Au Kenya, l’industrie du cinéma veut profiter du succès phénoménal de « Black Panther ». Le film des studios Marvel, record absolu de fréquentation, pourrait donner le goût des salles obscures à la classe moyenne de Nairobi. Alexandre Desplat : « J’avais une fascination pour la Californie ». Cette semaine, le compositeur de musiques de film Alexandre Desplat fait l’éloge, dans un entretien, de sa femme violoniste. Rétrospective : tourne camarade, le vieux monde est derrière toi !. Un demi-siècle plus tard, la Cinémathèque reprend la première Quinzaine des réalisateurs (1969). Christiane Taubira : « Nous demandons la libération d’Oleg Sentsov ». L’ancienne garde des sceaux s’insurge, dans une tribune au « Monde », contre la condamnation du réalisateur ukrainien, en 2015, par un tribunal militaire russe, à vingt ans d’emprisonnement. « L’exclusivité doit redevenir le cœur même de toute expérience cinématographique ». Face à la révolution numérique imposée par Netflix et YouTube, les studios hollywoodiens doivent changer de modèle économique ou disparaître, analyse dans une tribune au « Monde » l’économiste Erwann Tison. « Ready Player One », un film sur le jeu vidéo plus proche de la réalité que de la science-fiction. Le nouveau long-métrage de Steven Spielberg se déroule en 2045, mais puise abondamment dans le passé ou l’actualité du jeu vidéo. « Carnivores » : deux sœurs devant la caméra de deux frères. Le premier film de Jérémie et Yannick Renier comme réalisateurs manque totalement de maîtrise. Bienvenue à Pornoland. Dans « Porn Valley », la journaliste Laureen Ortiz brise tout fantasme ou apparence de glamour qui pourrait encore exister autour de l’industrie du X, « la plus décriée de Californie ». « The Rider » : chevauchée à travers le mythe. La réalisatrice Chloé Zhao chronique la vie d’une famille indienne inscrite dans la tradition du western. Brady Jandreau, Amérindien, cow-boy et acteur. A 23 ans, l’acteur néophyte a reconnu sa vie et celle des siens dans le film de Chloé Zhao, « The Rider ». « Frost » : les amants du dégel. De Vilnius au conflit du Donbass, le cinéaste lituanien Sharunas Bartas retrouve la grâce. « Ready Player One » : Spielberg renoue avec son âme d’enfant. Le réalisateur signe un film d’aventures à grand spectacle, qui se déroule en 2045, entre monde virtuel et réel. Les frères Renier à la même table pour « Carnivores ». Jérémie et Yannick ont écrit et réalisé ensemble ce thriller psychologique en salle le 28 mars. L’occasion de sublimer leur « rivalité fraternelle » et de confronter leurs expériences comme leur « différence de notoriété »… « Coby » : parcours intime d’un transgenre. Dans un documentaire apaisé, Christian Sonderegger retrace, en mêlant séquences filmées et archives, la transition de sa demi-sœur Suzanna en homme. « Marie Madeleine » : un apocryphe du XXIe siècle. Garth Davis propose une spéculation féministe autour du personnage de Marie de Magdala, extrapolant à partir des évangiles canoniques. Reprise : avec Antonio, Marcello déchirait son image de « latin lover ». Le film de Mauro Bolognini, avec Mastroianni et Claudia Cardinale, ressort en salle en version restaurée. « Après l’ombre » : retour sur la vie en détention. La réalisatrice Stéphane Mercurio a recueilli les témoignages d’anciens prisonniers qui racontent une vie brutale et déshumanisante. « Croc-Blanc » : Jack London reprend des couleurs. Première adaptation animée du classique de l’écrivain américain, le film d’Alexandre Espigares se distingue par son exigence plastique et son scénario habile. « Les Destinées d’Asher » : un film d’école loin des clichés. Sous des airs de petit « teen movie » sans prétention, le cinéaste Matan Yair signe un film étonnant et d’une grande intelligence d’écriture. « Vent du Nord » : le destin croisé de deux ouvriers entre France et Tunisie. Le réalisateur Walid Mattar dépeint avec justesse et tendresse le quotidien de ses deux héros. Démission de l’équipe dirigeante d’Act Up Paris. Les deux anciens coprésidents, Rémy Hamai et Mikaël Zenouda, et l’ancien vice-président Xavier Cœur-Jolly ont été remplacés lors d’une AG extraordinaire samedi. Huit films, séries, livres et jeux pour replonger dans les années 1980. Chaque premier lundi du mois, le service Pixels du « Monde » offre ses recommandations en matière de culture geek. Au programme aujourd’hui, ces œuvres qui, à l’instar du film « Ready Player One », revisitent avec beaucoup de nostalgie l’imaginaire geek des années 1980. La presse jeu vidéo partagée sur le film « Ready Player One ». Le film de Steven Spielberg, sorti ce week-end aux Etats-Unis, a convaincu par son imagerie mais refroidi par son message. Armando Iannucci, à l’ombre de Staline. Le cinéaste britannique cultive son penchant pour la satire avec son nouveau film, consacré au dictateur soviétique. Pour « Don Quichotte », la malédiction continue. C’est l’Arlésienne du septième art. « L’Homme qui tua Don Quichotte », fantasmé depuis un quart de siècle par le réalisateur Terry Gilliam, est enfin prêt à sortir en salles. Mais reste bloqué en raison d’un conflit avec le producteur Paulo Branco. « Nul homme n’est une île » : au pays des poules heureuses. Le documentariste Dominique Marchais a parcouru l’Italie, l’Autriche et la Suisse en quête d’initiatives privilégiant le bien commun. Cinéma et sensations fortes : Pathé parie sur les innovations technologiques. Le groupe a noué un partenariat avec le coréen CJ pour équiper 50 de ses salles en France en 4DX, d’ici à fin 2020. DVD : « Le Pont du Nord », une ode à la ville et à la vie. Cette réédition permet enfin de revoir le film de renaissance de Jacques Rivette, sorti en 1981. « La Révolte des jouets » : la revanche des marionnettes tchèques. Le film d’animation (1946) réunit trois récits sur les décombres de la guerre. « Candelaria » : à Cuba, d’amour et d’eau fraîche. Le réalisateur Jhonny Hendrix Hinestroza évoque un vieux couple pendant la période de restrictions qu’a connue l’île. « A l’heure des souvenirs » : la recherche des sixties perdues. Dans le rôle d’un vieillard confronté à un passé pas toujours reluisant, Jim Broadbent fait sortir cette production britannique des clichés du genre. « Red Sparrow » : Jennifer au pays de Vladimir. Francis Lawrence retrouve son actrice d’« Hunger Games » dans un film d’espionnage mêlant violence et érotisme. « Abracadabra » : à Madrid, la magie de Pablo Berger n’opère plus. L’auteur de « Blancanieves » tente de transposer la fantaisie de son succès de 2012 dans la capitale espagnole, de nos jours. L’expérience s’avère décevante. « Don’t Worry, He Won’t Get Far on Foot » : le sevrage de John. Biographie du dessinateur tétraplégique et alcoolique John Callahan, le nouveau film de Gus Van Sant est une production conventionnelle. « Mademoiselle Paradis » : mieux vaut croire que voir. Ce film historique sur le dilemme intime d’une pianiste prodige a tendance à tirer un peu trop sur la corde sensible. « Pierre Lapin » : « power rongeur ». Cette version numérique et frénétique du léporidé n’a qu’un lointain rapport avec le personnage bucolique imaginé il y a plus d’un siècle par l’Anglaise Beatrix Potter. « La Mort de Staline » : panier de crabes soviétiques à la mode anglaise. Le film d’Armando Iannucci s’est vu interdire en Russie, car jugé « insultant ». La sélection cinéma du « Monde ». Chaque mercredi, dans « La Matinale », les critiques du « Monde » présentent les meilleurs films à découvrir sur grand écran. Pour « Don Quichotte », le projet fou de Terry Gilliam, la malédiction continue. C’est l’Arlésienne du septième art. « L’Homme qui tua Don Quichotte » du réalisateur américain, est enfin prêt à sortir en salles. Mais reste bloqué. « Everybody Knows » ouvrira le Festival de Cannes. Le thriller psychologique de l’Iranien Ashgar Fahradi briguera également la Palme d’or. « Dans la brume » : Romain Duris dans un Paris d’apocalypse. Malgré ses défauts, le film de Daniel Roby, ludique et minimal, parvient à soutenir longtemps l’intérêt du spectateur. La noire réalité derrière « Black Panther ». Résonances. La nouvelle superproduction Marvel met un scène un pays africain imaginaire, le Wakanda, prospère grâce à ses ressources minières. La comparaison avec le Katanga, au sous-sol tout aussi riche, est cruelle. Salman Khan, superstar de Bollywood, reconnu coupable de braconnage et condamné. Il est l’un des acteurs les plus en vue de l’industrie du cinéma indien. Il a été condamné par un tribunal du Rajasthan pour avoir chassé des antilopes protégées. Les ventes mondiales de billets de cinéma atteignent un nouveau record en 2017. Les recettes, qui bénéficient d’une reprise du secteur en Chine, ont ainsi augmenté de 5 % par rapport à 2016, qui était déjà une année record. Cinéma : Armando Iannucci, à l’ombre de Staline. Le cinéaste britannique cultive son penchant pour la satire avec son nouveau film, « La Mort de Staline », consacré au dictateur soviétique. Le monde canin de Wes Anderson. Mille marionnettes fabriquées à la main ! Le réalisateur a poussé très loin son obsession du détail pour « L’Île aux chiens », en salle le 11 avril. Visite du studio londonien où cette fable politique en « stop motion » a été réalisée. Les cinémas de retour en Arabie saoudite. Après 35 ans d’interdiction, une première salle doit ouvrir le 18 avril à Riyad. Deniz Gamze Ergüven, cinéaste de toutes ses forces. Née en Turquie mais ayant passé sa vie en France, la réalisatrice de « Mustang » a mis des années à obtenir la nationalité française. Un sentiment d’injustice qui résonne dans « Kings », film sur les émeutes de 1992 à Los Angeles. Un projet qu’elle a porté envers et contre tout. Mort d’Isao Takahata, réalisateur du « Tombeau des lucioles ». Cinéaste engagé, le réalisateur japonais avait créé en 1985 le studio d’animation Ghibli avec Hayao Miyazaki. Il était âgé de 82 ans. Monteurs, mixeurs et bruiteurs en grève avant Cannes. Fragilisés par les baisses de financement et les délocalisations, des professionnels de la post-production protestent avant le Festival. « Southern Belle » : Taelor F., déesse du chaos. Le documentariste Nicolas Peduzzi suit la dérive d’une jeune millionnaire texane, dont il cherche à comprendre les failles. Nicolas Peduzzi : « Le cinéma permet de s’attacher à des personnages qui ont des défauts ». Le réalisateur revient sur le tournage de son premier film, « Southern Belle », sur l’héritière d’un milliardaire texan, prénommée Taelor. « L’Héroïque Lande » : à Calais, la fin d’un monde. Les réalisateurs Nicolas Klotz et Elisabeth Perceval signent un documentaire rare et précieux sur la « jungle ». « Kings » : Deniz Gamze Ergüven perdue dans un ghetto. La cinéaste s’essaie à la sitcom familiale dans l’environnement explosif de South Central. « Taxi 5 » : retour sans vrombissement à Marseille. Onze ans après le 4e volet de la saga de Luc Besson, le nouvel opus, avec une équipe d’acteurs renouvelée, peine à convaincre. « The Third Murder » : un coupable trop parfait. Le cinéaste japonais Hirokazu Kore-eda mène une réflexion austère sur l’éthique et la justice. « Du soleil dans mes yeux » : trop jolie pour être vraie. Pour son premier long-métrage en tant que réalisateur, l’acteur Nicolas Giraud s’abîme dans l’image de la jeune Clara Ponsot. Au festival de cinéma de Brive, la splendeur du tri sélectif. La 15e édition du rendez-vous du moyen-métrage a récompensé Guillaume Lillo et Hendrick Dusollier. « L’Ile aux chiens » : résistance canine à la mise au rebut. Le nouveau film de Wes Anderson évoque l’exclusion dans un Japon dystopique où les chiens sont bannis sur une île-décharge. Wes Anderson, le maître-chien. Le minutieux cinéaste américain revient sur la genèse de sa fable cinéphile et cynophile, « L’Ile aux chiens ». « Black Panther » dépasse « Titanic » au box-office nord-américain. Premier blockbuster de l’univers cinématographique Marvel mettant en scène un superhéros noir, le long-métrage est encore quatrième après huit semaines en salles. Monteurs, mixeurs et bruiteurs en grève avant le Festival de Cannes. Fragilisés par les baisses de financement et les délocalisations, des professionnels de la post-production protestent à un mois de l’événement. Netflix retire un film d’Orson Welles de la sélection cannoise. La plate-forme de streaming américaine entend réagir à son exclusion de la compétition pour la Palme d’or lors du prochain Festival. Festival de Cannes 2018 : Jean-Luc Godard, Spike Lee et Asghar Farhadi en compétition. La sélection du 71e Festival a été dévoilée jeudi. Sont notamment invités, le dissident iranien Jafar Panahi et le Russe Kirill Serebrennikov, assigné à résidence à Moscou. Une série de Netflix accusée de faire le jeu des escadrons de la mort. « Amo », de Brillante Mendoza, est vivement critiquée aux Philippines. Netflix boude le Festival de Cannes par crainte d’un « manque de respect ». Les films sans distribution en salles en France sont exclus de la compétition. La plateforme refuse de projeter ses productions qui ne concourraient pas. Cannes 2018 s’offre une affiche audacieuse. Le programme du 71e Festival, révélé jeudi 12 avril, est éclectique en genres, en générations et en esthétiques. Classification du cinéma : le retour d’un mauvais film. L’association Promouvoir , proche des catholiques traditionnalistes, a obtenu que « Cinquante nuances plus claires » soit interdit aux moins de 12 ans malgré le décret de février 2017, conçu pour éviter les révisions en justice des visas d’exploitation, explique dans sa chronique Sylvie Kerviel, journaliste au « Monde ». Cannes 2018 : Jean-Luc Godard, Spike Lee et Asghar Farhadi en compétition. La sélection du 71e Festival a été dévoilée jeudi. Sont notamment invités, le dissident iranien Jafar Panahi et le Russe Kirill Serebrennikov, assigné à résidence à Moscou. Le cinéaste Milos Forman est mort. Précurseur cinématographique du printemps de Prague, le réalisateur d’origine tchèque a réalisé notamment « Vol au-dessus d’un nid de coucou », « Amadeus » et « Hair ». Milos Forman, réalisateur de « Vol au-dessus d’un nid de coucou », est mort. Le cinéaste d’origine tchèque, naturalisé américain dans les années 1970, est mort des suites d’une maladie à l’âge de 86 ans, a fait savoir sa veuve. Le cinéma italien dit adieu à Vittorio Taviani, indissociable de son frère Paolo. Le cinéaste italien est mort à Rome à l’âge de 88 ans. Il a écrit avec son frère Paolo certaines des plus belles pages du cinéma italien, dans une œuvre atypique qui mêle histoire, psychanalyse et poésie. Rossy de Palma : « La sororité nous donne des ailes ». Je ne serais pas arrivée là si… « La Matinale du Monde » interroge une personnalité en partant d’un moment décisif de son existence. Cette semaine, Rossy de Palma raconte comment et pourquoi elle est devenue actrice. La dernière séance du cinéma La Clef, à Paris. La salle art et essai organisait une ultime projection dimanche 15 avril, mais les salariés veulent reprendre le lieu. L’acteur R. Lee Ermey, sergent instructeur dans « Full Metal Jacket », est mort. Cet ancien militaire du corps des marines est mort dimanche à l’âge de 74 ans. Il était célèbre pour son interprétation d’un sergent instructeur brutal et sadique dans le film de Stanley Kubrick. Le cinéaste italien Vittorio Taviani est mort. Le réalisateur avait tourné avec son frère cadet une quinzaine de longs-métrages, dont « Padre padrone », Palme d’or en 1977. Cinéma : parallèles et audacieuses sections cannoises. La Semaine de la critique, la Quinzaine et l’Acid parient sur l’émergence féminine, tout en conviant des têtes d’affiche. Kristen Stewart, Léa Seydoux et Robert Guédiguian rejoignent le jury du Festival de Cannes. Ce jury composé de cinq femmes et quatre hommes sera présidé par l’actrice australienne Cate Blanchett. Le réalisateur canadien Denis Villeneuve en sera également membre. « Nico, 1988 » : le crépuscule d’une légende underground. Susanna Nicchiarelli retrace la dernière année de la vie de la chanteuse sans sacrifier à l’iconographie rock. « Larguées » : le burlesque en rythme et au féminin. La réalisatrice Eloïse Lang met en scène un trio d’actrices dans une comédie très bien interprétée. « Mes provinciales » : un bel endormi happé par la ville. Le neuvième long-métrage de Jean-Paul Civeyrac est la version filmée d’un roman d’apprentissage. « My Wonder Women » : Wonder Woman a deux mamans et un papa. Angela Robinson filme la genèse de l’héroïne de comics, entre comédie de spéculation et désir de transgression. « The Strangers : Prey at Night » : la nuit du slasher. Le réalisateur Johannes Roberts met à nu la rhétorique d’un sous-genre du film d’horreur, à la fois épuisé et increvable. « Jersey Affair » : une liaison au paradis (fiscal). Situé sur l’île anglo-normande, le thriller de Michael Pearce joue sur l’attraction qu’exerce un garçon inquiétant sur une jeune femme rejetée par sa famille. « Notre enfant » : chronique sociale d’un système d’adoption défaillant. Le cinéaste argentin Diego Lerman ne parvient pas à nous faire aimer ses personnages, embarqués dans une sordide histoire de bébé acheté. « Sonate pour Roos » : une famille norvégienne plombée par le non-dit. Le Néerlandais Boudewijn Koole livre un drame psychologique à l’emballage soigné mais aux métaphores éculées. « Game Night » : un jeu de société grandeur nature. La comédie de Jonathan Goldstein et John Francis Dailey souffre d’un humour assez poussif et d’un manque de rythme. DVD : « L’Enfer des zombies », une esthétique nouvelle de l’horreur. Le film de Lucio Fulci ressort dans un splendide coffret DVD/Blu-ray riche en suppléments pertinents sur un genre sous-estimé. « Huit heures ne font pas un jour » : une lutte heureuse et pacifique contre l’aliénation au travail. Les cinq épisodes de la formidable série télévisée de Fassbinder, diffusée d’octobre 1972 à mars 1973, font l’objet d’une sortie en salle, en version restaurée. Fassbinder, cinéaste du fard et de l’artifice. Plusieurs rétrospectives et coffrets célèbrent le réalisateur allemand à l’œuvre pléthorique. Le premier film kényan jamais sélectionné à Cannes est une histoire d’amour lesbien. Pour la première fois, un film kényan est sélectionné au Festival de Cannes. « Rafiki » est réalisé par une femme et raconte une histoire d’amour entre deux femmes. « Place publique » : le goût amer de la fête qui vire au désastre. La mécanique de la comédie d’Agnès Jaoui, où elle joue avec Jean-Pierre Bacri, reste grippée. Affaire Weinstein : le « New York Times » et le « New Yorker » remportent un prix Pulitzer. Les deux journaux ont été récompensés dans la catégorie la plus prestigieuse, celle du « journalisme de service public ». Cinéma : Farouk Beloufa, l’image manquante de l’Algérie. Le réalisateur de « Nahla » est mort le 9 avril en France, sans avoir obtenu dans son pays la reconnaissance méritée. Cannes 2018 : Lars Von Trier de retour sur la Croisette. Le cinéaste présentera hors compétition « The House That Jack Built », après avoir été déclaré « persona non grata » en 2011. Vers une liste noire des sites illégaux de streaming en France. La ministre de la culture Françoise Nyssen envisage cette mesure pour lutter contre le piratage des films sur Internet. Reprise : les lignes de fuite de Jean-François Stévenin. Trois films réalisés par l’acteur, vu notamment chez Rivette et Truffaut, ressortent en salle. Samuel Maoz, un cinéaste sur le front en Israël. Dans « Foxtrot », Lion d’argent à Venise, le réalisateur s’intéresse au quotidien difficile des jeunes conscrits israéliens. Pour la ministre de la culture israélienne, le film nuirait à l’image de l’armée. Netflix se veut plus global qu’américain. Reed Hastings, le PDG de la plate-forme de vidéo pense avoir, à terme, 85 % d’abonnés hors des Etats-Unis. Cannes 2018 : « Cinéma et presse vieilliront-ils ensemble ? ». Chaque fois que le cinéma se sent en danger, renaît l’idée que les critiques lui font du mal. Une idée plutôt fausse, défend dans sa chronique Thomas Sotinel, journaliste au service Culture du « Monde ». Joël Santoni, le réalisateur d’« Une famille formidable » est mort. Joël Santoni, réalisateur de cinéma et de la comédie familiale, est mort mercredi à l’âge de 74 ans. La mort de l’actrice sud-coréenne Choi Eun-hee, ancienne otage de la Corée du Nord. En 1978, la comédienne avait été enlevée par le régime nord-coréen pour améliorer la qualité des films de propagande. Choi Eun-hee est décédée le 16 avril à l’âge de 91 ans. Le cinéaste brésilien Nelson Pereira dos Santos est mort. Pionnier du néoréalisme latino-américain et du « Cinema Novo », il a incarné pendant six décennies les mutations du cinéma face aux défis de la modernité. L’actrice sud-coréenne Choi Eun-hee, ancienne otage de la Corée du Nord, est morte. En 1978, la comédienne avait été enlevée par le régime nord-coréen pour améliorer la qualité des films de propagande. Elle est décédée le 16 avril, à l’âge de 91 ans « Avengers : Infinity War » : grand nettoyage de printemps chez Marvel. Anthony et Joe Russo mettent en scène tous les super-héros de l’éditeur de comics. « Avengers », « Iron Man », « Thor »... comprendre l’univers de Marvel au cinéma, en six minutes. Depuis le premier film « Iron Man », en 2008, des pierres aux pouvoirs « incroyables » se sont cachées dans les films des studios Marvel. À l’occasion de la sortie d’« Avengers : Infinity War »,  le 25 avril, retour en vidéo sur dix ans de cette quête hollywoodienne. Mille choses sur « Milla ». Dans son deuxième long-métrage, Valérie Massadian filme avec poésie l’urgence sociale et le quotidien d’une mère seule, incarnée par Séverine Jonckeere. Valérie Massadian : « J’ai davantage confiance dans ce que les corps disent ». La réalisatrice de « Milla » raconte son rapport au cinéma. « Marion » : mélancolie de l’homme nu moderne. L’acteur et réalisateur de films pornographiques HPG poursuit son travail d’introspection. « Foxtrot » : la danse macabre des mythes fondateurs. Le réalisateur israélien Samuel Maoz interroge l’identité et le devenir de l’Etat juif. « Land » : un Iranien à l’heure indienne. Dans une fiction documentée, le réalisateur Babak Jalali montre un peuple humilié aux Etats-Unis. « Mai 68, la belle ouvrage » : le printemps des violences policières. Jean-Luc Magneron démontre, dans un documentaire édifiant, que l’Etat a réprimé les manifestants de façon systématique et sanglante. « Transit » : réfugiés entre deux mondes, entre deux vies. Le réalisateur de « Barbara », Christian Petzold, adapte le récit d’Anna Seghers, situé en 1940. « Amoureux de ma femme » : Daniel Auteuil titillé par le démon de midi. L’acteur passe à la réalisation pour adapter une pièce de Florian Zeller, mais peine à captiver. « Bottle Rocket » : aux racines texanes de Wes Anderson. Le premier film du cinéaste, échec commercial en 1996, sort pour la première fois en France. « Nobody’s Watching » : dans le quotidien d’un acteur à New York. Le film de Julia Solomonoff, modeste mais juste, met en scène un comédien argentin, incarné par Guillermo Pfening. « Ciao Ciao » : en Chine, la rencontre entre une cocotte et un vaurien. Le réalisateur Song Chuan dresse plus largement le portrait d’une société villageoise chamboulée par l’économie de marché. « La Route sauvage » : la magie étiolée de l’Ouest américain. Le film d’Andrew Haigh doit beaucoup à son acteur Charlie Plummer, étoile montante de 18 ans aux airs de jeune Leonardo DiCaprio. Le cinéma mexicain sous le choc après le meurtre de trois étudiants par un cartel. L’exécution de trois étudiants en cinéma, dont les corps ont été dissous à l’acide, suscite des manifestations et l’indignation de stars. Télévision : bataille de géants américains pour acheter le britannique Sky. Comcast, propriétaire de NBC, a fait une contre-offre, mercredi, sur le premier bouquet satellite d’Europe, créé par le magnat Rupert Murdoch, s’opposant ainsi à Disney. Non, Arnold Schwarzenegger n’a pas dormi dans la rue après avoir été rejeté d’un hôtel. Une publication abondamment partagée sur les réseaux sociaux affirme qu’il aurait dormi dans un sac de couchage devant l’établissement. Il n’en est rien. Face à Netflix, l’audiovisuel public nordique fait front. Cinq chaînes du nord de l’Europe ont décidé de s’allier pour coproduiredouze séries par an. Super-héros en Lego : l’exposition en images. Une centaine d’œuvres de Nathan Sawaya représentant Batman, Superman, et d’autres super-héros de l’éditeur DC seront exposées jusqu’au mois d’aout à la Villette, dans le nord de Paris. Le film « Rafiki », sur une histoire d’amour lesbien, sélectionné à Cannes mais interdit au Kenya. Le film « Rafiki », qui raconte une histoire d’amour lesbien, a été interdit dans ce pays, où l’homosexualité est punie par la loi. Chris Marker, un œil insatiable sur le monde. A la Cinémathèque, l’exposition « Les 7 Vies d’un cinéaste », accompagnée d’une rétrospective de ses films, parcourt l’œuvre immense d’un artiste qui s’est confondu avec son siècle. Chris Marker fait débarquer « Star Trek » en Mai 68. A l’occasion de l’exposition que lui consacre la Cinémathèque française, nous reproduisons ici un texte inédit du cinéaste, « Maytrek 1968 ». DVD : Treize libres variations sur la Grèce Antique. « Treize libres variations sur la chouette », exceptionnelle série documentaire de Chris Marker diffusée en 1989, sort en version restaurée. Un blockbuster iranien au service de la République islamique. Le film « Damascus Time » du réalisateur Ebrahim Hatamikia, à l’écran depuis le 14 mars en Iran, est emblématique, sur le fond et par son financement, de l’extension du domaine de la propagande. Des recettes records pour « Avengers: Infinity War » dès sa sortie. Le film a réalisé « les plus grosses recettes mondiales de l’histoire du cinéma pour le week-end » de sa sortie, et ce sans la Chine, où il ne sort que le 11 mai. (Re)découvrir « Frances Ha » en plein air à La Villette. Le film de Noah Baumbach, qui a consacré l’actrice Greta Gerwig, est projeté mercredi 8 août vers 22 heures. « Detective Dee 3 : la légende des rois célestes », la féerie du complot. Tsui Hark se surpasse pour le troisième volet des aventures de son héros policier. Nuri Bilge Ceylan : « Il est difficile de parler de l’islam en Turquie ». Le cinéaste stambouliote, qui s’intéresse cette fois-ci à la jeunesse, revendique une forme « plutôt abstraite, indirecte ». Mister Mitchell, amateur de mystère. Rencontré lors du Festival de Cannes, le cinéaste américain rechigne à lever les zones d’ombre qui planent sur son troisième film, « Under the Silver Lake ». « Under the Silver Lake » : jeu de piste dans les eaux sombres de Los Angeles. Un thriller en forme de voyage initiatique et ésotérique à travers la ville du cinéma. « L’espion qui m’a larguée » : deux Américaines et le Vieux Continent. La réalisatrice Susanna Fogel retrace dans son film le parcours rocambolesque de deux femmes dans le monde de l’espionnage. La sélection cinéma du « Monde ». Chaque mercredi dans « La Matinale », les critiques du « Monde » présentent les meilleurs films à découvrir sur grand écran. Robert Redford renonce à son métier d’acteur. A 81 ans, la star américaine a annoncé que « The Old Man et The Gun » serait son dernier rôle sans envisager pour autant de mettre fin à la réalisation. Sidney Poitier, un Oscar bien trop sage. 1968, année Black (3/6). En ce début d’année 1968, l’acteur le plus populaire au box-office américain est noir et à l’affiche de trois longs-métrages qui concourent pour la statuette du meilleur film. Mais ses rôles, rassurants pour le spectateur blanc, font polémique. « Le Poirier sauvage » : illusions perdues dans les Dardanelles. Nuri Bilge propose un récit d’apprentissage désenchanté, antimoderne et plastiquement sublime. Vie de famille, western moderne et mélo : trois idées de séries. Chaque mardi, « La Matinale » vous propose une sélection de séries à (re)découvrir sur petit écran. James Baldwin, un film impossible sur Malcolm X. 1968, année Black (2/6). En février 1968, l’écrivain américain, porte-voix du mouvement des droits civiques, débarque à Hollywood pour écrire un scénario sur la vie de l’activiste noir assassiné en 1965. Le début d’un long naufrage… « Mary Shelley » : la genèse convenue d’un monstre. Un biopic puritain et académique sur la créatrice de « Frankenstein », réalisé par la cinéaste saoudienne Haifaa Al-Mansour. A Locarno, les éclats burlesques de Leo McCarey, cinéaste méconnu. Le festival consacre une rétrospective au réalisateur américain, qui va au-delà de ses grandes œuvres des années 1930. L’acteur Steven Seagal nommé émissaire par la Russie pour renforcer les liens avec les Etats-Unis. L’ancienne star américaine de films d’action détient la nationalité russe depuis 2016. Claudine Nougaret et Raymond Depardon, le son et l’image. Couples d’artistes 1/6. Ils se sont rencontrés en 1985 sur le tournage d’un film, elle à la prise de son, lui à la direction de la photo. Ils ne se sont plus quittés. Les stars d’Hollywood à la rescousse des cinémas d’Alger. L’adoption de la technologie numérique permet de diffuser les grosses productions internationales. Et d’attirer les jeunes dans les salles. Invasion de fientes extraterrestres à Locarno. Bruno Dumont présente « Coin Coin et les Z’inhumains », mini-série dadaïste pour Arte, qui fait suite à « P’tit Quinquin ». Les nouveaux codes du films de genre à Fantasia 2018. Le festival québécois s’est terminé jeudi. Consacré au cinéma alternatif, fantastique ou d’horreur, il a mis en lumière une pop culture jeune et planétaire. La bande du Théâtre des Amandiers : Chéreau en majesté. Dans les années 1980, à Nanterre, le metteur en scène monte une école de théâtre. Agnès Jaoui, Vincent Perez, Thibault de Montalembert… Plus de trente ans après, nul n’a oublié l’intensité de ces années bouillonnantes. Poussés à se renouveler, les Oscars vont-ils « perdre leur âme » ?. En mars, ils n’étaient plus « que » 26,5 millions de téléspectateurs à scruter le gratin hollywoodien, en chute de 19 % par rapport à 2017. L’Académie a lancé un plan de bataille qui ne convainc pas. Mort d’Etienne Chicot, éternel second rôle du cinéma français. L’acteur, qui était également musicien et a participé à plus de 100 films, est mort mardi 7 août à l’âge de 69 ans. Reprise : « A Brighter Summer Day », fresque intime d’Edward Yang. Sorti en 1991, ce long-métrage du cinéaste taïwanais est un de ses chefs-d’œuvre. « La Flor » dinguerie labyrinthique. D’une durée de quatorze heures, le nouveau film de Mariano Llinas a été présenté au Festival de Locarno. Mariano Llinas : « Je vois le film comme un arbre de Noël ». Le réalisateur argentin décrit sa complicité avec ses actrices fétiches et livre sa vision du cinéma. A Locarno, le retour intranquille de Yolande Zauberman. Son documentaire « M » fait découvrir le scandale méconnu de la pédophilie dans la communauté ultra-orthodoxe de Tel-Aviv. Révélée par « Divines », Oulaya Amamra, à la conquête de son rêve de comédienne. César du meilleur espoir féminin pour « Divines » en 2017, Oulaya Amamra joue avec Isabelle Adjani et Vincent Cassel dans « Le Monde est à toi », de Romain Gavras. Camille Cottin : « Il est encore possible de rire de tout ». C’était mieux avant ? (3/6). La comédienne rejette l’idée d’un cinéma désormais corseté par des tabous. Selon elle, le grand écran peut tout traiter avec humour, pour peu que le film fasse vivre un univers riche et qu’il dépasse les clichés. « Il faut agir vite pour ne pas laisser Oleg Sentsov mourir ». Un collectif de personnalités, parmi lesquelles la ministre de la culture, Françoise Nyssen, Jean-Luc Godard et Ken Loach, lance dans « Le Monde » un appel à la libération du cinéaste ukrainien. La création de l’Oscar du film populaire agite Hollywood. Cette réforme et la réduction de la durée de la cérémonie devraient être effectives dès février 2019. Reprise : « The Intruder », grand film maudit de Roger Corman. Œuvre très personnelle sur le thème de la ségrégation, le long-métrage ressort en salle. Yacouba Sylla, le soufi éclairé qui construisait des salles obscures. Au milieu du XXe siècle, le guide religieux a participé à l’essor du septième art en Côte d’Ivoire en édifiant des cinémas dans plusieurs villes du pays. « Ultra rêve » : trois films, un maelström de fantasmes. Un programme de courts-métrages entérine l’existence d’une veine antinaturaliste dans le cinéma français. « Il se passe quelque chose » : duo de contraires sur les routes de Camargue. Entre fiction et documentaire, Anne Allix a réalisé une œuvre composite. « Le monde est à toi » : ricanements en bonne compagnie. La comédie criminelle de Romain Gavras pâtit d’un humour lourdement narquois. « Sur la plage de Chesil » : Ian McEwan se trahit lui-même. Le film de Dominic Cooke a été adapté pour le cinéma par l’écrivain, qui défait le travail accompli dans son roman. « Capitaine Morten et la reine des araignées » : marionnettes maritimes. Si les figurines et les décors de ce film d’animation estonien sont inventifs et séduisants, son scénario est plus ordinaire. « Equalizer 2 » : Denzel Washington reprend du service. Le réalisateur Antoine Fuqua signe le deuxième volet de cette franchise adaptée d’une série télévisée des années 1980. « Under the Tree » : l’arbre de la discorde. Hafsteinn Gunnar Sigurosson signe une tragi-comédie réglée comme du papier à musique qui manque parfois de nous faire suffoquer. « Destination Pékin » : sans les grues, ça aurait pu. L’irruption de deux personnages inspirés de poncifs homophobes nuit gravement à ce film d’animation américano-chinois par ailleurs anodin. DVD : un « Dernier Face à face » à la beauté lyrique. Le western de Sergio Sollima, réalisé en 1967, vient d’être édité en DVD et Blu-ray. Le grand défilé d’Isabelle Adjani. Notre chroniqueur a encore frappé : après les vestiaires d’Orelsan et d’Etienne Daho, Marc Beaugé scrute celui de l’actrice qui revient dans les salles le 15 août avec « Le Monde est à toi » de Romain Gavras. De quoi lui tirer notre chapeau ? Mimsy Farmer, changement de décor. De la lumière à l’ombre. L’actrice, figure du mouvement hippie, a connu une carrière fulgurante dans les années 1970. Retirée dans le Loiret, elle travaille avec son mari, sculpteur et décorateur pour le cinéma. A Douarnenez, un festival de cinéma saute-frontière. La 41e édition de la manifestation bretonne célèbre, jusqu’au 25 août, les « Peuples des Congo(s) ». Spike Lee, le retour du combattant. Après douze ans de traversée du désert, le réalisateur, infatigable militant de la cause noire, revient avec « BlacKKKlansman », Grand Prix du jury à Cannes. Alexandre Medvedkine, locomotive de l’agitprop. Les artistes prennent le train (1/6). En 1932, le cinéaste soviétique parcourt l’URSS à bord de trois wagons pour filmer moujiks et ouvriers et leur projeter aussitôt le résultat. Le grand défilé de Charlotte Gainsbourg. Après les vestiaires d’Etienne Daho et d’Isabelle Adjani, notre chroniqueur Marc Beaugé scrute celui de l’actrice et chanteuse, qui se produit cet été sur plusieurs scènes musicales, dont celle de la Route du Rock. Toujours avec un certain style. Asia Argento aurait acheté le silence d’un homme l’ayant accusée « d’agression sexuelle ». Selon le « New York Times », l’affaire remonte à 2013 et concerne un homme mineur au moment des faits. « Hypocrisie », tentative de « discréditer » #metoo : réactions aux accusations contre Asia Argento. Le « New York Times » affirme que l’actrice italienne aurait agressé sexuellement un acteur alors qu’il était encore mineur. L’actrice Asia Argento, l’accusatrice accusée. La comédienne a versé 380 000 dollars à un acteur qui l’accusait d’agression sexuelle lorsqu’il était encore mineur. Xavier Dolan, Steve McQueen et Claire Denis à Toronto. Du 6 au 16 septembre, 300 films seront présentés lors du 43e Festival de cinéma, dont certains en première mondiale. « Miracle à Santa Anna » : quand Spike Lee racontait la campagne d’Italie des GI noirs. Bloqué en 2008 à cause d’un conflit avec la filiale de distribution du groupe TF1, le film sort enfin dans les salles françaises. « BlacKkKlansman » : Spike Lee attaque le suprémacisme blanc. Le réalisateur adapte le récit d’un policier noir qui infiltra le Ku Klux Klan et le relie à l’Amérique de Trump. Asia Argento accusée d’avoir payé un homme qui voulait la poursuivre pour agression sexuelle. Selon le New York Times, l’affaire remonte à 2013 et concerne l’acteur et musicien Jimmy Bennett, mineur au moment des faits. L’actrice allemande Emma Loman porte plainte pour viol contre Harvey Weinstein. La mannequin et actrice a engagé une action en justice lundi pour des faits remontant à 2006, durant le Festival de Cannes. Jeu de piste entre Picasso et Godard. A Arles, les Rencontres de la photographie mettent en regard deux « monstres sacrés » du XXe siècle, jusqu’au 23 septembre. « The Last of Us » : « Dead Man » au temps des migrants. Ce film sans paroles d’Ala Eddine Slim suit « l’évaporation » d’un homme en forêt, après une traversée en mer interrompue. « King : de Montgomery à Memphis » : le groove de Martin Luther King. La voix du pasteur vibre dans ce documentaire de 1970, inédit en France. « Silent Voice » : une malédiction commune. Avec précision psychologique et minutie graphique, Naoko Yamada évoque le handicap et le harcèlement scolaire. « Caniba » : l’anthropophagie en gros plan. Consacré à Issei Sagawa, le « Japonais cannibale », le documentaire de Véréna Paravel et Lucien Castaing-Taylor ne laisse pas indifférent. « En eaux troubles » : Jurassic Shark. Une production sino-américaine signée Jon Turteltaub tente de faire revivre le mégalodon, monstre des océans. « Lukas » : un énième épisode des aventures de « JCVD ». Dans ce film de Julien Leclercq, sans âme, Jean-Claude Van Damme interprète toujours le même rôle d’« action hero ». « O Grande Circo Mistico » : un siècle de cartes postales coquines. Le film de Carlos Diegues, très (trop) allusif sur l’histoire du Brésil, laisse une sensation de futilité. Reprise : « Les Producteurs », Mel Brooks et le printemps d’Hitler. Un demi-siècle après une sortie tumultueuse aux Etats-Unis, en mars 1968, le film revient sur grand écran. Danny Boyle renonce à réaliser le prochain James Bond. Le réalisateur britannique a quitté le projet en raison de « différends artistiques ». Le tournage devait commencer en décembre. L’actrice Asia Argento « nie toute relation sexuelle » avec l’homme qui l’accuse d’agression. L’actrice italienne est accusée par le « New York Times » d’avoir agressé sexuellement un jeune acteur, mineur au moment des faits. Ce dernier ne s’est pas encore exprimé. Du monstre diabolique à l’animal domestique, qu’est-il arrivé au dragon ?. Figure mythologique emblématique de la fantasy, le dragon d’aujourd’hui en dit long sur notre contexte social, nos craintes et notre rapport à la nature. Kevin Spacey visé par une nouvelle accusation d’agression sexuelle. Les faits remontent au mois d’octobre 2016. Une première plainte pour des faits bien plus anciens, datant de 1992, avait déjà été déposée à Los Angeles en avril 2018. « Le traumatisme a refait surface », explique l’accusateur d’Asia Argento. L’acteur Jimmy Bennett, qui affirme avoir subi sur une agression sexuelle commise par l’actrice, a dit pourquoi il n’avait pas parlé jusqu’ici. App Store, Google Play… Netflix ne veut plus passer à la caisse. Pour s’abonner, les utilisateurs français sont désormais redirigés vers le site mobile, pour éviter la commission de 30 % que prennent ces plates-formes. Filmer avec un smartphone. Les tutoriels artistiques (6/6). Sur Internet, marques et professionnels comme le cinéaste Michel Gondry donnent leurs conseils pour les téléphones portables. Alex Lutz : « Guy, c’est moi dans trente ans ». Dans « Guy », son deuxième film en tant que réalisateur, l’humoriste incarne un vieux crooneur incapable de décrocher. Un double qui lui permet de conjurer le temps qui passe. Russie : Pompeo exige de « libérer immédiatement » le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov. Le cinéaste, opposé à l’annexion de la Crimée par Moscou, est détenu en Russie, où il a cessé de s’alimenter depuis plus de cent jours. Une actrice allemande porte plainte pour viol contre Harvey Weinstein. La mannequin et actrice, qui a choisi de s’exprimer sous le pseudonyme d’Emma Loman, a engagé une action en justice lundi pour des faits remontant à 2006, durant le Festival de Cannes. Dominique Besnehard et Jacques Doillon retombent en enfance. Au festival du film francophone d’Angoulême le réalisateur d’« Un sac de billes » et de « La Drôlesse » et le jeune directeur de casting de ces films devenu directeur de la manifestation ont présenté les films de Doillon consacrés à l’enfance. A Angoulême, comédies sociales à la française. La onzième édition du festival du film francophone, dirigé par Dominique Besnehard, est marquée par la récurrence du thème de l’engagement social ou politique, traité sur le mode comique. Mort du dramaturge américain Neil Simon à 91 ans. Au cours de sa carrière, il a remporté un prix Pulitzer, en 1991 pour « Lost Yonkers », un Golden Globe et trois Tony, le Molière américain du théâtre. A Angoulême, la comédie a la fibre sociale. Le Festival du film francophone propose, aux côtés d’avant-premières fédératrices, un programme audacieux. Lee Chang-dong : « La partition de la Corée est tapie au fond de notre vie ». Le réalisateur sud-coréen explique la genèse de « Burning » et son choix d’un lieu de tournage proche de la frontière. « Burning » : trio brûlant dans une Corée de cendres. Lee Chang-dong signe son film le plus abstrait, le plus beau, le plus surprenant, entre thriller et brûlot social. Les pionnières retrouvées du cinéma muet. La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, à Paris, organise un cycle de films réalisés ou produits par des femmes. « Sauvage » : les émois de Léo, d’un corps à l’autre. Ce portrait d’un jeune prostitué en quête de tendresse est interprété avec intensité par Félix Maritaud. Camille Vidal-Naquet : « Le film est très atténué par rapport à la réalité ». Le réalisateur de « Sauvage » a passé trois ans comme bénévole dans l’association Aux captifs, la libération. « De chaque instant » : Nicolas Philibert à l’école de la douleur. Après le Louvre, l’école, et la Maison de la radio, le documentariste a filmé pendant des mois la formation d’élèves infirmières et infirmiers. « Guy » : Alex Lutz connaît la chanson. L’humoriste passe devant et derrière la caméra pour ce faux documentaire sur les années Top 50. A voir. « Sollers Point » : un visage sombre de Baltimore. Le réalisateur Matthew Porterfield explore le quartier afro-américain d’une ville aux multiples plaies sociales. « 22 Miles » : Mark Wahlberg, agent secret à l’ère Trump. L’acteur interprète un tueur d’élite dans le film d’action au rythme frénétique de Peter Berg. « Bonhomme » : le handicap montré sans pathos. Dans le film de Marion Vernoux, Ana Girardot et Nicolas Duvauchelle incarnent gracieusement un jeune couple dont la vie bascule après un accident de voiture. « Il ou elle » : transgenre, pas de quoi en faire un drame. Le film d’Anahita Ghazvinizadeh est la photographie subtile d’une famille américaine confrontée à la transition sexuelle d’un de ses enfants. « Reine d’un été » : jouer et s’ennuyer dans le Brandebourg. Le premier long-métrage de Joya Thome mêle aventures enfantines et apprentissage du cinéma. A Venise, Damien Chazelle met la Mostra sur orbite. Le réalisateur de « La La Land » a ouvert le festival avec « First Man », sur la vie de l’astronaute Neil Armstrong. Alfonso Cuaron, à la Mostra de Venise et sur Netflix. Son film « Roma », produit par Netflix, sera disponible en avant-première sur la plate-forme. Ce choix, qui lui avait valu d’être écarté de Cannes, est revendiqué par le cinéaste. Gérard Depardieu accusé de viols et agressions sexuelles. L’acteur « conteste absolument toute agression, tout viol », a réagi son avocat, Me Hervé Temime qui a regretté « le caractère public de la procédure ». Un remake délirant de « Shrek » réalisé par 200 artistes. En 2001 sortait le film d’animation « Shrek ». 200 artistes lui rendent hommage dans un remake délirant : « Shrek Retold ». A Nantes, on défend les « 3 Continents » du cinéma. Le festival, qui s’est achevé le 27 novembre, a fait découvrir des auteurs majeurs d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Amazon investit dans les séries françaises pour rattraper Netflix. Le géant de la vente en ligne lance son premier feuilleton made in France. Il cherche ainsi à concurrencer le leader de la vidéo à la demande par abonnement, en avance pour les productions hexagonales. La filière audiovisuelle dénonce la réforme des aides du CNC. Le Centre national du cinéma et de l’image animée va réduire de 11 % son soutien au secteur au cours des deux prochaines années. Marcelo Martinessi : « Le cinéma paraguayen n’a ni structure, ni industrie, ni institut ». Le réalisateur du long-métrage « Les Héritières » déplore qu’il soit si difficile de tourner des films dans son pays, faute de financement. « Les Héritières » : chute et renouveau au Paraguay. Le réalisateur Marcelo Martinessi signe un film délicat sur l’émancipation forcée d’une sexagénaire. « Les Veuves » : le noir sied à Steve McQueen. Le cinéaste britannique s’aventure dans le « film de casse », qu’il teinte de gravité et de mélancolie. « Le Grinch » : le miteux croquemitaine revient gâcher Noël. Dénué de personnalité propre, le film d’animation de Yarrow Cheney et Scott Mosier mange un peu à tous les râteliers. « A Bread Factory, Part 1 » : entre manifeste et sitcom. Le réalisateur Patrick Wang consacre un film fleuve au sort d’un centre culturel d’une ville américaine moyenne. « Derniers jours à Shibati » : chronique d’une destruction annoncée. Hendrick Dusollier s’est glissé dans les ruelles d’un quartier pauvre de Chongqing. « La Permission » : une rebelle sous contrôle. Une capitaine d’équipe féminine de futsal, en Iran, se voit interdire par son mari de quitter le territoire pour disputer un match, comme la loi l’y autorise. « Voyage à Yoshino » : une contemplation béate de la nature. Naomi Kawase filme Juliette Binoche dans une forêt au Japon pour une plongée métaphysique simpliste. « Gutland » : sous les sillons, de vilains secrets. Dans la campagne luxembourgeoise, Govinda Van Maele tente d’installer un hybride de film noir et de fantastique, sans grand succès. Etudier le cinema sans se faire de films. En France, plusieurs écoles de cinema de qualité permettent de se former et de développer des réseaux nécessaires à une bonne insertion. Mais pas facile d’y entrer. Mort de Samuel Hadida, producteur de « True Romance », « Le Pacte des loups » et « Resident Evil ». L’homme de cinéma français est mort à l’âge de 64 ans, lundi 26 novembre, en Californie. Il a largement contribué à la diffusion des films de genre américains et asiatiques en France. Carloto Cotta, caméléon du cinéma portugais. Dans « Diamantino », le Latin ­romantique à la fine moustache s’est transformé en clone de star de football – tendance Cristiano Ronaldo. « Diamantino » : un footballeur au pays des images. Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt signent un premier long-métrage plein de fantaisie autour d’un joueur naïf, victime de son statut médiatique. Le cinéma de Bertolucci en quatre scènes cultes. On lui doit « Le Dernier Tango à Paris », « 1900 », « Le Dernier Empereur » ou encore « Little Buddha ». Le réalisateur italien Bernardo Bertolucci est mort ce 26 novembre à l’âge de 77 ans. Netflix, bon géant ou King Kong du cinéma ?. Le service de vidéo à la demande, qui produit de nombreux contenus, dont des films salués par la critique, contourne toujours les règles du monde du cinéma, rappelle Thomas Sotinel, journaliste au service Culture du « Monde ». Arte fait son cinéma en décembre. La chaîne de télévision propose, pour un mois, son festival numérique consacré aux jeunes auteurs européens. La mort de Maria Pacôme. La comédienne est décédée le 1er décembre à l’âge de 95 ans. Ses rôles au cinéma, notamment dans « La Crise » ou « Les Sous-doués », resteront. Amoureuse de théâtre, elle a aussi créé plusieurs pièces. « Les Confins du monde », un film de guerre au cœur des ténèbres. Le film de Guillaume Nicloux, qui revient sur les prémices du conflit indochinois, plonge son héros, incarné par Gaspard Ulliel, dans la moiteur du nord Vietnam. Retour sur un tournage compliqué. Roberto Minervini :« nous sommes assis sur une poudrière ». Le réalisateur veut témoigner avec son film de la violence et du racisme dans le sud des Etats-Unis. A Moscou, le procès kafkaïen du réalisateur Kirill Serebrennikov. Assigné en résidence surveillée depuis dix-huit mois, le metteur en scène poursuit son travail artistique par le truchement de son avocat. « Leto » : par la grâce du rock, en Union soviétique. Kirill Serebrennikov évoque avec une euphorie élégiaque la scène rock du Leningrad des années 1980. Jean-Louis Trintignant : « Je suis un raté qui a eu beaucoup de chance ». A l’occasion de son retour sur scène, au Théâtre de la Porte-Saint-Martin à Paris, l’acteur revient sur sa vie et sa carrière. Les cinémas Pathé pouponnent des réserves animalières virtuelles. Des courts-métrages de The Wild Immersion sur la jungle et le monde marin sont proposés dans deux salles parisiennes, à Beaugrenelle et La Villette. « Les Confins du monde » : Guillaume Nicloux se perd dans la jungle. Le réalisateur propose sur la guerre d’Indochine un film ambitieux, mais travaillé par la seule obsession de la virilité. « Marche ou crève » : face à la réalité du handicap. Margaux Bonhomme réussit dans une fiction à filmer avec justesse les sacrifices de ceux qui vivent quotidiennement avec une personne handicapée. « Cassandro the Exotico ! » : rencontre avec une diva du catch mexicain. Marie Losier brosse un portrait beau et sensible d’un personnage hors norme. «  What you gonna do when the world’s on fire ? » : naître et être noir en Louisiane. Le documentaire, galerie de portraits d’habitants de La Nouvelle-Orléans, montre les limites de la méthode Minervini. « Pig » : un serial killer chez les cinéastes iraniens. Thriller loufoque, le septième long-métrage de Mani Hghighi est une satire féroce du régime de Téhéran. « Pupille » : l’adoption de X à Z. Elodie Bouchez, Sandrine Kiberlain et Gilles Lellouche tentent de donner chair à ce qui reste avant tout une enquête sur l’accouchement sous X. « Assassination Nation » : « Girl power » à Salem. Le film de Sam Levinson surfe sur la vague « Spring Breakers » mais en propose une version aseptisée. « Monsieur » : l’écrivain Jean d’Ormesson et son pouvoir vus par un Laurent Delahousse fasciné. Ce portrait de l’Académicien mort en 2017 s’intéresse avant tout à son aura médiatique et à ses liens avec les puissants. DVD : « Midi Minuit Fantastique, L’Intégrale : Volume 3 ». Le troisième volume de cette intégrale consacrée à la mythique revue des années 1960 s’accompagne d’un DVD exhumant six courts-métrages et des documents rares. L’acteur et humoriste Kevin Hart va présenter les Oscars 2019. Il a notamment joué dans « Jumanji : bienvenue dans la jungle » (2017) et « Back to school », qui sort mercredi 5 décembre en France. Roberto Minervini : « Nous sommes assis sur une poudrière ». Avec son documentaire « What You Gonna Do When the World’s on Fire? », le réalisateur veut témoigner de la violence et du racisme dans le sud des Etats-Unis. « Astérix - le secret de la potion magique » : potion un peu fade. Le film d’animation, consacré au célèbre héros de BD Gaulois, s’appuie sur une histoire originale d’Alexandre Astier. Il est comme ça… Franck Dubosc. Chronique. Chaque semaine, notre journaliste Philippe Ridet croque une personnalité qui fait l’actualité. Comme le comédien, soutien inattendu des « gilets jaunes ». Le « motion smoothing » des télés HD dans le viseur de Tom Cruise et du monde du cinéma. L’acteur dit tout le mal qu’il pense des technologies « d’interpolation vidéo », censées fluidifier les mouvements au risque de trahir l’intention artistique des cinéastes. L’humoriste Kevin Hart renonce à présenter les Oscars, à cause de l’exhumation d’anciens tweets homophobes. L’académie des Oscars doit maintenant trouver un remplaçant pour la cérémonie, qui se tiendra le 24 février 2019. Un cours de dessin avec Yoichi Kotabe, maître de l’animation japonaise. À 82 ans, ce compagnon de longue date de Hayao Miyazaki et Isao Takahata a animé un atelier exceptionnel d’une semaine, en Alsace, devant des professionnels conquis. La palme de la brouille entre Kore-eda et le gouvernement nippon. Le cinéaste est controversé pour ses critiques de la politique économique et sociale menée par le premier ministre, Shinzo Abe. « Une affaire de famille » : l’amour à la dérobée. Avec son clan de voleurs, échantillon de l’humanité, le cinéaste Hirokazu Kore-eda émerveille et bouleverse. Hommage : Sergio Leone, à la recherche du cinéma perdu. La Cinémathèque française accueille une exposition consacrée au maître du trompe-l’œil et une rétrospective. Le film « Plaire, aimer et courir vite » de Christophe Honoré remporte le prix Louis-Delluc 2018. S’inspirant de sa jeunesse, le film réunit à l’écran Pierre Deladonchamps, Vincent Lacoste et Denis Podalydès. Bertolucci, Féret, Resnais… Les DVD et coffrets que « Le Monde » vous recommande pour Noël. Les critiques cinéma du « Monde » ont retenu une douzaine de DVD et coffrets à (s’)offrir en cette fin d’année. « Spider-Man : New Generation » : l’homme-araignée ressuscite et se multiplie. Une version en dessin animé aussi abracadabrante que réussie. « Mortal Engines » : un éloge de la rébellion dans les vapeurs du futur. Visuellement inventive, l’adaptation du roman de Philip Reeve accumule les clichés. « Pachamama » : révolte spontanée pour la Terre mère. Dans le film d’animation de Juan Antin, deux ados partent récupérer une statuette volée par leur roi, le Grand Inca. « Utoya, 22 juillet » : la terreur en temps réel. La tragédie sur l’île norvégienne, en 2011, est reconstituée en une expérience éprouvante pour le spectateur. DVD : « Les Camarades », un prolétariat sans romantisme. Récit de l’échec d’une lutte ouvrière à Turin, le film de Mario Monicelli (1963) est édité en version restaurée. « Nous les coyotes » : roman d’initiation à Los Angeles. Le film d’Hanna Ladoul et Marco La Via capte la métamorphose imperceptible d’un jeune couple dans la ville californienne. Roman Kolinka joue entre l’ombre et la lumière. Fils de Marie Trintignant et petit-fils de Jean-Louis, Roman Kolinka, 32 ans, tient le premier rôle dans « Maya », le film de Mia Hansen-Løve, en salle le 19 décembre. Alfonso Cuaron : « J’ai voulu explorer mes blessures familiales ». Le cinéaste mexicain, dont le film « Roma » est programmé sur Netflix, explique comment il s’est inspiré de sa propre histoire. Le patrimoine cinématographique est-il encore un bien commun ?. Depuis une vingtaine d’années, les films anciens sont beaucoup plus accessibles. Mais cette visibilité nouvelle s’appuie sur un système qui favorise l’industrie du cinéma au détriment des cinémathèques et des musées, analyse l’historienne Natacha Laurent. Le film « Roma », splendide récit intimiste d’une enfance mexicaine. Diffusé sur Netflix, le long-métrage du réalisateur mexicain Alfonso Cuaron, distingué en septembre par le Lion d’or à Venise, révèle une veine autobiographique. Alfonso Cuaron : « J’ai voulu explorer mes blessures familiales ». Le cinéaste mexicain, dont le film « Roma » est programmé sur Netflix, explique comment il s’est inspiré de sa propre histoire. Sondra Locke, qui fut l’égérie de Clint Eastwood, est morte. Nommée aux Oscars en 1968, l’actrice américaine, disparue à l’âge de 74 ans, était intimement et professionnellement liée au cinéaste. « Sergio Leone, une Amérique de légende » : un cinéaste homérique. Jean-François Giré suit le fil conducteur de l’enfance pour expliquer la personnalité et les engagements du metteur en scène italien. Disney a-t-il le droit de faire de l’expression africaine « hakuna matata » une marque déposée ?. Une pétition conteste le fait que cette expression swahilie, titre de la chanson du dessin animé « Le Roi lion », soit une marque déposée. Carey Mulligan : « Jeanette incarne les frustrations des femmes de ce temps-là ». L’actrice incarne une mère de famille sous l’ère Eisenhower dans « Wildlife », de Paul Dano. « Wildlife, une saison ardente » : l’adieu à la famille modèle américaine. Paul Dano, devenu réalisateur, conte avec sobriété l’entrée dans l’âge adulte d’un adolescent des années 1960. « The Happy Prince » : la figure complexe de l’écrivain. A travers les dernières années d’Oscar Wilde, Rupert Everett dresse le portrait d’un homme au talent exceptionnel privé de tous ses moyens de création. « Grass » : tranches de vie en résonance dans un café de Séoul. Hong Sang-soo poursuit sa peinture des affres sentimentales dans un film au noir et blanc épuré. « Basquiat, un ado­lescent à New York » : du chaos, une étoile est née. Sara Driver brosse une évocation magique du peintre américain, mort en 1988, à 27 ans. « Maya » : une gracieuse pause indienne. Le film de Mia Hansen-Love suit un ex-reporter de guerre, joué par Roman Kolinka, à Goa, où il réapprend à vivre. « Mon père » : une crise d’adolescence dans la cordillère des Andes. Le cinéaste Alvaro Delgado-Aparicio met en lumière les traditions ancestrales du Pérou. « Le Retour de Mary Poppins » : une super nanny à l’heure du numérique. L’actrice Emily Blunt dépoussière génialement le personnage de gouvernante-magicienne. Un film à voir en famille. « The Bookshop » : une librairie comme champ de bataille. Isabel Coixet adapte un roman de Penelope Fitzgerald en évitant les écueils du film en tweed. Cinéma : Rupert Everett, « intime » d’Oscar Wilde. Souvenirs d’enfance, œuvre, homosexualité… L’auteur du « Portrait de Dorian Gray » a marqué la vie de l’acteur. Mort de l’actrice et réalisatrice Penny Marshall, pionnière d’Hollywood. La réalisatrice américaine est morte lundi à Los Angeles à l’âge de 75 ans, a annoncé mardi son agent. Elle a succombé à des complications liées à son diabète. « Wildlife, une saison ardente » : l’adieu à la famille modèle. Paul Dano, devenu réalisateur, conte avec sobriété l’entrée dans l’âge adulte d’un adolescent des années 1960. Les Chinois peuvent enfin voir leur « voisin Totoro » au cinéma. Il aura fallu trente ans pour que le film d’animation du maître japonais Miyazaki soit diffusé dans les salles chinoises. Un moyen pour les deux pays d’opérer un rapprochement. « Aquaman » fait plouf. Le nouveau superhéros aquatique du studio Warner, issu de l’univers DC Comics, s’échoue laborieusement. « Soleil vert » ou les débuts de la conscience écologique sur grand écran. En 1973, le film de Richard Fleischer, avec Charlton Heston, décrivait un monde suffocant et apocalyptique. Un plaidoyer écologique qui a, depuis, fait de nombreux émules à Hollywood. Cinéma et télévision s’accordent sur les nouvelles règles de diffusion d’un film après sa sortie en salle. Les règles actuelles, fixées en 2009, étaient devenues totalement obsolètes du fait de l’émergence de Netflix et des Google, Amazon, Facebook et autres Apple. « La sortie de “Roma”, non pas en salle mais sur Netflix, est un moment triste mais qui fera date dans l’histoire du cinéma ». Dans sa chronique, Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde », estime que la distribution exclusive de cette œuvre à la télévision ou sur ordinateur est une aberration. Les 100 chefs-d’œuvre du cinéma qui ont le plus enthousiasmé les critiques du « Monde » depuis 1944. Plongée dans sept décennies d’archives du « Monde », à la découverte de 100 films qui, à leur sortie, ont été défendus avec ardeur par le journal. Retrouvez également les critiques publiées à l’époque. Les femmes, un atout au box-office. Une étude nous révèle que les films américains récents dans lesquels le rôle principal était tenu par une femme faisaient les meilleurs scores. Tous nos films préférés de 2018. Les critiques cinéma du « Monde » ont chacun(e) désigné les cinq œuvres qui les ont le plus ému(e)s et convaincu(e)s cette année. Quels sont les films les plus rediffusés sur les chaînes publiques en France ?. Est-ce un film avec Louis de Funès ou « Astérix et Cléopâtre » ? Les Décodeurs ont les réponses. Sur le point d’être inculpé pour « attentat à la pudeur », Kevin Spacey se justifie dans une étrange vidéo. L’acteur sera formellement inculpé d’« attentat à la pudeur » et de « coups » dans une semaine, selon la justice du Massachusetts. Les dessous d’une scène de « Miraï, ma petite sœur » expliquée par son réalisateur. Rencontre avec Mamoru Hosoda à l’occasion de la sortie de son film « Miraï, ma petite sœur » dans lequel il a pris ses propres enfants pour modèles. Quentin Dolmaire, acteur studieux. Depuis « Trois souvenirs de ma jeunesse », d’Arnaud Desplechin, en 2015, le comédien de 24 ans a eu pour seule ambition de jouer. Dans « Un violent désir de bonheur », de Clément Schneider, il incarne un moine en pleine Révolution française. « Miraï, ma petite sœur » : psyché enfantine à grand spectacle. Le cinéaste Mamoru Hosoda évoque, dans son nouveau film d’animation, les tourments d’un petit garçon de 4 ans. « Bumblebee » : « Transformer » et esprit de Noël. Mélange entre film d’action et « teen movie », ce « spin-off » de la saga est marqué par une douceur bienvenue. « Unfriended : Dark Web » : ultramodernes inquiétudes. Le film de Stephen Susco est un « screen life », qui instille la peur avec un écran d’ordinateur. « La Vie comme elle vient » : le charme discret de l’ordinaire. Le Brésilien Gustavo Pizzi filme avec justesse une famille troublée par le départ d’un enfant. « Good » : variations sur Rodolphe Burger. Patrick Mario Bernard signe un portrait atmosphérique du guitariste et chanteur, pendant la création de son dernier album. « Troppa Grazia » : Alba Rohrwacher en proie aux miracles. L’actrice est l’atout principal du film de Gianni Zanasi, par ailleurs prisonnier de son goût pour la belle image. « Un violent désir de bonheur » : l’esprit de révolution. Le jeune cinéaste Clément Schneider fait résonner les révoltes d’hier avec celles d’aujourd’hui. « L’Homme fidèle » : recueil d’énigmes amoureuses. Louis Garrel filme une histoire triangulaire avec Laetitia Casta et Lily-Rose Depp. Un réarrangement radical d’une figure du cinéma français : la scène de rupture. « La Vie comme elle vient » : le charme discret de l’ordinaire. Le Brésilien Gustavo Pizzi filme avec justesse une famille troublée par le départ d’un enfant. Quels sont les films les plus diffusés et les acteurs les plus présents à la télévision ?. Vous les avez vus et revus… depuis 1957, au jeu des rediffusions, les chaînes françaises font la part belle aux films français. De Funès reste l’acteur le plus présent à la télévision. Sur les dix dernières années, c’est Will Smith qui a crevé l’écran. Quels sont les films les plus diffusés et les acteurs les plus présents à la télé française ?. Vous les avez vus et revus depuis 1957. Au jeu des rediffusions, les chaînes françaises privilégient... les films français. James Ivory, jeune cinéaste de 90 ans. Il a reçu, en mars, son premier Oscar pour le scénario de « Call Me by Your Name ». Un sacre pour le réalisateur américain qui n’a rien perdu de sa liberté de penser et d’agir. Le réalisateur hongkongais Ringo Lam est mort. Le spécialiste de films d’action a été retrouvé inanimé dans son lit par sa femme samedi. M. Lam avait 63 ans. Il a notamment inspiré Quentin Tarantino avec « City on Fire ». La fréquentation en salle a baissé de 4,25 % en 2018. La canicule, la Coupe du monde de football et l’absence de grosses productions américaines expliqueraient ce recul. Cinéma : Ryusuke Hamaguchi et la mémoire du désastre. L’œuvre du réalisateur japonais est marquée par le tsunami qui a touché l’Archipel, en mars 2011. « Asako I et II » : éternel recommencement amoureux. Le nouveau film du cinéaste japonais Ryusuke Hamaguchi est d’une richesse et d’une sensibilité rares. Jonathan Cohen joue son drôle. Depuis Serge Le Mytho sur Canal+, il s’est imposé dans le rôle du meilleur pote. Aujourd’hui, l’acteur de 38 ans qui s’inscrit dans la lignée d’un Ben Stiller, a droit à son « vrai » premier rôle dans la comédie « Premières vacances ». « Les Tuche 3 » : un vent de folie douce souffle à l’Elysée. Ce troisième volet de la saga consacrée à cette famille zinzin constitue une surprise revigorante. Un rêve de cinéma. Au Festival de Rotterdam, le réalisateur thaïlandais Apichatpong Weerasethakul a proposé un concept poétique d’hôtel-cinéma. Césars 2018 : « 120 battements par minute » et « Au revoir là-haut » en tête des nominations. La 43e cérémonie des Césars, qui sera animée par l’acteur Manu Payet, se déroulera le vendredi 2 mars Salle Pleyel. #metoo : après des protestations, le fondateur d’Atari privé d’un prix. Nolan Bushnell, accusé de management sexiste et toxique, devait recevoir le Pioneer Award à la prochaine conférence des développeurs de jeu. Les organisateurs ont réexaminé leur choix. « Centaure » : un western au cœur du Kirghizistan. Le cinéaste Aktan Arym Kubat utilise la dimension symbolique pour dépeindre une société dans laquelle la tradition est menacée. « Sparring » : Mathieu Kassovitz, jusqu’au dernier round. Dans la peau d’un boxeur, filmé par Samuel Jouy, l’acteur insuffle force et grandeur tragique. « Une saison en France » : dix mois pour prendre racine. Le cinéaste Mahamat-Saleh Haroun peint avec pudeur les deuils et les espoirs d’un père migrant. Au Liban, le film « L’Insulte » ouvre une brèche dans l’amnésie post-guerre civile. Le long-métrage de Ziad Doueiri traite du massacre de chrétiens à Damour. « L’Insulte » : guerre civile au prétoire. Le cinéaste Ziad Doueiri tente de décomposer les tenants et les aboutissants de l’histoire du Liban depuis un demi-siècle. « Oh Lucy ! » : entre comédie dépressive et drame cocasse. Atsuko Hiranayagi filme le périple du Japon en Californie d’une vieille fille à la recherche de sa nièce. Christa Théret, actrice à l’aise en peau d’ours. Christa Théret, 26 ans, poursuit la trajectoire qu’elle s’est fixée, loin des rôles « faciles ». Dans « Gaspard va au mariage », elle incarne une jeune fille qui s’identifie à un ours. Les mercredis de l’angoisse du cinéma d’auteur. Le succès d’un film se joue dès la première journée. Les équipes scrutent fébrilement le nombre d’entrées. Un bon départ permet de rester à l’affiche et d’être ainsi rentable. « Wonder Wheel » : Woody Allen, l’art de l’intimité transfigurée. Le cinéaste américain est de nouveau accusé d’abus sexuels par sa fille. Woody Allen : « La grande roue est une métaphore de la vie ». Passion, jalousie, haine, solitude… rien n’a changé depuis les Grecs anciens, estime le réalisateur de « Wonder Wheel ». « Gaspard va au mariage » : scènes de ménagerie en Limousin. Dans un zoo, la comédie d’Antony Cordier séduit avec ses personnages fantasques. Au Plaza d’Antananarivo, les Malgaches retrouvent le goût du cinéma après plus de quinze ans sans salles. Un premier cinéma moderne vient d’ouvrir ses portes sur la Grande-Ile. Son patron ambitionne d’avoir « les mêmes blockbusters qu’en Europe ». Sandrine Bonnaire : « Ma cité HLM, c’était comme un village ». Sandrine Bonnaire raconte son enfance, à Grigny, dans une famille modeste de onze enfants. Et sa rencontre avec Maurice Pialat, « son mentor ». Justin Timberlake, né pour le succès. Enfant-star de Disney, meneur d’un boys band avant de triompher en solo, Justin Timberlake s’impose désormais au cinéma où il joue dans le dernier Woody Allen, « Wonder Wheel ». Un apéro avec Mélanie Thierry : « Je serai toujours une banlieusarde ». Sous ses airs de Joconde, la comédienne sait tout jouer, y compris la partition durassienne de « La Douleur », adaptée au cinéma par Emmanuel Finkiel. Rencontre avec les « héros du Thalys », portés à l’écran par Clint Eastwood. Le 21 août 2015, trois Américains neutralisent un terroriste djihadiste dans le Thalys. Aujourd’hui, ces citoyens ordinaires incarnent leur propre rôle devant la caméra de Clint Eastwood. Une expérience hors norme, cathartique. Jonas Mekas : « Il faut voler les films qu’on aime ! ». Agé de 95 ans, le cinéaste et poète, figure de l’underground new-yorkais, publie ses souvenirs. Reprise : quand John Carpenter explorait le cinéma chinois. Le film « Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du mandarin » (1986) revient en salle. Que paie-t-on exactement quand on achète une place de cinéma ?. TVA, part des exploitants, rémunération des acteurs… « Dessine moi l’éco » décortique les différents éléments qui entrent en compte dans la définition du prix d’un ticket de cinéma. « Les Tuche 3 » : un vent de folie douce souffle à l’Elysée. Ce troisième volet de la saga consacrée à cette famille zinzin constitue une surprise revigorante. L’actrice Uma Thurman témoigne avoir été agressée par Harvey Weinstein. L’héroïne des films « Kill Bill » s’est confiée dans une interview donnée au « New York Times ». Bob Iger, le patron qui redessine Disney. Le PDG de la compagnie a ranimé un empire de Mickey à bout de souffle. Le groupe, qui présente mardi ses résultats trimestriels, s’apprête à racheter la majeure partie de Fox. Face au scandale, le cinéma se choisit des sous-titres. Pour échapper à la censure ou déjouer les polémiques, plusieurs films ont changé de nom. Dernier en date, « Padmavati », un film indien qui attise la fureur des fondamentalistes. Uma Thurman accuse Harvey Weinstein d’agression. L’actrice dénonce les agissements du producteur et le comportement sadique du réalisateur Quentin Tarantino. A Gérardmer, du sang neuf pour le cinéma d’horreur. La 25e édition du Festival international du film fantastique a témoigné d’un souci de secouer le film de genre. « Jusqu’à la garde » : un foyer réduit en cendres. Pour son premier long-métrage, Xavier Legrand montre la destruction d’une famille par l’un des siens. « Les Initiés », le film d’un double tabou en Afrique du Sud. La sortie du film de John Trengove, qui raconte une histoire charnelle entre deux adolescents dans un camp d’initiation xhosa, suscite un scandale en Afrique du Sud. Xavier Legrand, un tragédien derrière la caméra. Le réalisateur de « Jusqu’à la garde », âgé de 38 ans, s’est formé sur les scènes de théâtre. Affaire Weinstein, pratiques sur les tournages... la réponse de Tarantino à Uma Thurman. Le réalisateur américain est revenu, dans une interview au site « Deadline Hollywood », sur les critiques adressées par son actrice phare. Agents nazis, Françafrique ou guérilla marxiste : créez votre propre synopsis pour le troisième « OSS 117 ». Si vous faites partie des nombreux fans ravis par l’annonce d’un nouveau film « OSS 117 », voici de quoi vous faire patienter avant d’en savoir plus sur le synopsis. « Human Flow » : vies mutilées et abri cinématographique. L’artiste dissident Ai Weiwei rend compte de l’ampleur du drame des réfugiés à travers le monde. « The Ride » : western contemporain dans le Dakota. La documentariste Stéphanie Gillard filme une chevauchée annuelle qui célèbre le massacre de Wounded Knee. « England Is Mine » : la rock star en son cocon. Le réalisateur Mark Gill dresse un portrait de Stephen Morrissey, âme des Smiths, en adolescent. « Revenge » : film d’horreur et question du genre. La réalisatrice Coralie Fargeat se risque au film de « viol et vengeance », mais abuse du symbolisme. DVD : jeux d’ombre et de lumière de Fritz lang. « Espions sur la Tamise », film de propagande antinazie du cinéaste ayant fui l’Allemagne hitlérienne, ressort en haute définition. Reprise : John Cassavetes face à la vulnérabilité enfantine. Son deuxième long-métrage, « Un enfant attend », invisible pendant des décennies, ressort en salle. « Atelier de conversation » : un havre de paix dédié à la parole en plein Paris. Le documentariste Bernhard Braunstein filme les ateliers organisés par la Bibliothèque publique d’information au Centre Pompidou. « Le Voyage de Ricky » : le petit moineau qui se croyait cicogne. Malgré