vu ensuite m ’ a proposé des médicaments . Mais les antidépresseurs me faisaient ( et me font toujours ) très peur : produits puissants , peur de devenir dépendante , sentiment d ’ échec ( un médicament pour quelque chose qui n ’ existait que dans ma tête , ça me paraissait idiot ) . Finalement , après un déménagement , j ’ ai retrouvé peu à peu un équilibre , sans médicaments . Mais voilà : saviez - vous que lorsqu ’ on a fait une dépression , on est beaucoup plus vulnérable à une autre ? En gros , la dépression est une maladie chronique … Deuxième dépression : avec antidépresseurs En décembre 2010 , je travaillais pour un directeur dont le comportement était à la limite du harcèlement moral . Ma famille à l ’ autre bout de la France me manquait . Et c ’ est là que mon copain de l ’ époque , pour qui j ’ avais déménagé loin de ma famille pour trouver du boulot plus près de lui , a décidé de me tromper avec son ex pour qui , je m ’ en suis rendu compte plus tard , il avait toujours eu des sentiments depuis leur séparation . Trahison , mensonge . Tout s ’ écroulait autour de moi . Je ne vous fais pas un dessin : la dépression est revenue . J ’ ai démissionné . Je suis retournée vivre chez mes parents . Mais la cohabitation était houleuse ( je ne me suis jamais aussi bien entendue avec eux que lorsque j ’ étais à l ’ autre bout de la France ) et la dépression s ’ était cette fois bien installée . À lire aussi : Ces signes qui m ’ ont dit qu ’ il était temps de partir de chez mes parents Je n ’ arrivais à faire aucune démarche , ni à chercher du travail . Ma mère ne comprenait pas mon attitude , elle me trouvait paresseuse , pensait que je " me la coulais douce " depuis que j ’ étais revenue à la maison . Bien sûr , elle était inquiète pour moi et essayait de me secouer . Mais elle m ’ enfonçait chaque fois un peu plus sans le vouloir . Je n ’ avais pas besoin d ’ être secouée . J ’ avais besoin d ’ être soutenue . J ’ ai fini par aller voir notre médecin de famille , qui m ’ a convaincue de prendre des antidépresseurs . Je ne vous dirai pas que ça a été magique . Il faut quelques semaines pour que l ’ effet des médicaments se fasse sentir . Et à vrai dire , c ’ est à peine si on le remarque au début . Pas d ’ oiseaux qui chantent dans la tête , ni de vie en rose . Simplement , au bout d ’ un certain temps , je me suis rendu compte que je ressassais moins d ’ idées noires , que j ’ avais plus d ’ énergie pour faire ce que j ’ avais à faire , qu ’ en entretien d ’ embauche , j ’ arrivais à me vendre correctement . En y repensant , c ’ est comme si on avait appuyé sur le bouton " off " de mon émotivité . Ce n ’ est pas que je ne ressentais plus rien . Mais , là où avant j ’ aurais pété un câble pour une tasse de café renversée , maintenant , je me levais , je prenais une éponge , et j ’ essuyais avant de me refaire un café . Avec mon nouveau petit ami , je ne ressentais plus cette jalousie maladive que j ’ éprouvais auparavant , et qui était en fait une conséquence de la profonde dévalorisation due à l ’ état dépressif . Il me parlait de ses ex et je l ’ écoutais calmement en me disant que de toute façon , il était avec moi maintenant . À lire aussi : Comment avoir confiance en soi ? — Les conseils des madmoiZelles Je me disais que c ’ était peut - être ça , d ’ être " normale " , sûre de soi . Aujourd ’ hui encore , je regrette d ’ être redevenue " humaine " , avec mes émotions trop fortes . Et c ’ est justement cette pensée qui me fait peur , car elle s ’ approche de la dépendance . Les antidépresseurs m ’ ont aidée à sortir la tête de l ’ eau , mais ils me font peur parce qu ’ on peut en devenir dépendant • e . Oui , les antidépresseurs m ’ ont aidée à