Aller au contenu principal La référence technique au service des éleveurs Accueil S'abonner à Syndiquer Formulaire de recherche Rechercher _______________ Rechercher * à la une * économie-gestion * races-génétique * santé-alimentation * cultures * équipement * espace fournisseurs Anses Une nouvelle définition du bien-être animal Publié le 27/04/2018 par Claire LAMY GRANDIDIER dans bien-être animal, bovin, ovin, caprin, Anses L’Anses a estimé nécessaire de réaliser une réflexion approfondie sur le bien-être animal. Le bien-être animal est un sujet qui prend de plus en plus d’ampleur. L’Anses a donc estimé nécessaire de réaliser une réflexion approfondie sur la définition de cet état. Une attention particulière est portée aux bases scientifiques de la notion de bien-être, qui repose sur les caractéristiques psychiques des animaux, êtres sensibles et doués de différents niveaux de conscience. Le bien-être d’un animal est l’état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux, ainsi que de ses attentes. Il varie en fonction de la perception de la situation par l’animal. 4 indicateurs Quatre points sont à prendre en compte. Tout d’abord, le concept de bien-être. Il s’applique à la dimension mentale du ressenti de l’animal dans son environnement. Il se place avant tout au niveau individuel (par opposition au groupe) et contextuel (chaque environnement impacte différemment l’individu). On détermine alors un niveau de bien-être pour un individu particulier dans un environnement donné. Ce positionnement ne vise pas à minimiser l’importance du groupe ; celui-ci fait partie de l’environnement de l’individu, au niveau duquel s’évalue le bien-être. Ensuite, on prend en compte la dimension mentale. Elle porte l’attention sur le fait qu’une bonne santé, un niveau de production satisfaisant ou une absence de stress ne suffisent pas. Il faut aussi se soucier du ressenti de l’animal, des perceptions subjectives déplaisantes, telles que la douleur et la souffrance, mais aussi rechercher les signes d’expression d’émotions positives. L’étude des comportements et de l’état physiologique et sanitaire de l’animal donne une vision intégrée de son adaptation à l’environnement et de son bien-être. Il faut aussi être attentif aux besoins de l’animal. Par exemple la soif, le couchage, l’exploration de l’environnement, les interactions avec les congénères. La non-satisfaction d’un besoin entraîne un état de mal-être et/ou de frustration pouvant induire des perturbations comportementales et/ou physiologiques comme un état de stress chronique par exemple. Ainsi qu’un accroissement du risque de maladie. L’attente est un élément qui peut influer sur le comportement de l’animal. Les attentes se traduisent par des réponses comportementales et physiologiques anticipatoires. Selon le niveau de satisfaction de ses attentes, l’individu ressent des émotions positives ou négatives. Celles-ci, quand elles sont négatives peuvent se traduire par des comportements de frustration ou de redirection. En revanche, cette notion d’attente chez l’animal, bien caractérisée en psychologie expérimentale, est encore difficile à cerner en pratique. Une définition variable Si les actions humaines positives envers l’animal sont indispensables à son bien-être, il est nécessaire cependant de se tourner vers lui pour s’assurer de l’efficacité de ces actions pour assurer son bien-être. Ainsi, la définition proposée reconnaît la variation de l’état mental de l’animal en fonction de sa perception de la situation, ce qui laisse la possibilité d’évoluer en intégrant les nouvelles connaissances sur les états mentaux des animaux et en particulier sur leur niveau de conscience. Pour un usage pratique sur le terrain, les experts de l’Anses ont élaboré de nombreuses grilles d’évaluation avec des degrés de complexité variables. Il est en effet indispensable que des outils spécifiques soient développés selon les espèces, les stades de développement et les conditions de l’environnement. imprimer cet article Imprimer l'article Revenir à la une 1div class="articles-similaires-titre">Dans la même rubrique Philippe Deliance, directeur de RCY et Maxime Pourrey du bureau d'études RCY devant le rideau Limousin de présentation. Photo : DR Plus de confort thermique avec le rideau "Limousin" de RCY En 2018, Even a rémunéré le lait de ses 734 exploitations adhérentes à près de 342 €/1000 litres. Photo : ©D.Bodiou/Pixel6TM Even : un retour de résultat de 11,33 €/1000 litres La longévité des animaux progresse avec l'indice de pâturage et la mortalité périnatale se réduit. Un indicateur pour évaluer les bénéfices du pâturage Ajouter un commentaire Votre nom ______________________________ Objet ____________________________________________________________ Comment * ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Plus d'information sur les formats de texte Plain text * Aucune balise HTML autorisée. * Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement. * Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement. Image CAPTCHA Quel code est dissimulé dans l'image ? * _______________ Saisir les caractères affichés dans l'image. 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