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La chasse au plagiat en université est lancée par le député Christophe Premat qui propose d’instaurer systématiquement des logiciels capables de le détecter.
16 Septembre 2014 à 11h04 | DigiSchool | 0 avis
Depuis le développement de l’informatique et surtout de l’accès à Internet par le grand public, les enseignants ont pu constater de plus en plus régulièrement que les articles, dissertations et autres devoirs étaient issus de longs copier/coller.
Le 2 septembre 2014, Christophe Premat, député socialiste aux français établis hors de France, a publié une question écrite au journal officiel de l’assemblée nationale interpellant la ministre de l’Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem, sur « la nécessité de se doter d’un plan ambitieux de lutte contre le plagiat ». Le but de cette question est de favoriser le respect de la propriété intellectuelle en imposant l’utilisation de logiciels anti-plagiat.
Plusieurs universités déclarent avoir déjà recours à ce type de logiciels à commencer par l’Université de Lyon (qui comprend les universités de Lyon II, Lyon III, Jean Monnet Saint-Etienne, Sciences Po Lyon), l’Institut d’Economie et de Management de Nantes, l’Université Toulouse 1. Ces universités indiquent utiliser le logiciel « Magister » de Compilatio capable d’analyser de nombreux documents comme des articles de presse, des blogs, des actualités, des publications scientifiques…
Si tout le monde s’accorde à dire qu’avec le développement du numérique le plagiat est devenu une « préoccupation sérieuse », le recours aux logiciels anti-plagiat reste assez contesté puisque leur contrôle peut aisément être contourné. En effet nombreux sont les étudiants à expliquer qu’il suffit de réarranger l’ordre des mots, changer certains par leur synonyme pour ne pas être repéré.
Il est également important de noter que dans les devoirs dits de premier cycle il n’y a guère qu’une seule réponse de possible aux questions posées c’est aussi pour cela que les réponses peuvent être très proches et qu’il faut donc limiter l’usage de ces logiciels. Nombreux sont ceux qui appellent donc à l’apprentissage des outils numériques par les élèves car un rapport réalisé en 2012 par l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche indique que « si le plagiat n’est pas né avec Internet, il est indéniable que leur développement est concomitant ».