sortir de cet état de torpeur , � remonter la pente ( ou plutôt , car je préfère cette image , à pousser avec les pieds au fond de la mare pour remonter à la surface ) . Mais ils me font peur , parce qu ’ ils s ’ apparentent à une drogue , et qu ’ on peut en devenir dépendant • e . Quoiqu ’ il en soit , à la fin de l ’ été , j ’ ai commencé à réduire les doses , puis à arrêter complètement , sans problème particulier , ni effet rebond ( il y a un risque de rechute plus grave si on arrête trop soudainement ce type de médicaments ) . Je ne fais pas pour autant l ’ apologie des antidépresseurs . Ils m ’ ont toujours fait peur , et selon moi , prendre des médicaments est , encore aujourd ’ hui , un signe de faiblesse et d ’ échec . Et maintenant ? Ce qui m ’ a poussée à écrire ce témoignage , c ’ est ma visite chez le médecin hier soir . Elle est revenue . Et de nouveau , on m ’ a prescrit des médicaments . Moins forts , certes , mais des médicaments tout de même . Parce que je n ’ arrivais plus à assurer au travail , parce que j ’ étais triste en permanence . J ’ ai voulu prendre les devants , reconnaissant l ’ haleine fétide de cette poufiasse brumeuse . Mon médecin ne m ’ a proposé que des médicaments , alors que je recherchais plutôt une aide psychologique , un accompagnement , un coaching pour en sortir définitivement . En sortir définitivement ? Je ne sais même pas si c ’ est possible . Et maintenant j ’ ai peur . Peur de mon avenir . Peur de fonder une famille , et d ’ imposer ça à mes futurs enfants , à mon futur mari . Je le vis comme une fatalité . Peut - être que j ’ ai tort . Dites - moi que j ’ ai tort … big - bonne - journee - conseils — Illustrations Timtimsia Tous les articles J ' ai testé pour vous Moi , moi et moi Témoignages Vis ta vie [ morningmad banner . png ] Partagez2K Tweetez Épinglez 2 WhatsApp 2K Partages Une madmoiZelle Une madmoiZelle Tous ses articles Commentaires ClemChad ClemChad 1 Septembre 2018 * Je ne sais pas si tu as tort ; je sais en revanche que je comprends ce que tu ressens , étant moi - même dépressive . Elle est venue s ' incruster cinq fois , cette poufiasse . La première , j ' avais dix ans , deux ans d ' avance et j ' étais victime de harcèlement scolaire . Je n ' ai su que plus tard que j ' avais été malade , mais putain , le terrain que ça a préparé ... La seconde , j ' avais quinze ans , je venais de subir une orientation forcée après que l ' on m ' ait dit que mes résultats étaient insuffisants pour entrer en bac scientifique et réaliser mon rêve de devenir vétérinaire , le harcèlement avait recommencé , je ne montais plus � cheval alors que ça avait ( a ) toujours été mon échappatoire ... Ce coup - ci , j ' étais plus renseignée , j ' avais conscience de ce qui se passait , mais il était hors de question que j ' en parle - comme toi , ma mère vient d ' une famille dans laquelle " on ne s ' écoute pas " . La troisième a été terrible ; j ' avais dix - huit ans et c ' était suite à ma démission de la ferme équestre dans laquelle je travaillais et qui était toute ma vie . J ' ai essayé de me faire aider , mais la psychiatre que j ' ai vu n ' a fait que me prescrire des anti - dépresseurs sans me proposer de thérapie donc je lui ai claqué la porte au nez et j ' ai déchiré l ' ordonnance . La quatrième , c ' était il y a bientôt deux ans quand j ' avais vingt - deux / vingt - trois et ça a été encore pire , au point que j ' ai failli y passer . J ' avais finalement décidé de me réorienter pour réaliser mon rêve et j ' étais partie étudier la médecine vétérinaire en Belgique , mais ça s ' est très mal passé dès le début et je suis retombée malade à la vitesse de l ' éclair , pour finir aux Urgences dans un semi - coma