la relative banalité de son graphisme, le film d’animation de Toby Genkel et Reza Memari est porté par un vent de folie poétique. « Vivir y otras ficciones » : vivre au-delà du handicap. A mi-chemin entre documentaire et fiction, le film de Jo Sol s’interroge sur l’émancipation des handicapés par rapport à leur corps malade. « Cro Man » : une fable préhistorique par le père de Wallace et Gromit. La première réalisation cinématographique en solitaire de Nick Park manque de subtilité et de complexité. « Ni juge, ni soumise » : la magistrate et le petit théâtre de la justice. L’équipe de l’émission documentaire « Strip-Tease » est passée au grand écran, avec plus ou moins de réussite. « Le Labyrinthe : Le Remède mortel » : un mix raté entre « Mad Max » et zombies. Le troisième volet de la saga pour adolescents signé Wes Ball est tristement prévisible. Disney annonce des films Star Wars dirigés par les créateurs de « Game of Thrones ». David Benioff et D. B. Weiss plancheront sur cette série de films, qui sont distincts de la trilogie en cours, dès que la dernière saison de « Game of Thrones » sera terminée. « Jusqu’à la garde » : Xavier Legrand, un tragédien derrière la caméra. Agé de 38 ans, le réalisateur de « Jusqu’à la garde » s’est formé sur les scènes de théâtre. Il sort son premier long-métrage, déjà primé à la Mostra de Venise. « Le 15 h 17 pour Paris » : la légende naît de l’ennui. Clint Eastwood s’attache aux vies ordinaires des trois Américains qui ont empêché, en 2015, un carnage à bord du Thalys. « Cinquante nuances plus claires » : un soap opera sous perfusion. Les rapports sadomasochistes du couple sur lequel est bâtie la saga s’achèvent dans une conjugalité conventionnelle sponsorisée. Ces acteurs coupés au montage. Régulièrement, des acteurs ont la désagréable surprise de se retrouver relégués au second plan ou coupés au montage. Une mésaventure qui frappe aussi des stars telles que Jessica Chastain dans le nouveau film de Xavier Dolan. L’insoutenable intensité de Daniel Day-Lewis. L’acteur pousse la pratique de son art à l’extrême. Un investissement si éprouvant que le Britannique pense à chaque fois raccrocher. A 60 ans, son rôle d’un grand couturier dans « Phantom Thread » pourrait lui valoir un quatrième Oscar. Vous détestez vous faire spoiler ? Vous avez tort. Deux chercheurs de l’université de San Diego l’ont montré : on a tendance à mieux apprécier une histoire lorsqu’on en connaît la fin. Suicide de l’ex-manager de Rose McGowan, « victime collatérale » de l’affaire Weinstein selon sa famille. La productrice Jill Messick, bipolaire et dépressive, a mis fin à ses jours jeudi à Los Angeles. La sidération selon Steven Spielberg. La caméra se rapproche lentement d’un visage au regard figé : pourquoi  rencontre-t-on si fréquemment ce plan  dans l’œuvre du réalisateur américain ? Le compositeur islandais Johann Johannsson est mort. Agé de 48 ans, le compositeur a été nommé deux fois aux Oscars, et notamment pour la bande originale de « Sicario », de Denis Villeneuve. Les causes de sa mort sont inconnues. Mort de John Gavin, ancien acteur et diplomate américain. L’acteur avait notamment été à l’affiche de « Psychose » d’Alfred Hitchcock avant de devenir ambassadeur des Etats-Unis au Mexique. Daniel Day-Lewis, aux extrêmes de l’incarnation. Pour s’approprier ses personnage, l’acteur s’épuise et pense à chaque fois raccrocher. Son rôle d’un grand couturier dans « Phantom Thread » pourrait lui valoir un quatrième Oscar. Sortie en salle sous haute tension pour « L’Insoumis », de Gilles Perret. Le documentaire, qui relate la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, a été déprogrammé à Marseille. Agressions sexuelles : l’Etat de New York assigne le studio Weinstein en justice. Au terme de quatre mois d’enquête, le procureur de New York soupçonne l’entreprise de violations des droits de l’homme et du droit du travail. Le grand défilé de Jean Dujardin. Notre chroniqueur a encore frappé : après les vestiaires de David Guetta et de Jane Birkin, Marc Beaugé scrute celui de l’acteur qui est à l’affiche du « Retour du héros », un film costumé. Et ce n’est sans doute pas un hasard. Paul Thomas Anderson : « On peut tenir cette histoire entre ses mains ». Le cinéaste américain insiste sur la dimension pragmatique de son nouveau long-métrage, qui aurait pu s’intituler « The Master ». « Phantom Thread » : l’amour sous toutes les coutures. Paul Thomas Anderson filme avec maestria un fervent corps-à-corps dans le Londres des années 1950. « L’Insoumis », de Gilles Perret, sort sous haute tension. Le documentaire, qui relate la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, a été déprogrammé à Marseille. Les outre-mondes du cinéaste Tod Browning. La Cinémathèque française, à Paris, consacre une rétrospective au réalisateur de « Freaks », jusqu’au 4 mars. Les Bakri, acteurs et résistants palestiniens de père en fils. Interprètes principaux du film d’Annemarie Jacir, « Wajib », les deux hommes militent pour la cause des Palestiniens en Israël. « Wajib » : retrouvailles familiales dans une Nazareth sous tension. La réalisatrice Annemarie Jacir poursuit l’exploration filmique du destin palestinien. « Black Panther » : l’Afrique a enfin son super-héros sur grand écran. Le jeune réalisateur Ryan Coogler parvient à mêler fantaisie et réflexion politique dans cette reprise de l’histoire de ce roi africain imaginé par Marvel à la fin des années 1960. « Finding Phong » : face aux troubles du changement de sexe. Tran Phuong Thao et Swann Dubus consacrent leur documentaire à la décision d’un jeune Vietnamien de réinventer son identité. « L’Apparition » : Xavier Giannoli à la poursuite de la foi. Le cinéaste continue de creuser la question de la croyance et de sa représentation à l’écran. « Le Retour du héros » : un gars, une fille, version Empire. Le duo formé par Jean Dujardin et Mélanie Laurent ne résiste pas à la pauvreté des dialogues. « 4 histoires fantastiques » : pour un renouveau du cinéma de genre à la française. Ce programme de quatre courts-métrages est le fruit de la première session d’une résidence d’écriture lancée par So Film et Capricci. « Black Panther » : le premier superhéros noir reprend du pouvoir dans la pop culture américaine. Ce roi africain imaginé par Marvel à la fin des années 1960 revêt une symbolique importante dans la lutte pour la représentation des minorités dans la culture populaire. Forte progression de la production cinématographique européenne depuis dix ans. Le nombre de films produits en Europe a augmenté de 47 % pour passer de 1 444 en 2007 à 2 124 en 2016, selon l’Observatoire européen de l’audiovisuel, publié mardi. Paul Thomas Anderson, réalisateur de « Phantom Thread » : « On peut tenir cette histoire entre ses mains ». Le cinéaste américain insiste sur la dimension pragmatique de son nouveau long-métrage, qui aurait pu s’intituler « The Master ». Menu pantagruélique à la Berlinale. Quelque 400 films seront projetés lors de la 68e édition du festival de cinéma, qui se met à l’heure du mouvement #metoo. Le Forum des images, un trentenaire en plein doute. Alors qu’une école d’éducation à l’image va ouvrir en septembre, des incertitudes pèsent sur la programmation cinématographique. Le photographe Patrick Demarchelier accusé de harcèlement sexuel. Le « Boston Globe » publie une enquête vendredi dans laquelle plusieurs femmes accusent le photographe français, ainsi que d’autres professionnels de la mode, de comportements déplacés. Le cinéaste burkinabé Idrissa Ouédraogo est mort. Auteur d’une quarantaine de films, le réalisateur et producteur avait notamment obtenu le prestigieux Grand Prix du jury à Cannes pour « Tilaï », en 1990. A Londres, l’industrie cinématographique s’engage contre le harcèlement sexuel. L’héroïne de la saga « Harry Potter », Emma Watson, est l’une des personnalités à l’origine de ce plan, qui obligera la présence sur chaque tournage d’un homme et d’une femme chargés de l’égalité et du harcèlement. Idrissa Ouedraogo, le cinéaste burkinabé qui se battait contre la fatalité. L’auteur du film « Tilaï », Grand Prix du jury au Festival de Cannes en 1990, est mort le 18 février à Ouagadougou. « Une vision et une ambition politique fortes pour le cinéma européen ». Droits d’auteur, financement, diffusion : un collectif de cinéastes européens, dont les frères Dardenne, Cédric Klapisch et Ken Loach, listent dans une tribune au « Monde » leurs priorités à l’heure où la Commission de Bruxelles doit rendre des arbitrages sur sa politique médias. « 3 Billboards » triomphe à la cérémonie des Bafta. La soirée de récompenses du cinéma britannique a également été marquée par la mobilisation contre les abus sexuels. « Black Panther » : le premier super-héros noir reprend du pouvoir dans la pop culture américaine. Ce roi africain, imaginé par Marvel à la fin des années 1960, revêt une symbolique importante dans la lutte pour la représentation des minorités dans la culture populaire. L’Iranien Keywan Karimi de passage à Paris. Au Cinéma des cinéastes, le réalisateur a présenté « Drum », qui ne sortira pas en salle dans son pays. « Black Panther » : des tweets racistes deviennent la risée des réseaux sociaux. Des internautes ont tenté de faire croire que des spectateurs avaient été agressés lors de séances de projection du film. Depuis, les parodies se multiplient. Cinéma : à la Berlinale, la démocratie trébuche. Les documentaires de Ruth Beckermann et Dieudo Hamadi rendent tous deux compte des élections au Congo et en Autriche. La Berlinale se met à l’heure #metoo. Le festival de cinéma a vu le lancement de la structure en ligne « SpeakUp » pour soutenir les victimes d’harcèlement et d’agression. « La Forme de l’eau » : un monstre dans l’eau trouble américaine. Guillermo del Toro signe un conte de fées, traversé de sous-entendus politiques. Guillermo del Toro : « En vieillissant, on est prêt à se servir des accidents pour créer ». Le cinéaste mexicain explique comment il a réussi à tourner « La Forme de l’eau » avec un budget réduit. « Les Aventures de Spirou et Fantasio » : bain de modernité pour héros de BD. Alexandre Coffre signe une adaptation sage des aventures du duo franco-belge. Ouagadougou rend hommage au « maestro » Idrissa Ouedraogo. A son domicile et à l’école de cinéma où le réalisateur burkinabé enseignait, proches et étudiants se souviennent « d’un homme génial et très généreux ». Le cinéaste burkinabé Idrissa Ouedraogo est mort. Auteur d’une quarantaine de films, le réalisateur et producteur avait notamment obtenu le prestigieux Grand Prix du jury à Cannes pour « Tilaï », en 1990. Le duel Tonya Harding et Nancy Kerrigan, fantasme d’une Amérique avide de mélodrames. Le film « Moi, Tonya » porte sur grand écran le destin brisé d’une des plus grandes patineuses de l’histoire, devenue paria du pays après l’agression de sa rivale. « Winter Brothers » : au fond de la mine, la routine et le drame. Grâce à son personnage principal, le film d’Hlynur Palmason baigne dans une étrangeté angoissante. Hlynur Palmason : « J’aime explorer des zones inconnues ». Le réalisateur islandais de « Winter Brothers », aussi plasticien, se voit avant tout comme un artiste qui travaille avec le son, l’image et la matière. « L’Insoumis » : portrait d’un Mélenchon sans défauts. Gilles Perret déçoit avec son nouveau documentaire, consacré au chef de La France insoumise. « Mary et la fleur de la sorcière » : une fillette japonaise à l’école des sorciers. Hiromasa Yonebayashi signe le premier film d’animation du studio Ponoc. « Moi, Tonya » : la patineuse Tonya Harding entre documentaire et farce. Craig Gillespie a choisi le registre de la comédie pour ce drame du sport. « Cas de conscience » : la société iranienne auscultée. Le cinéaste Vahid Jalilvand filme deux classes sociales que tout sépare, mais qu’un drame fait entrer en collision. « Corps étranger » : de la fuite au désir. La réalisatrice Raja Amari tente d’arracher son personnage principal à son seul statut de migrante clandestine. Berlinale : le film roumain « Touch me not » d’Adina Pintilie remporte l’Ours d’or. Le film roumain « Touch me not » d’Adina Pintilie a décroché l’Ours d’or, samedi 24 février à l’occasion du 68e festival du film de Berlin. Séance en ch’tite famille à Saint-Omer. Réactions au multiplexe local, où le nouveau film de Dany Boon est sorti en avant-première. Revoir les films de Woody Allen à l’heure de #metoo. La vision d’un même film par la même personne à plusieurs décennies d’intervalle dit bien des choses sur ce qui est survenu entre-temps, souligne Thomas Sotinel, critique de cinéma au « Monde ». Eric Toledano, Olivier Nakache : « L’amour des dialogues a forgé notre amitié ». Eric Toledano et Olivier Nakache racontent leur parcours en duo. Leur dernier film, « Le Sens de la fête » cumule dix nominations aux Césars, dont la cérémonie se déroulera vendredi 2 mars. A la suite de la chute du studio Weinstein, le chocolatier Lindt assigne l’entreprise en justice. Le confiseur suisse était lié à un contrat de sponsoring avec l’entreprise du producteur américain. Greta Gerwig, la funambule du cinéma indépendant. L’actrice, scénariste et réalisatrice américaine est nommée cinq fois aux Oscars pour son film « Lady Bird », qui s’inspire de son parcours. « La Ch’tite Famille » : Dany Boon en son terreau d’origine. L’acteur et réalisateur se remet en scène dans une comédie un peu trop chargée en rebondissements. Reprise : le triangle amoureux selon Ernst Lubitsch. « Sérénade à trois », chef-d’œuvre irrévérencieux du cinéaste, ressort en version restaurée. Retraite cinq-étoiles à Hollywood. La course aux Oscars ne les concerne plus. Ces preneurs de son, décorateurs, acteurs à la retraite coulent des jours paisibles à Woodland Hills, en Californie, dans une maison financée par l’industrie du cinéma, qui leur garantit une fin de vie douce. Timothée Chalamet, la douceur de vivre. A l’affiche de « Lady Bird » et de « Call Me by Your Name », pour lequel il est nommé aux Oscars, l’Américain de 22 ans séduit Hollywood avec ses faux airs de James Dean. Le côté rebelle en moins. Berlinale : les souvenirs très proches du cinéma de la république de Weimar. Une rétrospective montre des films oubliés en écho aux soubresauts de l’époque. Berlinale : deux réalisatrices d’Europe de l’Est couronnées. L’Ours d’or est allé à « Touch Me Not » de la Roumaine Adina Pintilie, le Grand Prix du jury à « Twarz » de la Polonaise Malgorzata Szumowska. Eric Toledano et Olivier Nakache : « L’amour des dialogues a forgé notre amitié ». Les deux cinéastes racontent pour « Le Monde » leur parcours en duo. Leur dernier film, « Le Sens de la fête », cumule dix nominations aux Césars, dont la cérémonie se déroulera vendredi 2 mars. The Weinstein Company va se déclarer en faillite. Le procureur général de l’Etat de New York a annoncé avoir engagé des poursuites au civil contre la Weinstein Company, qui auraient fait échouer les négociations de reprise. La Berlinale, au risque d’un palmarès politique. L’Ours d’or de la 68e édition a récompensé « Touch Me Not », premier film de la Roumaine Adina Pintilie. Derrière le pays imaginaire de « Black Panther », une langue sud-africaine bien réelle. Afin de donner une touche d’authenticité au pays fictif du Wakanda, les acteurs du dernier film Marvel ont appris le xhosa, une langue à clics d’Afrique du Sud. « Le Bleu Blanc Rouge de mes cheveux », un film à fleur de peau. Josza Anjembe signe un premier court-métrage nommé aux Césars 2018. « Lady Bird » : un ir­répressible désir d’ailleurs. La réalisatrice Greta Gerwig aborde avec justesse et délicatesse l’adolescence tumultueuse d’une jeune fille américaine. Bertrand Mandico, mage des désirs polymorphes. Héritier de Jack Smith et de Luis Buñuel, le cinéaste explore l’érotisme surréaliste et se joue des carcans. « Les Garçons sauvages » : dans la jungle du masculin. Le conte initiatique de Bertrand Mandico, au noir et blanc lustré, oscille entre récit d’exploration et odyssée transformiste. « L’Amour des hommes » : regarde les hommes poser. A travers l’objectif d’une jeune photographe, le cinéaste Mehdi Ben Attia dresse un portrait composite de la jeunesse tunisienne. « La fête est finie » : Clémence Boisnard et Zita Hanrot donnent corps à la marginalité. Le premier long-métrage de Marie Garel-Weiss documente par la fiction le quotidien d’un centre de désintoxication. Reprise : entre remariage et lien filial, la grandeur de « Rio Grande ». Le western de John Ford conte la quête subtile d’une unité perdue. DVD : « Les Yeux brûlés » ou comment regarder la mort en face. Laurent Roth s’interroge sur ce que filmer la guerre veut dire. DVD : Pete Walker, maître ès châtiments. « Flagellations » et « Mortelles confessions », du cinéaste britannique, ressortent en Blu-ray. « Call Me by Your Name » : l’été amoureux de deux garçons. Adapté du roman d’André Aciman, le film de Luca Guadagnino sublime la rencontre entre un adolescent et un jeune chercheur en archéologie. Luca Guadagnino, le cinéma de bas en haut. Avec « Call Me by Your Name », l’art polymorphe du réalisateur italien atteint une forme d’apogée. #MaintenantOnAgit : des actrices se mobilisent avant les Césars contre les violences faites aux femmes. Une centaine d’actrices et de personnalités ont lancé, mardi, un appel aux dons. Un ruban blanc sera porté vendredi lors de la 43ᵉ cérémonie des Césars du cinéma. « Lady Bird » : l’ir­répressible désir d’ailleurs d’une ado américaine. La réalisatrice Greta Gerwig aborde avec justesse et délicatesse l’adolescence tumultueuse d’une jeune fille dans ce joli film cinq fois nommé aux Oscars. Petite histoire de l’intelligence artificielle à l’écran. AU CŒUR DE L’IA. De Fritz Lang à Stanley Kubrick ou Steven Spielberg, les plus grands réalisateurs ont nourri l’imaginaire du public en matière de machines pensantes. Le dernier « Star Wars » dépasse le milliard de dollars de recettes. Le cinéaste argentin Fernando Birri est mort. Né le 13 mars 1925 dans la province de Santa Fe (Argentine), le cinéaste et pédagogue était considéré comme le précurseur du nouveau cinéma latino-américain. « La montée en puissance de Disney représente une menace sans précédent pour le 7e art ». Le rachat de la majorité des actifs de la 21st Century Fox par Disney risque d’avoir des conséquences néfastes pour les films d’auteur, analyse dans sa chronique Thomas Sotinel, journaliste au « Monde ». « Moonlight », « Twin Peaks : The Return », « Detroit »… nos films coup de cœur de 2017. Les critiques cinéma du « Monde » ont sélectionné chacun les cinq œuvres qui les ont le plus émus et convaincus cette année. « I Am Not a Witch » : Shula, la petite sorcière en cage. La réalisatrice zambienne Rungano Nyoni met en scène avec grâce une enfance bafouée. Rungano Nyoni, ni Zambienne ni Galloise : cinéaste. L’ambivalence de la réalisatrice, née en Zambie, élevée au Pays de Galles et vivant au Portugal, nourrit « I Am Not a Witch ». « Les Femmes de la rivière qui pleure » : une tragédie sur fond de vendetta familiale. Le film de Sheron Dayoc ne se réfugie pas dans un discours trop édifiant sur le conflit dans les montagnes de Mindanao (Philippines). « L’Echange des princesses » : des Bourbons frelatés. Marc Dugain ne propose à l’écran qu’une vue fragmentaire du roman historique de Chantal Thomas. « Le Rire de Madame Lin » : l’ancêtre indésirable. Contribution à la sociologie de la Chine contemporaine, le récit des tribulations d’une aïeule rejetée par les siens peine à atteindre la dimension tragique à laquelle aspire le réalisateur Zhang Tao. Kevin Spacey, un fantôme à Hollywood. L’acteur a été effacé en catastrophe de « Tout l’argent du monde », de Ridley Scott, suite à des accusations d’agression sexuelle. « Tout l’argent du monde » : un biopic plein de poncifs. Dans ce film tiré d’un fait divers des années 1970, Ridley Scott accumule les clichés mais signe son plus beau portrait de femme depuis « Alien ». « The Wedding Plan » : un mari pour Hanoukka. La cinéaste Rama Burshtein réalise une sympathique comédie sentimentale qui allie suspense et miracle mystique. Christopher Plummer, l’homme qui a remplacé Kevin Spacey. Le Canadien a succédé à l’acteur rattrapé par un scandale sexuel dans « Tout l’argent du monde », le dernier long-métrage de Ridley Scott, alors que le film – en salle le 27 décembre – était déjà fini. Une expérience qui lui vaut une nomination aux Golden Globes. « La Promesse de l’aube » : Eric Barbier adapte platement Romain Gary. Le réalisateur peine à donner un supplément d’âme à cette histoire d’un amour fou entre une mère et son fils. Le rêve d’un « Netflix européen ». La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, a inscrit cet ambitieux projet dans ses principales pistes de réformes. Objectif : permettre à l’audiovisuel public de rivaliser face aux mastodontes américains. Les ratés du trumpisme. Analyse. Pour notre correspondant à Washington, la stratégie de la tension qui avait porté au pouvoir le candidat Trump se retourne aujourd’hui contre le Trump président. « The Florida Project » : des ombres au pays des merveilles. En filmant l’envers du décor de Disney World, le réalisateur Sean Baker tend un miroir déformant au rêve américain. Sean Baker ou la tactique du franc-tireur. Dans ses films, dont « The Florida Project », le cinéaste s’affranchit des règles hollywoodiennes pour jouer la carte de l’improvisation. Les films français à nouveau en progression en 2017. Les salles ont, par ailleurs, enregistré la troisième meilleure fréquentation depuis cinquante ans, avec 209,2 millions de spectateurs en 2017. Samuel Fuller, un cinéaste objet de commentaires et de débats passionnés. Plusieurs livres et une autobiographie éclairent la personnalité du réalisateur américain. Samuel Fuller, un iconoclaste à Hollywood. La Cinémathèque française consacre une rétrospective au réalisateur américain qui a décloisonné les conventions hollywoodiennes. « Vazante », le film qui ravive les plaies de l’esclavage au Brésil. En filmant la traite des Noirs de façon esthétisante, la réalisatrice Daniela Thomas s’est attirée les foudres de certains critiques dans son pays. Reprise : « Le Jour où la Terre s’arrêta », plaidoyer contre l’arme nucléaire. Réalisé en 1951, le film de Robert Wise met en scène un extraterrestre animé de bonnes intentions. « Les heures sombres » : la légende Winston Churchill pieusement relatée. Gary Oldman incarne l’homme d’Etat dans le film de Joe Wright, qui semble surtout conçu pour accumuler les trophées. « Le grand jeu » : overdose d’adrénaline et d’addiction. Polar sexy mâtiné de drame filial, le film d’Aaron Sorkin, avec Jessica Chastain, peine à captiver faute de véritable enjeu. « Tharlo » : un berger thibétain séduit par le chant d’une sirène. Les mésaventures d’un jeune homme naïf parti à Lhassa pour chercher une carte d’identité, et qui finit par y perdre la sienne. « El Presidente » : en Argentine, lutte de pouvoirs au sommet. Santiago Mitre tente de mêler réalisme magique et politique fiction. Sortie cinéma : « Cœurs purs », une romance romaine moderne. Présenté à la Quinzaine des réalisateurs, le film de Roberto De Paolis évite avec subtilité les écueils de la chronique sociale. « L’Echappée belle » : road movie de fin de vie. Le réalisateur italien Paolo Virzi offre un petit cadre à deux immenses acteurs, Donald Sutherland et Helen Mirren. Les secrets du thème musical de « Star Wars : La Menace fantôme ». L’orchestrateur de la bande originale du film sorti en 1999 explique les subtilités de cette musique qui ponctue l’affrontement entre Qui-Gon Jinn, Obi-Wan Kenobi et Darth Maul. Sortie cinéma : « Le lion est mort ce soir », fantaisies enfantines autour du temps qui passe. Jean-Pierre Léaud est parfait dans ce conte fantastique subtil, plein de moments cocasses et de mélancolie. Cate Blanchett, actrice engagée et féministe. L’Australienne, engagée contre le harcèlement sexuel, a été nommée présidente du jury du 71e Festival de Cannes. Une nomination qui fait écho à l’affaire Harvey Weinstein. Mort de Paul Otchakovsky-Laurens, éditeur subjectif et déraisonnable. L’homme, qui a publié entre autres Duras et Belletto, est mort mardi 2 janvier lors d’un accident de la route, à l’âge de 73 ans. L’actrice Cate Blanchett présidera le jury du 71e Festival de Cannes. L’Australienne, couronnée de deux Oscars et engagée contre le harcèlement, est la onzième femme à se voir confier la présidence du rendez-vous cannois. De Mai 68 à Macron, Romain Goupil, l’éternel révolté. Cinquante ans après, que reste-t-il de Mai 68 ? Au moins un militant perpétuel. Le cinéaste s’est associé à son vieux complice Daniel Cohn-Bendit pour réaliser un film-bilan. L’occasion de radiographier le pays dirigé par un jeune président, dont il a l’oreille. Gael García Bernal, acteur sans frontières. De l’Amérique latine à Hollywood, en passant par l’Europe, le Mexicain est sur tous les fronts. Dans « Si tu voyais son cœur », en salle le 10 janvier, il incarne un Gitan marseillais. Un rôle taillé pour cet acteur engagé en faveur des migrants. A Bollywood, des toilettes au service du gouvernement. Dans « Toilettes : une histoire d’amour », un couple se déchire au sujet de la construction de latrines. Un succès en salle accusé de complaisance avec le premier ministre, qui a fait du sujet une promesse de son quinquennat. Le « J’accuse » d’Abel Gance resurgit d’entre les morts. Près de cent ans après la sortie du chef-d’œuvre du cinéma muet, Gaumont sort un superbe coffret comprenant les trois versions du film. « Wormwood » : un cauchemar surgi de la guerre froide. Le film d’Errol Morris plonge dans l’abîme de mystères entourant la mort d’un chercheur américain spécialisé dans les armes biologiques. Cinéma : le programme de 2018. Steven Spielberg,  Danny Boon, Abdellatif Kechiche et Clint Eastwood font partie des réalisateurs qui marqueront ce début d’année. De Mai-68 à Macron, Romain Goupil, l’éternel révolté. Cinquante ans après, le cinéaste s’est associé à son vieux complice Daniel Cohn-Bendit pour réaliser un film-bilan de Mai 68. L’occasion de radiographier le pays dirigé par un jeune président, dont il a l’oreille. Golden Globes 2018 : « La Forme de l’eau », « Pentagon Papers » et l’affaire Weinstein à l’affiche. « La forme de l’eau » et « Pentagon Papers » partent favoris alors que l’affaire Weinstein sera aussi sur le devant de la scène. Porter du noir aux Golden Globes : un geste contre les violences sexuelles qui fait débat à Hollywood. L’initiative est venue du collectif Time’s Up, formé récemment par plus de 300 femmes actrices et agents d’Hollywood, pour lutter contre les abus sexuels après l’affaire Weinstein. « Un nouveau jour est à l’horizon ! » : le discours poignant d’Oprah Winfrey aux Golden Globes. Dimanche 7 janvier, Oprah Winfrey a reçu un prix prestigieux récompensant l’ensemble de sa carrière. La célèbre présentatrice y a prononcé un discours contre le harcèlement. Golden Globes 2018 : le palmarès, tout en images. La cérémonie des Golden Globes, qui précède d’un mois les Oscars et récompense aussi bien la télévision que le 7e art s’est déroulée le 7 janvier au Beverly Hilton Hotel, à Los Angeles. Retour en images sur quelques-uns des primés. Golden Globes : quand le vêtement se fait militant. Le 7 janvier, les convives des Golden Globes étaient invités à porter du noir en protestation contre le harcèlement. Ce n’est pas la première fois que des acteurs profitent d’une cérémonie pour porter des revendications. Les Golden Globes célèbrent la « puissance des femmes ». « Lady Bird » de Greta Gerwig et la série « Big Little Lies » ont été primés, dimanche 7 janvier à Los Angeles. Le palmarès complet des Golden Globes 2018. Golden Globes, demandes d’asile, Steve Bannon… Les informations à retenir à 8 heures. Golden Globes 2018 : les femmes au cœur de la cérémonie. Gary Oldman et Frances McDormand, meilleurs acteur et actrice dramatiques. James Franco et Saoirse Ronan ont été récompensés dans la catégorie comédie. Gael García Bernal : « J’ai été un migrant toute ma vie ». Dans « Si tu voyais son cœur », en salle le 10 janvier, il incarne un Gitan marseillais. Un rôle taillé pour l’acteur mexicain, engagé en faveur des migrants, qui réalise son second long-métrage sur… deux jeunes mexicains et leurs rêves d’ailleurs. Les ricochets de Marie Dumora. La réalisatrice du très beau portrait documentaire « Belinda » s’intéresse aux communautés en marge de la société civile. Alexander Payne : « On me donne carte blanche jusqu’à un certain budget ». Le réalisateur de « Nebraska » revient avec « Downsizing », une farce pré-apocalyptique réussie. Le discours d’Oprah Winfrey aux Golden Globes relance les spéculations sur sa candidature en 2020. Ces derniers mois, la célèbre présentatrice américaine a multiplié les signaux montrant son intérêt pour la politique, tout en assurant ne pas vouloir briguer de mandat. Reprise : « Le Poison », l’alcool cette spirale infernale. Film majeur de Billy Wilder, « Le Poison » (1945) ressort en salle. « Downsizing » : la fin du monde vue d’en bas. Matt Damon incarne, dans un futur surpeuplé, un Américain de la classe moyenne qui réduit sa taille pour intégrer une cité lilliputienne. « Seule sur la plage la nuit » : divagations mélancoliques autour d’un absent. Hong Sang-soo poursuit son observation des tourments amoureux. « Que le diable nous emporte » : érotique cosmique pour âmes blessées. Jean-Claude Brisseau invoque les puissances libératrices du sexe, de la parole et de la méditation. « Normandie nue » : striptease confus dans le bocage. Philippe Le Guay imbrique avec plus ou moins de succès comédie, romance et film social. « Si tu voyais son cœur » : un huis clos en manque de palpitation. Ce premier film de la Franco-argentine Joan Chemla se perd dans les méandres d’une intrigue trop impressionniste. « Vers la lumière » : un symbolisme laborieux. La réalisatrice Naomi Kawase déçoit dans cette fiction existentielle et romanesque. « Belinda » : la vie comme dans un grand huit. Ce film inclassable et admirable de Marie Dumora sur une famille miraculée recèle de grands moments de cinéma. La sélection cinéma du « Monde ». Chaque mercredi, dans « La Matinale », les critiques du « Monde » présentent les meilleurs films à découvrir sur grand écran. Le sourire ultra-Bright de Netflix, au vrai goût de navet. L’avalanche de critiques négatives qui accueilli le film de David Ayer avec Will Smith n’a pas nui à son succès. Ce mélange de polar et d’heroic fantasy aura donc une suite. #BalanceTonGoldenGlobe en noir. Lors de la soirée des Golden Globes, le 7 janvier, à Manhattan, la consigne était : dress code noir, en signe de protestation contre le harcèlement sexuel dans le cinéma. Guillemette Faure, la chroniqueuse de « M », était dans les coulisses. « Catherine Deneuve est une actrice libre et imprévisible qui goûte peu les vagues dominantes ». Signataire de la tribune des « cent femmes » dénonçant le « puritanisme » de #metoo, la star planétaire est une personne qui a toujours choisi ses combats, explique dans sa chronique, Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde ». A Los Angeles, la petite fabrique à macchabées. Corps démembrés, organes sanguinolents… A Burbank, en Californie, Dapper Cadaver est spécialisée dans la fabrication de cadavres pour l’écran. « Jurassic World » et « Stranger Things » ont fait appel à lui. Michel Blanc : « Etre fils unique, c’est ma chance et ma joie ». Acteur, scénariste et réalisateur plusieurs fois récompensé, Michel Blanc termine actuellement son cinquième long-métrage en tant que réalisateur. Deux célèbres photographes de mode américains accusés de harcèlement sexuel. Plusieurs mannequins masculins accusent les photographes Mario Testino et Bruce Weber d’avoir tenté d’initier un rapport sexuel. Décès de Diego Risquez, cinéaste vénézuélien d’avant-garde. Le réalisateur féru d’histoire nationale, dont les principaux films ont été présentés à la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes, est mort à Caracas, le 13 janvier, à l’âge de 68 ans. Europacorp, le groupe de Luc Besson, va supprimer 22 postes sur 79 en France. La société de production et de distribution du cinéaste Luc Besson, a annoncé lundi prévoir un plan de sauvegarde de l’emploi en France. Les photographes de mode Bruce Weber et Mario Testino accusés de harcèlement sexuel. Des mannequins dénoncent les agissements des photographes stars. Et le réalisateur français le mieux payé en 2017 est… Luc Besson. Avec 4,44 millions d’euros, le réalisateur de « Valérian et la Cité des mille planètes » arrive en tête du palmarès réalisé par le site Cinéfinances.info, devant Dany Boon et Guillaume Canet. Jan P. Matuszynski : « le pays s’éloigne de la démocratie ». Le réalisateur polonais de « The Last Family », s’est inspiré de la vie tragique du peintre Zdzislaw Beksinski. Cinéma : avec « 3 Billboards », Martin McDonagh dans l’air du temps. Le réalisateur britannique, auteur notamment de « Bons baisers de Bruges » aborde dans son film les thèmes de la lutte féministe et des brutalités policières. « Brillantissime » : Michèle Laroque fait sa crise de la cinquantaine. La comédie romantique qu’elle réalise et interprète enchaîne les poncifs. En tant qu’homme, qu’a changé pour vous le mouvement de libération de la parole des femmes ?. Racontez-nous comment vous réagissez au débat #metoo dénonçant les violences sexuelles. « Las marimbas del infierno » : quand le Death métal et le marimba se rencontrent. Ce film bizarre et assez beau du Guatemaltèque Julio Hernandez Cordon, s’inspire de l’histoire d’un joueur de marimba. « Last Flag Flying » : après la dernière corvée. Suite non officielle du film réalisé par Hal Ashby en 1974, le long métrage de Richard Linklater réunit des acteurs formidables mais les lance sur des sentiers souvent battus. Reprise : « La Rivière rouge », folle expédition vers l’Ouest. Ce sommet du western, tourné en 1946 par Howard Hawks, avec John Wayne, ressort en salle. « La surface de réparation » : plongée dans les bas-fonds du football français. Christophe Régin détaille les mécanismes d’un écosystème brutal. « The Last Family » : sitcom tragique à la polonaise. Jan P. Matuszynski conte, sur une trentaine d’années, la vie singulière d’un clan familial à la périphérie de Varsovie. « Alice Comedies 2 » : Walt Disney en chair et en os. Une série de courts-métrages mêlant personnages animés et réels, ressortent en salle. « Enquête au paradis » : les 72 vierges du désastre. En Algérie, Merzak Allouache scrute un mythe propagé au-delà du salafisme. «  3 Billboards » : une soif de vengeance désespérée. Le film de Martin Mc­Donagh approche le formalisme à l’ironie mordante des frères Coen, mais fait aussi preuve d’une certaine désinvolture. « Ami-ami » : mes amis, mes amours, mes emmerdes.... Une comédie romantique générationnelle, portée par l’irrésistible William Lebghil. « In the fade » : la vengeance dans le vide. Dans ce film sans subtilité, Diane Kruger, prix d’interprétation féminine à Cannes, incarne une femme qui cherche à se venger après la mort de son mari et de son fils. « L’Enfant de Goa » : en Inde, l’horreur dans les plantations. Ce premier long-métrage dénonce maladroitement le sort atroce d’immigrés exploités. Harcèlement sexuel : l’acteur Timothée Chalamet fait don du salaire qu’il a perçu pour le dernier Woody Allen. L’acteur, nouvelle vedette d’Hollywood, explique qu’il ne veut « pas tirer profit de [son] travail sur ce film », alors que le réalisateur, jusqu’ici épargné par le mouvement #metoo, est toujours accusé d’agression sexuelle par sa fille. Vengeance sudiste et toons de l’âge d’or : notre sélection cinéma. Chaque mercredi, dans « La Matinale », les critiques du « Monde » présentent les meilleurs films à découvrir sur grand écran. Van der Keuken, cinéaste voyageur. Une rétrospective de l’œuvre du cinéaste hollandais inaugure la Cinémathèque du documentaire, au Centre Pompidou à Paris. L’avenir du cinéma européen, côté femmes. Rencontre avec quatre jeunes réalisatrices qui ont présenté leur film de fin d’études au festival Premiers plans d’Angers. Harcèlement sexuel : la controverse renaît autour de Woody Allen. La fille adoptive du cinéaste américain, jusqu’ici épargné par le mouvement #metoo, a relancé ses accusations d’abus sexuels tandis que l’acteur franco-américain Timothée Chalamet a pris ses distances avec le réalisateur. Kay Graham, la femme qui révéla le Watergate et les Pentagon Papers. Femme d’affaires puissante et respectée, Katharine Graham fera entrer le « Washington Post » dans la légende avec deux faits d’armes : le Watergate, précédé, en 1971, par les « Pentagon Papers », rapport brûlant sur l’engagement américain au Vietnam. Un épisode porté à l’écran par Steven Spielberg. Violences sexuelles : vingt-cinq ans d’accusations contre Woody Allen. Jeudi, Dylan Farrow, la fille adoptive du réalisateur, l’a de nouveau accusé de l’avoir agressée sexuellement lorsqu’elle avait 7 ans. Woody Allen dans la tourmente de #metoo. Plusieurs acteurs ont pris leurs distances avec le réalisateur après que Dylan Farrow a réitéré ses accusations. Steven Spielberg : « La liberté de la presse n’a jamais été aussi menacée ». Dans « Pentagon ­Papers », le réalisateur met en lumière ­Katharine ­Graham, qui décide de publier ces documents dans le « Washington Post ». Brigitte Bardot : « Sans les animaux, je me serais suicidée ». Pour « La Matinale du Monde », « B.B. » raconte le traumatisme de ses années cinéma, son antipathie pour le genre humain, et le sens de la vie qu’elle a trouvé dans le combat pour la protection des animaux. « Valérian » fait le beau temps sur le cinéma français à l’international. En 2017, « Valérian et la Cité des mille planètes », de Luc Besson, a capté, à lui seul, 40 % des spectateurs des films français à l’étranger, soit 30,6 millions d’entrées sur 80 territoires. Violences sexuelles : vingt-cinq ans d’accusations contre Woody Allen. Jeudi, Dylan Farrow, la fille adoptive du réalisateur, l’a de nouveau accusé de l’avoir agressée sexuellement lorsqu’elle avait 7 ans. Mort de Simon Simsi, exploitant et distributeur de films. Figure du cinéma d’art et essai, le fondateur de la société Les Acacias est mort le 17 janvier, à l’âge de 79 ans. Non, un film « Friends » n’est pas prévu pour 2018. Une prétendue bande-annonce postée sur Facebook et YouTube laisse croire à une suite sur grand écran de la série à succès. Mais la vidéo, ancienne, est un montage de fans. Samantha Geimer : « Toute cette haine, cette revanche, ne guériront pas les femmes ». Dans une tribune au « Monde », l’auteure violée dans son enfance par Roman Polanski explique les raisons de son soutien à la tribune cosignée par Catherine Deneuve. L’acteur Yves Afonso est mort. Second rôle à la « gueule » cabossée souvent remarqué, le comédien a joué pour certains des plus grands réalisateurs français. Il est décédé dimanche 21 janvier à l’âge de 73 ans. Nominations aux Oscars 2018 : les femmes en majesté, course en tête pour « La Forme de l’eau ». Annoncées à l’aube à Los Angeles, les nominations résonnent des échos du mouvement #metoo, privilégiant des films donnant le premier rôle à une femme, écartant James Franco de la course. « Pentagon Papers » : Spielberg ancre la démocratie sur les rotatives. A travers les révélations du « Washington Post », le réalisateur met en scène un idéal de transparence. « Pentagon Papers » : le « New York Times » rappelle « la vraie histoire » de son scoop. Spielberg centre le film sur le « Washington Post » qui n’a pas sorti l’affaire. Emmanuel Finkiel : « J’ai détesté Duras. Puis j’ai été reconquis ». Le réalisateur de « La Douleur » revient sur son adaptation d’un récit de la romancière. « La Douleur » : l’insoutenable violence de l’attente. Le cinéaste Emmanuel Finkiel restitue avec délicatesse les écrits de Marguerite Duras sur l’Occupation et la Libération. « Jean Douchet, l’enfant agité » : le grand oral. Trois documentaristes signent un portrait attendri du critique, professeur et historien du cinéma. « The Greatest Showman » : qu’est-ce que c’est que ce cirque ?. La biographie chantée et dansée de P. T.  