#La Tribune | Toute l'actualité sur CHERUB » Flux La Tribune | Toute l'actualité sur CHERUB » Flux des commentaires La Tribune | Toute l'actualité sur CHERUB » Kingsman, alter-ego ou plagiat de CHERUB ? Flux des commentaires Découvrez Killer T, la nouvelle saga de Robert Muchamore EXCLU – Ne lisez plus CHERUB : écoutez-la ! alternate alternate * [logosite.png] * [cherub.png] CHERUB Toujours plus de CHERUB L'ARTICLE DU MOMENT À quoi peut-on s'attendre en 2017 pour l'univers de Robert Muchamore ? Toutes les premières infos sont dans cet article ! PLUS D'INFORMATIONS + CHERUB - Mission 17 + Trafic - La BD + Version poche + Les dernières actualités + La Série + A l'étranger * [hb.png] Henderson's Boys LA SERIE SUR CHERUB PENDANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE L'ARTICLE DU MOMENT [hb_7.png] La sortie du septième et dernier volet d'Henderson's Boys en poche a été avancée ! PLUS D'INFORMATIONS + Henderson's Boys 7: L'Ultime Combat + Version poche + Les dernières actualités + A l'étranger * [roblogo.png] Robert Muchamore TOUT SUR L'AUTEUR DE CHERUB L'ARTICLE DU MOMENT Interviewé par TCD sur CHERUB et Rock War, Robert nous dévoile certaines news et nous parle de CHERUB 17. PLUS D'INFORMATIONS + Dédicaces & évènements + Ses 10 plus grosses gaffes + Robert dévoile sa maladie + Son compte Twitter + Son compte Facebook * [extras.png] Extras POUR ALLER TOUJOURS PLUS LOIN... L'ARTICLE DU MOMENT [] Découvrez en vidéo la FAQ officielle de The CHERUB District. L'occasion de répondre aux questions que vous vous posiez. PLUS D'INFORMATIONS + Un Mois, Une Edition + Un Mois, Une Critique + Les Éditos + Les Interviews * [databaselogo.png] La Database * [studiologo.png] Le Studio Kingsman, alter-ego ou plagiat de CHERUB ? Écrit par Bastien • Publié le 18 octobre 2017 avec 0 réaction À l’occasion de la sortie en salle de Kingsman : Le Cercle d’Or, le 11 octobre dernier, The CHERUB District s’est penché sur le cas de l’adaptation des deux films de Matthew Vaughn. Alors: plagiat ou pas plagiat ? On se devait d’ouvrir le gros dossier de Kingsman vs CHERUB. Et forcément, ça donne un long article. Vous êtes prêts ? Histoire du roman d’espionnage Pour bien comprendre la situation, il faut revenir à la base de la base. On a tendance à penser que les premiers romans d’espionnage ont été écrits par la référence, Ian Fleming, papa de James Bond et lui-même ancien officier du renseignement naval, avec Casino Royale en 1952. C’est faux. Il vous suffit de faire un tour sur Wikipédia (souvent pertinent) pour voir que l’un des premiers, ou le premier roman d’espionnage, sobrement intitulé The Spy, a été écrit par l’américain James Fenimore Cooper en 1821. Peut-être a t-il inspiré d’autres auteurs par la suite, comme Sir Arthur Conan Doyle ou Stendhal, également auteurs de livres d’espionnage. SNIF – CHERUB : même combat. Mais pour en revenir à Ian Fleming, c’est une certitude: lui et John le Carré sont LES deux références du roman d’espionnage. De là à dire qu’ils ont influencé les écrivains contemporains ? Évidemment ! Mais soyons précis: ici, il n’y a qu’un type d’ouvrage qui nous intéresse, les romans d’espionnage jeunesse. Donc on ne parle pas des livres d’aventure, d’enquête, de mystère, mais d’espionnage. Du coup, CHERUB, bien avant Kingsmann, était-il précurseur ? Pas vraiment… L’une des premières séries de ce genre est française (oui monsieur!), et a pour année de parution 1965. 39 ans avant CHERUB et 47 avant Kingsmann. Intitulé Langelot, et écrite par Vladimir Volkoff, cette saga comprend quarante tomes, de 1965 à 1985. Qui a dit que CHERUB et ses 18 tomes était trop long ? Voici donc le synopsis du premier tome : Le jeune Langelot est recruté par le SNIF, le Service National d’Information Fonctionnelle. À bord du Monsieur de Tourville où a lieu la formation d’agent secret, l’atmosphère est tendue pour tous les participants car chaque voisin doit être considéré comme ennemi potentiel. Un stage pratique qui n’aura jamais été aussi près de la réalité… Doit-on vous préciser que Langelot, 18 ans, est orphelin, blond, sportif, charmeur et pas très grand ? Ça nous rappelle quelqu’un… Sans doute un hommage. Plus récent et plus populaire, nous avons Alex Rider, écrit par Anthony Horowitz en 2000. Suite vite à la mort de son oncle et unique parent, Alex Rider, quatorze ans, voit son existence tranquille de collégien londonien complètement bouleversée : il est enrôlé, contre son gré, par le MI 6, les services secrets britanniques. Sa première mission : découvrir ce qui se cache derrière le Stormbreaker, un nouvel ordinateur ultra-puissant. Alex Rider: blond, orphelin, maîtrise de multiples langues, sens de l’humour et parfois émotionnellement traumatisé. Sans doute un clin d’oeil. Langelot + Alex Rider ≤ James Adams ? Au delà de cette magnifique inéquation (les cours de maths, que de bons souvenirs…), ces informations pourraient nous faire conclure que finalement tout le monde copie sur tout le monde, non ? Blond, un atout ? C’est un fait : en terme de roman d’espionnage