et avec une seule phrase à la bouche : " je veux mourir " . Sauf qu ' entre - temps , j ' avais rencontré mon psychiatre , un médecin formidable à qui je dois la vie ; et j ' étais déjà sous anti - deps , mais ça n ' a pas suffi . C ' est pourquoi la cinquième est arrivée l ' année dernière , quand j ' ai fait mon entrée en Master pour faire plaisir à mes parents alors que j ' étais encore totalement traumatisée par mon échec en Belgique . Et l � encore , j ' ai manqué mourir , parce que les pulsions suicidaires sont revenues avec une violence inouïe . Sauf que cette fois , j ' ai décidé de prendre le taureau par les cornes et j ' ai demandé à être hospitalisée . J ' ai passé un mois dans une clinique psychiatrique et ça a changé ma vie . Aujourd ' hui , je ne dirais pas que je suis guérie , d ' autant que mes antécédents familiaux font que la maladie fera peut - être toujours partie de ma vie , mais je vais bien . Je suis blindée de médocs avec tous les effets secondaires que cela implique , je vois mon psychiatre toutes les trois semaines et ma psychothérapeute une fois par semaine , ainsi qu ' un psy spécialisé dans les troubles du comportement alimentaire , je retourne à la clinique chaque Mardi pour participer � un groupe de parole sur les TCA justement , j ' ai toujours des moments d ' immense tristesse , j ' ai les larmes aux yeux dès que je croise un SDF , je fais régulièrement des crises d ' angoisse , j ' ai beaucoup de mal � dormir malgré les somnifères , l ' alimentation et le rapport au corps et au poids restent très compliqués pour moi et j ' ai agrandi ma collection de cicatrices , mais je profite de ma vie et j ' ai envie qu ' elle continue . Et surtout , je suis fière de moi et du chemin que j ' ai parcouru - même si je sais qu ' il me reste encore un bon bout de route � faire . Alors oui , je partage tes inquiétudes pour l ' avenir : est - ce qu ' elle va revenir , quid de mes autres troubles psychiques ( anxiété , insomnies sévères , personnalité tendant vers le borderline , anorexie - boulimie , comportements auto - destructeurs ... ) , est - ce que je pourrais avoir une vie " normale " , un travail , un copain , des enfants , d ' ailleurs est - ce que c ' est raisonnable de vouloir des enfants connaissant l ' hérédité pourrie que je leur transmettrais ... Mais j ' ai pris ( et on m ' a fait prendre ) conscience que je ne pouvais pas savoir tout ça , et que ce qui compte , c ' est le présent . Ça paraît hyper cul - cul mais à chaque fois que tu souris devant un chien qui remue la queue / un bébé dans sa poussette / une vidéo à la con , c ' est une petite victoire contre la maladie . Or il n ' y a pas de petites victoires , comme dirait l ' autre . Donc " connecte - toi " , aux autres , à la nature ... Accumule les expériences positives , et essaye de faire fi de ce sentiment de culpabilité omniprésent ( c ' est méga - dur , je sais ) . Les médocs , ben ... ça fait chier , c ' est clair , et je connais ce sentiment d ' échec , mais il faut ce qu ' il faut , et si ça te permet par exemple de partir en randonnée à cheval dans les Pyrénées et d ' y passer l ' un des meilleurs moments de ta vie comme cela a été mon cas en août , fais avec et dis - toi que ça ne sera pas pour toujours . Dans tous les cas , répète - toi cette parole de la chanson " Jennifer " de FAUVE , qui m ' aide souvent et m ' a permis d ' aider mes camarades de lutte à la clinique : " Le jour se lèvera , forcément au moins une fois " . Des bisous , prends soin de toi et de ce qui t ' es cher : hugs : Voir les 125 commentaires [ 1457729748 resolutions - 24 . png ] Cet article t ' a plu ? Tu aimes madmoiZelle.com ? 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