Barnum recourt à tous les clichés du vieil Hollywood. DVD : Rome, ville monstre dans le regard de Fellini. Le film « Fellini Roma » ressort en édition collector, accompagné d’un documentaire sur le maestro. Sélection livre : Chantal Akerman, en quête d’un nouveau monde. Le critique de cinéma Jérôme Momcilovic consacre un essai à la cinéaste belge, morte en 2015. « Fortunata » : un mélodrame maquillé comme un camion. Jasmine Trinca déploie une énergie impressionnante dans son personnage de coiffeuse prise à la gorge par la vie, sans faire oublier les conventions du scénario. « Veronica » : l’horreur à la sauce madrilène. Le réalisateur Paco Plaza met en scène une adolescente victime d’une entité maléfique, de façon habile mais parfois un peu superficielle. « Hannah » : le long malaise de Charlotte Rampling. Andrea Pallaoro dresse un portrait éprouvant d’une femme en plein désespoir, interprétée par l’actrice britannique. « Sugarland » : overdose de sucre et d’images chocs. Le réalisateur Damon Gameau paie de sa personne pour démontrer les conséquences d’une alimentation trop riche en glucides. Nominations aux Oscars 2018 : les femmes en majesté. Annoncées le 23 janvier à Los Angeles, les nominations résonnent des échos du mouvement #metoo. Le Canada truste les effets spéciaux du cinéma. Si ce microsecteur continue d’embaucher en France, il affronte une concurrence internationale redoutable. De « Donkey Kong » à « Dragon Ball FighterZ », quand les jeux vidéo imitent les dessins animés. Le monde des pixels s’est souvent inspiré des codes et du savoir-faire de l’animation. Rétrospective en dix dates marquantes. « Jean Douchet, l’enfant agité » : le grand oral. Trois documentaristes signent un portrait attendri du critique, professeur et historien du cinéma. Jours de fête pour les 80 ans du cinéma Le Champo. Projections et rencontres sont organisées pour l’anniversaire du « quartier général » des cinéastes et cinéphiles, à Paris. Un apéro avec Audrey Fleurot : « Ma référence, c’est Mata Hari, j’en mets un peu partout ». Chaque semaine, « L’Epoque » paie son coup. Dans les faubourgs de Londres, l’ardente rousse a bu une blonde tiède avant de monter sur les planches pour jouer dans « Tartuffe ». Cinéma : La Rochelle célèbre Bresson, chercheur acharné. Le Festival international du film consacre une rétrospective au cinéaste qui n’a eu de cesse de casser les codes. La piraterie audiovisuelle a coûté plus de 1 milliard d’euros en  2017. En France, le nombre de fraudeurs a baissé de 8 % l’an dernier, pour atteindre 10,6 millions. Benoît Poelvoorde, à souffrir de rire. Depuis « C’est arrivé près de chez vous », en 1992, l’acteur belge remplit l’espace et les écrans, avec démesure. Et enchaîne les films commerciaux, d’auteurs ou déjantés comme « Au Poste ! », de Quentin Dupieux. Patrimoine cinématographique : fantômes coloniaux à Bologne. Il Cinema ritrovato met en lumière le cheminement des Africains devant et derrière la caméra. Anne-Marie Tensi, le fantôme du cinéma pornographique gay. Dans « Un couteau dans le cœur », de Yann Gonzalez, Vanessa Paradis prête ses traits à cette pionnière du porno gay à la française. La justice donne son accord, sous condition, à la fusion Disney-Fox. Disney devra céder 22 chaînes sportives appartenant au groupe Fox, de façon à préserver la concurrence et éviter une hausse des tarifs, ce qu’elle a accepté. Au Brésil, « Nada a perder », film de propagande évangélique à succès. Si le biopic d’Edir Macedo, fondateur de l’Eglise universelle du royaume de Dieu, a fait plus de 10 millions d’entrées, il a été mal reçu par la critique qui y voit une publicité pour la tentaculaire Eglise néopentecôtiste. Jason Reitman : « “Tully” est un tour de magie ». Le cinéaste américain explique le regard qu’il a porté sur la cellule familiale et la maternité. « Sicario… » : Etats-Unis –Mexique, frontière mortelle. Stefano Sollima donne une suite pleine de brutalité au film de Denis Villeneuve , avec Josh Brolin et Benicio Del Toro. « Parvana… » : faire entendre aux enfants les voix de la guerre. Le film d’animation de Nora Twoney mêle les péripéties d’une fillette pour nourrir sa famille et l’histoire récente de l’Afghanistan. « Ma fille » : un fougueux trio féminin. Le deuxième long-métrage de Laura Bispuri, avec Alba Rohrwacher et Valeria Golino, est un western sur la maternité. Festival du film de fesses : l’aube du cinéma érotique japonais. La manifestation, organisée à Paris du 28 juin au 1er juillet, met en lumière l’œuvre de Tatsumi Kumashiro. « JSA » : une poignante tragédie humaine entre les deux Corées. Réalisé en 2000 mais resté inédit en France, le troisième long-métrage de Park Chan-wook porte en lui nombre de motifs de son œuvre ultérieure. « Love, Simon » : un lycéen comme les autres, à si peu de choses près. La comédie pour adolescents de Greg Berlanti a pour protagoniste un garçon gay et pour tonalité le plus grand conformisme. « Tully » : la nounou au chevet de Charlize Theron. Le réalisateur Jason Reitman met en scène une jeune fille qui transforme une maternité compliquée en conte de fées. « La création documentaire au Maroc et en Afrique a totalement explosé ». Hicham Falah, délégué général du Fidadoc, mesure le chemin parcouru depuis la création du festival d’Agadir, il y a dix ans. « Un couteau dans le cœur » : l’assassin au godemiché qui tue. Yann Gonzalez rend hommage aux « giallos » des années 1970, avec un thriller se déroulant dans le milieu du cinéma. Dario Argento ou la reconnaissance tardive d’un cinéma cérébral et tripal. Taxée d’opportunisme et de plagiat à ses débuts, l’esthétique du cinéaste italien a progressivement séduit l’establishment critique. Rétrospective : les fantaisies macabres de Dario Argento. Six films-clés du réalisateur italien, maître du raffinement pervers et fétichiste, ressortent en salle. Halldora Geirharosdottir, garantie sans collagène ni phosphate. Très populaire sur la scène théâtrale islandaise, l’actrice tient son premier grand rôle au cinéma, à presque 50 ans, dans « Woman at War ». « Woman at War » : le combat ordinaire d’une guerrière écolo. Merveilleux conteur, Benedikt Erlingsson met en scène une saga foisonnante dans les Hautes terres d’Islande. Harvey Weinstein mis en examen pour agression sexuelle sur une troisième femme. L’ancien producteur de cinéma est déjà poursuivi pour viol et agression sexuelle sur deux femmes différentes. Début juin, il avait plaidé non coupable. Le cinéaste Nicolas Vanier au cœur d’une polémique pour le tournage de son prochain film. Lors de repérages aériens effectués par un prestataire, des centaines de flamants roses ont pris peur et abandonné les œufs qu’ils couvaient. Reprise : « L’une chante, l’autre pas », deux femmes en lutte. Agnès Varda croise les parcours de Pomme et Suzanne, de l’adolescence à la maturité, entre 1962 et 1976. « Les Indestructibles », famille fantastique et fantasmée de Brad Bird. Star du studio Pixar depuis « Ratatouille » et « Les Indestructibles », le cinéaste américain sort le deuxième volet des aventures de sa famille de superhéros. A 60 ans, il rêve de créer un dessin animé entièrement fait main. « Les Indestructibles 2 » : la famille Parr surmonte ses aléas. Le réalisateur Brad Bird livre un véritable travail d’orfèvre pour le second volet de la saga animée. Guillaume Brac : « C’est un film de banlieue sans la banlieue ». De l’île de loisirs de Cergy, le réalisateur de « L’Ile au trésor » a tiré un documentaire en forme de récit d’aventures. « L’Ile au trésor » : une petite Babel à ciel ouvert. Le documentaire de Guillaume Brac dresse un portrait mixte et bigarré de la France d’aujourd’hui. L’art du Rubik’s Cube chez Quentin Dupieux. Le réalisateur, qui a dirigé Benoît Poelvoorde dans « Au poste ! », se plaît à mêler les personnes aux univers variés. « American Nightmare 4 » : un délire idéologique. Le quatrième épisode de la saga d’épouvante imagine un monde où, le temps d’une nuit, crimes et délits sont autorisés. « Le Dossier Mona Lina » : un film d’espionnage qui en fait des tonnes. Golshifteh Farahani et Neta Riskin incarnent respectivement une ex-espionne au service d’Israël et une agente du Mossad chargée de sa protection. « Au poste ! » : une enquête policière qui donne le vertige. L’absurde à l’œuvre dans le film de Quentin Dupieux suscite des réactions violentes – allergie ou enthousiasme. En 1985, Claude Lanzmann présentait son film « Shoah » aux Français. Auteur du plus grand documentaire sur l’extermination des juifs pendant la seconde guerre mondiale, Claude Lanzmann est mort à Paris, jeudi 5 juillet. Claude Lanzmann, un séducteur insatiable, passionnément vivant. Le cinéma, la politique, les femmes... Claude Lanzmann, mort à Paris jeudi 5 juillet à l’âge de 92 ans, n’aimait pas la demi-mesure mais appréciait de slalomer entre différents univers. Claude Lanzmann, à propos de « Shoah », en 2005 : « Si j’avais pu ne pas nommer mon film, je l’aurais fait ». Comment nommer l’innommable ? Le cinéaste expliquait, en 2005 au « Monde », comment il avait finalement choisi d’utiliser ce mot de Shoah pour son film qui retrace les horreurs nazies. « Shoah », « Sobibor », les « Quatre sœurs » : une œuvre au service de la mémoire. Pas d’images d’archives, aucune reconstitution, axé sur la parole des témoins directs, rescapés des camps ou nazis, et sur les paysages du crime : avec « Shoah », film titanesque, Claude Lanzmann a bouleversé son époque. « Le théâtre est un espace de pensée pour donner du sens au chaos du monde ». Dans une tribune au « Monde », l’écrivaine et metteuse en scène Alexandra Badea, s’interroge sur le rôle du théâtre, qui, selon elle, ne doit pas chercher à choquer le confort bourgeois, mais à donner la parole aux héros du quotidien et aux oubliés de l’Histoire. Un apéro avec Manu Payet : « Je suis un gars qui vient de loin et se dit pourquoi moi ? ». Chaque semaine « L’Epoque » paie son coup. Voire plusieurs. Trois heures durant, l’humoriste a alterné rosé et clopes en évoquant le « Club Dorothée » et ses VHS. « Cowboy Bebop » : les dessous du générique expliqués par Shinichiro Watanabe. Créée en 1998, la série d’animation japonaise « Cowboy Bebop » fête ses vingt ans. C’est l’occasion d’analyser son générique culte avec son réalisateur iconoclaste Shinichiro Watanabe. Shinichiro Watanabe : « Si on avait mis de la musique de John Williams sur “Cowboy Bebop”, l’œuvre aurait été banale ». De passage à la Japan Expo pour célébrer les vingt ans de sa série animée culte, le réalisateur japonais est revenu sur l’importance du mélange des genres et de la musique dans son œuvre. En signe de protestation, Emmanuelle Seigner refuse de rejoindre l’Académie des Oscars. Dans une lettre ouverte, l’actrice française proteste contre l’exclusion de son mari, Roman Polanski, de l’Académie, « pour satisfaire l’air du temps ». Lucrecia Martel transporte la science-fiction au XVIIIe siècle. La réalisatrice argentine déplore que le cinéma d’époque latino-américain ait généralement « servi à affirmer l’origine des Etats nationaux ». « Kaala » : quand le cinéma sert la politique en Inde. Rajinikanth incarne dans « Kaala », sorti le 7 juin, un défenseur de la cause des intouchables. Un rôle soupçonné de servir les ambitions politiques de la star tamoule, qui a fondé son parti. « Zama » : le mirage colonial de l’homme blanc. Lucrecia Martel signe un grand film perturbé autour de la dépravation d’un fonctionnaire royal en Amérique latine. Inculpé pour l’agression sexuelle d’une troisième femme, Weinstein plaide non coupable. Lors d’une audience de quinze minutes au tribunal de Manhattan, l’avocat du producteur de 66 ans a réitéré que chacune de ses relations était « consentie ». Trois Français récompensés par le prix Praemium Imperiale. Le peintre Pierre Alechinsky, l’architecte Christian de Portzamparc et l’actrice Catherine Deneuve ont été distingués. A Saint-Denis, l’école de cinéma de Luc Besson en difficulté. L’établissement, créé en 2012, a repoussé le recrutement de la promotion 2018-2019 pour des raisons budgétaires. Steven Soderbergh « libéré » par les smartphones. Le cinéaste américain explique comment il a tourné son nouveau film, « Paranoïa », en innovant technologiquement. « Paranoïa » : un huis clos horrifique, expérimental et téléphoné. Avec ce thriller filmé dans une institution psychiatrique, Steven Soderbergh ne convainc qu’à moitié. « Dogman » : un violent et singulier carnaval. Matteo Garrone met en scène une fable macabre dont le héros est un toiletteur pour chiens romain, joué par Marcello Fonte. « John McEnroe, l’empire de la perfection » : la geste et les gestes d’un gaucher génial. Julien Faraut utilise habilement les archives de Roland-Garros pour restituer toute la grandeur du tennisman américain. Reprise : « La Ballade de Narayama », l’humanité primitive. Palme d’or à Cannes en 1983, le film de Shohei Imamura revient en salle en version restaurée. « Skyscraper » : Dwayne Johnson en héros rédempteur. A mi-chemin entre film d’action et film-catastrophe, le long-métrage du réalisateur Rawson Marshall Thurber n’évite aucun des clichés du genre. « The Strange Ones » : une odyssée existentielle. Le film de Christopher Radcliff et Lauren Wolkstein adopte la structure d’un « road movie » associée au mystère du suspens. « Interrail » : un « rail movie » stéréotypé. Le premier film de Carmen Alessandrin finit par ressembler à un long clip de voyage pour jeunes (très connectés). Télévision : surenchères dans la bataille pour racheter Sky. Les géants américains des médias 21st Century Fox et Comcast ont tour à tour relevé leur offre de rachat sur le bouquet satellite britannique. La vie d’Oleg Sentsov suspendue à la grâce de Vladimir Poutine. Alors que le Mondial de foot s’achève en Russie, le Kremlin est resté sourd à tous les appels pour la libération du cinéaste ukrainien, en grève de la faim depuis 61 jours. « Monsieur Macron, montrez que la France fait tout son possible pour sauver Oleg Sentsov ». Dans une tribune au « Monde », un collectif de réalisateurs, parmi lesquels Michel Hazanavicius, Bertrand Tavernier et Cédric Klapisch appelle le président de la République à faire son possible pour obtenir la libération de leur confrère, Oleg Sentsov, qui, le jour de la finale de la Coupe du monde à Moscou, en sera à son 63e jour de grève de la faim. Russie : « Monsieur Macron, montrez que la France fait tout son possible pour sauver Oleg Sentsov ». Dans une tribune au « Monde », un collectif de réalisateurs, parmi lesquels Michel Hazanavicius, Bertrand Tavernier et Cédric Klapisch appelle le président de la République à faire son possible pour obtenir la libération de leur confrère, Oleg Sentsov, qui, le jour de la finale de la Coupe du monde à Moscou, en sera à son 63e jour de grève de la faim. La chanson d’amour de Catherine Deneuve : « Les Parapluies de Cherbourg », de Michel Legrand. Des personnalités de tous horizons racontent une chanson qui a marqué leur vie. Au FID de Marseille, des lieux qui dépaysent. Le Festival international du documentaire présente plusieurs films à la lisière de la fiction. Patricia Mazuy : « Ce n’est pas Gilles Deleuze le personnage, quoi ! ». La cinéaste et le comédien Laurent Lafitte confrontent leurs regards sur le film qui les réunit pour la première fois. « Ant-Man et la Guêpe » : un super-héros miniature et champion de la décroissance. Pour son retour à l’écran, l’homme-fourmi mise sur la sobriété et l’humour. « Mon tissu préféré » : l’éveil sensuel d’une jeune Damascène. La réalisatrice syrienne Gaya Jiji inscrit une histoire intime dans un contexte de tragédie collective. Reprise : « Laura nue », la désenchantée. Ce film de Nicolo Ferrari, datant de 1961, frappe par sa sensibilité et dresse un remarquable portrait de femme. « Penché dans le vent » : sur les traces d’Andy Goldsworthy, figure du Land Art. Plus de quinze ans après « Rivers and Tides », Thomas Riedelsheimer consacre un nouveau documentaire à l’artiste écossais. « The Guilty » : quand le spectateur devient auditeur. L’intérêt, ludique et pervers, du film de Gustav Möller réside dans la narration d’une action perçue uniquement grâce à la bande-son. Netflix veut révolutionner les circuits de financement de Bollywood. La plate-forme vient de lancer sa première série indienne, « Sacred Games », déjà vivement commentée. L’entreprise pense trouver en Inde l’une des plus grandes sources de croissance de ces prochaines années. « Paul Sanchez est revenu ! » : un monstre dans l’ennui du Sud. Patricia Mazuy réussit une comédie policière décalée autour d’une gendarmette gaffeuse et d’un tueur fou. Saturnin, Rintintin, Flipper… Le douloureux destin des animaux stars. Ces stars à poil ou à plume ont longtemps fait briller les yeux des enfants. Mais ils ont chèrement payé la rançon de leur gloire. Aujourd’hui, leurs descendants jouent sur des tournages garantis sans mauvais traitements, après avoir été coachés comme des pros. Après un demi-siècle de carrière, Jean-Louis Trintignant annonce que « le cinéma, c’est fini ». L’acteur de 87 ans, dont la dernière apparition dans les salles obscures remonte à « Happy End » de Michael Haneke en 2017, met un terme à sa carrière. La salle de cinéma où il vaut mieux attacher vos ceintures. Les cinémas Pathé-Gaumont ont ouvert à Paris une salle combinant le Screen-X et le 4DX. Gadget ou révolution ? Mort de Shinobu Hashimoto scénariste de « Rashomon » et des « Sept Samouraïs ». Ce collaborateur d’Akira Kurosawa avait 100 ans. Il avait aussi écrit pour Mikio Naruse et Masaki Kobayashi. 1 « Plein Soleil », naissance d’une étoile. Alain Delon en six films cultes (1/6) Tourné en Italie, en août 1959, le film de René Clément, d’après le roman de Patricia Highsmith, est le long métrage ou l’acteur de 23 ans, peu connu jusqu’alors, devient une icône. Il incarne Tom Ripley et irradie de beauté. La beauté du diable. La salle de cinéma où il vaut mieux attacher sa ceinture. Les cinémas Pathé-Gaumont ont ouvert à Paris une salle combinant le Screen-X et le 4DX. Gadget ou révolution ? Notre journaliste a testé pour vous. Delon dans « Le Guépard » : Visconti ébloui. Delon en six films cultes (2/6). Le cinéaste italien voit dans l’acteur,qui le subjugue, un talent, dont il veut faire sa créature. Dans « Rocco et ses frères », puis en 1961 dans « Le Guépard », qui lui vaut une reconnaissance internationale. L’éviction par Disney du réalisateur des « Gardiens de la galaxie » fait polémique. D’anciens tweets de James Gunn, contenant notamment des plaisanteries sur la pédophilie, ont été exhumés par des figures de l’extrême droite américaine. « Star Wars » ou « Doctor Who »… Ce qu’il faut retenir du Comic-Con de San Diego. La festival californien s’est achevé dimanche. L’occasion de faire le point sur les annonces et les (nombreuses) bandes-annonces présentées. Le film le plus cher de l’histoire du cinéma chinois fait un flop. Malgré un casting ambitieux et une équipe de production internationale, « Asura » n’a pas convaincu les spectateurs. Il a été retiré des écrans après trois jours en salle. Mort de Shinobu Hashimoto scénariste de « Rashomon ». Ce collaborateur d’Akira Kurosawa avait 100 ans. Il avait aussi écrit pour Mikio Naruse et Masaki Kobayashi. « Plein Soleil », naissance d’une étoile. Alain Delon en six films cultes (1/6) Tourné en Italie, en 1959, le film de René Clément est le long métrage où l’acteur de 23 ans, peu connu jusqu’alors, devient une icône. Il irradie de beauté. La beauté du diable. Dans « L’Insoumis », Alain Delon en animal blessé de la guerre d’Algérie. Delon en six films cultes (3/6)Dans ce long métrage méconnu d’Alain Cavalier, l’acteur porte la violence du conflit colonial. Un rôle qui renvoie de façon troublante à sa biographie. Festival de Venise : Netflix en majesté sur le Lido. La Mostra affirme encore une fois son statut de tête de pont du cinéma d’auteur hollywoodien en Europe. « Le Clan des Siciliens »: Delon et Gabin, un sacré couple. Delon en six films cultes (4/6 ). En 1969, Henri Verneuil réunit Gabin et Delon. C’est la deuxième fois que les deux acteurs tournent ensemble, après « Mélodie en sous-sol ». Le jeune premier se fait désirer au début du tournage, mais une fois sur le plateau s’instaure une relation particulière, tel un père et un fils. Toutefois le tournage est perturbé par l’affaire Markovic... Lav Diaz : « Je ne veux pas faire de compromis esthétique ». Attaché au récit national de son pays, le cinéaste philippin explique son parti pris artistique pour dénoncer les actions du régime. « Une pluie sans fin » : meurtres dans une usine à cauchemars. Un film noir où le fait divers révèle la lente décomposition d’une Chine en mutation à la fin des années 1990. Dong Yue : « Plus personne ne parle de ces destins brisés par ce changement économique ». Le réalisateur chinois signe avec le polar « Une pluie sans fin » son premier long-métrage. « Contes de juillet » : les balades amoureuses de Guillaume Brac. Le réalisateur signe, avec les élèves du Conservatoire d’art dramatique de Paris, un diptyque sur l’été et ses amours passagères. « Vierges » : la sirène au pied des immeubles de Kiryat-Yam. Une chimère sort de sa torpeur une petite station balnéaire israélienne. Une esthétique entre la réalité et le fantastique. « Roulez jeunesse » : père malgré lui. Une comédie déjantée et enlevée pour ce premier long-métrage de Julien Guetta, où Eric Judor excelle. « The Charmer » : le séducteur venu d’ailleurs. Mêlant observation et thriller, le film du Suédois Milad Alami peine autant que son personnage d’immigré en attente de titre de séjour à trouver sa place et son équilibre. « Hôtel Transylvanie 3 : des vacances monstrueuses » : le cartoon à l’état pur, sans une goutte de sang. Débarrassant son film de toute référence horrifique, Genndy Tartakovsky se consacre avec enthousiasme et une certaine réussite à l’animation absurde de ses sujets. « La Saison du diable » : la dictature de Marcos en opéra-rock. Le cinéaste Lav Diaz évoque la répression sanglante des années 1970 aux Philippines par le biais d’une fiction chantée d’une sidérante beauté. « Le Cercle rouge », le fils prodigue de Jean-Pierre Melville. Delon en six films cultes (5/6). En 1970, un cinéaste au sommet de son art retrouve Alain Delon. Peu de mots entre eux tant la relation est fusionnelle. Les regards suffisent. Cette confiance est née sur le tournage du « Samouraï », trois ans plus tôt. Bien que craignant les caprices de l’acteur, Melville est fasciné par sa charge physique, son côté animal. « Mamma Mia ! Here we go again » : pour quelques tubes d’Abba de plus.... Dix ans après la sortie du premier opus, cette comédie musicale au kitsch assumé persiste et signe. « Le Clan des Siciliens » : Delon et Gabin, un sacré couple. Delon en six films cultes (4/6). En 1969, Henri Verneuil réunit, pour la deuxième fois, Gabin et Delon. Mais le tournage est perturbé par l’affaire Markovic... « Monsieur Klein », un double ambigu. Delon en six films cultes (6/6). A la fois acteur et producteur, Alain Delon s’implique totalement, en 1976, dans le rôle d’un marchand d’art, pris pour un juif et déporté après la rafle du Vél d’Hiv. « Alain est une personnalité à la recherche de son identité », juge le cinéaste Joseph Losey, avec qui la relation fut à la fois facile et complexe. Il en sort un chef-d’oeuvre. Pour Tom Cruise, l’armée de l’air sort le grand jeu. Quand la production du film « Mission : Impossible-Fallout » a du trouver un hélicoptère, c’est vers l’armée française qu’elle s’est tournée. Récit d’une rencontre entre deux mondes aux codes très éloignés. « Le Cercle rouge », regards croisés de Jean-Pierre Melville et Alain Delon. Delon en six films cultes (5/6). En 1970, un cinéaste au sommet de son art retrouve la star. Peu de mots entre eux tant la relation est fusionnelle. Carrie Fisher, la princesse Leia de Star Wars, apparaîtra dans l’épisode IX. L’actrice, décédée en décembre 2016, sera présente grâce à des images tournées pour « Le Réveil de la Force », que le réalisateur J.J. Abrams n’avait pas utilisées. Le PDG de la chaîne américaine CBS accusé de harcèlement sexuel. Leslie Moonves est mis en cause par au moins six femmes. Les faits se seraient déroulés sur plusieurs décennies. Reconnaissant des avances, il s’excuse pour des « erreurs ». « Roulez jeunesse » : père malgré lui. Une petite comédie familiale déjantée, courte et enlevée, pour ce premier long-métrage de Julien Guetta, où Eric Judor excelle. « Mamma Mia ! Here we go again » : pour quelques tubes d’Abba de plus…. Dix ans après la sortie du premier opus, cette comédie musicale au kitsch assumé persiste et signe. Les acteurs des « Gardiens de la galaxie » prennent la défense du réalisateur James Gunn. Le réalisateur a été sanctionné par Disney à cause de plaisanteries sur des sujets comme le viol ou la pédophilie, postés entre 2009 et 2012 sur Twitter. « Mission : Impossible - Fallout » : Tom Cruise, cascadeur messianique. Le sixième volet des aventures de l’agent Ethan Hunt survit à un scénario convenu grâce à une mise en scène efficace. Le septième art et la Grande Muette sur le même front. Accès aux camps d’entraînement, embarquement sur des porte-avions, conseils… Comme Hélène Fillières pour « Volontaire », réalisateurs et scénaristes bénéficient de plus en plus souvent de l’aide des militaires. Un échange gagnant-gagnant. L’inculpation du producteur Harvey Weinstein pour viol et agression sexuelle confirmée. L’ancien producteur de films, dont la chute à l’automne 2017 a enclenché un vaste mouvement de libération de la parole des femmes, s’était livré vendredi à la police new-yorkaise. Droits du foot : le cinéma français redoute des dommages collatéraux. Les professionnels craignent que l’échec de Canal+ lors des enchères de la Ligue 1 ne pèse sur le financement du septième art hexagonal, dont le groupe est le principal soutien. « Les Sept Déserteurs » et « Train de vies » : Paul Vecchiali, entre désir et deuils. A 88 ans, l’infatigable cinéaste français offre simultanément deux films. « Une année polaire » : un récit d’acclimatation en milieu inuit. Le réalisateur Samuel Collardey retrace le parcours d’un instituteur danois parti prendre son premier poste dans un village perdu du Groenland. « Mon Ket » : caméras cachées… et limitées. Pour son premier film comme réalisateur, François Damiens use du style qui a fait son succès, mais sans parvenir à convaincre. Reprise : « Cinq et la peau », songe d’un lettré cinéphile à Manille. Pierre Rissient est disparu en mai. Son film de 1982 ressort en salle et en DVD. « My Pure Land » : un Alamo pakistanais. Cet étonnant film d’action raconte la défense de leur propriété par deux jeunes femmes du Sindh, assiégées par une bande armée. « Retour à Bollène » : portrait en creux d’une ville et de ses habitants. A travers le voyage d’un enfant du pays parti vivre ailleurs, Saïd Hamich traite de nombreux sujets qui agitent la France contemporaine et évite les écueils. « Je vais mieux » : martyre et rédemption d’un mâle bêta. Tournant le dos à la délicatesse des « Emotifs anonymes », Jean-Pierre Améris s’essaie au burlesque en s’appuyant sur le désarroi d’Eric Elmosnino. « Opération Beyrouth » : une machine trop bien huilée. Le thriller politique de Brad Anderson est d’une grande platitude formelle, malgré un séduisant casting et un rythme enfiévré. « Les Rives du destin » : Samira perdue dans Téhéran. Une contribution pessimiste à la peinture par le cinéma iranien de la condition des femmes sous la République islamique. « Utoya 22. juli », l’histoire d’un massacre en Norvège. Le premier film sur le double attentat commis par Anders Breivik, le 22 juillet 2011, et qui a fait 69 morts à Oslo et sur l’île d’Utoya, est sorti le 9 mars. Un tournage particulier avec des acteurs amateurs et sans effets spéciaux. Reprises : « La Femme insecte » et « Reprise », femmes rebelles. Dans leurs films qui ressortent en salle, Shohei Imamura et Hervé Le Roux servent la cause de combattantes. La mise en examen de Harvey Weinstein est « une petite révolution », selon Judith Godrèche. L’actrice française a été l’une des premières à dénoncer les agissements du producteur. Dans le « JDD », elle se réjouit du « désir de changement à Hollywood ». Vidéo : Harvey Weinstein poursuivi pour viol et agression sexuelle. Le producteur de cinéma, accusé par des dizaines de femmes d’agressions sexuelles, a été mis en examen le 25 mai à New York pour un viol et une agression sexuelle. Sélection livre : « Les Fantômes de Mai 68 ». Le critique de cinéma et cinéaste Jean-Louis Comolli brode un texte poétique autour d’une série de photogrammes tirés d’un film de Michel Andrieu et Jacques Kebadian, « Le Droit à la parole » (1968). François Damiens fait son cinéma en cachette. Sa passion de la caméra cachée, l’acteur belge l’a portée sur grand écran : « Mon Ket », son premier long-métrage, est interprété par des personnes filmées à leur insu. L’ancien producteur Harvey Weinstein inculpé d’un viol et d’une agression sexuelle. Il s’agit de sa première inculpation depuis les premières accusations contre lui, il y a sept mois, qui ont fait éclater le mouvement planétaire #metoo. Paroles d’acteurs noirs : « On ne sait pas dans quelle case te mettre, racaille ou jeune première ? ». A la suite du manifeste « Noire n’est pas mon métier », qui fait état du racisme latent dans le cinéma et le théâtre français, de jeunes comédien·ne·s noir·e·s et métis·ses (étudiant·e·s ou récemment diplômé·e·s) témoignent de leur ressenti. Droits du foot : le cinéma français redoute des dommages collatéraux. Les professionnels craignent que l’échec de Canal+ lors des enchères de la Ligue 1 ne pèse sur le financement du septième art hexagonal, dont le groupe est le principal soutien. « Le Doudou » : un tandem comique sur la piste d’un ourson. Philippe Mechelen et Julien Hervé, scénaristes des « Tuche », signent un premier film inégal. « Have a Nice Day » : un polar en ombres de Chine. Avec son deuxième long-métrage, Liu Jian réussit un tableau féroce de son pays et un film de gangsters à la Tarantino. Denis Walgenwitz : « Liu Jian dépeint le réel sur le mode de l’enluminure ». Collaborateur et ami du cinéaste chinois, dont il est le « passeur » en Occident, le réalisateur décrit son esthétique singulière. Le grand défilé de Denis Podalydès. Notre chroniqueur a encore frappé : après les vestiaires de Benjamin Biolay et de Roger Federer, Marc Beaugé scrute celui du comédien qui est à l’affiche de « Bécassine ! », en salle 20 juin. Et il a fière allure. « A genoux les gars » : sexe, tchatche et désolation. Coécrit avec ses deux actrices, le film d’Antoine Desrosières dérange plus qu’il n’amuse. « Une prière avant l’aube » : le martyre d’un jeune boxeur dans une prison thaïlandaise. Sur le schéma usé de la chute puis de la résurrection, Jean-Stéphane Sauvaire réussit à se distinguer brillamment. « Jerico » : portraits de femmes solitaires en Colombie. La réalisatrice Catalina Mesa est revenue dans le village natal de sa grand-mère pour y filmer huit récits au féminin. « Sans un bruit » : terreur à la ferme face aux crustacés géants. John Krasinski met en scène une famille américaine confrontée à des créatures anthropophages. « Ecole et cinéma » veut proposer davantage de films d’auteur aux collégiens. Un seul dispositif va désormais offrir, sur le temps scolaire, trois fois par an, des projections de films choisis dans un catalogue qui reste à étoffer. « Bécassine ! » : dans le coffre à jouets. Bruno Podalydès fait vivre à l’écran le personnage de bande dessinée sans convaincre, malgré de jolies inventions. Un apéro avec Clémence Poésy : « Les gens doivent penser que j’ai inventé mon nom ». Chaque semaine, « L’Epoque » paie son coup. La plus bilingue des actrices françaises a soif de discrétion et d’eau gazeuse. Lille et Cannes déroulent le tapis rouge aux séries. Les deux villes se sont livrées une guerre sans merci pour accueillir le festival consacré aux séries du petit écran. Perdante, Cannes a lancé