Hombourg-Haut : enquête ouverte pour enlèvement d'enfants, séquestration et administration de substances nuisibles
Après l'enlèvement de deux enfants mardi soir à Hombourg-Haut, le parquet de Metz a ouvert ce jeudi une information judiciaire pour enlèvement et séquestration de mineurs et administration de substances nuisibles. Les deux garçons ont été retrouvés avec des traces de piqûres au bras.
![Illustration palais de justice de Metz.]( https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2013/03/8c847191-85bf-11e2-a7b7-782bcb76618d/870x489_photo-19.jpg )
Hombourg-Haut, France
L'homme soupçonné d'avoir enlevé deux enfants de Hombourg-Haut mardi soir devrait être placé en détention provisoire ce jeudi soir à la fin de sa garde à vue. Le parquet de Metz a ouvert une information judiciaire pour enlèvement de mineurs, séquestration et administration de substances nuisibles. Une qualification qui laisse à penser que la justice prend au sérieux la possibilité que cet homme de 46 ans ait drogué les enfants de 7 et 9 ans.
Fait troublant, sept heures après avoir été enlevés, les deux frères de 7 et 9 ans ont été retrouvés avec quelques traces de piqûres au bras. Le suspect, lui, est connu pour des problèmes de stupéfiants. A-t-il essayé de droguer les enfants? La justice retient en tout cas cette hypothèse en ouvrant une information judiciaire à la fois pour enlèvement et séquestration mais aussi, selon ses termes, pour administration de substances nuisibles.
Les enfants n'ont pas été agressés sexuellement
En garde à vue, cet habitant de Hombourg-Haut de 46 ans, en couple et sans emploi, a reconnu une partie des faits qui lui sont reprochés, selon son avocat. D'après les 1ers éléments de l'enquête, l'homme a fait monter les enfants dans sa voiture en les attirant avec des jeux vidéos. Mais sur ses motivations, beaucoup de questions restent en suspens : pourquoi a-t-il enlevé les deux garçons? On sait seulement qu'ils n'ont pas été agressés sexuellement, comme l'a confirmé mercredi le procureur de la République de Sarreguemines.