jeunesse, Alex Rider était en 2000 précurseur pour son époque. Mais peut-on vraiment le comparer avec CHERUB ? En tant que fan de la saga de Robert Muchamore, on aurait tendance à dire qu’il y a malgré tout une différence assez marquante. Alex Rider reste toujours dans le fiction, en tout cas beaucoup plus que CHERUB qui se veut plus proche de ses lecteurs, du monde de ses lecteurs. On parle de la présence de FIFA, de Games of Thrones, de la drogue, de l’Etat islamique, de sexe, bref des éléments concrets de la vie réelle d’un adolescent. CHERUB, à l’inverse de Langelot ou d’Alex Rider, est la première saga du courant réaliste des romans d’espionnage jeunesse. __________________________________________________________________ Petit résumé à mi-chemin de l’article: Roman d’espionnage (Cooper, 1821) → Roman d’espionnage moderne (Fleming, 1952) → Roman d’espionnage jeunesse (Volkoff 1965) → Roman d’espionnage jeunesse contemporain (Horowitz, 2000) → Roman réaliste d’espionnage jeunesse contemporain (Muchamore, 2004) __________________________________________________________________ Ce raisonnement nous montre que non, personne ne plagie, chacun s’inspire des autres et tout le monde se démarque d’une manière ou d’une autre. Il peut y avoir des similitudes, mais il y a assez de différences pour être fan de Muchamore et pas de Horowitz, de Fleming et pas de Cooper. On peut également noter qu’avec le temps, le nombre de nouvelles histoires diminuent, d’où cette spécification toujours plus précise. Maintenant, rentrons dans le vif du sujet: Kingsman se démarque t-il assez pour ne pas être considéré comme une histoire réaliste d’espionnage jeunesse contemporain ? Kingsman, aussi réaliste que CHERUB ? Soyons clair, ici nous allons parler de Kingsman les films et non Kingsman les comics. D’abord parce que les dessins des comics sont plutôt horribles (surtout quand on a connu David Combet) mais aussi parce qu’il y a tellement de différences entre les films et les livres (personnages, missions…) qu’on retrouve ici deux oeuvres bien distinctes. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de voir le premier film, voici sa bande-annonce: IFRAME: http://www.youtube.com/embed/dSeA6Mwlv6A?version=3&rel=1&fs=1&autohide= 2&showsearch=0&showinfo=1&iv_load_policy=1&wmode=transparent C’est fou comment en deux minutes il peut y avoir autant de points communs non ? L’adolescent intelligent mais qui est déscolarisé, l’agence qui peut changer sa vie, le programme de recrutement difficile. Même sans voir vu les films, on voit directement les principales similitudes entre les deux univers. Et in the movie, il y a des petits détails qui viennent s’ajouter au dossier: le méchant charismatique qu’on finit par apprécier malgré ses mauvaises attentions, le perso principal jamais avare d’humour, la plaisante alchimie avec les agents… Ça + ça + ça + ça, et bah ça fait beaucoup au bout d’un moment. Mais vous le savez surement, on n’écrit pas un film comme un livre, une BD ou une pièce de théâtre. Tout dépend du public visé. Ainsi, Kingsman est beaucoup plus décontracté que CHERUB, et offre des scènes d’actions mémorables, des gadgets hors du commun mais aussi un lâché prise en terme de violence, de drogue et de sexe. Parfois c’est juste, parfois les traits sont grossis, mais l’effet reste le même : c’est ça qu’on veut voir au cinéma ! L’univers pousse même le réalisme au point d’intégrer de véritables légendes avec Mark Hamill dans le première film et Sir Elton John dans le second. Une chose est certaine : un film doit s’adresser à un plus large public qu’un roman. Donc oui, sur certains abords, pour que l’expérience cinématographique soit plus prenante, Matthew Vaughn, le réalisateur, a mis de côté le réalisme pour quelques scènes. Notre petit doigt nous dit que si un film CHERUB avait vu le jour, il aurait suivi le même chemin pour ne pas reproduire une simple adaptation, à l’instar d’Alex Rider en 2006. Ainsi, comme peuvent l’être les James Bond, Kingsman se permet quelques largesses pour les beaux yeux. Mais il reste néanmoins dans le fond une histoire cinématographique réaliste d’espionnage jeunesse contemporain. Finalement, Kingsman n’est pas un plagiat mais bien l’alter-ego cinématographique de CHERUB, tout simplement les films qu’on aurait voulu voir avec le logo angélique. Si les deux films reprennent les codes de CHERUB, Vaughn a su apporter une âme supplémentaire, plus spectaculaire, et créer un décalage avec l’univers de Robert Muchamore. Après tout, ce n’est pas le rôle des grandes oeuvres d’inspirer les suivantes ? Post navigation Découvrez Killer T, la nouvelle saga de Robert Muchamore EXCLU – Ne lisez plus CHERUB : écoutez-la ! CHERUB Henderson's Boys Robert Muchamore Extras La Database Le Studio L'aventure CHERUB continue sur Venez rejoindre plus de 1500 fans... Pour toujours plus... A propos Nous Contacter Devenez rédacteur d'un jour Newsletter Fièrement propulsé par WordPress | Thème: Toolbox par Automattic. | Design et développement Copyright © 2015 Louis Amiot