sa manifestation dissidente. Les dessous d’une compétition qui dépasse largement le cadre culturel. Avoriaz, vie et mort d’un festival. Accueillant chaque année la grand-messe du film fantastique, cette petite station de ski de Haute-Savoie s’est trouvée sous le feu des projecteurs pendant vingt ans. Avant de retomber dans un relatif anonymat. Un conte cruel de la colonisation en figurines animées. Au Festival d’Annecy, « Ce magnifique gâteau ! », de Marc James Roels et Emma de Swaef, brille par son invention. Contenus : Oprah Winfrey va produire des programmes pour Apple. Depuis l’an dernier, Apple multiplie les projets de séries en signant avec de grands noms. « Don Quichotte » : la justice donne raison au producteur Paulo Branco contre Terry Gilliam. Des dommages et intérêts vont maintenant être réclamés au réalisateur. Nuit blanche avec sept cinéastes israéliennes. Le Louxor, à Paris, propose de découvrir des regards incisifs sur une société dominée par les valeurs du sionisme. Le cinéma d’animation s’empare du réel. Histoire récente, géopolitique… Au Festival international d’Annecy, de jeunes réalisateurs se saisissent de sujets graves. Condamné pour agression sexuelle, Bill Cosby change d’avocat. Le comédien américain doit encore assister à l’audience qui doit fixer sa peine, après sa condamnation fin avril. Solidays : Arnaud Rebotini, l’électron libre. Le compositeur de la bande originale du film « 120 battements par minute » se produit samedi au festival parisien organisé par Solidarité sida. Arturo Escobar, pourfendeur du développement. Anthropologue d’origine colombienne, il montre, par une critique radicale, à quel point le récit de la modernité est centré sur l’Occident. Paul-Louis Thirard, critique de cinéma et militant anticolonialiste, est mort. Grande figure de la revue de cinéma « Positif », citoyen engagé à gauche, Paul-Louis Thirard est décédé le 24 juin à l’âge de 85 ans. Solidays : Arnaud Rebotini, l’électro libre. Le compositeur de la bande originale du film « 120 battements par minute » se produit samedi au festival parisien organisé par Solidarité sida. Cinéma : l’oiseau Paradis fait son nid. La chanteuse et actrice incarne une productrice de films pornos gay dans « Un couteau dans le cœur », de Yann Gonzalez. Après les critiques, l’Académie des Oscars continue à s’ouvrir à la diversité. L’institution phare d’Hollywood a convié un nombre record de femmes et de personnes de couleur à rejoindre ses rangs. Voici comment sont fabriquées les statuettes des Oscars. Elles mesurent 34 cm et pèsent 3,9 kg : les récompenses du cinéma américain sont issues d’un processus de fabrication technique et précis. Explications. Le cinéaste franco-argentin Hugo Santiago est mort. Réalisateur de films cultes, il est, entre autres, l’auteur d’« Invasion » présenté au Festival de Cannes en 1969. Le cinéma français veut changer d’ère. Parité, quotas, lutte contre les violences faites aux femmes… A la veille des Césars, les prises de parole se multiplient. Julie Gayet : « Ce que l’on vit, ce n’est pas un moment, c’est un mouvement ». La productrice et actrice, signataire de l’appel « Maintenant on agit », estime que la question des quotas demande réflexion. Anaïs Romand, costumière historique. Habituée des films d’époque, Anaïs Romand est nommée pour la quatrième fois aux Césars pour son travail sur les costumes des « Gardiennes », de Xavier Beauvois. Sexisme au cinéma : « Les quotas, une étape inévitable pour vaincre les inégalités ». Dans une tribune au « Monde », un collectif de professionnels du septième art demandent la création de quotas dans le financement du cinéma. La chanteuse Barbra Streisand raconte avoir fait deux clones de sa chienne avant sa mort. Le magazine « Variety », qui a recueilli les propos de l’artiste américaine, dit publier « peut-être sa plus grande révélation ». Une statue de Harvey Weinstein condamne ses pratiques. A trois jours de la cérémonie des Oscars, un artiste de rue a inauguré à Los Angeles une statue dénonçant les pratiques du producteur de cinéma Harvey Weinstein. Paolo Moretti, prochain délégué général de la Quinzaine des réalisateurs. Cet Italien de 42 ans succédera à Edouard Waintrop pour l’édition 2019 de la section parallèle du Festival de Cannes. Césars 2018 : « 120 battements par minute » et « Au revoir là-haut » en grands favoris. La 43e cérémonie des Césars se déroule vendredi soir. Treize nominations distinguent les films de Robin Campillo et Albert Dupontel. « Black Panther » bouscule les schémas hollywoodiens. En deux semaines, le film de Marvel Studios a battu des records. Pour les Noirs, il constitue un changement capital. Une nouvelle société, avec un conseil composé d’une majorité de femmes, va reprendre le studio Weinstein. Cette annonce intervient alors que la Weinstein Company avait annoncé dimanche être prête à déposer le bilan. Césars : le cinéma français veut changer d’ère. En amont de la cérémonie, qui se tient vendredi soir à Paris, les prises de parole se sont multipliées cinq mois après l’affaire Weinstein. L’avocat d’Harvey Weinstein défend la « promotion canapé ». En février, Benjamin Brafman avait affirmé que « si le comportement d’Harvey Weinstein n’a pas été irréprochable, il n’y avait certainement rien de criminel ». Les Césars ont été suivis par deux millions de téléspectateurs sur Canal+. Une hausse par rapport à 2017, où la soirée avait été suivie par 1,9 million de personnes. Séisme sur la planète cinéma. Editorial. Dans le sillage de l’affaire Weinstein, le milieu du cinéma commence à adopter des mesures concrètes contre les violences faites aux femmes et pour l’égalité entre les genres. Les Césars, côté coulisses. Le milieu du cinéma était réuni vendredi 2 mars à la Salle Pleyel à Paris pour la traditionnelle cérémonie de récompenses du cinéma français. Les Césars, du ruban rouge au ruban blanc. Le bout de tissu, symbole de la lutte contre les violences sexistes, fut la vraie star de la cérémonie. Le salut fasciste revient en Italie, Mussolini aussi (mais à l’écran). Le film « Sono tornato », qui imagine le retour du Duce, est sorti en Italie le 1er février dans un contexte politique tendu. Césars : « 120 battements par minute » et « Au revoir là-haut » grands gagnants. Le long-métrage de Robin Campillo a obtenu, vendredi soir, le César du meilleur film, tandis qu’Albert Dupontel remportait celui du meilleur réalisateur. Césars 2018 : revivez notre live sur la cérémonie. Le film sur l’histoire d’Act Up sort grand gagnant de la 43e cérémonie des Césars avec un total de six récompenses, dont celles du meilleur espoir masculin et du meilleur scénario original. Retrouvez l’intégralité du palmarès. Oscars 2018 : « La Forme de l’eau », « Dunkerque » et « 3 Billboards » grands favoris. Plusieurs fois nommés dans les catégories principales, ces trois films devraient remporter quelques statuettes dimanche soir à Los Angeles. « Get Out » triomphe aux Spirit Awards, un bon indicateur des Oscars. Les prix de meilleur acteur, féminin et masculin, sont revenus respectivement à Frances McDormand (« 3 Billboards ») et à Timothée Chalamet ( « Call Me by Your Name »). Le Français Alexandre Desplat décroche son deuxième Oscar. Le compositeur avait décroché son premier Oscar en 2013, grâce à la bande originale de « The Grand Budapest Hotel ». Il a aussi décroché trois Césars et deux Golden Globes. Oscars 2018 : le sacre de la sirène et de l’homme-poisson. Avec quatre Oscars, « La Forme de l’eau », de Guillermo del Toro, a dominé une cérémonie très démocratique, aux airs de messe. Oscars 2018 : les principales récompenses en images. La 90e cérémonie des Oscars a été marquée par le triomphe du réalisateur mexicain Guillermo del Toro. Oscars 2018 : Qu’est-ce que la « clause d’inclusion » de Frances McDormand ?. Frances McDormand a obtenu l’Oscar de la meilleure actrice pour « 3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance ». Elle en a profité pour faire passer un message de lutte contre les discriminations raciales et sexuelles. Tapis rouge, statuettes, verre de vin et jet-ski : des Oscars 2018 hauts en couleur. L’industrie hollywoodienne était réunie dimanche à Los Angeles pour la cérémonie des Oscars, apogée de la saison des prix du cinéma. Une cérémonie des Oscars particulièrement politique. Frances McDormand, Oscar de la meilleure actrice, a appelé les hommes d’Hollywood à s’intéresser davantage aux projets portés par des femmes. Oscars 2018 : « La Forme de l’eau », de Guillermo del Toro, domine la cérémonie. Le film du cinéaste mexicain remporte quatre statuettes : meilleur film, meilleur réalisateur, meilleure direction artistique et meilleure musique originale. Oscars 2018 : palmarès, moments forts, revivez notre live sur la cérémonie. « La Forme de l’eau » a dominé les Oscars. Le film de Guillermo del Toro remporte quatre statuettes : film, réalisateur, direction artistique et musique originale. Un homme vole l’Oscar de Frances McDormand et se filme en paradant avec la statuette. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, il se félicitait de son gain en l’embrassant. Il risque désormais trois ans de prison. « La Ch’tite Famille » remplit les salles. Boudée par l’Académie des Césars, la comédie est un genre cinématographique qui plaît au public, comme en témoigne le succès du film de Dany Boon. « Gangsta » : Anvers, braquage, braqueurs et braque au cœur de l’Europe. Pastiche et variation originale sur les classiques du cinéma de voyous, le film d’Adil El Arbi et Bilall Fallah a remporté un immense succès en Belgique. Frances McDormand retrouve son Oscar autour d’un double cheeseburger. La comédienne, sacrée pour sa performance dans le film « 3 Billboards », s’était brièvement fait subtiliser sa récompense lors de la soirée officielle qui a suivi la remise des prix. « The Disaster Artist » : une fable hollywoodienne qui vire à l’aigre. L’acteur James Franco se met en scène dans une satire de l’industrie du cinéma alors qu’il est ciblé par le mouvement #metoo. André S. Labarthe, la passion du désordre. Critique, cinéaste, producteur, figure de la cinéphilie française, il est mort lundi 5 mars à Paris, à l’âge de 86 ans. « Tesnota » : la chaleur du clan, l’appel de l’ailleurs. Le premier film kabarde de Kantemir Balagov peint le déchirement d’une héroïne plongée dans les tensions communautaires. Kantemir Balagov : « L’exiguïté et la culture du conflit marquent mon film ». Le jeune réalisateur a puisé dans ses souvenirs et dans son expérience en République de Kabardino-Balkarie. « La Caméra de Claire » : l’échappée cannoise d’Hong Sang-soo. Le cinéaste sud-coréen a tourné son film pendant le Festival avec Isabelle Huppert. « Atlal » : l’Algérie, trois souffrances à la suite. Le documentaire de Djamel Kerkar donne la parole à trois hommes de Ouled Allal, ville marquée par le Groupe islamique armé. « Eva » : une liaison toxique sans aucun piquant. Après Joseph Losey, le cinéaste Benoît Jacquot offre une pâle adaptation du roman de James Hadley Chase. E-cinema : « My Friend Dahmer » ou l’ado devenu tueur en série. La plateforme e-cinema.com diffuse un film étrange de Marc Meyers adapté d’une BD sur l’enfance du « cannibale de Milwaukee ». Netflix : « Mudbound », la blessure profonde du Sud. Le film de Dee Rees met en scène l’exode intérieur de millions d’Afro-Américains dans les années 1940. « Signer » : une plongée au cœur de la langue des signes. La documentariste Nurith Aviv est partie en Israël à la rencontre de familles, de traducteurs, de chercheurs, de scientifiques, d’artistes. « Il figlio, Manuel » : devenir un homme dans la jungle italienne. Le premier long-métrage de Dario Albertini met en scène les tribulations d’un garçon forcé de devenir le gardien de sa mère. « Le Jour de mon retour » : le naufrage de Donald Crowhurst. James Marsh signe une adaptation très sage de l’odyssée du navigateur solitaire qui, en 1968, berna le public britannique avant de disparaître. « L’Ordre des choses » : un policier italien face à la crise des migrants. Andrea Segre poursuit le travail critique entamé dans plusieurs documentaires sur le système mis en place par l’Europe face aux problèmes migratoires. « Ouaga Girls » : les rêves de jolies filles en bleu de travail. Le premier film de Theresa Traore Dahlberg est un beau portrait de groupe de jeunes femmes qui se forment au métier de mécanicienne. « Le Secret des Marrowbone » : un cinéma de la terreur en voie d’épuisement. Le film de Sergio G. Sanchez témoigne d’un certain savoir-faire, sans bouleverser les conventions du genre. « La nuit a dévoré le monde » : des zombies parisiens. Le premier long-métrage de Dominique Rocher, réalisé avec de petits moyens, est un exercice de style réussi. L’accord de rachat du studio Weinstein annulé. Mené par Maria Contreras-Sweet, un groupe d’investisseurs devait reprendre la compagnie pour 500 millions de dollars. Ce revers ouvre la voie à un dépôt de bilan. « #metoo est toujours là, tout à la fois libérateur, dérangeant, encombrant. Critiqué, aussi ». Analyse. Cinq mois après l’affaire Weinstein, les journalistes Hélène Bekmezian et Sylvie Kauffman estiment qu’en France le mouvement est plus complexe qu’aux Etats-Unis. Droits des femmes : cinq mois après l’affaire Weinstein, un 8 mars à la résonance inédite. La Journée internationale des droits des femmes apparaît cette année sous un jour nouveau. #balancetonporc, #metoo... : depuis l’affaire Weinstein, la parole des femmes s’est libérée. Tommy Wiseau fait étalage de ses ratages. L’acteur et réalisateur surfe sur le culte qui entoure son navet, « The Room », dont s’est inspiré James Franco pour « The Disaster Artist ». #metoo à la française : stupeur et… frémissement. Le 5 mars, l’association « Pour les femmes dans les médias » remettait ses trophées au Pavillon Dauphine, à Paris, dans une ambiance post-affaire Weintein. Guillemette Faure, la chroniqueuse de « M », y était. Du beau-frère au beauf, pour le meilleur et pour le pire. Il n’est pas toujours beau. Et ce n’est jamais votre frère. Le beau-frère, devenu héros populaire au cinéma en beauf, vaut-il mieux que sa caricature ? Les acteurs écrivains, nouveau filon de l’édition. Isild Le Besco, Isabelle Carré, Aure Atika… Les acteurs écrivains sont de plus en plus nombreux. Les éditeurs tablent sur leur renommée pour réaliser de bonnes ventes. Eux se réapproprient l’art de la narration littéraire. Cinéma : « Ouaga Girls », mécanos et briseuses de clichés. Dans son documentaire, Theresa Traoré Dahlberg filme le quotidien d’une classe d’apprenties mécaniciennes au Burkina Faso. Cinéma : super-héros planétaires contre infra-héros nationaux. Analyse. blockbusters hollywoodiens et comédies françaises se partagent le haut de l’affiche du box-office national. Cette répartition entre divertissement mondialisé et galéjade nationale, localement plébiscitée mais plus ou moins inexportable, n’est pas que française, relève le journaliste du « Monde », Jacques Mandelbaum. Comment « Black Panther » rebâtit l’Afrique. Pour créer les décors du film, la décoratrice Hannah Beachler a croisé des éléments d’architecture africaine à des références futuristes. « Madame Mills, une voisine si parfaite » : une comédie sans ressort. Pour son troisième film en tant que réalisatrice, Sophie Marceau s’essaye au récit fantaisiste. Moqué, méprisé... le beauf vaut-il mieux que sa caricature ?. Le beau-frère, devenu héros populaire au cinéma en beauf, reste celui dont on attend le moins dans le cercle familial. Cinéma : super-héros planétaires et infra-héros nationaux se partagent le haut de l’affiche. Analyse. Cette répartition entre divertissement mondialisé et galéjade nationale n’est pas que française, relève le journaliste du « Monde », Jacques Mandelbaum. Comment le film « Black Panther » rebâtit l’Afrique. Pour créer les décors du film, la décoratrice Hannah Beachler a croisé des éléments d’architecture africaine à des références futuristes. A Toulouse, Cinélatino célèbre l’Amérique latine de 1968. Les rencontres du cinéma latino-américain fêtent le cinquantenaire de cette année dont l’actualité, très riche, marqua un grand nombre de films. « Annihilation » : la descente aux enfers psychédélique de Natalie Portman. Netflix diffuse le deuxième long-métrage d’Alex Garland, un film de science-fiction et d’action qui navigue entre horreur et philosophie. Christian Bale, l’acteur-éponge. Le comédien britannique, à l’affiche du western « Hostiles », de Scott Cooper, en salles mercredi 14 mars, s’imprègne de chacun de ses rôles, jusqu’à plus soif. « Ghostland », conte macabre pour poupées vivantes. Pascal Laugier renouvelle le genre du film d’horreur en cultivant le doute chez le spectateur. « L’interdiction de “Much Loved” reste une blessure ». Le réalisateur franco-marocain Nabil Ayouch revient sur le tollé provoqué par son précédent film et sur la sortie en salles de son nouveau long-métrage, « Razzia ». « Leo Never Gives Up » : notre coup de cœur du Mobile Film Festival. Une histoire complexe et originale sur l’enfance, la paternité et l’identité sexuelle, racontée en une minute. Et si Lara Croft cessait d’être immuablement jeune ?. Rhianna Pratchett, scénariste du « Tomb Raider » adapté au cinéma, souhaiterait que les héroïnes de jeu vidéo se diversifient en vieillissant ou en devenant mères. « Tomb Raider » : une pâle quête des origines pour Lara Croft. Alicia Vikander incarne l’héroïne baroudeuse dans cette relance de la saga, dépourvue de rythme et de suspense. « Un raccourci dans le temps » : la cause des femmes à la sauce Disney. La réalisatrice Ava DuVernay transforme un roman à succès en un conte sirupeux. « Un juif pour l’exemple » : esquisse d’une adaptation. A partir du texte de l’écrivain suisse Jacques Chessex, le cinéaste Jacob Berger revient sur un épisode longtemps tu de l’histoire de son pays. Le cinéaste Nabil Ayouch en tournée au Maroc pour délier les langues. Trois ans après l’hostilité qui avait entouré la sortie de « Much Loved », le réalisateur franco-marocain a présenté son nouveau film, « Razzia ». « Razzia » : les maux du royaume passés au crible. A travers plusieurs cas d’école, le film de Nabil Ayouch dénonce la dérive autoritaire en cours au Maroc. « Jeunesse aux cœurs ardents » : un teen movie aux accents réactionnaires. Un nouveau film singulier et ambigu de Cheyenne-Marie Carron. « Chien » : une vie de chien, au sens propre. Samuel Benchetrit poursuit sa veine absurde et métaphysique à travers l’histoire d’un homme réduit à la condition canine. « La Belle et la Belle » : Margaux et son double font bégayer l’amour. Sophie Fillières mêle la comédie sentimentale et le fantastique. « Battleship Island » : une fresque d’action dans une mine de charbon japonaise. Ryoo Seung-wan use habilement des technologies numériques sans écraser la dimension humaine du drame que relate son épopée. « Avant que nous disparaissions » : face aux aliens, l’humanité perd ses derniers moyens. Le Japonais Kiyoshi Kurosawa, cinéaste de l’intime, se lance dans un stupéfiant exercice de science-fiction. « America » : une carte postale de l’Arizona. Le documentariste Claus Drexel interroge des Américains de tous bords sur l’élection de Donald Trump, sans parvenir à donner une ligne à son film. « Sonic », « Detective Pikachu »... Après « Tomb Raider », les futures adaptations de jeux vidéo au cinéma. A l’occasion de la sortie du film « Tomb Raider », Pixels revient sur les films adaptés de jeux vidéo attendus pour 2018 ou 2019. « Hostiles » : l’envers du mythe fondateur américain. Christian Bale, en ancien héros des guerres indiennes, domine ce western aux accents tragiques. Quand un jeu vidéo est adapté en film, la qualité est rarement au rendez-vous (et c’est vous qui le dites). En analysant les critiques des spectateurs et celles de la presse en matière de films adaptés d’un jeu vidéo, le constat est sans appel : ils sont rarement bons. Poétique de l’horreur et métaphysique de l’absurde : notre sélection cinéma. Chaque mercredi, La Matinale vous fait part de ses coups de coeur sur grand écran. A l’affiche du western « Hostiles », Christian Bale, l’acteur-éponge. Le comédien britannique sur les écrans dans le dernier film de Scott Cooper s’imprègne de chacun de ses rôles, jusqu’à plus soif. L’acteur russe Oleg Tabakov est mort. L’acteur, qui a joué dans plus de 120 films après avoir incarné le renouveau du théâtre russe à la fin des années 1950, s’est éteint le 12 mars, à l’âge de 82 ans. « Tout le monde debout » : entre vulgarité et mièvrerie. Malgré quelques bonnes idées, Franck Dubosc signe une comédie romantique sans âme. « Razzia » : les maux du Maroc passés au crible. A travers plusieurs cas d’école, le film de Nabil Ayouch dénonce la dérive autoritaire en cours dans le royaume. « Sonic », « Detective Pikachu »... Après « Tomb Raider », les futures adaptations de jeux vidéo au cinéma. A l’occasion de la sortie du film « Tomb Raider », Pixels revient sur les films adaptés de jeux vidéo attendus pour 2018 ou 2019. Salim Kechiouche, l’acteur qui sort du cadre. Dealer, gay, taulard, terroriste… Longtemps, il a accepté les rôles stéréotypés. Depuis, il a appris à choisir. Dans « Mektoub My Love. Canto Uno », d’Abdellatif Kechiche, il joue le rôle d’un beau gosse dragueur de filles. Harcèlement sexuel : le président de l’Académie des Oscars visé par une enquête interne. John Bailey, qui dirige l’institution hollywoodienne depuis août 2017, fait l’objet d’une enquête après trois accusations de harcèlement sexuel. La comédienne Geneviève Fontanel est morte. Pendant toute sa carrière, la comédienne a multiplié les rôles, aussi bien dans des pièces classiques, que dans des comédies de boulevard. « Mektoub, My Love » : l’amour, à en perdre le souffle. Le sixième long-métrage d’Abdellatif Kechiche, lointainement inspiré d’un roman de François Bégaudeau, bouillonne de sensualité. L’actrice de 101 ans Olivia de Havilland refuse de passer pour une peste dans la série « Feud ». L’actrice de « Autant en emporte le vent » a déposé plainte pour atteinte à « sa réputation ». La justice californienne doit se prononcer aujourd’hui. Abdellatif Kechiche : « Un artiste qui crée n’est ni homme ni femme ». Le réalisateur de « Mektoub, My Love » explique avoir fait son film, qui célèbre la beauté du corps féminin et l’amour, en réaction à une époque « terrifiante ». Le studio de cinéma Weinstein a déposé le bilan. The Weinstein Company met également fin aux accords de confidentialité qui imposaient le silence aux victimes et aux témoins des abus sexuels d’Harvey Weinstein. « Les Bonnes Manières » : gare au louveteau-garou. Deux réalisateurs brésiliens, Juliana Rojas et Marco Dutra, cosignent un conte de fées cruel. Les cinéastes Juliana Rojas et Marco Dutra, paire de chimistes cinéphiles. Le duo de réalisateurs brésiliens est à l’origine des « Bonnes Manières », Léopard d’argent 2017 au Festival de Locarno. « La Prière » : le cheminement de Thomas, entre foi et fuite. Le cinéaste Cédric Kahn suit le parcours d’un jeune homme qui tente de soigner sa toxicomanie par la religion. « The Captain » : comment devenir criminel de guerre. Le réalisateur Robert Schwentke met en scène un épisode de l’effondrement de l’Allemagne hitlérienne. DVD : « Mandy », enfant de la discorde. Un coffret réunit trois films d’Alexander Mackendrick, dont une merveille sur une enfant sourde. DVD : dans les coulisses de « Duel au soleil », de King Vidor. Le drame sudiste de 1946 est édité dans un coffret qui raconte l’implication du producteur et de plusieurs cinéastes. « 9 doigts » : virée paranoïaque dans un monde devenu illisible. Le film de F. J. Ossang, précieuse anomalie du cinéma français, invente un étrange récit à bord d’un cargo perdu dans une nuit sans fin. « Après la guerre » : Marco rattrapé par son passé italien. Ce film politique, plein de rebondissements, sur un militant d’extrême gauche accusé d’assassinat, souffre d’un traitement trop académique. « Demons in Paradise » : les fantômes de la guerre civile sri-lankaise. Souvent brouillon, le premier documentaire réalisé par un cinéaste tamoul sur le conflit qui a déchiré son pays recèle une impressionnante masse d’informations. « La Finale » : un énième film de tandem sur fond d’Alzheimer. Malgré Thierry Lhermitte en grand-père vieillissant, le premier long-métrage de Robin Sykes ne casse pas trois pattes à un canard. YouTube emboîte le pas à Amazon pour produire des films. La filiale de vidéos de Google a annoncé la sortie prochaine en salles de « Vulture Club », avec Susan Sarandon en tête d’affiche. Cannes 2018 : calendrier modifié et interdiction des selfies sur le tapis rouge. Dans un entretien au « Film français », le délégué général du Festival, Thierry Frémaux détaille les changements qui prendront effet lors de la 71e édition, du 8 au 19 mai. Ernest Cline, un fan de Spielberg adapté par son idole. Avec « Ready Player One », qui sort sur les écrans français le 28 mars, l’auteur américain voit son premier roman mis en scène par le réalisateur de ses rêves. L’image brouillée du Cinéma du réel. Le festival parisien du documentaire, qui s’ouvre le 23 mars, fête sa 40e édition dans un climat de concurrence. Zhu Rikun documente le déficit démocratique de la Chine. Son long-métrage « Anni » fait partie des trois films qu’on pourra découvrir en première mondiale au Cinéma du réel. « Depuis la révélation du scandale, Weinstein n’est toujours pas poursuivi, pas interrogé ». Dans sa chronique, Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde », observe que les avocats du producteur sont des pointures qui sauront entretenir le doute sur sa culpabilité. On a testé… « Ni no Kuni II », le jeu vidéo entre Bilbo le Hobbit et Miyazaki. Le nouveau jeu de rôle de Bandai Namco mêle action, gestion et gentils esprits de la forêt, dans un croisement improbable entre « The Witcher 3 » et « Mon voisin Totoro ». Jeu vidéo : « A Way Out », ou le plaisir de changer une ampoule à deux. Cette rencontre entre le pitch de « Prison Break » et le style de « Uncharted » est uniquement jouable en coopération. Une ode maladroite mais plaisante à la fraternité. « Black Panther » prend le pouvoir sur Twitter. Le film de Ryan Coogler, sorti en janvier aux Etats-Unis, est le plus tweeté de 2018. En 1971, Stéphane Audran et Claude Chabrol évoquent leur couple sur l'ORTF. En avril 1971, l’actrice Stéphane Audran et le réalisateur Claude Chabrol se confiaient sur l’ORTF. Ce dernier y expliquait alors pourquoi, selon lui, il aimait sa « Stéph’ » de façon « très rare ». Stéphane Audran, l’actrice fétiche de Claude Chabrol. Elle a incarné des bourgeoises devant la caméra décapante de son ex-époux Claude Chabrol, et connu deux de ses plus beaux rôles dans « Le Charme discret de la bourgeoisie » et « Le Festin de Babette » : l’actrice française Stéphane Audran est morte mardi à 85 ans. Cinq chiffres pour tout savoir de la production cinématographique française. En 2017, 300 films ont été tournés dans l’Hexagone, c’est 6 % de plus que l’année précédente, selon l’étude annuelle du CNC. L’actrice Stéphane Audran est morte. Après des débuts au théâtre dans les années 1950, sa carrière prit un tournant avec sa rencontre avec Claude Chabrol, dont elle deviendra l’actrice fétiche. Elle avait 85 ans. Serge Bozon : « Toucher la vérité demande de filmer des choses simples ». Le réalisateur explique son désir de traiter de l’éducation dans « Madame Hyde » et de travailler à nouveau avec Isabelle Huppert. « Madame Hyde » : le buisson ardent de la connaissance. Le cinéaste Serge Bozon relit Robert Louis Stevenson dans un film social requalifié par le conte de fées. « Blue » : gentils dauphins et méchants orques. Disneynature profite des avancées technologiques pour présenter de somptueuses images sous-marines sous la forme d’un récit lénifiant. « Occidental » : la forme au détriment du fond. Pour son premier long-métrage de fiction, le plasticien Neïl Beloufa signe un huis clos allégorique, brouillon mais prometteur. « “Ready Player One”, c’est la nostalgie réinventée en permanence ». La nostalgie des années 1980 qui baigne le nouveau film de Steven Spielberg, sorti ce mercredi, semble aussi régner sur la culture pop. Eclairage avec David Peyron, auteur de « Culture geek ». Stéphane Audran, tout le charme chabrolien de la bourgeoisie. L’actrice fétiche du Claude Chabrol des années 1960-1970 est morte mardi 27 mars à l’âge de 85 ans. Christiane Taubira : « Nous demandons la libération d’Oleg Sentsov ». L’ancienne garde des sceaux s’insurge, dans une tribune au « Monde », contre la condamnation du réalisateur ukrainien, en 2015, par un tribunal militaire russe, à vingt ans d’emprisonnement. Le cinéaste sri-lankais Lester James Peries est mort. Le réalisateur, qui décrivait ses films comme des « études contemplatives sur la vie », s’est éteint le 29 avril à l’âge de 99 ans. L’actrice Ashley Judd porte plainte contre le producteur déchu Harvey Weinstein. La comédienne l’accuse d’avoir ruiné sa carrière après qu’elle eut résisté à son harcèlement sexuel. Le fonds de capital-investissement Lantern Capital va reprendre le studio Weinstein. Selon le document déposé devant le tribunal du Delaware, The Weinstein Company a déclaré des actifs valorisés entre 500 millions et 1 milliard de dollars, et un passif situé dans la même fourchette. En France, l’embellie de l’emploi dans le cinéma et l’audiovisuel pourrait ne pas durer. Grâce à la réforme du crédit d’impôt cinéma, plusieurs tournages ont été relocalisés dans l’Hexagone. Mais les difficultés financières rencontrées par certaines grosses sociétés de production sont susceptibles d’atténuer cette tendance positive. « Otages à Entebbe » : une transposition maladroite de la prise d’otages de 1976. Le cinéaste brésilien José Padilha se saisit à son tour de l’événement guerrier spectaculaire mais plombe son film avec des séquences chorégraphiques malvenues. « Cornelius le meunier hurlant » : un récit fantasque et poétique. Pour son premier long métrage, Yann Le Quellec met en scène des personnages hauts en couleurs mais qu’il peine à faire réellement exister. « La Révolution silencieuse »: rébellion adolescente en RDA. Le destin d’une classe de lycéens contestataires, en 1956, est l’occasion d’une reconstitution historique consciencieuse et compassée. « Big Time, dans la tête de Bjarke Ingels » : portrait sans recul d’un « starchitecte ». Le documentariste Kaspar Astrup Schröder porte un regard trop complaisant sur le Danois aux projets ultra médiatisés. « Comme des rois » : une dynastie de perdants charmants. La comédie sociale de Xabi Molia plonge parfois dans la grisaille mais retrouve vite de l’allant grâce à ses formidables acteurs. « Senses » : un quatuor de femmes aux vies désaccordées. Le cinéaste Ryusuke Hamaguchi a découpé en cinq volets son film « Happy Hour », tableau acide de la société japonaise. Le format des séries gagne le cinéma. Alors que le film japonais « Senses » sort au cinéma en trois vagues, une nouvelle offre « sérielle » vise à mieux ancrer le film en salle et à fidéliser un public. « Hotel Salvation » : une comédie funèbre sur les bords du Gange. Shubhashish Bhutiani constelle son film de petits détails qui le préservent d’un trop grand esprit de sérieux. « Takara, la nuit où j’ai nagé » : la liberté vue à hauteur d’enfant. Damien Manivel et Kohei Igarashi filment l’odyssée de poche d’un petit garçon, seul dans un paysage de neige. «Les anges portent du blanc » : quand la Chine lave plus blanc le crime sexuel. La réalisatrice Vivian Qu raconte les dérives d’une société corrompue. « Nous, les intranquilles » : jeu de miroirs entre la société et les « fous ». Nicolas Contant a donné une caméra à des patients du centre Antonin-Artaud, à Reims. Un quatuor féminin et deux duos père-fils : notre sélection cinéma. Chaque mercredi dans « La Matinale », les critiques du « Monde » présentent les meilleurs films à découvrir sur grand écran. Kad Merad : « Aujourd’hui, je sais que je suis capable de jouer n’importe quoi ». Dans « Comme des rois », l’acteur incarne à nouveau une figure paternelle, qui voit son fils lui échapper. « L’alliance » européenne publique pour contrer Netflix. France Télévisions s’associe avec la ZDF allemande et la RAI italienne pour produire des séries. « Don Quichotte » verra-t-il la Croisette ?. La présentation du film de Terry Gilliam en clôture du Festival de Cannes est suspendue à une décision de justice. La course de fond d’Amir Naderi. Le Centre Pompidou à Paris consacre une rétrospective à ce réalisateur iranien résolument moderne, dont l’envergure égale celle d’Abbas Kiarostami. Les marches de Cannes, trop glissantes pour les chefs d’Etat. Emmanuel Macron ne se rendra pas au prestigieux festival, préférant inviter à dîner à l’Elysée des personnalités du cinéma. Le président français perpétue ainsi une « tradition » d’évitement de cet événement trop connoté strass et paillettes. Daniel Cohn-Bendit, Romain Goupil, leur film, leurs amis…. Chronique. Sélectionné à Cannes, « La Traversée », film de Daniel Cohn-Bendit et Romain Goupil sur la France cinquante ans après Mai-68, était projeté le 12 avril en avant-première au cinéma Max Linder, à Paris. La chroniqueuse de « M » y était. Les blockbusters, créateurs de mode. « Star Wars », « Avengers », « Paddington »… Jusque-là cantonnés aux figurines, porte-clés et autres gadgets, les blockbusters inspirent désormais les designers. Une collaboration stimulante pour les uns et les autres. « Variety » et « The Hollywood Reporter », deux vieilles américaines sur la Croisette. Le temps du Festival, ces revues professionnelles américaines nées au début du XXe siècle délocalisent leur rédaction à Cannes, avec des éditions quotidiennes gratuites. Une démonstration de force pour ces titres qui reviennent de loin. Et Cannes créa le tout-puissant Harvey Weinstein. En 1994, la Palme d’or est décernée à « Pulp Fiction », faisant de l’Américain un empereur de la production. Vingt-quatre ans plus tard, les agressions sexuelles dont il est accusé révèlent l’envers du décor. « Le Festival de Cannes défend l’auteur contre le producteur et le diffuseur. Vaille que vaille ». Dans sa chronique, Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde », note que la manifestation, qui s’ouvre sur deux polémiques, reste le lieu du débat et un rendez-vous incontournable de la planète cinéma. Javier Bardem, la mort lui va si bien. De « Jambon, Jambon » à « Biutiful » ou « No Country for Old Men », l’acteur espagnol de 49 ans aime incarner des personnages sombres. C’est encore le cas dans « Everybody Knows », d’Asghar Farhadi, projeté en ouverture du Festival de Cannes, en salle le 9 mai. Bill Cosby et Roman Polanski exclus de l’Académie des Oscars. Les deux hommes ont été exclus « conformément aux codes de conduite » adoptés par l’organisation en décembre 2017, dans le sillage de l’affaire Weinstein. « Noire n’est pas mon métier » : des actrices dénoncent un racisme latent du cinéma français. Seize comédiennes noires et métisses qui monteront les marches à Cannes ont épinglé dans un livre les clichés, plaisanteries douteuses, voire carrément racistes, entendus dans l’exercice de leur métier. Mort de Pierre Rissient, cinéphile respecté et découvreur de talents. Né à Paris le 4 août 1936, il commença sa carrière dans le 7e art dans la salle obscure du mythique cinéma parisien le Mac-Mahon, dont il fut programmateur. Golshifteh Farahani, des racines et des ailes. L’ex-enfant chérie du cinéma iranien, aujourd’hui interdite de retour dans son pays, est à Cannes pour « Les Filles du soleil », d’Eva Husson. Elle y incarne une combattante kurde, un rôle de résistante à l’image de ce qu’elle représente aujourd’hui pour beaucoup d’Iraniennes. Le cinéaste italien Ermanno Olmi est mort. Le réalisateur, qui s’est éteint à l’âge de 86 ans, avait obtenu la Palme d’or à Cannes en 1978 pour « L’Arbre aux sabots », tourné avec des acteurs non professionnels. Cinéma : les producteurs réclament davantage de transparence aux exploitants de salles. Parmi les multiples points de friction, les cartes illimitées et