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Bien-être au travail : 56% des salariés satisfaits

Bien-être au travail : 56% des salariés satisfaits
Malakoff Médéric Humanis vient de publier l'édition 2019 de son Baromètre Santé et qualité de vie au travail.
Illustration Marc ZIRNHELD
publié le .

Selon un  dernier Baromètre Santé et qualité de vie au travail, 73 % des salariés se déclarent satisfaits de leur qualité de vie au travail, mais plus de la moitié des salariés déclarent leur travail physiquement fatigant.

Malakoff Médéric Humanis vient de publier l’édition 2019 de son Baromètre Santé et qualité de vie au travail. En voici les grandes lignes :

73 % des salariés se déclarent satisfaits de leur qualité de vie au travail. 74 % des salariés sont fiers de travailler dans leur entreprise, et 71 % sont « contents de venir travailler le matin »

Ces chiffres illustrent la reconnaissance par les salariés des actions menées par les entreprises : 56 % des salariés estiment que leur entreprise s’occupe de leur bien-être.

En matière de management, ces chiffres montrent également que les entreprises répondent à la quête de sens des salariés qui, pour une grande majorité, ont une vision claire de leur rôle au sein de l’entreprise et déclarent maîtriser le poste qu’ils occupent (82 % des salariés).

Par ailleurs, dans un contexte de grandes mutations, la force du collectif est, pour les salariés, le premier déterminant de la qualité de vie au travail. Et 81 % estiment qu’il y a une bonne entente au sein de leur entreprise (un chiffre jamais atteint depuis 10 ans, en hausse de 4 points par rapport à 2018). 87 % se sentent bien intégrés dans leur entreprise .

Des attentes subsistent cependant vis-à-vis de l’entreprise. En effet, l’autonomie (seuls 25 % des salariés déclarent avoir la possibilité de prendre des décisions), les perspectives d’évolution et la reconnaissance au travail comptent parmi les axes à améliorer en priorité.

Accélération du rythme de travail et des changements organisationnels

46 % des salariés  estiment que leur rythme de travail s’est accéléré au cours des 12 derniers mois. Cette accélération du rythme de travail s’accompagne d’une hausse de la pénibilité physique perçue, après une stabilisation ces dernières années, et d’une pression psychologique qui ne diminue pas.

Plus de la moitié des salariés (53 %) déclarent leur travail physiquement fatigant. Ce chiffre est en hausse de 5 points par rapport à 2018. Ce sentiment est notamment dû à une augmentation de l’exécution de gestes répétitifs (38 %, en hausse de 6 points par rapport à 2018), de longues stations debout ou dans une posture pénible (32 %, + 3 points par rapport à 2018), du port de charges lourdes (19 %, + 4 points par rapport à 2018).

70% des salariés déclarent que leur travail est nerveusement fatigant, un chiffre relativement stable depuis 2010. Cette perception est liée notamment à la nécessité de devoir se concentrer pendant de longues périodes (pour 78 % des salariés) et à la nécessité de devoir travailler très vite ou très intensément (70 %).

Un équilibre entre les temps de vie à redessiner

36 % des salariés indiquent avoir des difficultés à concilier leur travail avec leurs autres engagements. L’empiétement du travail sur la vie personnelle est relativement stable depuis 2016 pour l’ensemble des salariés, mais de plus en plus marqué chez les cadres.

Pour mieux concilier leurs temps de vie, les salariés plébiscitent des horaires plus souples (47 %), une réduction du temps de travail (31 %), une meilleure adéquation des objectifs avec les ressources mises à leur disposition (26 %), et le télétravail (25 %).

Des salariés acteurs de leur santé et de leur qualité de vie au travail

L’étude montre que les salariés prennent davantage en main leur santé, notamment à travers une pratique plus régulière du sport. 21 % d’entre eux pratiquent quotidiennement un sport, un chiffre en hausse de 3 points par rapport à 2018. 7 % des salariés privilégient l’utilisation du vélo ou la marche à pieds (16 %) pour leurs trajets domicile-lieu de travail, alors même que les temps de trajet (38 % des salariés mettent plus d’une heure vs 34 % en 2018) et les difficultés induites augmentent sensiblement par rapport à 2018 (pour 24 % des salariés concernés, en hausse de 3 points par rapport à 2018).

La pratique du sport est également une solution privilégiée par 52 % des salariés pour gérer le stress. Près d’1 salarié sur 5 ayant été stressé au travail dernièrement envisage par ailleurs de pratiquer la méditation, le yoga ou la sophrologie.

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