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    La SNCF laisse ses IDTGV à quai

    Par Franck Bouaziz

    Hasard ou maladresses répétées ? La SNCF aligne les écarts de conduite en matière commerciale. Dernier en date, l’annonce mardi de la fin d’IDTGV, la version low-cost de la grande vitesse. Lancé en 2002, IDTGV avait trouvé un public séduit par les prix attractifs, la vente directe et la possibilité de choisir son siège en réservant. Le tout avec des billets modifiables moyennant un surcoût de 15 euros. «La SNCF propose trois marques : le TGV classique, IDTGV et Ouigo, qui est notre véritable service low-cost avec dix destinations. C’était difficilement lisible», justifie Antoine de Rocquigny, le directeur financier de l’activité transport de voyageurs de la SNCF.

    Un argument surprenant lorsqu’on compare le service Ouigo, qui impose, pour prendre un train à partir de la région parisienne, de se rendre à Massy (Essonne). A l’opposé, IDTGV propose, à partir des gares parisiennes, cinq fois plus de destinations et une fréquence beaucoup plus importante pour chacune d’entre elles. Cerise sur le gâteau, l’activité est rentable. En 2016, cette filiale a réalisé 6 millions d’euros de bénéfice, pour 245 millions d’euros de chiffre d’affaires.

    En supprimant IDTGV, la SNCF semble surtout vouloir augmenter ses recettes. Ses clients pourront trouver les mêmes prix sur les tarifs «Prem’s» du TGV classique. A cela près que ce billet est plus rare et n’est pas modifiable. En janvier, la SNCF s’était attiré les foudres de quelque 10 000 clients en supprimant, sans prévenir, la carte IDTGV Max, qui permettait de voyager à volonté pour 69,90 euros par mois. Devant la bronca, le transporteur a ouvert des négociations pour prolonger cette carte sur le TGV classique.

    Autre bug, celui de la carte TGV Max, réservée aux moins de 27 ans, qui offre douze trajets par mois pour 79 euros. La semaine dernière, la direction se félicitait du départ en fanfare de cette offre avec près de 60 000 abonnements vendus. Mais depuis deux semaines, une pétition fustige le nombre de places proposées, jugé trop faible en début et en fin de semaine.

    Franck Bouaziz
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