les bandes-annonces. Cinéma : la production indépendante fragilisée. Le secteur souffre du sous-financement et de la sous-exposition des films. Les producteurs sont contraints de prendre davantage de risques. Elles font leurs premières armes à Cannes. Trois jeunes réalisatrices culottées feront leurs premiers pas au Festival, dans des sections parallèles. Mort de Pierre Rissient, homme de tous les métiers du cinéma. Producteur, distributeur, réalisateur, attaché de presse, il avait œuvré à la reconnaissance de nombreux cinéastes, dont Clint Eastwood, King Hu, Jane Campion et Quentin Tarantino Vincent Lindon : « J’essaie d’être dans des films qui servent un peu ». Trois ans après « La Loi du marché », l’acteur sera de nouveau à Cannes avec Stéphane Brizé. Ils présentent « En guerre », où Vincent Lindon incarne un dirigeant syndicaliste au milieu d’acteurs non professionnels. Le programme du Festival de Cannes 2018. De la Chine aux Etats-Unis en passant par le Kenya, cette édition promet un ton politique, moins glamour, qui colle à son époque. Festival de Cannes 2018 : « Les réalisatrices restent très minoritaires dans les sélections ». Le journaliste du « Monde » Thomas Sotinel a répondu aux questions d’internautes, au cours d’un tchat sur l’ouverture du Festival de Cannes. Wanuri Kahiu : « Avec “Rafiki”, j’ai voulu raconter une belle histoire d’amour africaine ». Pour la réalisatrice du premier long-métrage kényan présenté à Cannes, l’interdiction du film au Kenya assombrit ce grand moment. Cinéma et subventions publiques : « Des résultats contrastés ». Au-delà d’un certain seuil, les aides perçues par les maisons de production n’accroissent plus leur performance économique, constate, dans une tribune au « Monde », le chercheur Julien Jourdan. Festival de Cannes 2018 : posez vos questions sur l’ouverture du festival et sur la sélection officielle. Favoris pour la Palme d’or, scandale Weinstein… A l’occasion de l’ouverture du Festival, Thomas Sotinel, journaliste au « Monde », répond à vos questions. La gazette de la Croisette : un jury, une cérémonie et un film d’ouverture. Le 71e Festival de Cannes ouvre ses portes, mardi soir, avec la projection d’« Everybody Knows », de l’Iranien Asghar Farhadi, en compétition. Cannes 2018 : Asghar Farhadi raconte les dessous de la scène de mariage d’« Everybody Knows ». Asghar Farhadi présente son dernier film en ouverture du Festival. Le réalisateur iranien y met en scène Penélope Cruz et Javier Bardem, dans le sud de l’Espagne. Festival de Cannes 2018 : musique, photo ou scénario, la sélection reste très masculine. De la réalisation à la musique, les hommes pèsent plus que les femmes dans le processus créatif des 21 films en lice pour la Palme d’or. Les paradoxes de Jia Zhang-ke. Longtemps célébré comme la figure de proue du cinéma indépendant en Chine, le réalisateur vient d’être élu député de l’Assemblée nationale populaire. Wang Bing, dans les failles de l’histoire chinoise. L’irréductible cinéaste a entamé, il y a plus de dix ans, un travail de mémoire autour des camps de la mort maoïstes. Festival de Cannes 2018 : Cate Blanchett, présidente féministe de la Croisette. L’actrice prend ses fonctions de présidente du jury de la 71e édition du Festival, qui s’ouvre mardi, dans un contexte encore marqué par l’affaire Weinstein. A Cannes, une renaissance italienne. Avec cinq longs-métrages présentés sur la Croisette, le cinéma transalpin connaît un retour en grâce, qu’incarne à merveille la jeune réalisatrice Alice Rohrwacher. Cannes 2018 : les films face aux pluies d’étoiles et de tomates. Les sites agrégateurs de notes, d’AlloCiné à Rotten Tomatoes, pèsent sur les résultats en salle. A Cannes, les techniciens veulent faire entendre leur voix. Les monteurs son et les mixeurs se sentent notamment menacés par les délocalisations vers la Belgique. Gilles Jacob conte sa Croisette avec éclat. L’ancien président du Festival de Cannes publie un « dictionnaire amoureux » de cette manifestation, florilège de ses souvenirs. Cannes 2018 : pour Asghar Farhadi, « Iraniens et Espagnols ont des émotions proches ». Le cinéaste iranien a tourné en Castille « Everybody Knows », présenté en ouverture du Festival, mardi 8 mai. Sur le tournage de « L’Homme qui tua Don Quichotte ». Terry Gilliam a choisi la forteresse templière de Tomar, au Portugal, pour tourner son « Don Quichotte », projet vingtenaire qui, sauf péripétie, devrait clôturer le Festival de Cannes, le 19 mai. Festival de Cannes 2018 : le grand défilé de Cate Blanchett. Notre chroniqueur a encore frappé : après les vestiaires de Stromae et de Lance Armstrong, Marc Beaugé scrute celui de la présidente du jury du 71e Festival de Cannes, qui a beaucoup d’allure. Ce qu’il faut savoir sur le Festival de Cannes 2018. La compétition cinématographique internationale, qui se tient depuis 1946 sur la Côte d’Azur, remet chaque année la prestigieuse Palme d’or. Cannes 2018 : le Festival s’ouvre sur une sélection audacieuse et engagée. La 71e édition, qui débute mardi, sera moins glamour et fréquentée par les grandes stars américaines que d’autres. Mais peut-être plus proche de son époque. « Everybody Knows » : la mécanique humaine du malheur. Pour l’ouverture de la 71e édition du Festival de Cannes, l’Iranien Asghar Farhadi pose son regard sombre sur un village viticole de Castille. Cannes 2018 : « L’Homme qui tua Don Quichotte » pourra faire la clôture du Festival. Le tribunal de grande instance de Paris, saisi en référé par le producteur Paulo Branco, autorise la projection du film, samedi 19 mai. La vie rêvée du cinéaste Satoshi Kon. La ressortie en salle de « Perfect Blue » et une rétrospective au Brady sont l’occasion de découvrir le riche univers du Japonais. La gazette de la Croisette : un cinéaste assigné, un documentaire fleuve et un film interdit. Le 71e Festival de Cannes entre dans son premier jour de compétition avec en lice : « Leto », de Kirill Serebrennikov, et « Yomeddine », d’Abu Bakr Shawky. Cannes 2018 : « C’est peut-être pas mon monde à moi, mais moi dans ce monde-là je me sens chez moi ». #RaideCarpette. Le Festival de Cannes est ouvert. Devant le palais, les festivaliers habitués à ne pas être invités aux projections, vont, sans se démonter, jusqu’à l’extrême bout de leur rêve. Ces réalisateurs punis pour avoir été sélectionnés à Cannes. Comme l’Iranien Jafar Panahi ou le Russe Kirill Serebrennikov, des cinéastes dont le film est en compétition au prestigieux Festival, sont victimes d’interdiction de quitter leur pays ou subissent des représailles à leur retour. Ava DuVernay, cinéaste et infatigable militante de la cause noire. Première réalisatrice afro-américaine à être nommée pour un Golden Globe avec « Selma » en 2014, l’Américaine fait partie du jury du 71e Festival de Cannes. Cannes 2018 : l’hiver forcé de Kirill Serebrennikov. Assigné à résidence dans son pays, le metteur en scène et cinéaste russe est en compétition avec son film « Leto ». Cannes 2018 : « Les Oiseaux de passage », un « Scarface » tribal et halluciné en Colombie. A la Quinzaine, Ciro Guerra et Cristina Gallego retracent la naissance et le développement d’un empire de narcotrafiquants. Cannes 2018 : une Quinzaine des réalisateurs très sud-américaine. Réalisme social, fable, fantastique… La dernière sélection d’Edouard Waintrop propose une grande variété de genres. « Gringo » : un héros qui ne paye pas de mine. Nash Edgerton bouscule les codes de la comédie d’action pour créer un divertissement efficace mais aux personnages stéréotypés. « Champ de batailles » : de la difficulté à devenir parent. Sélectionné au Cinéma du réel en 2017, le documentaire d’Edie Laconi filme le quotidien d’un centre parental à Hérouville Saint-Clair, près de Caen. DVD : « La Vie privée de Sherlock Holmes », dans les reliques de Billy Wilder. Le film admirable et tardif du cinéaste sort en Blu-ray dans une version somptueuse. Cannes 2018 : « Les Ames mortes », mémoires plurielles des crimes maoïstes. Hors compétition, le cinéaste chinois Wang Bing filme les rescapés des camps communistes. Cannes 2018 : sur le visage de Cate Blanchett, un sourire de reine mère…. Pour cette 71e édition du Festival, l’actrice australienne préside un jury majoritairement féminin. Cannes 2018 : « Gräns », l’humanité au défi de la monstruosité. Dans la section Un certain regard, le film d’Ali Abbasi inquiète et ne cesse de dérouter en même temps qu’il émerveille. Cannes 2018 : « Sauvage » embrase la Semaine de la critique. A la Semaine de la critique, le premier long-métrage de Camille Vidal-Naquet met en scène un jeune prostitué solaire (Félix Maritaud). Accord du CNC à la diffusion en salles de « L’Homme qui tua Don Quichotte ». Le tribunal de grande instance de Paris s’était déjà prononcé mercredi pour la projection à Cannes du film de Terry Gilliam, au cœur d’un imbroglio juridique avec son producteur. La gazette de la Croisette : un match franco-polonais, l’Amérique de Paul Dano et Ryan Coogler. Le deuxième jour de la compétition cannoise est marqué par la projection du premier film français, « Plaire, aimer et courir vite », de Christophe Honoré. Vincent Lacoste raconte sa « bande de profs ». Riad Sattouf, Julie Delpy, Noémie Lvovsky, Christophe Honoré – sous la direction duquel l’acteur de 24 ans a tourné dans « Plaire, aimer et courir vite » sélectionné à Cannes… « Ce sont tous mes profs », dit-il. Il revient pour « M » sur ces rencontres qui ont marqué sa carrière. Et sa vie. Cannes 2018 : Pierre Deladonchamps, plus si inconnu. L’acteur est sur la Croisette pour les films de Christophe Honoré et d’Andréa Bescond et Eric Métayer, ainsi que pour un court-métrage qu’il a réalisé. Cannes 2018 : « Même s’il me manque la cerise, le gâteau, je l’ai déjà ». #RaideCarpette. Les soirées commencent à Cannes. Avant de se retrouver au bar, tard, en admettant qu’on n’était pas dans les bons plans, il faut quand même tenter sa chance à l’entrée. Cannes 2018 : « Rafiki », la douceur d’un amour. Interdit au Kenya, le deuxième film de Wanuri Kahiu présenté dans la sélection Un certain regard a été accueilli par une salle debout. Cannes 2018 : les beaux rôles et la joyeuse clique de Vincent Lacoste. Depuis « Les Beaux Gosses » en 2009, l’acteur a tourné dans une vingtaine de films et récolté trois nominations aux Césars. Il se retrouve pour la première fois en Sélection officielle à Cannes avec « Plaire, aimer et courir vite », de Christophe Honoré. Cannes 2018 : « Leto », le soleil du rock dans la grisaille soviétique. Le deuxième long-métrage de Kirill Serebrennikov, qui, assigné à résidence, n’a pas pu accompagner son film au Festival, célèbre la force créative et amoureuse de la jeunesse. Cannes 2018 : « Wildlife », le tableau d’une Amérique pas si « wild ». En ouverture de la Semaine de la critique, le film de Paul Dano relate l’émancipation d’une femme (Carey Mulligan) dans l’Amérique du début des années 1960. Cannes 2018 : « Plaire, aimer et courir vite », la sonate du désir et de la mort. Christophe Honoré filme un touchant mélodrame mettant en scène l’amour entre un trentenaire atteint du sida et un jeune étudiant dans les années 1990. Une réussite. Cannes 2018 : « Yomeddine », le long voyage du lépreux et de l’orphelin. En compétition, le premier film de l’Egyptien A.B. Shawky pèche par la faiblesse de sa mise en scène. Cannes 2018 : l’hiver forcé du réalisateur russe Kirill Serebrennikov. Absent sur la Croisette, le cinéaste est en compétition avec son film « Leto », consacré à une figure de l’underground. L’enquête sur la Cité du cinéma de Luc Besson classée sans suite. L’enquête préliminaire, ouverte en décembre 2013, visait d’éventuels détournements de fonds publics. Cannes 2018 : « Les Confins du monde » ou la vengeance du soldat Tassen. Apre récit de la guerre d’Indochine, le film de Guillaume Nicloux, avec Gaspard Ulliel et Gérard Depardieu, montre la guerre comme une névrose sexuelle. « 2001 : l’Odyssée de l’espace », heureuse obsession de Christopher Nolan. Enfant, le réalisateur d’« Interstellar » a été bouleversé par le chef-d’œuvre de Kubrick dont le souvenir ne l’a plus quitté. Au point de susciter sa vocation de cinéaste. Il a supervisé la restauration de la version d’origine, projetée dans le cadre du programme Cannes Classics. Cannes 2018 : les dessous de la scène du premier rendez-vous dans « Rafiki », de Wanuri Kahiu. Présenté à Cannes, mais interdit au Kenya, ce film raconte une relation amoureuse entre deux femmes. La réalisatrice analyse le premier moment où celles-ci explorent leur amour naissant. La gazette de la Croisette : Godard, éternel absent, la pègre de Jia Zhang-ke et des échos de Mai-68. En ce troisième jour de compétition, le 71e Festival de Cannes bruisse des rumeurs sur la venue ou non du cinéaste français pour son « Livre d’image ». Cannes 2018 : Zoe Kazan, de case en case. La petite-fille du cinéaste de « Sur les quais » présente, à la Semaine de la critique, « Wildlife », de Paul Dano, qu’elle a coécrit et coproduit. Cannes 2018 : les corps- à-corps de Félix Maritaud. Dans « Sauvage » de Camille Vidal-Naquet, à la Semaine de la critique, l’acteur impose sa présence brute et solaire. Cannes 2018 : « Cold War », romance impossible en temps de guerre froide. En compétition, le nouvel opus du réalisateur polonais Pawel Pawlikowski est d’une grande rigueur formelle. Un « Vent d’Ouest » a soufflé sur Cannes quelques instants, mais ce n’était pas du Godard. Un court-métrage en soutien à la « ZAD » de Notre-Dame-des-Landes a été attribué à l’auteur du « Mépris ». Son entourage a démenti. Parité hommes-femmes : « Dans la culture, les quotas font grincer des dents ». Dans sa chronique, Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde », revient sur les criantes inégalités de genre dans les milieux culturels et analyse les propositions qui pourraient faire évoluer les choses en la matière. Cannes 2018 : « Donbass », l’enfer post-soviétique selon Sergei Loznitsa. Sur un ton virulent, le cinéaste ukrainien évoque en une douzaine d’histoires la prise de contrôle russe sur la région séparatiste. Cannes 2018 : « On bouge ? C’est pourri ici ! ». #RaideCarpette. Ils ont eu des invitations pour la soirée de la Quinzaine. Alors, on a passé la nuit avec eux. Mais finalement, l’invitation ne fait pas tout. Cannes 2018 : il est comme ça… Jean-Luc Godard. Chronique. C’est son film « Pierrot le fou » qui illustre l’affiche du Festival de Cannes. Et son film « Le Livre d’image » est en compétition officielle, vendredi. A 87 ans, Godard reste le cinéaste intellectuel, énigmatique, imprévisible qu’il a toujours été. Cannes 2018 : dans « Sauvage », Léo, prostitué en mal d’amour. A la Semaine de la critique, le premier long-métrage de Camille Vidal-Naquet met en scène un jeune héros solaire (Félix Maritaud). Cannes 2018 : Pierre Deladonchamps, reconnu. L’acteur est sur la Croisette pour les films de Christophe Honoré et d’Andréa Bescond et Eric Métayer, et pour un court-métrage qu’il a réalisé. Cannes 2018 : Cassandro, exotique catcheur fellinien. A l’ACID, la réalisatrice Marie Losier dresse un portrait politique et burlesque d’une star de la « lucha libre », version mexicaine du catch. La gazette de la Croisette : les femmes à l’honneur et Jafar Panahi toujours interdit de tapis rouge. Au 71e Festival de Cannes, le quatrième jour de compétition est marqué par l’entrée en lice de la réalisatrice Eva Husson et une « montée des marches 100 % féminine ». Cannes 2018 : « Les Eternels », le film noir selon Jia Zhang-ke. Le cinéaste chinois se confronte au genre avec une histoire poétique et fulgurante, qui se déroule au sein de la pègre de Datong, dans la province du Shanxi. Cannes 2018 : de la danse au cinéma, les pas de deux de Zhao Tao. L’actrice des « Eternels », en compétition, également épouse du cinéaste Jia Zhang-ke, rêvait de devenir danseuse. Cinéma : la cause des femmes. Editorial. Les inégalités de genre sont légion dans le 7e art. Rien qu’à Cannes, en 71 éditions, 82 cinéastes femmes ont vu leurs œuvres sélectionnées, contre 1 645 hommes. Ce ne sont pourtant pas les talents féminins qui manquent. Cannes 2018 : « Diamantino », un ovni pop et déjanté. A la Semaine de la critique, les réalisateurs Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt mettent en scène un personnage inspiré de Ronaldo. « Etre abonné à Netflix, c’est faire partie d’une communauté ». Fini les horaires imposés de la télévision, l’arrivée de la plate-forme américaine a révolutionné les usages des consommateurs. En France, une riposte crédible à Netflix peine à s’organiser. Malgré la menace, les groupes audiovisuels français ont des difficultés à s’entendre. Sortie en salles ou diffusion sur petit écran ? Le dilemme des réalisateurs à Cannes. La plate-forme américaine de vidéo à la demande Netflix veut investir près de 7 milliards d’euros dans l’audiovisuel et le cinéma en 2018. Cannes 2018 : « Samouni Road », une famille de Gaza entre documentaire et animation. Mêlant prives de vues réelles et scènes animées, le film de Stefano Savona, projeté à la Quinzaine, est une œuvre indispensable. Cannes 2018 : « Le Livre d’image », un Jean-Luc Godard ivre d’images. Le dernier film du cinéaste, âgé de 87 ans, est présenté en compétition, en l’absence de son auteur. A Cannes, de Ryan Coogler à Donald Glover, fiertés noires sur tapis rouge. La master class cannoise du réalisateur de « Black Panther » illustre la prise en compte croissante, par l’industrie du cinéma, des voix afro-américaines. « Le cinéma doit mettre davantage de femmes de plus de 50 ans à l’écran ». Dans une tribune au « Monde », un collectif de professionnels du septième art dénonce l’« invisibilisation » des comédiennes d’un certain âge, qui se voient attribuer un nombre de rôles ridiculement bas. Netflix dynamite la télé et le septième art. Mi-GAFA, mi-studio hollywoodien, le nouveau monstre de l’audiovisuel connaît un succès fulgurant. Il compte désormais 125 millions d’abonnés. Cannes 2018 : « Je fais le sosie de Robin Williams depuis vingt-deux ans ». #RaideCarpette a rencontré à Cannes Alain Robin, sosie de Robin Williams. Il déambule sur la Croisette en parfaite, remarquable et troublante Madame Doubtfire. Accusé de harcèlement sexuel, le président du prix Pulitzer se met en retrait. Junot Diaz a cédé la présidence du prestigieux prix, le temps qu’une enquête indépendante soit menée sur les accusations le visant. « Le cinéma soumis à une insupportable censure politique en PACA ». La région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) a retiré fin avril son aide au documentaire « Cogolin, ville à vendre », consacré à l’ex-maire FN de cette ville. Un collectif de professionnels du cinéma, dont Denis Robert, Bertrand Tavernier, Yolande Moreau, Costa Gavras, Julie Bertuccelli et Robert Guédiguian, y voit un scandaleux geste de censure. Cannes 2018 : « Mandy », Nicolas Cage, jusqu’à l’outrance. Dans le film de Panos Cosmatos, l’acteur incarne un bûcheron fou de vengeance après le meurtre de sa compagne. Une série B complaisante et grand-guignol. La gazette de la Croisette : l’Italie de Rohrwacher, le Japon de Kore-eda et l’Odyssée de Kubrick. En ce cinquième jour du 71e Festival de Cannes, la compétition met de nouveau face à face une femme et un homme pour la Palme d’or. Cannes 2018 : Mads Mikkelsen explique les dessous de la scène d’ouverture d’« Arctic ». Dans ce film de Joe Penna, un homme tente de survivre au Pôle Nord. Mads Mikkelsen raconte la manière dont la première scène vient illustrer d’emblée la solitude du personnage. Cannes 2018 : 82 femmes montent les marches pour « l’égalité salariale ». Cate Blanchett et les autres membres féminins du jury ont participé à une montée inédite des marches, samedi 12 mai. Cannes 2018 : avec Luis Ortega, méfiez-vous des anges. Le cinéaste argentin convoque le western, les films de gangsters, la comédie ou encore « Pierrot le fou » pour raconter l’histoire d’un adolescent meurtrier. Cannes 2018 : « Les Filles du soleil », les combattantes kurdes dans le champ de mines de la fiction. Le deuxième long-métrage d’Eva Husson tente de concilier le récit romanesque et l’évocation des tragédies kurde et yézidie. Cannes 2018 : « Le monde est à toi », un polar tape-à-l’œil. Le deuxième long-métrage de Romain Gavras, avec Vincent Cassel et Isabelle Adjani, ne montre rien d’autre que des personnages s’arnaquant les uns les autres. Cannes 2018 : « Trois visages », le minimalisme virtuose de Jafar Panahi. Le dernier film du réalisateur iranien se présente comme une nouvelle variation destinée à figurer sa claustration, alors qu’il reste assigné à résidence dans son pays. Cannes 2018 : « Arctic », pêche à la truite et survival. Le premier film du Brésilien Joe Penna permet à Mads Mikkelsen de faire preuve de son endurance dans le rôle d’un aviateur naufragé au nord du cercle polaire. Cinéma : 82 femmes appellent à la parité et à l’égalité salariale sur les marches du Festival de Cannes. De nombreuses stars et femmes du 7e art, dont la présidente du jury Cate Blanchett, ont pris part, samedi, à une montée des marches 100 % féminine en faveur de l’égalité. Cannes 2018 : « Fahrenheit 451 » ou comment mettre Bradbury à l’heure des réseaux sociaux. Cette nouvelle adaptation du classique de Ray Bradbury, déjà mis en scène par Truffaut, se plie avec un peu trop d’enthousiasme aux règles du spectaculaire. Cannes 2018 : « Climax », entre énergie pure et jeu de massacre. Le nouveau long-métrage de Gaspar Noé contient à la fois le meilleur et le pire de ce qu’est capable de faire l’agent provocateur du cinéma français. La gazette de la Croisette : le grand retour de Spike Lee et de Lars von Trier. A mi-chemin, le 71e Festival de Cannes accueille deux revenants, l’un absent de la compétition depuis 1991 et l’autre déclaré « persona non grata » en 2011. Cannes 2018 : Françoise Nyssen annonce un fonds d’aide pour les réalisatrices. La ministre de la culture est venue sur la Croisette, lundi 14 mai, pour présenter une série de mesures en faveur de la parité femmes-hommes dans le cinéma. Cannes 2018 : avec « Girl », oubliez le garçon. A Un certain regard, Lukas Dhont filme avec pudeur la transition d’une jeune fille transgenre, née dans un corps de garçon. Cannes 2018 : Alejandro Fadel dévoile ce monstre que nous sommes. A Un certain regard, le long-métrage du cinéaste argentin, « Meurs, monstre, meurs », tord le cou au film d’horreur. Cannes 2018 : « Une affaire de famille », le jeu des apparences selon Kore-eda. En compétition, le réalisateur japonais prolonge ses interrogations sur ce qui tisse les liens entre les êtres. Cannes 2018 : Behnaz Jafari, une star à la campagne. L’actrice de « Trois visages », de Jafar Panahi, est devenue en Iran une vedette des séries ­télévisées que diffuse la télévision gou­ver­nementale. Cannes 2018 : « Heureux comme Lazzaro », le conte merveilleux d’Alice Rohrwacher. En compétition, la réalisatrice italienne signe une fable empreinte de piété sur les inégalités sociales. Cannes 2018 : « Teret », le salaire de la peur version serbe. En plein conflit dans l’ex-Yougoslavie, un chauffeur achemine des poids lourds jusqu’à Belgrade. Un premier long-métrage d’Ognjen Glavonic trop littéral. Cannes 2018 : Robert Guédiguian, le faucon marseillais. Rencontre à mi-festival avec le cinéaste, qui fait partie des neuf jurés chargés de décerner la Palme d’or, le 19 mai. Cannes 2018 : « Cannes, sans argent, c’est comment ? ». #RaideCarpette. Edwin, 25 ans, s’est lancé un défi : vivre à Cannes, le temps du Festival, sans argent, sans logement, en comptant sur la solidarité des gens. Cannes 2018 : « Les Filles du soleil », dans les champs de mines de la fiction. Le deuxième long-métrage d’Eva Husson tente de concilier le récit romanesque et l’évocation des tragédies kurde et yézidie. Cannes 2018 : « Weldi », des parents face à la radicalisation d’un fils. A la Quinzaine, le deuxième long-métrage de Mohamed Ben Attia met en scène des personnages d’une belle densité. Cannes 2018 : avec « Le Grand Bain », Gilles Lellouche s’offre son « Full Monty ». Une comédie sociale subtile et drôle sur le mal-être d’une bande de quadragénaires qui se lancent dans la natation synchronisée. « Le cinéma, qui représente des centaines de milliers d’emplois en Europe, doit réussir sa mutation numérique ». Dans une tribune au « Monde », la commissaire européenne Mariya Gabriel et la ministre de la culture Françoise Nyssen plaident en faveur d’un cinéma européen puissant et pour un droit d’auteur renforcé à l’ère du numérique. La gazette de la Croisette : la guerre sociale de Brizé et la « Guerre des étoiles » d’Howard. Le 71e Festival de Cannes entre dans son septième jour de compétition, placé sous le signe des conflits, économique ou intergalactique. Cannes 2018 : Stéphane Brizé explique les dessous d’une scène de négociation d’« En guerre ». Le réalisateur français présente son dernier film en compétition officielle, au Festival de Cannes. Vincent Lindon incarne un leadeur syndicaliste qui lutte contre la fermeture de son usine. Cannes 2018 : Emmanuel Macron sur grand écran dans le road-movie de Romain Goupil. Après « Pierre et le Loup », le chef de l’Etat joue son propre rôle dans « La Traversée », de Romain Goupil et Daniel Cohn-Bendit, projeté hors compétition au Festival de Cannes. Cannes 2018 : « En guerre », dans les tranchées du front social. Stéphane Brizé met en scène la lutte menée par un syndicaliste, joué par Vincent Lindon, contre la fermeture d’une usine. En salle mercredi 16 mai. Cannes 2018 : « Je crois que j’en ai assez vu, ou pas assez ». #RaideCarpette. Sur la Croisette, juste devant le Martinez, tous les jours, tous les soirs, badaudes et badauds espèrent prendre des stars en photo. Cannes 2018 : « Asako I et II », répétition amoureuse. En compétition, le réalisateur japonais Ryusuke Hamaguchi poursuit son exploration de l’âme humaine. Silver Lake, nouveau décor d’Hollywood. Depuis quelques années, Silver Lake, quartier résidentiel de Los Angeles, est le décor de séries ou de films comme « Under The Silver Lake », en compétition à Cannes. Le photographe américain Milan Zrnic a saisi l’atmosphère de ce Brooklyn californien. A Silver Lake, ça tourne !. On y aperçoit James Franco, Ryan Gosling ou Natalie Portman… Le paisible quartier de Silver Lake, à quelques kilomètres de Los Angeles, attire les acteurs et, de plus en plus, les caméras des réalisateurs. Le photographe Milan Zrnic est allé flâner dans ses rues. Cannes 2018 : « En liberté ! », le burlesque macabre et doux de Pierre Salvadori. A la Quinzaine, le réalisateur signe une comédie aussi violente qu’élégante, secouée de gags, qui a emporté le public cannois. Cannes 2018 : Adèle Haenel et Pio Marmaï, en électrons libres. Entre les deux acteurs d’« En liberté ! », de Pierre Salvadori, le courant passe – à l’écran et en dehors. Cannes 2018 : « The House That Jack Built », le cauchemar meurtrier de Lars von Trier. Pour son retour au Festival de Cannes, le réalisateur danois fait d’un tueur en série le porte-parole de l’artiste maudit, entre acte de contrition et provocation. Cannes 2018 : « BlacKkKlansman », la nouvelle colère de Spike Lee. En compétition, le cinéaste porte à l’écran l’histoire vraie d’un policier afro-américain parvenu à infiltrer le Ku Klux Klan. Mort de l’actrice Margot Kidder, Lois Lane dans les films « Superman ». La comédienne canadienne est morte, dimanche 13 mai, à 69 ans. Elle est célèbre pour avoir joué entre 1978 et 1987 la compagne de Superman, alors incarné par Christopher Reeve. Cannes 2018 : « Woman at War », un « Peau d’âne » de l’écologie. Entre conte et film de super-héros, l’Islandais Benedikt Erlingsson signe un long-métrage à l’humour décalé, projeté à la Semaine de la critique. Le grand défilé de Léa Seydoux. Notre chroniqueur a encore frappé : après les vestiaires de Lance Armstrong et de Cate Blanchett, Marc Beaugé scrute celui de l’actrice, membre du jury du Festival de Cannes. La gazette de la Croisette : des chiens, un chat, Whitney Houston et John Travolta. En ce huitième jour, le 71e Festival de Cannes accueille en compétition l’Italien Matteo Garrone (« Dogman ») et le Coréen Lee Chang-Dong (« Burning »). Cannes 2018 : « Amin », un regard à hauteur d’humanité. A la Quinzaine, le cinéaste Philippe Faucon s’attache à des personnages en déshérence affective qui vont se rapprocher et s’aimer. Cannes 2018 : John David Washington, fils de Denzel… et de Spike. A 33 ans, l’acteur afro-américain se révèle dans « BlacKkKlansman », en compétition pour la Palme d’or. Cannes 2018 : « Un violent désir de bonheur », révolutions d’hier et d’aujourd’hui. Projeté à l’ACID, le film du jeune réalisateur Clément Schneider est une parabole sur les insurrections. Cannes 2018 : heureux qui, comme Lazzaro, a vu un bel orage. Rôle-titre du troisième long-métrage d’Alice Rohrwacher, en compétition, le jeune Adriano Tardiolo reçoit avec quiétude les louanges dont il est l’objet. Cannes 2018 : « Under the Silver Lake », quand les hipsters succèdent aux privés. Lointain descendant de Philip Marlowe, le héros de David Robert Mitchell nous emmène dans un labyrinthe au parfum de chewing-gum. « Marlina, la tueuse », un film féministe dans l’Indonésie machiste. Tourné par une femme et présenté à Cannes en 2017, « Marlina, la tueuse en quatre actes » connaît une affluence record dans un pays fan de romances et de récits d’action. Un succès dû à sa dénonciation de la condition féminine. « 14 Pommes » : l’initiation du bonze insomniaque. Le réalisateur birman Midi Z trace une brillante esquisse de la vie religieuse de son pays. « Des spectres hantent l’Europe » : les fantômes d’Idomeni. Deux femmes grecques, Maria Kourkouta et Niki Giannari, signent ce documentaire tourné dans un camp de migrants sur la « route des Balkans ». « Manhattan Stories » : portrait choral d’une ville. Le film de Dustin Guy Defa lorgne du côté de Robert Altman et de Woody Allen, sans parvenir à renouveler ces références. Cannes 2018 : « Solo, A Star Wars Story », Han Solo dans le vide stellaire. Dans le film de Ron Howard sur la jeunesse du héros de la saga, projeté hors compétition, tout le monde semble ailleurs. A Cannes, les chiens ont aussi leur Palme. Depuis 2001, les acteurs du genre canin sont eux aussi récompensés au Festival. Parmi les heureux lauréats, on compte Ugggie, le jack russel de « The Artist », en 2011. Notre-Dame-des-Landes : « Nous, cinéastes, appelons à filmer et à défendre ce territoire qui bat et se bat ». Dans une tribune au « Monde », des réalisateurs, comédiens et professionnels du cinéma, dont Adèle Haenel, Philippe Garrel ou Aki Kaurismäki, invitent à défendre la ZAD de Notre-Dame-des-Landes comme « un lieu réel qui lutte pour construire des imaginaires ». Cannes 2018 : « Monsieur », une attirance à huis clos. Rohena Gera dénonce les inégalités sociales qui pèsent en Inde, à travers une histoire d’amour interdite entre une domestique et son patron. Seize actrices noires et métisses montent les marches de Cannes pour dénoncer les clichés racistes du cinéma. Noires ou métisses, les comédiennes disent regretter d’être souvent cantonnées à des rôles caricaturaux. « Le risque majeur qui pèse sur le cinéma français est qu’il perde le contrôle de son propre avenir ». L’économiste Philippe Moati engage, dans une tribune au « Monde », les professionnels du 7e art à ouvrir les yeux sur la mutation du modèle économique de production des films. La gazette de la Croisette : un duel franco-libanais, le combat de Cédric Herrou et un premier palmarès. Au 71e Festival de Cannes, la compétition entre dans son ultime ligne droite avec deux des quatre derniers films en lice, signés Nadine Labaki et Yann Gonzalez. La Lombardie plebiscitée pour son rôle dans « Call Me by Your Name ». Le film à succès de Luca Guadagnino, qui a pour cadre cette région du nord de l’Italie, a eu pour effet d’y attirer un nombre croissant de visiteurs. Il est même devenu un argument pour les acteurs du tourisme local. Cannes 2018 : « Burning », la brûlure de l’imaginaire. En compétition, le cinéaste coréen Lee Chang-dong met en scène l’apprentissage douloureux d’un écrivain. Cannes 2018 : « Euforia », le bonheur d’être deux. Dans la section Un certain regard, Valeria Golino suit avec une tendresse infinie deux frères, dont la maladie de l’un les conduit à se rapprocher. Cannes 2018 : « Dogman », farce macabre à l’italienne. L’histoire d’un toiletteur pour chiens trafiquant à ses heures est l’occasion pour Matteo Garrone d’alerter sur les dérives populistes de son pays. Cannes 2018 : Marcello Fonte, une vie d’homme et de chien errant. La présence sur la Croisette de l’acteur de « Dogman », de Matteo Garrone, tient autant du réalisme le plus brut que de la fable. Cannes 2018 : « Miraï, ma petite sœur », un précis de l’enfance. A la Quinzaine, le Japonais Mamoru Hosoda évoque, en animation, les émois des premières années. Cannes 2018 : « Un grand voyage vers la nuit », une quête psycho-poétique. Dans la section Un certain regard, le cinéaste chinois Bi Gan nous perd dans son polar entre rêve et réalité. Cannes 2018 : les dessous d’une scène d’« Heureux comme Lazzaro » par Alice Rohrwacher. Le troisième film de la réalisatrice italienne Alice Rohrwacher est présenté en compétition à Cannes. Sous la forme d’un conte, il brosse le portrait d’un jeune paysan candide appelé Lazzaro. Cannes 2018 : la Semaine de la critique couronne « Diamantino ». Le premier film de Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt a reçu le Grand Prix Nespresso. Félix Maritaud a été distingué pour son rôle dans « Sauvage ». « Don Quichotte » de Terry Gilliam autorisé à sortir en salles en France samedi. Le tribunal de grande instance de Paris, saisi en urgence, a débouté de sa demande le producteur portugais Paulo Branco, qui réclamait la suspension de distribution du film. « Deadpool 2 » : blockbuster drôlement dégénéré. Le long-métrage de David Leitch offre un bain de fraîcheur à l’intérieur du paysage ultra-formaté du film de super-héros hollywoodien. La gazette de la Croisette : l’Anatolie de Nuri Bilge Ceylan, une mère kirghize et Gary Oldman. Dernier jour de projection des films en compétition, avant la clôture samedi soir du Festival de Cannes. Pourquoi le plus gros succès du box-office brésilien n’a presque pas de spectateurs. Le film « Rien à perdre », qui raconte la vie du fondateur d’une Eglise évangélique, ne remplit pas les salles, mais est en tête du box-office. Des journalistes brésiliens soupçonnent son coproducteur d’avoir lui même acheté de nombreuses places. Cannes 2018 : Moustapha Mbengue, acteur écartelé. Révélé par « Amin », de Philippe Faucon, projeté à la Quinzaine des réalisateurs, le comédien et musicien sénégalais vit à Rome. Cannes 2018 : avec « In My Room », Ulrich Köhler transforme un loser en Robinson. Le quatrième long-métrage du cinéaste allemand plonge son héros dans un monde post-apocalyptique, où il apprend à survivre. Cannes 2018 : « Capharnaüm » ou « Les Misérables », version beyrouthine. En compétition, le film de la réalisatrice libanaise Nadine Labaki convainc par sa grande force romanesque. Cannes 2018 : maigre moisson à la Quinzaine des réalisateurs. Trois films ont dominé la 50e édition de cette section parallèle cannoise, non compétitive. Cannes 2018 : « Un couteau dans le cœur », éros et thanatos dans le porno gay. Yann Gonzalez revient sur la Croisette en compétition avec une œuvre singulière et baroque, où brille une guerrière Vanessa Paradis. Cannes 2018 : rencontre d’après minuit avec Vanessa Paradis. Quelques minutes après la projection en compétition d’« Un couteau dans le cœur », de Yann Gonzalez, l’actrice répondait aux radios. Cannes 2018 : Gaspar Noé et Pierre Salvadori primés à la Quinzaine des réalisateurs. « Climax » du sulfureux Gaspar Noé a remporté l’Art Cinéma Award, tandis que Pierre Salvadori a reçu le prix de la SACD pour « En liberté ! », jeudi. Cannes 2018 : Cédric Herrou, de retour à Cannes en « officiel ». Condamné pour avoir aidé des migrants, l’agriculteur est le personnage central de « Libre », de Michel Toesca, qui a reçu une « mention spéciale » du jury de L’Œil d’or. Au Festival de Cannes, le jury récompense avant tout les Occidentaux. Depuis 1975 et le début de la Palme d’or, le Festival de Cannes a surtout mis en avant des films américains et européens, au détriment d’autres continents et cultures. Les acteurs et réalisateurs de Cannes en cinquante-cinq portraits. Pendant toute la durée du Festival, Stephan Vanfleteren a photographié pour « Le Monde » des personnalités présentes. Cannes 2018 : les coups de cœur de nos critiques. Après qu’ils ont passé deux semaines dans les salles obscures du 71e Festival de Cannes, voici la sélection des journalistes du « Monde ». La gazette de la Croisette : en attendant la Palme d’or et le « Don Quichotte » de Terry Gilliam. Le 71e Festival de Cannes ferme ses portes samedi soir, avec le palmarès et la projection du film de clôture, hors compétition, « L’Homme qui tua Don Quichotte ». Terry Gilliam à Cannes : « Je n’ai plus de montagne à gravir ». Le réalisateur de « L’Homme qui tua Don Quichotte » savoure le bonheur de voir son film enfin porté à l’écran et projeté en clôture du Festival, samedi 19 mai. Cannes 2018 : « L’Homme qui tua Don Quichotte », un bébé vigoureux, malgré trente ans de gestation. L’histoire du film de Terry Gilliam est devenue l’une des grandes légendes du cinéma. Cannes 2018 : Françoise Lebrun debout…. La comédienne joue dans « L’Amour debout », de Michaël Dacheux, sélectionné dans la section ACID. « Une fois ménopausée, une actrice rentre dans un tunnel, dont elle sort pour jouer les grands-mères ». A l’occasion du Festival de Cannes, la maîtresse de conférence Gwénaëlle Le Gras revient sur les causes et les effets de l’« invisibilisation » des comédiennes de plus de 50 ans au cinéma. Au cinéma, les acteurs vieillissent, mais pas leurs conquêtes. L’« invisibilisation » des comédiennes de plus de 50 ans est notamment due au fait que les réalisateurs préfèrent associer aux premiers rôles masculins des femmes plus jeunes. L’apogée de la carrière d’une actrice française dure en moyenne huit ans, contre vingt-huit pour les acteurs. Les actrices françaises, comparées à leurs collègues masculins, tournent plus de films entre 27 et 32 ans, là où la longévité des acteurs à l’écran est bien plus étendue. Cannes 2018 : pourquoi Terry Gilliam n’a jamais renoncé à son « Don Quichotte ». Le réalisateur britannique présente « L’Homme qui tua Don Quichotte » en clôture du Festival de Cannes. Il revient sur ce film réputé maudit, qu’il aura mis près de vingt ans à réaliser. Cannes 2018 : « Ayka », la survie et la révélation d’une mère. En compétition, le réalisateur russe Sergey ­Dvortse­voy signe un film terrifiant et beau sur le combat d’une jeune Kirghize à Moscou. Cannes 2018 : avec « Le Poirier sauvage », Nuri Bilge Ceylan creuse son sillon en Anatolie. Pour son huitième long-métrage, en compétition, le cinéaste turc ausculte toujours la mauvaise conscience et la lâcheté humaines. Cannes 2018 : « La Tendre Indifférence du monde », l’éternité des amants. Dans la section Un certain regard, le cinéaste kazakh Adilkhan Yerzhanov signe un film d’une éclatante beauté autour du thème de Roméo et Juliette. Cannes 2018 : Un certain regard distingue un cinéma engagé et pointu. Dix-huit longs-métrages, dont six premiers films, étaient en compétition dans cette section de la sélection officielle du Festival. Le Festival de Cannes ne fait plus rêver tout le monde. La manifestation, qui se sent à l’étroit sur la Croisette, voit sa légitimité remise en cause par la presse hollywoodienne. « Girl », de Lukas Dhont, récompensé par la Queer Palm à Cannes. Le film, sélectionné par Un certain regard, raconte l’histoire vraie d’une adolescente, née dans un corps de garçon, qui rêve de devenir ballerine. Cannes 2018 : « Les Morts et les autres », tropicales funérailles. Entre film ethnographique et essai expérimental, le long-métrage de Renée Nader Messora et João Salaviza a reçu le prix spécial du jury d’Un certain regard. A Cannes, Jane et Margarethe fêtent l’anniversaire d’Ingmar. Le centenaire de Bergman a engendré deux documentaires réalisés par Jane Magnusson et Margarethe von Trotta, qui explorent l’intimité de l’auteur du « Septième Sceau ». Cannes 2018 : « Dans la terrible jungle », la caméra dort chez les super-héros. Le premier long-métrage de Caroline Capelle et Ombline Ley est un film-performance tourné dans un centre d’accueil pour jeunes handicapés. Cannes 2018 : Nadine Labaki explique les dessous d’une scène de « Capharnaüm », prix du jury. La réalisatrice libanaise s’est inspirée et documentée sur la vie des enfants des rues de Beyrouth. Pour « Le Monde », elle présente l’une des premières scènes de son long-métrage, qui a reçu le prix du jury du Festival. Cannes 2018 : le jury s’est montré sensible aux causes à défendre. Mise à part la Palme d’or, attribuée au Japonais Hirokazu Kore-eda, le cinéma asiatique, qui a brillé lors de la 71e édition, n’a pas été récompensé à sa juste mesure. Festival de Cannes 2018 : le palmarès en images. Le jury présidé par Cate Blanchett a remis la Palme d’or au film « Une affaire de famille » du Japonais Hirokazu Kore-eda. Retour en vidéo sur les films primés. Cannes 2018 : la Palme d’or couronne Hirokazu Kore-eda et son « Affaire de famille ». La 71e édition du Festival s’est achevée samedi 19 mai au soir avec la remise de la prestigieuse récompense au cinéaste japonais. Revivez la cérémonie de clôture de la 71e édition du Festival de Cannes. Le jury présidé par Cate Blanchett a décerné la Palme d’or au réalisateur japonais Hirokazu Kore-eda pour « Une affaire de famille ». Le cinéaste américain Spike Lee a reçu le Grand Prix du jury pour « BlacKkKlansman ». Cannes 2018 : nouveaux récits à l’ACID. La programmation cannoise de l’Association du cinéma indépendant pour sa diffusion a réservé de belles surprises. Cinéma d’animation : pourquoi les écoles françaises rayonnent à l’étranger. Formés dans les meilleures établissements d’un pays pionnier en la matière, les jeunes diplômés français sont immergés dans une culture valorisant l’art et l’animation. « L’accord avec les Obama, un nouveau gros “coup” pour Netflix ». En payant, sans doute très cher, pour les futures productions de l’ex-couple présidentiel américain, la plate-forme poursuit sa stratégie destinée à attirer des créateurs de renom, observe le chroniqueur économique du « Monde » Jean-Michel Bezat. Cannes 2018 : les films « queer » se sont imposés sur la Croisette. La Queer Palm, créée en 2010, a couronné cette année « Girl », un film sur la transition sexuelle. Mais cette récompense n’est toujours pas reconnue par le Festival. Cannes 2018 : l’odyssée de l’espace selon Keir Dullea. L’acteur livre ses souvenirs de tournage du chef-d’œuvre de Stanley Kubrick, où il incarnait l’un des astronautes. Reprise : redécouvrir les mille et une merveilles de « 2001 : l’Odyssée de l’espace ». Le film ressort en copie restaurée, tandis qu’un livre détaille les innovations techniques et esthétiques de Stanley Kubrick pendant le tournage Cannes 2018 : Woody Harrelson, en liberté surveillée. Fils d’un tueur à gages, l’acteur américain ne cesse de jouer avec la loi, à l’image de son rôle de corsaire dans « Solo, A Star Wars Story ». Cannes 2018 : les causes à défendre au cœur du palmarès. Mise à part la Palme d’or, attribuée au Japonais Hirokazu Kore-eda, le cinéma asiatique, qui a brillé lors de la 71e édition, n’a pas été récompensé à sa juste mesure. Comment Benoît Poelvoorde est devenu parrain du Festival international de journalisme. Une caméra indiscrète a filmé l’instant où l’acteur belge a accepté la proposition du groupe Le Monde, qui organise cet événement du 13 au 15 juillet à Couthures-sur-Garonne. Des médias américains annoncent qu’Harvey Weinstein va être poursuivi pour viol. Selon le « New York Times » et CNN, qui citent des sources judiciaires, l’ancien magnat du cinéma doit être formellement mis en accusation vendredi dans deux affaires. Accusé de harcèlement sexuel, Morgan Freeman présente ses excuses. Plusieurs femmes dénoncent le comportement de l’acteur américain, y compris une journaliste de CNN qui a coécrit l’enquête dévoilant ces informations. Mandela et les autres : les voix de Rivonia resurgissent sur grand écran. Un documentaire exhume les enregistrements du procès emblématique de l’Afrique du Sud de l’apartheid, en 1963-1964, et donne la parole aux derniers survivants. Vanessa Filho : « Si je n’étais pas revenue vers le cinéma, je serais passée à côté de ma vie ». La réalisatrice signe « Gueule d’ange », un premier long-métrage avec Marion Cotillard, présenté dans Un certain regard à Cannes et en salle le 23 mai. « Le Ciel étoilé au-dessus de ma tête » : sauver l’écrivain Bruno. Le cinéaste Ilan Klipper dépeint un quinquagénaire en pleine crise d’adulte, interprété par le trop rare Laurent Poitrenaux. « Mutafukaz » : invasion geek à Los Angeles. Ce film d’animation déjanté est une adaptation réussie de la bande dessinée éponyme de Guillaume « Run » Renard. « Quiet People. Un jour à Zagreb » : la catastrophe nichée derrière la routine. Le film du Croate Ognjen Svilicic, loin d’être un énième drame social morose et roublard, se révèle subtil et captivant. « Frontières » : mélodrame et libre circulation des biens. La jeune réalisatrice burkinabée Apolline Traoré tente de concilier éducation civique et rebondissements dans ce « road movie » qui traverse l’Afrique de l’Ouest. Vie et mort des étoiles : le rock en dix biopics. A l’occasion de la sortie de « Bohemian Rhapsody », retour sur la fortune de ce qui est devenu un genre à part entière, le « biopic ». « En liberté ! » : fantaisie policière par-delà la mort. Pierre Salvadori filme une comédie loufoque où une veuve tente de réparer les méfaits de son défunt mari ripoux. Damien Bonnard, silhouette à suivre. L’acteur caméléon, qui joue dans « En liberté ! », de Pierre Salvadori, puise dans sa vie d’errance la matière de ses rôles. « Sophia Antipolis » : plongée dans le vide sidéral du technopôle. Le réalisateur Virgil Vernier sonde les vies solitaires de ce « non-lieu ». Virgil Vernier, cinéaste : « Filmer une Côte d’Azur vue du côté du périphérique et du local poubelle ». Le réalisateur de « Sophia Antipolis » aime à s’ancrer dans des territoires pour faire surgir l’étrangeté à partir du réel. « Le Grand Bal » : le langage amoureux de la danse. La documentariste Laetitia Carton a filmé la passion des participants au Grand Bal de l’Europe, dans l’Allier. « Fahrenheit 11/9 » : Donald Trump dans le viseur de Michael Moore. Quinze ans après son brûlot anti-Bush, le cinéaste fait un truculent retour sur la scène politique américaine avec un documentaire diffusé en VOD. DVD : Lucio Fulci et le théâtre de l’horreur. Deux films du cinéaste italien à l’imagination morbide, « Frayeurs » et « L’Au-delà », sont édités chez Artus. Reprise : « Breaking Away », quatre garçons dans un entre-deux de l’existence. Le film de Peter Yates, qui ressort sur les écrans en version restaurée, est une évocation sensible de l’adolescence américaine en milieu populaire. « Les Habilleuses » : des vêtements pour les sans-abri, un défi à relever. Jean-Louis Mahé et Gill Sgambato ont filmé six apprenties stylistes et les quatre sans-abri qu’elles doivent habiller. « Touch Me Not » : une lourde réflexion sur l’intime. Adina Pintilie filme la quête d’une femme qui interroge différents personnages sur leur rapport à la sexualité, au risque d’en faire des rats de laboratoire. Quand le cinéma et les séries dissèquent les coulisses du pouvoir politique. Cet automne, quatre festivals mettent la politique à l’honneur, dont Politikos, qui s’ouvre à Rennes jeudi. Un engouement qui se confirme depuis quelques années. Les films de science-fiction à l’épreuve de la science. Les éditions Le Bélial’ lancent une collection, « Parallaxe », dédiée au lien entre science-fiction et science. Le premier titre interroge ce lien au cinéma. Les syndicats danois d’acteurs, de scénaristes et de réalisateurs s’opposent à Netflix et HBO. Ils exigent des plates-formes américaines de streaming qu’elles respectent les accords collectifs, qui prévoient le versement de royalties, faute de quoi aucun contrat ne sera signé jusqu’à nouvel ordre. « Bohemian Rhapsody » : Freddie Mercury au bord de la canonisation. Rami Malek incarne le chanteur de Queen dans une biographie musicale sans audace. La résilience du cinéma portugais. Le festival DocLisboa, du 18 au 28 octobre, a témoigné de la vitalité du secteur, malgré un contexte difficile pour les auteurs. Joao Matos, producteur : « Le public a perdu la culture d’aller en salle ». Le cofondateur de Terratreme et producteur de films d’auteur depuis 2000 revient sur la situation du cinéma portugais. Philharmonie de Paris : l’essence de la comédie musicale. Le critique N. T. Binh et le scénographe Pierre Giner soulignent la nature d’un genre qui ne cesse de disparaître et de renaître. « Faut-il créer des concours plus justes socialement ou se débarrasser du concours lui-même ? ». Dans sa chronique, Emmanuelle Loyer assure que la démocratie fait de nous tous, citoyens égaux en droits, des concurrents dans une société désormais ultra-compétitive. Stieg Larsson, l’antifaciste. Le documentaire suédois « L’homme qui jouait avec le feu » raconte le combat acharné contre l’extrême droite de l’auteur de « Millenium », dès les années 1980, alors qu’il était journaliste et militant. Netflix accepte de sortir trois de ses films au cinéma en avant-première. Pour la première fois, la plate-forme vidéo américaine va sortir trois de ses films en salles avant de les proposer à ses abonnés. « On peut parler pour “Red Dead Redemption 2” de mélancolie masculine blanche ». Mehdi Derfoufi, chercheur-enseignant en études cinématographiques, revient sur le jeu vidéo, sa représentation de la conquête de l’Ouest et la place marginale accordée aux minorités. Niels Schneider : « Des spectateurs m’ont dit qu’ils avaient envie de me frapper. J’étais très heureux ». L’acteur franco-canadien s’était longtemps cantonné aux rôles de jeunes premiers. Dans « Un amour impossible », il interprète un séducteur pervers. Virginie Efira : « M’autoriser à être moi m’a pris beaucoup de temps ». Je ne serais pas arrivée là si... Cette semaine, l’actrice belge confie son « coup de foudre intellectuel et amical » pour la réalisatrice Justine Triet. Stieg Larsson, l’antifasciste. Le documentaire suédois « L’Homme qui jouait avec le feu » raconte le combat acharné contre l’extrême droite de l’auteur de « Millénium », dès les années 1980, alors qu’il était journaliste et militant. Florence Malraux, assistante-réalisatrice, est morte. Fille de Clara et André Malraux, elle avait travaillé auprès d’Alain Resnais et François Truffaut. « On peut parler pour “Red Dead Redemption 2” de mélancolie masculine blanche ». Mehdi Derfoufi, chercheur-enseignant en études cinématographiques, revient sur le jeu vidéo, sa représentation de la conquête de l’Ouest et la place marginale accordée aux minorités. Cinéma : avec Robert Pattinson, l’attraction des astres. L’acteur et la cinéaste Claire Denis racontent combien leur collaboration sur « High Life » les a rapprochés. « High Life » : Claire Denis sonde le désir en apesanteur. La cinéaste fait une incursion dans la science-fiction avec son nouveau film porté par l’acteur anglais Robert Pattinson. « Un homme pressé » : un numéro de Fabrice Luchini qui tourne à vide. Inspiré de l’histoire de l’ex-PDG Christian Streiff, le film d’Hervé Mimran raconte avec lourdeur le combat d’un grand patron après un accident vasculaire cérébral. Mort de Raymond Chow, le producteur de Bruce Lee. Le cofondateur du studio hongkongais Golden Harvest, qui popularisa les films d’arts martiaux de la star et lança aussi la carrière de Jackie Chan, s’est éteint à l’âge de 91 ans. Russie : le réalisateur Serebrennikov clame son innocence. Assigné à résidence depuis plus d’un an, Kirill Serebrennikov est accusé de détournement de fonds. Son procès s’est ouvert mercredi. Le producteur de cinéma Francis Boespflug est mort. Le créateur de la société Pyramide, ancien directeur de Warner Bros. France, a été l’un des piliers du cinéma indépendant français. Cinéma : Alice Rohrwacher en son pays des merveilles. La réalisatrice italienne reçoit chez elle, en Ombrie, où elle a tourné « Heureux comme Lazzaro ». « Heureux comme Lazzaro » : un idiot sur la voie de la sainteté. Le troisième long-métrage d’Alice Rohrwacher est un conte mystique empreint de réalisme. « Un amour impossible » : Catherine Corsini au plus près des maux d’Angot. La cinéaste adapte avec subtilité l’autofiction de la romancière. Cinéma : Niels Schneider, jeune homme pressé. L’acteur est heureux d’avoir eu enfin à jouer un salaud, amant et père mani­pulateur dans « Un amour impossible », de Catherine Corsini, d’après Christine Angot. « Samouni Road » : quand la guerre s’abat sur une famille de Gaza. Le documentariste Stefano Savona évoque le drame vécu par le clan Samouni en 2009. « The Spy Gone North » : à Pyongyang, l’espion qui venait du Sud. Tiré de faits réels, le film de Yoon Jong-bin met en scène un agent sous couverture. « Sale temps à l’hôtel El Royale » : crime service dans toutes les chambres. Accumulant les numéros d’acteurs divertissants dans l’espoir de tirer le portrait des Etats-Unis sous Richard Nixon, le film noir de Drew Goddard vacille sous son poids. « Family Film » : une fable cynique sur fond de culpabilité. Le réalisateur Olmo Omerzu signe un deuxième long-métrage un peu démodé évoquant lointainement le cinéma d’un Michael Haneke. Cinéma : avec Robert Pattinson dans « High Life », l’attraction des astres. L’acteur de la saga « Twilight » et la cinéaste Claire Denis racontent combien leur collaboration sur « High Life » les a rapprochés. Cinéma : « Crazy mania » aux Etats-Unis. Le film de Jon M. Chu, « Crazy Rich Asians », en salle en France depuis le 7 novembre, connaît un gros succès outre-Atlantique, notamment dans la communauté asiatique. Cinéma : Luc Moullet, le burlesque de la Nouvelle Vague. Le réalisateur présente une dizaine de ses films à la Bibliothèque publique d’information du Centre Pompidou, à Paris. La série culte « Breaking Bad » va être adaptée au cinéma. L’acteur Bryan Cranston, qui incarnait Walter White, a annoncé qu’il serait « absolument » partant pour reprendre ce rôle si on le lui demandait. Francis Lai, compositeur de la musique d’« Un homme et une femme », est mort. En 1970, Francis Lai avait par ailleurs remporté l’Oscar de la meilleure musique de film pour la bande originale du film de Arthur Hiller, « Love Story ». Canal+ a finalement renouvelé ses accords avec le cinéma français. Le groupe audiovisuel a paraphé, mardi, le texte qui le liera au 7e art jusqu’en 2022 et qui prévoit un fort investissement dans le secteur. Laure Calamy : « Je ris trop fort non ? ». Chaque semaine, « L’Epoque » paie son coup. L’irrésistible assistante de « Dix pour cent », un Molière dans la poche, se confie sans ambages. Cinéma : « Il y a eu un apport considérable des juifs à la culture autrichienne ». Entretien avec Nikolaus Wostry, directeur général des Archives du film autrichien, pour une rétrospective présentée au Festival international du film de Vienne. Festival : les fantômes juifs du cinéma germanophone. A la Viennale, en Autriche, un programme de douze films muets des années 1920 ne laisse pas indemne. « Les chefs d’Etat des démocraties doivent obtenir de Poutine qu’il s’engage à libérer le cinéaste ukrainien Oleg Sentsov ». Dans une lettre ouverte, un collectif demande aux leaders des démocraties d’intervenir pour la libération du cinéaste, qui a mené une grève de la faim pendant cinq mois pour attirer l’attention sur le sort des Ukrainiens indûment détenus en Russie. Face au silence du Kremlin, il est temps que les dirigeants européens se mobilisent, estiment-ils. Ciblé par un réseau d’escrocs, le groupe Pathé a perdu plus de 19 millions d’euros. Des fraudeurs s’étaient fait passer pour des dirigeants de l’entreprise afin d’obtenir des versements d’argent de la part de sa filiale néerlandaise. Netflix irrite les exploitants de salles de cinéma. La plate-forme de vidéo en ligne ne diffuse pas ses productions sur grand écran pour les proposer au plus vite à ses abonnés. Mais sa stratégie évolue. « Célébration » et « 8, avenue Lénine » : de la maison Saint Laurent à un camp rom. Les documentaires d’Olivier Meyrou et de Valérie Mitteaux et Anna Pitoun montrent la force du cinéma direct. Face à Netflix, les auteurs français en quête de droits. Producteurs et auteurs français redoutent que la plate-forme de vidéos à la demande importe en France les règles du copyright anglo-saxon. « Premières solitudes » : paroles d’ados à fleur de peau. La cinéaste Claire Simon capte les conversations de lycéens, marquées par la dislocation familiale et le futur incertain. Le monde du cinéma rend hommage au père des super-héros, Stan Lee, « génie créatif ». Le scénariste américain créateur de Spider-Man, des X-Men ou de Hulk, faisait rêver des générations entières de fans de bande dessinée. Mort de Stan Lee : ses apparitions dans les films Marvel. Stan Lee est mort à l’âge de 95 ans. Ces dernières années, le créateur des personnages Spider-Man, Hulk et Iron Man avait imaginé un petit jeu. Faire de discrètes apparitions (caméos) dans tous les films tirés de la licence Marvel. Stan Lee, créateur du panthéon des super-héros Marvel, est mort. Iron Man, Daredevil, Spider-Man… Le scénariste et éditeur de comics américain était à l’origine d’une pléiade de super-héros. Il est mort lundi 12 novembre à l’âge de 95 ans. Le groupe Ymagis mise sur la diversification pour reconquérir les jeunes. Le spécialiste européen des technologies numériques pour l’industrie du septième art a décidé de se lancer dans de nouvelles activités mêlant jeu vidéo, réalité virtuelle et cinéma. Objectif : récupérer le public des 15-25 ans qui boude les salles obscures. « Mon cher enfant » : l’amour parental à l’épreuve du djihad. Mohamed Ben Attia filme une famille tunisienne qui doit faire face à la disparition du fils, parti en Syrie. « Les Chatouilles » : une vie brisée par le viol. La comédienne et danseuse Andréa Bescond adapte à l’écran le drame de son enfance qui avait déjà donné lieu à un seul-en-scène. « Frères de sang » : la griserie de l’illégalité. Le premier film des frères Damiano et Fabio D’Innocenzo suit deux jeunes happés par la Mafia. « Sami, une jeunesse en Laponie » : perdre son identité pour mieux se trouver. Entre roman de formation et peinture d’une époque trouble, la réalisatrice Amanda Kernell évoque le sort méconnu des Sami en Suède au début du XXe siècle. « Millénium : ce qui ne me tue pas » : Lisbeth Salander en James Bond. L’adaptation du best-seller de David Lagercrantz, qui a pris la suite de la trilogie au succès mondial du Suédois Stieg Larsson, manque d’inventivité. « Suspiria » : Luca Guadagnino rate son examen d’apprenti sorcier. Le réalisateur italien reprend l’intrigue du film de Dario Argento, quarante ans après. « André Robillard, en compagnie » : portrait de l’artiste en patient. A travers une figure majeure de l’art brut, le documentariste Henri-François Imbert esquisse aussi une histoire de la psychiatrie en France depuis 1939. « Carmen et Lola » : une histoire d’amour impossible entre deux gitanes. La cinéaste Arantxa Echevarria signe un film naturaliste qui peine à surprendre. « Les Animaux fantastiques : les crimes de Grindelwald » : les heures les plus sombres de la magie. Scénariste, J. K. Rowling déploie pesamment ses métaphores politiques dans le deuxième volet de son tableau de la sorcellerie, à l’époque de la montée des périls. « Chien de garde » : deux frères dans la spirale de la violence. Pour son premier long-métrage, Sophie Dupuis s’essaie au film de genre, mais sans grande originalité. En Centrafrique, une équipe de tournage dans les pas de la photographe Camille Lepage. La jeune journaliste française, tuée en 2014 dans des circonstances non élucidées, fait l’objet d’un film réalisé par Boris Lojkine. Rachida Brakni : « Je n’ai jamais attendu que le téléphone sonne ». Comment percer dans le théâtre lorsqu’on n’a aucun réseau ? Il faut savoir se retrousser les manches, rencontrer des gens et se nourrir intellectuellement, raconte Rachida Brakni. L’actrice, qui sera sur scène dans la pièce « J’ai pris mon père sur mes épaules », revient sur son parcours, du Conservatoire à la réalisation d’un film. « La Ballade de Buster Scruggs » : l’Ouest, terrain de jeu des frères Coen. Netflix diffuse, à partir de vendredi soir, leur western en six parties. Les frères Coen : « A la télé ou au cinéma, un film reste un film ». Rencontrés en août à la Mostra de Venise, les réalisateurs ont expliqué leur position sur Netflix, producteur et distributeur de leur western, « La Ballade de Buster Scruggs ». Wiliam Goldman, scénariste de « Butch Cassidy et le Kid » et « Les Hommes du président », est mort. Le scénariste et romancier américain, qui avait signé les scripts de plusieurs films à succès est mort vendredi à l’âge de 87 ans. Un apéro avec… Louise Bourgoin : « Vous êtes flic ? ». Chaque semaine « l’Epoque » paie son coup. Rencontre avec l’actrice de 36 ans qui aime les cabinets flamands, les belles mains et les présocratiques. Festival du documentaire : l’irrationnel, star d’Amsterdam. Le 31e International ­Documentary Filmfestival Amsterdam (IDFA) passe au crible la montée des extrémismes. Orwa Nyrabia, un Syrien à la tête du Festival international du film documentaire d’Amsterdam. L’IDFA s’est imposé depuis longtemps comme le premier rendez-vous professionnel du genre. Alina Skrzeszewska, cinéaste : « Je ne voulais montrer ces femmes ni comme des victimes ni dans leur excentricité ». La réalisatrice de « Game Girls » a filmé Teri et Tiahna dans les rues de Skid Row, quartier pauvre de Los Angeles. « Game Girls » : les amoureuses de Skid Row. Le documentaire fascinant de la réalisatrice d’origine polonaise Alina Skrzeszewska suit deux femmes sans abri à Los Angeles. « Amanda » : chronique de la vie d’après. Le nouveau long-métrage de Mikhaël Hers, avec Vincent Lacoste, évoque la vague d’attentats en 2015 et ses conséquences. « Amanda » : le réalisateur Mikhaël Hers, un solitaire tourné vers les paysages intérieurs. Attaché à l’intimité et au style, le réalisateur d’« Amanda » ne revendique aucune affiliation à un courant esthétique. « After My Death » : le suicide d’une ado ouvre un gouffre. Entre réalisme et onirisme, le film de Kim Ui-seok évoque le malaise de la société coréenne ultracompétitive. « Hard Eight » : les débuts dans le noir de Paul Thomas Anderson. Le premier long-métrage du cinéaste américain, qui date de 1996, sort enfin dans les salles françaises. « Terra Franca » : un « fish good movie ». Dans son long-métrage documentaire, la jeune cinéaste Leonor Teles raconte le quotidien d’un pêcheur portugais. « Aga » : un regard contemplatif sur les Iakoutes. Dans un documentaire joué, Milko Lazarov filme, en terre sibérienne, un monde en voie de disparition. « Yomeddine » : le voyage en Egypte de deux parias. Le premier long-métrage d’Abu Bakr Shawky, aux héros hors norme, est alourdi par un discours conformiste. « L’Enfance d’un maître » : maître spirituel bouddhiste, un métier de chien. Dans le documentaire de Jeanne Mascolo de Filippis et Bruno Vienne, le jeune Kalou Rinpoché regrette d’avoir été privé de sa famille et de n’avoir pas pu choisir sa vie. « The Mumbai Murders » : chasse à l’homme dans les rues de Bombay. Découvert en France avec « Gangs of Wasseypur », le réalisateur Anurag Kashyap revient avec un thriller efficace. Aux Etats-Unis, l’écho puissant de « La haine qu’on donne ». Le roman de l’auteure débutante Angie Thomas, ainsi que son adaptation au cinéma, sur l’éveil de la conscience politique d’une adolescente afro-américaine qui doit faire face à la violence policière, connaissent un succès fulgurant. A 90 ans, Mickey l’impertinent est devenu un vieux sage. Colérique à ses débuts, il est devenu lisse et raisonnable, au point de disparaître des cartoons pour devenir un logo de société. Festival : les Noirs en lutte dans les films de genre. Sept œuvres hantées par la question de l’esclavage ont été présentées lors de la 33e édition d’Entrevues Belfort. Steve McQueen : « Les gens voulaient nous cantonner aux marges, nous nous trouvons désormais au centre ». En 2014, avec « 12 Years a Slave », il est le premier réalisateur noir à remporter l’Oscar du meilleur film. L’artiste contemporain et cinéaste est de retour avec « Les Veuves » récit sur un groupe de braqueuses, en salle le 28 novembre. La PDG de France Télévisions s’attaque à YouTube. Delphine Ernotte ne veut plus mettre d’œuvres intégrales sur la plate-forme américaine de vidéo. En septembre, elle avait annoncé ne plus vouloir diffuser les séries produites par France Télévisions sur Netflix. « Mauvaises herbes » : Kheiron à l’école de la deuxième chance. Pour son deuxième film en tant que réalisateur, l’humoriste et acteur s’est inspiré de ses années d’éducateur. Mort de Nicolas Roeg, le cinéaste qui a dirigé David Bowie et Mick Jagger. Mort vendredi à l’âge de 90 ans, le réalisateur britannique a été à l’origine de quelques-uns des films les plus marquants des décennies 1960 et 1970. Bernardo Bertolucci, le cinéaste de la transgression, est mort. Le réalisateur italien aura passé sa carrière à explorer des figures obsessionnelles : le désir d’abandon sensuel ou la nostalgie infinie d’une innocence du charnel. Reprise : Carol Reed, peintre des ruines européennes. Tournés entre 1948 et 1953 à Londres, Vienne et Berlin, trois films du cinéaste britannique ressortent en salle. Marcelo Martinessi : « le cinéma paraguayen n’a ni structure, ni industrie, ni institut ». Le réalisateur du long-métrage « Les Héritières » déplore qu’il soit si difficile de tourner des films dans son pays, faute de financement Charles Aznavour, son premier passage à la télévision. Charles Aznavour apparut pour la première fois à la télévision dans l’émission culturelle « Télé-Paris ». C’était le 3 août 1955. Aznavour : mort d’un champion de la cause arménienne. Le chanteur s’est engagé sur le tard, mais intensément, en faveur de la reconnaissance du génocide arménien. De Truffaut à « Là-Haut » : l’immense carrière de Charles Aznavour au cinéma. Charles Aznavour a joué dans plus de quatre-vingts longs-métrages, réalisés par quelques-uns des plus grands noms du cinéma français, dont François Truffaut, Claude Lelouch et Jean-Pierre Mocky. Charles Aznavour et le cinéma : « C’est le script qui me détermine ». Comme Maurice Chevalier ou Yves Montand, Charles Aznavour, mort dans la nuit de dimanche à lundi, a su mener de front ses carrières de chanteur et d’acteur. Avec, parmi la soixantaine de films qu’il a tournés, deux à l’importance particulière : « Tirez sur le pianiste » et « Ararat ». « The Diddy Laugh » : pourquoi est-ce toujours les deux mêmes enfants que l’on entend rire dans les films ?. Comme le « cri de Wilhem », le « Diddy Laugh » est devenu l’un des effets sonores les plus utilisés par l’industrie audiovisuelle. Romain Duris, incarnation de son époque. Le comédien revient avec « Nos batailles », en salle le 3 octobre, film intimiste et engagé pour lequel il a improvisé ses dialogues. A 44 ans, il tiendra aussi cet hiver le rôle de Vernon Subutex dans la série adaptée de la trilogie de Virginie Despentes. Netflix ouvre un bureau à Paris, un geste symbolique. Le leader de la vidéo à la demande par abonnement donne quelques gages, en annonçant aussi sept nouvelles séries et films en France. Accusé d’avoir « blanchi » des héroïnes, Disney refait la bande-annonce de « Ralph 2.0 ». Le dernier film d’animation de Disney met en scène des princesses déjà apparues dans ses précédents longs-métrages… et éclaircit au passage la peau de deux d’entre elles, Pocahontas et Tiana. La jeunesse de Nairobi se presse dans les cinémas pour profiter de ses sept jours de « Rafiki ». L’interdiction du film de Wanuri Kahiu, qui dépeint une histoire d’amour entre deux adolescentes, a été levée pour lui permettre de concourir aux Oscars. Claude Lelouch tourne la suite d’« Un homme et une femme » à Deauville. Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée se retrouvent dans le troisième épisode de l’histoire d’amour débutée en 1966 par le cinéaste français. « Un peuple et son roi » : la Révolution comme un torrent de paroles et de sang. Le cinéaste Pierre Schoeller redonne vie aux événements advenus entre 1789 et 1793. « Dans “Un peuple et son roi”, on échappe à l’image d’Epinal ». Dialogue entre le réalisateur Pierre Schoeller et l’historien Patrick Garcia, auteur d’une thèse sur le bicentenaire de la Révolution. « Rafiki » : sens interdits à Nairobi. Le film de Wanuri Kahiu, autour de l’idylle de deux jeunes femmes, a été censuré au Kenya, où l’homosexualité est interdite. « Libre » : le combat altruiste de Cédric Herrou. Le documentariste Michel Toesca a suivi l’agriculteur de la vallée de la Roya engagé auprès des migrants. « Le vent tourne » : le bonheur n’est pas dans l’éolienne. Le film de la Suisse Bettina Oberli est le récit d’émancipation d’une jeune paysanne, incarnée par Mélanie Thierry. « L’Ombre d’Emily » : Paul Feig passe de la comédie au thriller. Le réalisateur de « Mes meilleures amies » adapte à l’écran le best-seller de Darcey Bell, « Disparue ». « La Prophétie de l’horloge » : Eli Roth s’essaie au film pour enfants, sans succès. Le spécialiste du « torture porn », avec ses deux « Hostel », signe un spectacle vite oublié. « The Little Stranger » : une adaptation vieillotte sans supplément d’âme. Le réalisateur Lenny Abrahamson livre une copie bien sage du roman de Sarah Waters. « Donbass » : la colère, mauvaise conseillère pour Sergei Loznitsa. Le cinéaste signe un film manichéen sur le conflit qui oppose l’armée ukrainienne aux forces séparatistes. DVD : « Six femmes pour l’assassin », des meurtres couleur rouge sang. En 1964, l’Italien Mario Bava ouvrait la voie à un nouveau type de thriller avec ce film aujourd’hui réédité. La Palme d’or « Une affaire de famille » en avant-première au Monde Festival. Présenté en avant-première en ouverture du Monde Festival, vendredi 5 octobre, « Une affaire de famille », le nouvel opus du cinéaste japonais, Palme d’or à Cannes, explore comme à son habitude le lien familial, sans ménager la société nippone. « Un amour impossible » : entretien avec Catherine Corsini. Adapté d’un roman de Christine Angot, le film de Catherine Corsini, « Un amour impossible », est présenté en avant-première au Monde Festival, le samedi 6 octobre. Entretien avec la réalisatrice. « A Star Is Born » : Lady Gaga rejoue son destin de vedette. La chanteuse convainc dans ce remake d’un mélodrame sur la course à la célébrité, de et avec Bradley Cooper. Connaissez-vous bien la vie et l’œuvre de Charles Aznavour ?. Si sa carrière de plus de soixante-dix ans est bien connue dans le monde entier, le chanteur né à Paris de parents arméniens a aussi eu ses petits secrets et anecdotes. Le musicien Stelvio Cipriani est mort. Le compositeur italien a signé les musiques de plus de 250 films dans tous les genres du cinéma populaire. Les excuses très publiques de Fan Bingbing, actrice chinoise en difficulté avec le fisc. Dans un message, diffusé en ligne mais impossible à authentifier, la star, silencieuse depuis juin, reconnaît ses errances fiscales et encense le Parti communiste. Trois scènes d’amour qui ont inspiré Abdellatif Kechiche, Claire Denis et Serge Bozon. Ils ont réalisé des scènes d’amour d’anthologie. Nous avons demandé à Abdellatif Kechiche, Claire Denis et Serge Bozon de choisir à leur tour, dans l’histoire du cinéma, une de leurs scènes d’amour préférées. « Le Cahier noir » : Valeria Sarmiento dans les pas de Ruiz. La réalisatrice reprend un projet inachevé du cinéaste, tiré d’un roman de Castelo Branco. Rétrospective : l’univers baroque, féminin et surréaliste de Valeria Sarmiento. La Cinémathèque française présente, jusqu’au 7 octobre, l’œuvre de la réalisatrice chilienne. « Amin » : Philippe Faucon saisit la pulsation des cœurs. Le réalisateur s’attache à un homme sénégalais et une femme française, en déshérence affective, qui vont s’aimer. « Chris the Swiss » : un film d’animation dans les ombres de l’ex-Yougoslavie. Anja Kofmel évoque avec poésie son cousin, mort de façon trouble en Croatie, en 1991. « Nos batailles » : les affres de Romain Duris en père à tout faire. Le réalisateur Guillaume Senez dépeint le quotidien d’un homme qui se retrouve seul avec ses deux enfants. « Shut Up and Play the Piano » : un portrait en retrait. Le documentaire autour du pianiste rappeur se refuse à explorer ses zones d’ombre. « Upgrade » : la vengeance en version « augmentée ». Le film de Leigh Whannell peut être vu comme un agréable film de série B, qui élude toute réflexion philosophique. DVD : l’insubmersible Cecil B. DeMille en six films. Le cinéaste incarne à lui seul l’âge d’or d’Hollywood et du système des studios, dans sa folie dispendieuse comme dans ses plus profondes contradictions. Hommage national à Charles Aznavour vendredi matin aux Invalides. L’organisation de cet hommage solennel, qui se déroulera en présence d’Emmanuel Macron, était souhaitée par plusieurs responsables politiques. Des héros de fiction estampillés LGBT. Ernest et Bart, stars de « 1, rue Sésame », ont fait, par la voix de leur scénariste, leur récent coming out. Ils ne sont pas les seuls personnages de fiction auxquels fans ou contempteurs ont prêté une orientation homosexuelle… Avec « En liberté ! », Pierre Salvadori, cinéaste de la gratuité. Le réalisateur aux comédies espiègles sort un dixième long-métrage, « En liberté ! », en salle le 31 octobre. Il sera présent lors de la projection du film en avant-première en Monde Festival le 7 octobre. Russie : Oleg Sentsov dit arrêter sa grève de la faim pour éviter d’être nourri de force. Le cinéaste ukrainien emprisonné a remis un message à la presse où il explique être « forcé de mettre un terme à [sa] grève de la faim » le 6 octobre. Matt Dillon, star à éclipses. L’acteur américain a été choisi par Lars von Trier pour incarner le tueur en série de « The House That Jack Built », en salle le 17 octobre. À 54 ans, l’ancien adolescent prodige à la carrière ternie par les absences n’en attendait pas tant. Harvey Weinstein face à la justice : le point sur les affaires. New York, Californie, Londres, pénal et civil… il vivra ses prochaines années un parcours judiciaire rythmé par les accusations de viols. Revivez la cérémonie d’hommage national à Charles Aznavour. Sa veuve, ses enfants, 200 personnalités et des admirateurs anonymes étaient présents autour du cercueil lors de la cérémonie à Paris. « L’historien a parfois l’impression de participer à la réalisation du film, aux côtés des auteurs ». Comme pour « Un peuple et son roi », de Pierre Schoeller, des historiens n’hésitent plus à participer à part entière au processus créatif. Ils livrent leur expérience. « Je me sens plus légitime à réagir à des regards appuyés » : des témoignages de l’an I de #metoo. Un an après le début de l’affaire Weinstein et du mouvement qui a suivi, lecteurs et lectrices du Monde reviennent sur cette libération de la parole. « #metoo : le combat sera perdu s’il se limite à quelques hommes sortis du jeu et à de belles déclarations aux Oscars ». Un an après la publication de l’article du « New York Times » sur Harvey Weinstein, qui a déclenché une révolution sur la question des violences sexuelles, Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde », tire le bilan du mouvement. Les téléchargements illégaux repartent à la hausse. La multiplication d’offres exclusives par abonnement serait à l’origine de ces piratages. Lutte contre les violences sexuelles : la justice est-elle à la hauteur ?. Le contraste entre la hausse des plaintes depuis un an et une décennie de chute des condamnations interroge sur la capacité du système judiciaire à terrasser ce fléau. Russie : Oleg Sentsov arrête sa grève de la faim pour éviter d’être nourri de force. Emprisonné depuis 2014, le cinéaste ukrainien originaire de Crimée refusait de s’alimenter depuis le 14 mai pour obtenir la libération de prisonniers politiques. Venantino Venantini, le dernier des « Tontons flingueurs », est mort. L’acteur de 88 ans a joué dans plus de 150 films en France et en Italie. Depuis quelques années, il se consacrait surtout à la peinture. Regards de cinéastes sur la Chine. Le festival Les Ecrans de Chine, du 3 au 7 octobre à Paris, a été l’occasion de confronter différents points de vue de documentaristes sur l’Empire du milieu. « L’Amour flou » : la comédie joyeuse de la rupture. Romane Bohringer et Philippe Rebbot filment avec tendresse le délitement de leur couple et l’énergie mise à l’embellir. Romane Bohringer et Philippe Rebbot ou comment vivre séparés en appartement. Les comédiens-réalisateurs sont les mêmes à la ville que dans « L’Amour flou » : drôles et profonds. Lukas Dhont, cinéaste : « Le corps est le grand conflit ». Le réalisateur de « Girl » raconte le combat intérieur de Lara, jeune fille trans qui veut devenir danseuse et femme. « Girl » : l’obsession de Lara contrebalancée par le regard du cinéaste Lukas Dhont. Une chaleur émane du film, qui a abordé le rêve de métamorphose de l’adolescente par son quotidien. « Impulso » : une danseuse de flamenco au travail. Le documentaire d’Emilio Belmonte suit la chorégraphe et performeuse Rocio Molina en pleine création. « La Mort du dieu serpent » : au Sénégal, errance immobile en pays soninké. Le réalisateur Damien Froidevaux retrace l’histoire d’une jeune fille expulsée de France. « Domingo » : satire futile de la bourgeoisie du Brésil. Les réalisateurs Clara Linhart et Fellipe Barbosa dépeignent leurs personnages sans finesse critique. « Lindy Lou, jurée n° 2 » et « RBG » : femmes de loi. Deux films illustrent la fracture qui divise les Etats-Unis, avec les portraits d’une jurée et d’une juge à la Cour suprême. « La Particule humaine » : un récit vide et désincarné. Le film de Semih Kaplanoglu semble avoir oublié cet élément de base du récit cinématographique qu’est le personnage. « Voyez comme on danse » : vaudeville en vrac. Michel Blanc donne une suite désordonnée à « Embrassez qui vous voudrez » en mêlant situations boulevardières et notations contemporaines. « Venom » : la médiocrité comme super-pouvoir. Ce produit dérivé de l’univers de Spider-Man se contente d’aligner les figures imposées du récit d’origine d’un super-héros, mais il a triomphé au box-office américain. « Dilili à Paris » : un plaidoyer féministe de Michel Ocelot. Le réalisateur de « Kirikou » et d’« Azur et Asmar » met en scène une jeune Kanak face à des « mâles-maîtres ». Venantino Venantini, le dernier des « tontons flingueurs », est mort. L’acteur de 88 ans avait joué dans plus de 150 films en France et en Italie. Depuis quelques années, il se consacrait surtout à la peinture. « Private Life » : la passion de la reproduction. Tamara Jenkins met en scène, pour Netflix, le combat d’un couple de quadragénaires new-yorkais pour avoir un enfant. L’autre frère Cohen du cinéma. Le magnat de l’immobilier, Charles Cohen, s’est taillé une place de choix dans le septième art. Il présentera sa dernière production au festival Lumière de Lyon, du 13 au 21 octobre : un documentaire sur Buster Keaton ainsi que sept films du maître du muet restaurés en version 4K. DVD : le bouleversant « Bartleby » de Maurice Ronet. Le téléfilm consacré au scribe mutique d’Herman Melville est sorti de l’oubli, avec l’INA, dans la collection « Ciné-Club TV ». Un an après #balancetonporc, le premier homme mis en cause, Eric Brion, dément toujours tout harcèlement. Le 13 octobre 2017, la journaliste Sandra Muller avait lancé ce hashtag sur Twitter en dénonçant le comportement de l’ancien directeur général d’Equidia. Cinéma : comment la France tente de relocaliser l’enregistrement des musiques de film. Crédits d’impôt et aides territoriales ont permis de relocaliser des productions de films. Mais pas encore assez souvent l’enregistrement de leur musique. Il est vrai que la France manque de studios adaptés. Le 17 octobre, l’Orchestre national d’Ile-de-France inaugure le sien. Face à Netflix, les concurrents ATetT, Disney, ou Apple échafaudent des stratégies de riposte. Les acteurs d’Hollywood et de la Silicon Valley entendent lancer leur propre service de vidéo à la demande. Le cinéma à l’épreuve de la chair, une rencontre du Monde Festival. Comment filmer le sexe au cinéma ? Les réalisateurs Serge Bozon, Claire Denis et Abdellatif Kechiche en ont débattu au Monde Festival, dimanche 7 octobre, au Théâtre des Bouffes du Nord. Adèle Haenel, le jeu sacré. Si la comédienne de 29 ans est aujourd’hui une des plus demandées du cinéma français, elle ne cède rien au star-système. Et s’essaie à faire rire intelligemment avec « En Liberté ! » de Pierre Salvadori. Affaire Weinstein : un juge new-yorkais annule un des chefs d’accusation. Le témoignage de l’une des premières accusatrices de l’ancien producteur de cinéma est remis en cause. La défense demande toujours l’abandon de l’ensemble des charges. « Private Life » : deux quadragénaires new-yorkais en quête de reproduction. Dans un long-métrage distribué sur Netflix, Tamara Jenkins met en scène le combat d’un couple pour avoir un enfant. Guillaume Canet : « Sans Jean Rochefort, je n’aurais pas eu autant de chance ». Je ne serais pas arrivé là si… Cette semaine, l’acteur et réalisateur revient sur  sa rencontre « essentielle » avec le comédien disparu en octobre 2017. « 22 July » : ce 22 juillet 2011, en Norvège…. Pour Netflix, Paul Greengrass retrace le double attentat perpétré par le militant d’extrême droite Anders Behring Breivik. Cinéma : la « nouvelle vague » libanaise. Dans le sillage de réalisateurs reconnus comme Nadine Labaki pour « Capharnaüm », Prix du jury à Cannes, le cinéma d’auteur libanais renaît. Des talents le plus souvent contraints de s’exiler, pour trouver des financements et échapper à la censure. « The House That Jack Built » : portrait de l’artiste en psychopathe. Lars von Trier, fidèle à son style sombre, raconte l’histoire de Jack, un tueur en série, qui considère ses meurtres comme des œuvres d’art. Lars von Trier, aux racines du mal. Rencontre, à Copenhague, avec le cinéaste controversé alors que sort son dernier film, l’horrifique « The House That Jack Built ». Un film sur le braqueur Redoine Faïd en préparation aux Etats-Unis. Le braqueur multirécidiviste en cavale, arrêté le 3 octobre, avait affirmé s’être lui-même inspiré d’Hollywood pour ses braquages. « Le Jeu » : un dîner entre amis qui vire au grand déballage. La comédie de Fred Cavayé réunit autour d’une table trois couples et un célibataire, parmi lesquels s’immiscent, via les téléphones portables, des hôtes indésirables. Raphaël Mezrahi fait son one-man-show… au cinéma. L’humoriste a commencé une tournée des salles pour présenter en live son spectacle « Ma grand-mère vous adore ! ». « Six portraits XL » : le « diarisme » documentaire d’Alain Cavalier. Le cinéaste s’est attaché à six personnages, filmés dans leur quotidien. « Capharnaüm » : les oubliés des bas-fonds de Beyrouth. La cinéaste Nadine Labaki filme, avec une grande force romanesque, un drame familial de la pauvreté. « First Man, le premier homme sur la Lune » : l’échappée d’Armstrong. Ryan Gosling incarne le célèbre astronaute dans le film de Damien Chazelle. « Le Procès contre Mandela et les autres » : des voix du passé contre le souvenir de l’apartheid. A partir des archives sonores du procès des dirigeants de l’ANC en 1963-64, les auteurs ont construit un édifice commémoratif qui raconte leur défense et leur condamnation. « Sans jamais le dire » : un « film à sujet » sur le viol. La réalisatrice Tereza Nvotova cherche à éviter les habituels clichés sur ce thème, mais son scénario est cousu de fil blanc. « The Predator » : vent de folie dans la chasse aux aliens. Le réalisateur Shane Black ressuscite l’extraterrestre chasseur d’humains apparu en 1987. DVD : la beauté âpre des « Dames du bois de Boulogne ». Le film de Robert Bresson, réalisé en 1945 et adapté de Denis Diderot, ressort en version restaurée. Peter Bogdanovich : revenir sur ses pas ou périr. Le Festival Lumière à Lyon rend hommage au cinéaste américain, qui s’est inscrit dans le sillage des grands maîtres du classicisme hollywoodien. Filip Jan Rymsza : « Comme un puzzle à reconstituer ». Le producteur d’origine polonaise est l’un des instigateurs de l’exhumation de « The other side of the wind », film inachevé d’Orson Welles. « The Other Side of the Wind », le baiser de la mort d’Orson Welles. Le film inédit et inachevé du cinéaste américain, disponible sur Netflix à partir du 2 novembre, a été diffusé mardi sur grand écran, à titre exceptionnel, au Festival Lumière à Lyon. Reprise : « Le Fanfaron », mélancolique dolce vita. Le film de Dino Risi (1962), avec Jean-Louis Trintignant et Vittorio Gassman, ressort en salle dans une version restaurée. « Le Flic de Belleville » : Omar Sy sur les traces d’Eddie Murphy. Probablement conçu comme un hommage aux comédies policières américaines des années 1980, le film de Rachid Bouchareb n’en est que le pâle reflet. Jason Blum, orchestrateur de la peur sur grand écran. Le producteur de « Paranormal Activity » ou du très remarqué « Get out » en 2017, récidive avec le remake d’« Halloween », grand classique de John Carpenter. Des films qui font peur et qui permettent à cet anti-Trump de diffuser un message politique. Filip Jan Rymsza : « Comme un puzzle à reconstituer ». Le producteur d’origine polonaise est l’un des instigateurs de l’exhumation de « The Other Side of the Wind », film inachevé d’Orson Welles. Au Kenya, une diffusion à la petite semaine pour « Rafiki ». La diffusion en salle du film de la réalisatrice Wanuri Kahiu sur les amours de deux jeunes femmes à Nairobi a été autorisée du 23 au 27 septembre seulement. Cela a toutefois suffi à le propulser en tête du box-office. La piscine au cinéma, un rectangle qui échappe aux lois du réel. De Billy Wilder à Nanni Moretti, nombreux sont les réalisateurs à avoir utilisé cet élément aussi ductile que duplice. « Le Grand Bain » : le ballet aquatique des bras cassés. Avec sa fine équipe masculine, Gilles Lellouche signe une comédie chorale joyeusement mélancolique. A Montréal, Gaumont propose un voyage dans le cinéma d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Dans le cadre du Monde Festival, les Montréalais pourront découvrir l’exposition « Gaumont : depuis que le cinéma existe », imaginée à l’occasion des 120 ans de la société. « Waldheims Walzer » rafraîchit la mémoire de l’Autriche. Le documentaire de Ruth Beckermann, primé à Venise, raconte l’élection de Kurt Waldheim à la présidence autrichienne en 1986, malgré les révélations sur son passé nazi. « Jean-Christophe et Winnie » : un vent d’inquiétude sur la forêt des rêves bleus. L’univers des personnages d’A. A. Milne s’assombrit parfois dans cette variation produite par Disney, mais aussi coécrite par le cinéaste indépendant Alex Ross Perry. « People That Are Not Me » : bonneteau sentimental et sexuel à Tel-Aviv. Le premier long-métrage d’Hadas Ben Aroya est une tragi-comédie drolatique. Hadas Ben Aroya, réalisatrice : « Le numérique est inhérent à tout type de relation aujourd’hui ». Avec son premier long-métrage, « People That Are Not Me », la jeune cinéaste fait souffler un vent de renouveau sur le cinéma israélien. « Les Ames mortes » : un mausolée pour les victimes du maoïsme. Wang Bing donne la parole aux rescapés d’un camp de rééducation par le travail. « La Tendre Indifférence du monde » : Bonnie et Clyde en terre kazakhe. Le cinéaste Adilkhan Yerzhanov suit la route tragique d’un tandem burlesque et délicat. « L’Envers d’une histoire » : retour sur cinquante ans de bouleversements en Serbie. Mila Turajlic retrace l’histoire récente de son pays à travers le regard de sa mère. A La Roche-sur-Yon, la cinéphilie toute l’année. Paolo Moretti mène un travail de fond avec le Festival international du film et le cinéma Le Concorde. Netflix accusé de baser ses recommandations sur la couleur de peau de ses abonnés. Des utilisateurs afro-américains se sont offusqués que le service mette en avant des acteurs noirs dans son navigateur, même quand ils jouent un rôle mineur. Canal + s’éloigne du cinéma français. L’entreprise a rompu les négociations avec les vingt-trois organisations du 7e art pour renouveler l’accord qui les lie jusqu’à la fin de 2019. Le français Under the Milky Way veut produire des films sans passer par la case cinéma. La petite société, basée à Paris, veut trouver des projets destinés aux plates-formes de vidéo à la demande. Exactement comme le fait Netflix. Maxime Saada : « Il faut préserver l’exception culturelle française ». Afin d’assurer la survie du cinéma français face à l’hégémonie américaine, le patron de Canal+ se prononce, dans une tribune au « Monde », en faveur d’un sursaut collectif du secteur pour « réinventer un écosystème » commun. Le grand défilé de Guillaume Canet. Notre chroniqueur a encore frappé : après les vestiaires de Michel Cymes et Benjamin Millepied, Marc Beaugé scrute celui de l’acteur français, actuellement à l’affiche du film « Le Grand Bain ». Jia Zhang-ke, ou les tribulations d’un cinéaste en Chine. Le festival organisé à Pingyao par le réalisateur, entrepreneur et député illustre la gageure de promouvoir le cinéma d’auteur dans l’empire du Milieu. Nathanaël Karmitz : « Jia Zhang-ke a besoin d’appuis ». Le directeur général de MK2 est un collaborateur de longue date du cinéaste chinois. Robert Guédiguian et sa tribu. Une rencontre du Monde Festival. Les spectateurs du Monde Festival ont pu assister à une rencontre avec le cinéaste Robert Guédiguian, samedi 6 octobre, au Théâtre des Bouffes du Nord. « Rockstar restitue le cinéma hollywoodien sous une forme autant narrative que spatiale ». A l’occasion du test de « Red Dead Redemption 2 », le chercheur en études cinématographiques Alexis Blanchet a répondu en direct à vos questions sur les liens entre jeux vidéo et cinéma. Mostra de Venise : les premières de Nora Hamzawi. L’actrice et humoriste joue dans « Doubles vies », d’Olivier Assayas, présenté en sélection officielle. Mostra de Venise : « The Ballad of Buster Scruggs », western des frères Coen. Le film se découpe en six récits sur l’Ouest américain. Un joyeux ballet où l’humour noir règne en maître, sans esquiver l’émotion. « Metal Gear Solid », jeu vidéo charnière de l’époque PlayStation, fête ses vingt ans. A la fois ludique, cinématographique et imprévisible, le simulateur d’infiltration de Hideo Kojima a révolutionné la manière de raconter les jeux. Rentrée culturelle : ce qu’il faut voir cet automne. Du centenaire de Bergman à Miro au Grand Palais, d’Ostermeier à la Comédie-Française à Christine and The Queens, quelques temps forts, essentiellement parisiens, à noter sur l’agenda, dès septembre. « Mes incontournables » : 7 livres pour comprendre le cinéma, par Jacques Mandelbaum. Jacques Mandelbaum, critique cinématographique au « Monde », dresse la liste des livres qui l’inspirent dans son travail. « What You Gonna Do When the World’s on Fire ? », premier film engagé de la Mostra. Le long-métrage de Roberto Minervini, sur une communauté noire de La Nouvelle-Orléans, a été accueilli chaleureusement à Venise. A la Mostra, Jacques Audiard dénonce l’absence de femmes à la tête des festivals. Le réalisateur des « Frères Sisters » s’est également étonné que, sur vingt et un films en compétition pour le Lion d’Or, un seul ait été réalisé par une femme. Un casting sauvage qui a duré six mois pour « Shéhérazade ». Jean-Bernard Marlin a déniché les deux acteurs principaux de son film, Dylan Robert et Kenza Fortas, dans les rues de Marseille. « Shéhérazade » : l’amour en péril à Marseille. Le cinéaste Jean-Bernard Marlin conte la liaison passionnelle entre deux adolescents dans le milieu de la prostitution. Aux Etats-Unis, la fréquentation des cinémas relancée. Selon le cabinet ComScore, les recettes des entrées en salle ont crû de 14,5 % au cours de l’été, et ce en dépit de l’âpre concurrence de Netflix et d’Amazon. « Invasion » : les martiens attaquent une société qui court à sa perte. Le nouveau film de Kiyoshi Kurosawa frappe par son épure. « Sofia » : un délit de grossesse au Maroc. La jeune réalisatrice Meryem Benm’Barek, primée à Cannes et à Angoulême, impressionne par sa maturité de scénariste. « A la recherche d’Ingmar Bergman » : bazar raisonné. La réalisatrice Margarethe von Trotta brosse un portrait sans vraie perspective du cinéaste suédois, né il y a cent ans. LaCinetek, un site pour visionner les chefs-d’œuvre du XXe siècle. Créée et animée par des réalisateurs, la plate-forme de films du patrimoine veut fidéliser un public de plus en plus sollicité. « Whitney » : une diva en proie à ses démons. Le documentaire de Kevin Macdonald, présenté hors compétition au Festival de Cannes, s’appesantit sur la part sombre de la chanteuse Whitney Houston. Mostra de Venise : Natalie Portman, une pop star dans le tourbillon du monde. « Vox Lux », de Brady Corbet, chronique sur vingt ans la vie d’une artiste. Asia Argento affirme que c’est le jeune acteur qui l’a agressée sexuellement, et non l’inverse. Le 20 août, le « New York Times » rapportait que l’actrice aurait payé ce jeune acteur, qui souhaitait la poursuivre pour une agression sexuelle remontant à 2013. Mostra de Venise : Paul Greengrass revient sur les attentats de Norvège. Avec « 22 July », diffusé sur Netflix, le cinéaste britannique s’interroge sur les dangers du nationalisme en Europe. Spider-Man, Superman, Batman… Qui est le meilleur super-héros en jeu vidéo ?. A l’occasion de la sortie de « Spider-Man », vendredi 7 septembre, sur PlayStation 4, Pixels a classé les personnages en lycra du pire au meilleur client, manette en main. Burt Reynolds, figure du mâle américain, est mort. L’acteur de « Délivrance » et de « Boogie Nights » s’est éteint en Floride, jeudi 6 septembre, à l’âge de 82 ans. Les géants du Net en passe de réussir le casse du siècle sur le cinéma mondial. Le 13 septembre, aux Etats-Unis, sortira en salles « Museo ». Ce film à grand spectacle est produit par YouTube, qui, à la suite de Netflix et Amazon, bouscule l’économie du septième art, explique Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ». A Toronto, Michael Moore célèbre la résistance à Trump. Le réalisateur a présenté « Fahrenheit 11/9 », brûlot politique qui assimile le président américain à Adolf Hitler. Les Oscars renoncent à récompenser les « films populaires ». L’Académie avait annoncé le 8 août une série de mesures destinées à apporter un nouveau souffle à la soirée des Oscars, après des audiences catastrophiques en mars. Mort de l’acteur américain Burt Reynolds, à l’âge de 82 ans. Le cinéma n’était pas la première vocation de ce natif du Michigan, devenu célèbre grâce à son rôle dans « Délivrance ». Asia Argento affirme que c’est Jimmy Bennett qui l’a agressée sexuellement, et non l’inverse. Le 20 août, le « New York Times » rapportait que l’actrice avait payé ce jeune acteur, qui souhaitait la poursuivre pour une agression sexuelle remontant à 2013. A Venise, Paul Greengrass revient sur les attentats de Norvège. Avec « 22 July », diffusé sur Netflix, le cinéaste britannique s’interroge sur les dangers du nationalisme en Europe. Mostra de Venise : le Lion d’or pour « Roma » du Mexicain Alfonso Cuaron. Le jury présidé par le Mexicain Guillermo del Toro a récompensé ce récit aux accents autobiographiques, qui raconte l’histoire de deux femmes de conditions sociales différentes dans le Mexico des années 1970. A Toronto, Michael Moore célèbre la résistance à Donald Trump. Le réalisateur a présenté « Fahrenheit 11/9 », brûlot politique qui assimile le président américain à Adolf Hitler. Mostra de Venise : le Lion d’or pour « Roma » du Mexicain Alfonso Cuaron. Le jury présidé par le Mexicain Guillermo del Toro a récompensé ce film, favori des critiques et du public. C’est une première pour Netflix, qui distribue le long-métrage. Toronto : la course d’un directeur de festival. Piers Handling va quitter la direction de la manifestation après en avoir fait depuis 1994 une grande place du cinéma mondial. Netflix s’offre son premier Lion d’or à la Mostra de Venise. Le film primé du Mexicain Alfonso Cuaron, « Roma », sera diffusé sur la plate-forme américaine de streaming. Cécile de France : « Ce rôle m’éloigne enfin des filles sympathiques qui sont mon lot ». Dans « Mademoiselle de Joncquières », d’Emmanuel Mouret, elle incarne Madame de La Pommeraye, vengeresse féministe avant l’heure. « Mademoiselle de Joncquières » : les jeux de l’amour et de la guerre. Le cinéaste Emmanuel Mouret adapte avec bonheur un épisode du roman « Jacques le Fataliste », de Diderot. Le grand défilé d’Edouard Baer. Notre chroniqueur a encore frappé : après les vestiaires de Liam Gallagher et de Jean-Michel Blanquer, Marc Beaugé scrute celui du comédien qui attaque la rentrée avec un film en costumes et une émission dominicale sur France Inter. Classe, n’est-ce pas ? Amos Gitaï monte en chaire au Collège de France. Le réalisateur israélien, nommé à la chaire annuelle de création artistique pour l’année 2018-2019, donnera neuf conférences. Cinéma : Jim Cummings, dans la peau d’un flic texan. Son film « Thunder Road », récompensé au Festival de Deauville, renouvelle le genre du cinéma indépendant américain. « Thunder Road » : entre rires et larmes, un cocktail du tonnerre. Jim Cummings est réali­sateur, ­acteur, monteur, compositeur et producteur exécutif pour son premier long-métrage. « Le Temps des forêts » : le sapin qui cache le « désert vert ». Le documentaire de François-Xavier Drouet dénonce la mal-forestation et la monoculture du « douglas ». « Dovlatov » : Leningrad, nid d’artistes. Autour de l’écrivain Sergueï Dovlatov, le cinéaste Alexeï Guerman Jr livre une évocation glaciale de l’ère soviétique. « Okko et les fantômes » : un récit d’apprentissage teinté de fantastique. Kitaro Kosaka s’est inspiré d’un succès de la littérature jeunesse pour ce film d’animation. « Première année » : faire médecine, à s’en rendre malade. Le réalisateur (et médecin) Thomas Lilti s’intéresse à l’examen que subissent les futurs praticiens. « Le pape François, un homme de parole » : le Vatican s’offre Wim Wenders. Le cinéaste allemand signe un véritable encart publicitaire à la gloire de l’homme d’église. DVD : le cinéma trivial et expérimental de Jess Franco. L’éditeur Le Chat qui fume publie deux titres : « Le Journal intime d’une nymphomane » (1971) et « Les Possédées du diable » (1974). « Mademoiselle de Joncquières » : les jeux de l’amour et de la guerre. Emmanuel Mouret adapte un épisode de « Jacques le Fataliste », de Diderot. Laetitia Dosch : la belle et la bête. L’inclassable actrice et metteuse en scène franco-suisse ose un duo inattendu avec un cheval. A voir du 15 au 23 septembre au Théâtre Nanterre-Amandiers, dans le cadre du 47e Festival d’automne à Paris. Ingmar Bergman, la saga de l’intime. Intégrale de ses films à La Cinémathèque française, reprises en salle, adaptations théâtrales : la lanterne magique du génie de Farö illumine l’automne. Ingmar Bergman en Suède : une personnalité controversée et un cinéaste méconnu. Il a fallu attendre les années 1990, et plus encore sa mort, pour que ses compatriotes prennent définitivement conscience de l’importance historique du réalisateur. « Bergman, une année dans une vie » : une montagne trop haute pour les documentaristes. La réalisatrice Jane Magnusson s’est intéressée à l’année 1957 dans la carrière du cinéaste. Théâtre : les passions bergmaniennes vues par deux collectifs belges. Les compagnies tg STAN et De Roovers font l’ouverture théâtrale du Festival d’automne, à Paris, avec « Infidèles », d’après un scénario écrit par le cinéaste. Toronto, festival de l’ère post-Weinstein. Un tiers des films présentés (sur 342) avaient un premier rôle féminin et un tiers étaient réalisés par des femmes. En Algérie, le mauvais film de la censure politique. Refus de subventions et de visas d’exploitations, l’industrie cinématographique est à la peine malgré l’éclosion d’une génération de cinéastes talentueux. Plusieurs longs-métrages connaissent un succès international. Inquiétude sur le sort de l’actrice chinoise Fan Bingbing, bannie des écrans. Trois mois après un scandale d’évasion fiscale, le sort de l’actrice, dont le passeport a été confisqué, reste incertain. Plus grande star du pays, elle fut l’égérie de L’Oréal pour l’Asie et membre du jury au Festival de Cannes. Venise qui rit, Cannes qui pleure. Dans sa chronique, Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde », observe que Netflix divise les deux festivals et provoque une bataille sévère dans la famille cinéma. Reprise : « Anatahan », le rêve japonais de Sternberg. L’avant-dernier film du cinéaste, tourné loin d’Hollywood et de Marlene Dietrich, ressort en salle. Un apéro avec Vincent Lacoste : « C’est une vie bizarre d’être acteur ». Chaque semaine, « L’Epoque » paie son coup. Un lundi soir, dans un bar du 11e, à Paris, le comédien est venu parler de sa passion dévorante, le cinéma. « Momo Challenge » sur WhatsApp : itinéraire d’une psychose collective. D’une sculpture de fantôme japonais à un emballement médiatique, comment une farce en ligne sur l’application de messagerie instantanée est devenue un phénomène mondial. « 120 battements par minute » : une contagion de la colère, de l’amour et du partage. Le film de Robin Campillo, distingué à Cannes, retrace le combat contre le sida des militants d’Act Up dans les années 1990. « Les Français sont les plus grands cinéphiles d’Europe ». Equipement moderne, diversité des films... le dernier rapport du Centre national du cinéma (CNC) rappelle que le 7e art est dynamique en France. John C. Reilly, cow-boy malgré lui. L’acteur américain, qui incarne l’un des deux frères Sisters, est à l’origine du film de Jacques Audiard, avec la productrice Alison Dickey. « Les Frères Sisters » : Jacques Audiard sur les terres du western. Le cinéaste s’essaie avec succès à un nouveau genre avec son film porté par John C. Reilly et Joaquin Phoenix. Au cinéma, la longue quête de vérité de Marceline Loridan-Ivens. La réalisatrice, survivante de la Shoah, avait signé son premier film de fiction – sur Auschwitz – à l’âge de 75 ans. Marceline Loridan-Ivens, « sœur de camp » de Simone Veil, est morte. Rescapée d’Auschwitz, la cinéaste et écrivaine est décédée à Paris mardi 18 septembre à l’âge de 90 ans. Ben Foster, poussière d’étoile. Le tournage de « Leave No Trace » a opéré chez la star américaine un bouleversement « intime et cosmique ». « Leave No Trace » : le père, la fille et l’esprit des bois. La réalisatrice américaine Debra Granik filme avec délicatesse et patience le passage d’une enfant à l’âge de femme. « L’amour est une fête » : plongée hédoniste dans la nuit. Le réalisateur Cédric Anger évoque l’artisanat des films pornos des années 1980, avec le duo Canet-Lellouche. « Climax » : danses névrotiques sous influence. Le réalisateur Gaspar Noé flirte un moment avec la beauté avant de sacrifier de nouveau à l’horreur. « Le Poulain » : l’envers du décor politique. Le dessinateur Mathieu Sapin, qui avait suivi l’arrivée de François Hollande à l’Elysée, croque les coulisses du pouvoir. « La Nonne » : frissons faciles aux portes de l’enfer. Le film de Corin Hardy ne propose qu’une succession mécanique d’effets destinés à faire sursauter. Reprise : « La Religieuse », quand Jacques Rivette créait un scandale d’Etat. Réalisé en 1966, le film, qui batailla avec la censure, ressort en salle en copie restaurée. « Fortuna » : une vision trop solennelle de la crise des réfugiés. Le réalisateur Germinal Roaux met en scène une jeune Ethiopienne recueillie par une communauté religieuse dans les Alpes. « Vaurien » : un huis clos risqué à Pôle Emploi. L’acteur Mehdi Senoussi signe son premier film comme réalisateur et n’évite pas les clichés. Reprise : « Rue des Cascades », une enfance dans le Paris postcolonial. Le film de Maurice Delbez, qui fut un échec à sa sortie en 1964, retrouve le chemin des salles. L’Asie trop blanche de « Crazy Rich Asians ». Sortie le 15 août, la comédie romantique de Jon M. Chu avec un casting 100 % asiatique connaît un grand succès. Mais à Singapour, lieu du tournage, on lui reproche de ne pas représenter la diversité ethnique. « Momo Challenge » sur WhatsApp : itinéraire d’une psychose collective. D’une sculpture de fantôme japonais à un emballement médiatique, comment une farce en ligne sur l’application de messagerie instantanée est devenue un phénomène mondial. Un bonus financier sera mis en place en 2019 pour promouvoir la parité dans le cinéma. La ministre de la culture, Françoise Nyssen, a annoncé, jeudi, la création d’un bonus à hauteur de 15 % supplémentaires de subventions aux films dont les équipes ont des femmes à des postes-clés. « Rafiki » : Wanuri Kahiu, la réalisatrice qui défie la bien-pensance au Kenya. La cinéaste conteste en justice l’interdiction au Kenya de son film, qui raconte une histoire d’amour entre deux jeunes femmes à Nairobi. La justice lève pour sept jours l’interdiction au Kenya du film « Rafiki ». La sortie dans son pays du long-métrage, qui raconte une histoire d’amour entre deux femmes, lui permettra de briguer une nomination aux Oscars. Alain Delon : « Tout ce que j’ai fait au cinéma, je l’ai vécu ». De sa jeunesse agitée à ses aspirations actuelles en passant par ses plus grands films et ses rencontres décisives, Delon se raconte, sans fard et sans filtre. « La Douleur » d’Emmanuel Finkiel représentera la France aux Oscars 2019. Le film est l’adaptation du récit dans lequel Marguerite Duras décrit les affres de l’attente de son mari, Robert Antelme, déporté en 1944 pour des faits de résistance. Laser, LED, air chaud... les révolutions à venir dans l’équipement des salles de cinéma. Nouveaux écrans, technologies permettant une meilleure immersion du public... Les exploitants planchent sur les salles du futur. Comcast s’offre le leader européen de la TV à péage. Le groupe américain achète Sky pour 33 milliards d’euros, battant Disney et Rupert Murdoch aux enchères. Un homme, une femme : bientôt la parité sur les plateaux de cinéma ?. Françoise Nyssen a annoncé l’expérimentation, dès 2019, d’un bonus financier pour les films exemplaires. Jimmy Bennett réitère ses accusations d’agression sexuelle concernant Asia Argento. Accompagné de son avocat, l’acteur a livré sa version des faits sur le plateau de la chaîne italienne La 7, affirmant avoir subi un « rapport sexuel complet » non voulu. « Pour tourner mon film, je n’ai pas attendu deux ans que des aides financières tombent ». Finalisé en 2015, « Avant l’aurore », qui raconte la rencontre au Cambodge d’un prostitué et d’une petite fille, a été produit en marge du système classique de financement des films. Portrait de son réalisateur franc-tireur, Nathan Nicholovitch. Des cinéastes algériens dénoncent la « censure ». Après plusieurs interdictions, treize réalisateurs et trois producteurs ont publié une tribune dans le quotidien « El Watan » pour rappeler l’état de la liberté d’expression. « I Feel Good » : l’absurde au pouvoir chez Emmaüs. Les réalisateurs Benoît Delépine et Gustave Kervern ont tourné un film puzzle dans le temple du recyclage. Jean Dujardin, champion de l’imbécillité heureuse. L’acteur, qui incarne un loseur dans « I Feel Good », a su donner vie à des personnages crétins et attendrissants. Un homme, une femme : bientôt la parité sur les plateaux ?. Dès 2019, un bonus financier sera expérimenté au bénéfice des films dont les équipes seront « exemplaires » en matière d’égalité. Nathan Nicholovitch, réalisateur franc-tireur. Finalisé en 2015, « Avant l’aurore », qui raconte la rencontre au Cambodge d’un prostitué et d’une petite fille, a été produit en marge du système classique de financement des films.